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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 18:02

 

à Mahmoud DARWICH



 ● D’abordDARWICH.jpg

                 de bien loin

   vint la musique

   qui marcha en avant

 

● Puis avec la langue arrive

   la philosophie

                         et la science

                                            mêlées

 

● Enfin la poésie achevée de l’instant

                                                            en mouvement

   unifia la marche

 

● Mais musique va

                               toujours en avant

 

● Arafat

             Darwich

   racines et fleurs d’amandier

                                                 esprit d’un peuple

  dans l’océan de l’histoirenéolithique

 

● Héritier

               de la première

                                       agriculture

   de la cité et d’une drôle monnaie d’échange

   et ses progrès-erreurs de l’humanité

 

   Héritier

               dans la nuit des temps

   de la migration des hommes

                                                 de l’Afrique

   dans le monde

 

● Et dans la nuit d’aujourd’hui héritier

                                                  de la guerre de l’énergie-pétrole

   en dollars


● Héritier d’un processus

                                           à poursuivre

   par un retour aux origines

                                               générales

                                               inversées

arafat

   du travail et de la sueur créatrice

 

● Créatrice d’échange

   créatrice de pensée

   créatrice de désir

                                de besoins

                                                 sublimés

 ici, Arafat

DARWICH-copie-1.jpg

    pour toute l’humanité


 

● S'il ne se créait plus là

   rien ne se créerait nulle part

 

    Pierre Assante. 27 juin 2014

 Et là, Darwich

 

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28 juin 2014 6 28 /06 /juin /2014 17:15

INGRAO INDIGNARSI.. Cette information nous arrive via l'Italie d'un journaliste de qualité, Alexander Damiano RICCI. Nous la transmettons tel quel sans savoir comment situer ces événements dans une certaine confusion actuelle, du moins apparente, semble-t-il.

 

Il s'agit bien sûr d'avoir d'autres informations venant des forces organisées du GUE et des partis qui le constituent, espérant et agissant pour que la question de la production, du travail, du salariat et de la classe ouvrière, de la transformation sociale, de la démocratie élargie aux travailleurs-producteurs, qui reprend de l'ampleur dans certaines formations politiques européennes, prenne le dessus sur l'événementiel et éventuellement les ambitions individuelles.

 

Par exemple, question : quelle est la position de l’Izquierda Unida et du PCE sur cette candidature espagnole, quelle est la position par exemple du PCF dont le rôle dans la constitution du PGE a été important, même si le PGE, nécessaire et  utile,  ne constitue pas une force encore suffisamment cohérente pour atteindre le maximum d'efficacité dans la défense des peuples et des salariés contre les politiques financières des institutions nationales et européennes actuelles.

 

Quelle signification dans les luttes sociales et politiques qui s’amplifient peut-on donner à cette succession d’événements, petits et grands, qui vont se multiplier aussi… 

 

P.A. 28 juin 2014, A suivre....

 

Message reçu : Inoltriamo Interessante intervista al leader di Podemos, uscita sul settimanale Left, molto utile per la riflessione in casa nostra.

 

LIRE (4Mo)

ici

 

http://pierreassante.fr/dossier/Intervista_pablo_Iglesias_Turrion_Podemos_Left.pdf

 

L'illustration, le livre d'Ingrao, "Indignarsi non basta".

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 10:36

TRAITE-SECRET.140626.02.jpgVoilà la révélation d’une préparation secrète d’un projet de traité terrifiant pour les services publics ici et dans le monde entier.

Nous sous-estimons quelquefois l’importance des services publics dans notre vie quotidienne et l’on ne réagit pas assez pour leur défense et leur développement.

 

Faut-il s’indigner de ce traité ?

Evidemment oui, mais cela ne suffit pas.

 

Les fondateurs du mouvement des salariés, des ouvriers, tel Karl Marx qui a écrit « Le Capital » a mis en avant l’étude et l’action économique. Ce n’est pas pour rien, car d’elle dépend la réalisation de nos projets, les moyens de notre vie.

 

Cet ouvrage « Le Capital », est aussi traversé par la philosophie, ou plutôt comme dit Henri Lefebvre, une "métaphilosophie" qui nous permet de voir d’un peu plus haut notre condition humaine et lier cette vision à l’économie et la vie quotidienne.

 

Hier, la révélation de ce traité par l’HUMA nous fournit des moyens pour lutter. A nous de les utiliser personnellement et collectivement. De même que l’entretien d’aujourd’hui de Thierry Lepaon, secrétaire de la CGT, dans le même journal, qui n’est ni Tribun, ni Dieu, ni Sauveur Suprême, mais militant au service des travailleurs et de la population. Et on s’en remercie mutuellement

 

Pierre Assante, 26 juin 2014


Extrait du dossier de 3 pages de l'HUMA du 25 juin 2014 :

      TRAITE-SECRET.140626.01.jpg

 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 04:19

Article publié une première fois sur ce blog le 18/06/2014 


IMGDenis DURAND – 14 juin 2014

 

Selon les économistes de la Banque des Règlements internationaux, les risques d’une crise financière sont aujourd’hui 30 % plus élevés qu’à la veille de la crise des subprimes. Les dernières décisions de la BCEreflètent cette angoisse qui étreint les dirigeants de la finance mondiale. Elles témoignent de l’actualité de nos propositions précises pour une autre sélectivité de la politique monétaire. Mais elles n’empêcheront pas la prochaine crise. On mesurera alors les dégâts politiques quand on se souvient qu’aujourd’hui déjà la variabilité géographique des scores électoraux du Front national est très peu corrélée à la présence d’immigrés sur le territoire mais étroitement corrélée au taux de chômage. On mesurera aussi à quel point les fondements mêmes du capitalisme sont en cause.

C’est sous cet angle que nous devrions considérer les batailles industrielles ou la campagne sur le coût du capital qui sont d’ailleurs étroitement liées entre elles. Il s’agit de mener la lutte pour une alternative radicale incarnée dans des objectifs concrets : accéder à des informations précises sur le financement des entreprises, mobiliser les crédits bancaires pour financer des projets industriels voulus par les salariés, en réalisant des investissements identifiés par la population pour sécuriser l’emploi et la formation, développer de nouveaux services publics : écoles, hôpitaux, logement, transports… Il ne s’agit donc pas seulement de changer la répartition des richesses. Il ne s’agit pas non plus de mener une propagande générale pour préparer, demain, l’avènement d’un bon gouvernement qui résoudrait les problèmes par délégation.

Bien sûr, ces conceptions ne sont pas celles de JL Mélenchon mais c’est normal. La dynamique du Front de gauche devrait précisément reposer sur le rassemblement de forces différentes, dès lors que ces différences sont tranquillement assumées dans un débat ouvert, avec les citoyens.

Or le Front de gauche souffre aujourd’hui du même mal qui avait conduit les comités antilibéraux à la catastrophe après la grande victoire au référendum de 2005. Croyant à tort que l’unité du mouvement supposait l’effacement de ses propres idées, le Parti communiste a laissé le Front de gauche se ranger derrière une stratégie perdante. La campagne a porté uniquement sur le refus de l’Europe actuelle et non sur l’alternative. Les électeurs ont été persuadés à tort, par exemple, que le Front de gauche est pour la sortie de l’euro alors que les Français rejettent massivement cette fausse solution. Plus grave, ils n’ont rien su des propositions précises figurant dans le programme du Front de gauche et du PGE pour mobiliser la puissance de la BCE au service de l’emploi, de la formation, de la recherche – alors pourtant qu’à l’échelle européenne Alexis Tsipras s’est appuyé avec succès sur ces propositions.

Bref, en suivant Jean-Luc Mélenchon, le Front de gauche a tourné le dos aux millions d’ouvriers, d’employés, de techniciens, de cadres, d’intellectuels qui devraient constituer son électorat. Et, assez logiquement, ces électeurs se sont détournés du Front de gauche au moment du vote.

 

Il est temps de sortir vraiment des ornières dans lesquelles nous ne cessons de retomber depuis vingt ans, malgré toutes les bonnes résolutions et malgré les résolutions de congrès. Regarder en face la gravité de nos difficultés, oui. Les invoquer pour théoriser sans cesse notre impuissance, non. Cessons de considérer que nos idées sont un handicap. Le projet est à construire tous les jours dans les luttes avec les citoyens. Mais il n’est pas à construire à partir de zéro. La cohérence de nos idées se nourrit d’une prise en compte critique du mouvement des idées contemporaines, dans la tradition marxiste, et elle s’incarne dans des propositions précises dont chaque développement de la crise confirme la pertinence. Donc d’accord avec des campagnes dans la durée sur des axes bien identifiés pour les installer ans le débat politique national. Mais cela suppose un changement de notre comportement dans le Front de gauche et de notre comportement en général. La réponse à l’interpellation de JF Tealdi sur l’organisation du PCF dans l’entreprise et aux propositions de Frédéric Boccara sera une indication très significative de notre capacité collective à mettre les actes en accord avec les intentions pour engager pratiquement le combat immédiat sur des éléments concrets de notre projet.

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 06:44

Recherches internationale 46 1965Article déjà publié le 26 février 2014 dans

"4 ARTICLES. L’être social, l’europe, le travail".

 

L’être social supérieur, individuel et collectif, se constitue.

 

 Dès la naissance la personne humaine est confrontée à la recherche de la résolution de ses besoins.

Le développement de son cerveau, sur la base de sa constitution biologique s’effectue à travers le contact social et la résolution de ses besoins qu’elle y trouve.

L’être social se constitue.

 

De la « mise en synergie » des perceptions à la constitution de concepts, de systèmes de concepts, de la dénormalisation-renormalisation de systèmes de concepts, le mouvement cérébral en aller-retour entre le besoin de l’individu et celui de la société humaine se « réorganise » en accumulation en « spirale » et en « strates ».

Chaque strate précédente n’est pas une strate archéologique morte. Elle est réorganisée dans une transformation qualitative qui en se complexifiant simplifie les relations entre les données et leurs interactions.

Les données nouvelles s’intègrent et se « condensent » avec les données anciennes et leurs relation s’assouplit. La synthétisation s’intègre à l’accumulation.

 

Dans ce processus individuel du processus collectif social, plus la dépossession du geste et du produit du geste dans l’usage de soi par l’autre et contraint s’installe, plus l’aliénation prend une puissance dominatrice, moins l’issue à cette domination trouve place dans la synthétisation intégrée à l’accumulation.

Le phénomène de domination est d’autant plus présent et « naturel » dans la recherche de la résolution des besoins de et par la personne que l’usage de soi par d’autres devient abstrait, c'est-à-dire qu’il n’apparaît pas lié à l’action d’un individu sur un autre et-ou sur un groupe humain.

 

La réalité de l’inégalité en possession de valeur marchande, aussi paroxysmique qu’elle soit devenue n’est pas perçue massivement comme division en classe avec la même force que dans la relation patron-ouvrier du XIX° et XX° siècle.

La notion de bourgeoisie et de classe ouvrière, de détenteurs de capitaux et de salariat est plus vague. Pourtant les « mécanismes » de la production et d’échange en capital qui régule (de plus en plus mal) la demande sociale sont bien les mêmes.

 

Même si la masse du surproduit, dans la révolution scientifique et technique, modifie en quantité les éléments et les rapports entre les éléments constitutifs de la circulation « Argent-Marchandise-Argent+ » du capital, l’organisation qualitative du système capitaliste conserve ses bases en tant que mode de production.

Même si les « 100 familles » grandes capitaliste française de 1936 ont fait place aux 50 grands méga-possesseurs mondiaux de capital, et à plus fortes raison, la notion de bourgeoisie et de classe ouvrière, malgré sa transformation sociologique quantitative et qualitative, garde pourtant son opérationnalité.

A condition de ne pas être caricaturée, ce qui conduit à rechercher les solutions d’aujourd’hui dans une intervention sur des conditions passées,  cette notion est opérationnelle et mobilisatrice.

 

Cependant aujourd’hui comme hier, la question de la transformation sociale pour répondre aux besoins de la personne dans la société est l’intervention politique dans la circulation du capital pour la détourner vers les besoins sociaux jusqu’à en faire une transformation qualitative du capital, un dépassement qualitatif (destruction-continuité, aufhebung), c’est à dire autre chose que du capital, non plus du capital, mais une convention sociale opérationnelle de représentation de la valeur d’usage en vue de son échange.

 

La gestion de l’échange capitaliste, les gestionnaires de l’échange capitaliste, dans la production comme dans la spéculation sont une chose. Les détenteurs des capitaux, et en particulier les méga-détenteurs de capitaux et de leur usage en sont une autre.

Leur existence peut se superposer, se recouper à la manière des ensembles, des sous ensemble, des inclusions, intersections, mais les fonctions sont des catégories diverses, séparées, même dans l’unité de leur mouvement.

 

La maitrise politique, sociale du crédit peut être un outil essentiel dans le détournement de la circulation des capitaux vers les besoins sociaux de production et de service. Il n’est pas le seul. Les outils se constituent à partir de la prise de conscience des besoins sociaux et des manques sociaux.

Leur forme se construits à partir des manques sociaux et des besoins que révèlent ces manques qui apparaissent les plus évidents à la conscience.

 

L’usage du temps que la question et le besoin du « temps libre » révèle devient l’apparence  première de l’usage de soi contraint par le « détenteur global du capital global ». De même pour l’usage du temps par soi « libre », dans l’interaction-unité de l’usage du temps réel et perçu, concret et abstrait.

En même temps, plus l’usage de soi par l’autre devient pesant, moins l’horizon de la libération de ce poids est visible.

L’usage des produits du travail, les gestes de production des valeurs d’usage, le temps prescrit et le temps réel, l’aspiration à la possession personnelle du temps,  prennent des contours fantomatiques.

La sécurité immobile de la vie et la vie de routard, pour caricaturer, deviennent les deux bouts liés de la contradiction-antagonisme vécue dans l’usage de soi par le capital. La représentation de la liberté prend des formes rigides.

 

…« C’est là qu’a commencé notre recherche, puisque, comme l’ont montré nos analyses, aucune aliénation, si déterminée qu’elle soit par l’économie, ne peut jamais se développer selon son caractère propre, et par conséquent ne peut être surmontée, en théorie et en pratique, de manière juste et efficace sans la médiation de formes idéologiques. Cette impossibilité de se passer de la médiation idéologique ne signifie pourtant pas qu’on serait en droit, sous un rapport quelconque, de considérer l’aliénation comme un phénomène purement idéologique ; quand s’impose cette apparence, elle provient dans tous les cas d’une ignorance des fondements économiques objectifs de ces phénomènes, dont le déroulement semble idéologique. Nous rappellerons ici, à titre d’introduction, la définition marxienne de l’idéologie, qui voit en elle l’instrument social permettant livrer conformément à l’intérêt des hommes les conflits sociaux nés de l’évolution économique contradictoire »…

Ainsi s’exprimait Georges Lukacs lorsque l’échec du stalinisme arrivait au bout de ses effets.

Les régressions massives de la pensée Marx, dans la répression contre révolutionnaire et son corollaire le stalinisme, la réponse tayloriste puis keynésienne à la crise du capitalisme et les « passage intermédiaires-provisoire dans une philosophie quelquefois intéressante mais d’illusoire troisième voie, et son retour relatif dans la crise, donne sans doute raison à cette analyse de Lukacs.

 

Et la poursuite de la résolution des besoins de notre naissance à notre être social accompli historiquement pourrait se réaliser, et cette solitude humaine de l’individu dans l’espèce croissante et prégnante se résoudre relativement et socialement dans l’interaction d’une cohérence entre la personne et la société dans l’effort commun de la résolution de ces besoins : le besoin de l’acte et du savoir commun étant en voie de devenir en conscience, subjectivement et non seulement objectivement le besoin premier, transcendant le besoin biologique qui est a sa base constante. En quelque sorte la fusion maternelle et la fusion amoureuse dans la synthèse conceptuelle cérébrale. Une « deuxième nature » prenant la première place.

 

La valeur de la force de travail n’est pas une donnée biologique mais historique. C’est une valeur, une mesure marchande, mais c’est aussi dans « l’état actuel des choses » sur elle que joue la lutte pour le % de la part de plus-value confisquée à l’homme producteur, lutte pour l’augmentation de sa part pour le mieux vivre et pour le temps de vivre. Poser la question du « coût du travail » en fonction de la « compétitivité » comme résolution aux problèmes économiques  est une réponse idéologique aux besoins du capital et non à ceux du développement humain.

 

Si l'aspiration à une cohérence progressiste de la société humaine sans l'organisation "séparée" de syndicats, partis etc. est légitime, on peut aussi penser qu'une telle cohérence passe aujourd'hui par l'existence de syndicats, partis, et-mais leur extinction progressive dans le futur, qui n'est pas apparemment à notre portée ici et maintenant, mais qui se prépare par une volonté téléologique allant en ce sens. Pas en "esprit", mais en liaison avec la création des conditions matérielles d'un tel "objectif". C'est toute la question de la construction d'une société sans classe que pose cette aspiration parmi toutes celles touchant à la production au sens le plus large, la production de la vie humaine.

       

 Pierre Assante, 5 février 2014

 

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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 00:58
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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 06:22

GREOUX 2014 052 resizeHaine et destruction.

Désir et beauté. 

Trouver des portes qui s’ouvrent sur un  espace de réalisation se trouve actuellement derriere les murs de la finance qui barricade l’acces à une production libre

 

Le désir de marchandise ne peut suffire au développement humain.

En langage plus simple, trivial, le mot « objet » au sens d’objet tangible occupe le sens du mot « marchandise ».

 

Du besoin primordial, de son développement et sa complexification qui acquiert une autonomie relative découle le désir nouveau, et le désir acquiert aussi une autonomie relative, c'est-à-dire une certaine indépendance des conditions qui l’ont fait naître.

 

A un certain degré d’indépendance, c’est tout le processus qui l’a fait naître qui se met en danger, c’est le processus lui-même qui est en danger.

 

En confisquant un processus pour lui-même le groupe dominant confisque aussi le désir

 

En privant l’humanité du désir de construire, en confisquant pour lui-même le désir de construction, le groupe dominant laisse l’espace à la seule « réalisation » libre : la destruction.

 

Destruction du désir, destruction en fine de l’objet du désir et des objets tangibles tout court, devenus les derniers objets de désir atteignables mais non atteints puisque marchandise non "possédable".

 

En terme plus précis, « savants », le fétichisme de la marchandise ayant atteint ses limites paradoxales, il n’y a plus d’espace pour l’espérance, mais pour la haine du désir inassouvi transféré sur l’autre, le semblable, le concurrent, qui devient en apparence l’obstacle à l’obtention de la marchandise et à l’accès à l’assouvissement du désir.

 

L’autonomie de l’espérance liée à un désir inassouvi à long terme devient une espérance fossile et ce qu’il en reste est inopérant car l’espérance et sa reproduction n’a d’autre moyen d’existence que l’invention, la réalisation des concepts créés en tant que projets.

 

Comment réveiller ce qui dort sous la haine ?

 

Trouver des portes qui s’ouvrent sur un  espace de réalisation se trouve actuellement derrière les murs de la finance qui barricade l’accès à une production libre source de la réalisation des besoins et des désirs, non dans les limites du possible mais dans l’illimité du processus de création issu de l’humanisation, du travail qui crée la réalisation, du besoin complexe de processus de pensée indissoluble de cette humanisation.

 

L’accès à l’espérance c’est l’accès à la beauté. La beauté c’est autre chose que l’objet en soi. La beauté c’est la construction mentale en mouvement de l’accès à la perception de l’objet du besoin et de sa possession infinie parce que sans cesse renouvelée dans le processus d’usage commun, solidaire, amoureux, et non de propriété limitant l’usage et la santé de l’assouvissement du désir.

 

Pierre Assante, 22 juin 2014

 

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20 juin 2014 5 20 /06 /juin /2014 14:40

MARXQUAND ? COMMENT… ?

 

« Comme il s’avèrera, il ne s’agit pas de tirer un grand trait entre le passé et le futur, mais d’accomplir les idées du passé » (Lettre de Marx à Ruge, 1843)

 

Les 4500 points du CAC 40 c’est une représentation globale de valeurs, représentation symbolique et opérationnelle d’un état productif de plus-value.

 

Mais en extrapolant avec un certain nombre de connaissances empiriques, on pourrait penser que la même représentation, non en valeur productive de plus-value mais en équivalent de valeur en bien matériels produits, en « producteur », et s’il pouvait y avoir utopiquement une mesure qualitativement nouvelle, ne devrait pas dépasser 3900 points, sur lesquels les cotations se sont stabilisées un bon moment, il n’y a pas si longtemps, dans un état relativement comparable de la production.

 

Cette bulle, en s’accélérant, dans la mesure où rien n’est fait pour infléchir ici et maintenant dans le monde les conditions de l’accumulation-dévalorisation du capital par une autre politique financière et industrielle, devrait éclater rapidement.

 

C’est relativement dans le même temps que l’éclatement social peut se produire, car il y a aussi accumulation-dévalorisation sur le plan subjectif (Théorie de la personnalité).

 

Il serait peut-être bon que les penseurs de la politique lient leurs hypothèses de politique structurelle à ses réalités sociaux-économiques. Il y a dichotomie dans les pensées de rénovation, pourtant très intéressantes,  entre ces champs, certes en développements inégaux, mais en unité de « fonctionnement ».

 

La UNE  de l’H.D. demande « Colère sociale, ça pète quand ? ». La réponse et dans le lien exprimé ci-dessus, avec tout l’aléatoire que l’action humaine fait peser sur un processus.

 

LONDON TALON DE FERDans la veine d’un "roman haïku" à la Jack London, (comparant uniquement la briéveté des haïkaï avec ici ces quelques mots d'utopie opérationnelle ) je me hasarderais à un pronostic (hasardeux donc, mais c’est un roman haïku), ça devrait être, comme la bulle (et pas seulement du CAC 40 évidemment), vers octobre-NOVEMBRE-décembre 2014.

 

Si tôt me diriez-vous ? Ce n’est pas que j’aime les catastrophes, mais malheureusement les solutions humaines interviennent, si elles interviennent, souvent quand la bête est dos au mur et quand il ne reste plus que ceux qui ont les solutions pour être capable d’agir.

 

« …Nous devrions considérer les batailles industrielles ou la campagne sur le coût du capital qui sont d’ailleurs étroitement liées entre elles… », Denis Durand, juin 2014.

 

Cela dit non que j’ignore les pensées collectives, mais parce qu’elles sont faites de pensées individuelles qui se nourrissent les unes les autres. Aussi je dois avouer que j’ai hâte, entre autre vu mon âge, mais surtout vu la réalité du monde, de voir éclater non des catastrophes, mais des solutions aux catastrophes.

 

Pierre Assante, 20 juin 2014

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 21:59


Décor de fête - Invers« Selon les économistes de la Banque des Règlements internationaux, les risques d’une crise financière sont aujourd’hui 30 % plus élevés qu’à la veille de la crise des subprimes »Nous dit Denis Durand.

« Bref, on va vers des affrontements accrus préparant un nouveau choc systémique très grave vers 2017-2019. » Nous dit Yves Dimicoli.

(Voir les interventions au CN du 14 juin sur ce blog et les 3 vidéos sur le coût du capital)

 

Pas d’automatisme mais une situation qui peut s’ouvrir sur les solutions que la Commission économique nationale du PCF (Coméco) propose, dans leur évolution propre en fonction du processus de la crise systémique.

 

Et pour notre « malheur », car tout n’est pas rose dans une transformation sociale (mais attendre la catastrophe serait pire évidemment), et notre bonheur, pour le besoin humain de progrès, les choses peuvent encore plus s’accélérer, même s’il faut être prudent dans des « prévisions » et « hypothèses de travail ». Car plus un processus arrive près de son terme, plus il s’accélère. Il n’arrivera pas à un terme catastrophique mais en santé si nous et les humains en général intervenons aussi en santé dans le processus.

 

Pierre Assante, 18 juin 2014


Illustration : composition de Roger Frosini.

 

VOIR :

  VIDÉOS DE FRÉDÉRIC BOCCARA SUR LE COÛT DU CAPITAL (3 VIDEOS)

sur

1) http://www.economie-politique.org/emvideo/modal/50329/425/350/field_video/vimeo/85069278

2) http://www.economie-politique.org/emvideo/modal/50329/425/350/field_video/vimeo/85094371

3) http://www.economie-politique.org/emvideo/modal/50329/425/350/field_video/vimeo/85131045

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 20:25

RODOLFO2 2014 06 14 028-copie-1L'intervention de Rodolfo AMADEO.

 

TABLE RONDE, 14 juin 14h30, Institut Culturel Italien de Marseille : La contribution de l’émigration italienne à la Résistance française dans le Sud de la France et dans le Nord de la Corse, pendant la Seconde guerre mondiale.

 

"....Pour le soixante-dixième anniversaire de la libération de Marseille, nous avons souhaité organiser cette rencontre pour faire connaître ou rappeler la contribution de l'émigration italienne à la Résistance française contre le nazisme et le fascisme.

Cette lutte et le sacrifice de ces hommes ont contribué à  l'affirmation de la Paix et de la démocratie dans notre continent.

Cette journée nous permet aussi de rappeler l'histoire de l'émigration et sa contribution à la résistance dans toute l’Europe. Cette contribution est peu connue et en partie oubliée. Il est important de la transmettre aux nouvelles générations, parce que sans mémoire historique, il y n'a pas de futur.

L'émigration de masse italienne en France commence dans les premières années du XIX siècle, en général pour des motifs sont économiques. Dans les années 20/30, après la première Guerre mondiale et avec l'avènement du Fascisme en Italie, les motivations politiques s’ajoutent aux motivations économiques......."

 

RODOLFO 2014 06 14 033

........Suite sur les liens ci-dessous :

 

En français

 

ici

 

http://pierreassante.fr/dossier/

LA_CONTRIBUTION_

DE_Rodolfo_AMADEO.pdf

 

 

 

 

En italien :  ici

http://pierreassante.fr/dossier/DUE_Versione_rivista_Nel_settantesimo_anniversario_della_Resistenza_francese.pdf

 

_______________________________________________________   

      rodolfo invit

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 16:14

Article déjà publié sur ce blog le 16 juin 2014

 

DURAND DENIS

Denis DURAND, Intervention au Conseil national du 14 juin 2014 *

Selon les économistes de la Banque des Règlements internationaux, les risques d’une crise financière sont aujourd’hui 30 % plus élevés qu’à la veille de la crise des subprimes. Les dernières décisions de la BCEreflètent cette angoisse qui étreint les dirigeants de la finance mondiale. Elles témoignent de l’actualité de nos propositions précises pour une autre sélectivité de la politique monétaire. Mais elles n’empêcheront pas la prochaine crise. On mesurera alors les dégâts politiques quand on se souvient qu’aujourd’hui déjà la variabilité géographique des scores électoraux du Front national est très peu corrélée à la présence d’immigrés sur le territoire mais étroitement corrélée au taux de chômage. On mesurera aussi à quel point les fondements mêmes du capitalisme sont en cause......

Suite sur ce lien : DD_intervCN_2014_06_14

 

CONGRES 2013 02 10 018 (9)Nicolas Marchand, Intervention au Conseil National des 14 et 15 juin 2014 *

La situation, avec ses graves dangers, et le défi de sortir de l'impasse actuelle à gauche, nous impose une évaluation critique et autocritique du Front de gauche et de notre pratique du Front de gauche, et une profonde réorientation.

J'ai l'impression que celle-ci se cherche dans le rapport de Pierre Laurent, mais bien trop en pointillé. Pourtant il y a urgence à sortir des hésitations qui nous ont paralysé, face à JLMélenchon, et pour le déploiement d'initiative à la mesure de la situation.

Mon avis sur 4 points......

Suite sur ce lien : NM_intervCN_2014_06_14

 

CONGRES 2013 02 08 005 (11)Yves DIMICOLI.  INTERVENTION AU CN DES 14 ET 15 JUIN 2014 *

Le Front de gauche est en crise. Il faut le transformer, comme l'a suggéré Pierre Laurent dans son  rapport dont je dois dire, cependant,  que je l'ai trouvé en retrait sur ce qui m'a semblé prédominer au séminaire du CEN qui a préparé notre réunion  d'aujourd'hui.

Depuis 2012, le Front de gauche s' éloigne de son objectif fondateur : faire reculer l'emprise des idées social-libérales sur la gauche en cherchant à la rassembler sur des options alternatives de progrès social.

Il n'est pas arrivé, en l'état, à se doter d'une identité suffisamment attractive et efficace, non seulement critique mais propositionnelle....

Suite sur ce lien : http://p1.storage.canalblog.com/18/87/157203/96973174.doc

 

CONGRES 2013 02 10 018 (12)Pierre Laurent, CN des 14 et 15 juin - Rapport introductif. *

Notre Conseil national est d'une grande importance. Dans une situation qui évolue très rapidement, nous devons prendre des décisions structurantes pour notre action, pour la gauche, pour le pays. Les réflexions et décisions que je vais vous soumettre sont issues d'un séminaire de travail que le Comité exécutif national a tenu les 4 et 5 juin derniers. Voilà les propositions qu'il m'a chargé de vous soumettre.

Les résultats des deux élections municipales et européennes, qui viennent de se tenir au premier semestre 2014, marquent le basculement dans une nouvelle séquence politique du quinquennat de François Hollande. Nous sommes entrés dans une période de recompositions politiques intenses. Des équilibres nouveaux vont se construire. La période 2014-2017 peut être celle de tous les dangers. Elle est pour nous celle où il est impératif d'ouvrir la voie à un nouveau possible. En effet, cumulés, les résultats, de mars et de mai, constituent un désaveu cinglant de la politique menée par le Président de la République et ses gouvernements depuis 2 ans. Jamais la cote de popularité d'un Président de la République n'a été aussi désastreuse, mais surtout, aucun indice de redressement ne se dessine, bien au contraire

Ces résultats marquent un approfondissement global et très inquiétant de la crise politique, avec une abstention massive, un discrédit grandissant de la politique, assimilée à l'impuissance et au reniement, un brouillage croissant des repères politiques, une dynamique et un enracinement à un niveau record du vote Front national.

Cette situation fait courir de graves dangers au pays et à la démocratie. Tandis qu'une part croissante des électeurs peuvent s'installer dans une abstention structurelle, le recours au Front national est, lui, banalisé par des millions d'autres électeurs, et cette banalisation pourrait croître encore si continue à s'installer comme une fatalité l'idée que, quels que soient les responsables politiques portés au pouvoir, ils ne feront que mettre en œuvre toujours et encore les mêmes choix politiques.

Ces risques peuvent-ils être conjurés ? Oui, mais à une condition :

 Suite sur ce lien : http://www.pcf.fr/55754

 

*Conseil National du PCF des 14 et 15 juin 2014

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 14:16

Article publié une première fois sur ce blog le 19/05/2013 

 
Copie de 2011 08 27 001-copie-1

 

5 articles sur l’activité.

Sommaire.

Page 1 : Décembre 2008 La crise de la répartition, c'est la crise de la production et de son mode, CRISE DE LA PRODUCTION ! ET RIEN D'AUTRE.

Page  4 : 2 mai 2013 L’Ergologie et Marx

Page  6 : 13 avril 2013 ERGOLOGIE.

Double anticipation. Epistémicités. Processus en santé.

Page  9 : 25 avril 2013  Les 3 « erreurs » du libéralisme

 

SUR CE LIEN :

ici

http://pierreassante.fr/dossier/

5_articles_sur%20_l_activite.pdf

 

 

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 14:15

rassegna 03

 

écouter :

http://www.youtube.com/watch?v=Uho78_RzLGw

 

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 11:18

Déjà publiée sur ce blog le 12/06/2014

 

L'Humanité18.01.08

Lettre à Georgette.

 

L’adhésion directe au FdG c’est, il me semble, sauf erreur de ma part, la constitution d’un parti de ceux qui ne veulent pas faire parti d’un parti tout en pouvant adhérer à un parti fédéré à ce parti…

 

Cela illustre le point d’impuissance et d’incohérence dans lequel la puissance du capital, de son organisation monarchique du travail, de ses institutions locales et mondiales, de ses forces militaires et de répression, ont cantonné la résistance.

 

Les 2,...% des inscrits obtenus aux européennes en France par le FdG c’est l’illustration aussi de la mesure des résistances en général dans ce siècle proche, y compris durant l’occupation nazi….

 

Les 10% des inscrits du FN illustre le « non » protestataire d’une grande Nation perdant lentement et jusqu'à nouvel ordre, son économie, son histoire révolutionnaire, bourgeoise, coloniale, et aussi ouvrière dans le monde.

 

Faire des 55% des votants du « non » de 2005, un « non » de négation de la négation, c'est-à-dire de construction comme nous dirions toi et moi, dans les conditions et les moyens actuels, c’est cela la question, plus que tout autre adhésion directe ou pas.

 

L’adhésion directe se fera peut-être, mais ne sera pas déterminante. Par contre elle peut noyer un peu plus ce qu’il reste de cohésion dans la négation de la négation du « non » constructif de ce qu’il reste de cohérent dans le mouvement ouvrier, politique et syndical, et qui peut se redévelopper pour répondre, en répondant, à la crise du capital.

 

Dans l’arrondissement que j’habite c’est 100.000 tracts de diffusés par une cinquantaine de communistes dans l’année des municipales et européennes, dont quelques centaines en fin de parcours par le PG. C’est un investissement quotidien, nécessaire,…dont peut souffrir le travail de formation « théorique », on ne peut être au four et au moulin, gros problème ! Et, mais, c’est cela la force de ces 2%......

 

La prochaine réunion de la coméco (commission économique du PCF) est un des moments de cette cohésion à construire, au-delà des luttes revendicatives nécessaires, posant non seulement les besoins mais aussi les outils pour les satisfaire, économie en dernière instance. Les forces productives ont connu, avec des contradictions, d'énormes progrès sur lesquels s'appuyer pour toute action de transformation en santé.

 

L’avancée dite « djihadiste » dans le monde, à laquelle résistent des dictatures, restant corrompu d’une organisation quelquefois aussi tyrannique et guerrière d’un mouvement ouvrier faisant face à une répression séculaire, dont la démocratisation a été elle-même stoppée par la puissance du capital, illustre aussi des contradictions à l’intérieur des forces du capital. Il ne suffit pas de les utiliser pour une protestation, mais de construire un « non » constructif au capital, je le répète.

 

Détourner une partie de la circulation du capital pour la satisfaction de besoins nouveaux, jusqu’à une masse critique contre l’échange « Argent-Marchandise-Argent plus’ », c’est la voie du moment vers le socialisme, car elle détourne le système contre lui-même, lequel ne peut répondre en cela seulement "front contre front" parce qu’il a besoin de son marché pour son profit. La contradiction sur laquelle agir est là….

 

Georgette, ce point de vue n’est pas un dogme, mais une conviction à vérifier et pour cela à mettre en œuvre avec travail pratique et sueur à la clef.

 

Je t'embrasse et m'excuse si cette brève analyse personnelle semble pour toi couper tout échange partant de positions opposées sur tel ou tel point. Ce n'est pas mon intention.

 

Pierre Assante, 12 juin 2014

 

P.S. Comme l’écrit Engels à J. Bloch, les éléments entrant dans un mouvement humain, dans leur infinité, ne peuvent être tous discernables. C’est ceux qui nous sont sensibles qui doivent sans doute déterminer nos choix conscients et inconscients. Et certes, il y a inégalité de développement entre les mouvements de l’humain. Mais il y a quelque chose de religieux à penser qu’on puisse séparer les conditions subjectives des conditions objectives d’un mouvement humain……phénomène psychique pourtant courant encore aujourd’hui, même à notre corps défendant.

Autre chose, la progression du nombre des élues, élus, GUE au parlement européen (une cinquantaine), c'est important pour l'expression des peuples, même si la Commission libérale, la BCE et le FMI gardent les commandes. Il faut toujours construire les fondations de la lutte, "le déclencheur", "l'iskra",  avant qu'elle puisse grandir suffisamment pour que tout devienne possible.

 

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 10:35

GREOUX-2014-052_resize.jpgLe « mariage » d’un type de « direction »

et d’un type de « conseil ».

(Divagation pour comprendre)

 

Il n’y a pas de « type » de « caractère sans frontière ».

Peut-il y avoir des dominantes mouvantes d’un « caractère » ?

Je ne suis pas psychologue pour étudier sérieusement un tel concept.

 

En tout cas, après plus de 50 ans de militantisme assez intense, « local et global »,  je constate des complémentarités plus ou moins opérationnelles dans les directions des organisations, des entités humaines en général. Constatation triviale dans l’état du monde tel qu’il se présente, dans l’organisation de production et d’échange tel qu’il se présente et qui n’est pas éternel.

 

On peut sans doute extrapoler hasardeusement (prendre et faire prendre des risques intellectuels et leurs conséquences pratiques !) et faire un tel constat dans toute organisation humaine ici et maintenant.

 

Il y a souvent des couples de caractères, hommes (au sens de genre humain) à « dominante » de « pouvoir » et hommes (toujours au sens de genre humain) à « dominante » de « conseil », (« action » et « savoir » pour caricaturer) qui somme toute constituent les uns et les autres des hommes (et moins souvent de femmes, domination masculine en œuvre) « plus ou moins de pouvoir », dans les entités humaines.

 

Il arrive quelquefois qu’un même individu tende à constituer humain de pouvoir et humain de conseil : exception fertile. Et de fait homme de pouvoir dont le pouvoir institutionnel s’atténue au profit du service humain rendu.

 

C’est sans doute  le cas d’un Waldeck Rochet (Se rappeler entre autre l’intervention de Bratislava ou celle sur la tentative defferriste de fusion SFIO-MRP) ou d’un Enrico Berlinguer (et d’autres évidemment, Jaurès, Gramsci…).

 

Malheureusement, l’affection des français pour Rochet  n’est pas à la hauteur des italiens pour Berlinguer, paradoxe étant donné que la succession de Berlinguer a comporté l’éloignement le plus grand de son œuvre politique….

 

Mais la pointe avancée du PCI sur l’état du monde a du jouer un rôle, rôle qui c’est effondré dans l’incapacité d’inventer sans dénaturer cette démarche avancée.

 

Peut-être un hommage à Waldeck nous donnerait-il des clefs pour l’exercice du pouvoir aujourd’hui, du pouvoir pour le pouvoir, quel que soit la qualité (au sens de type) de « service ».

 

Le « mariage » d’un tel type de direction et d’un mouvement populaire a plus de chance de rencontrer les solutions (entre autre les solutions ECONOMIQUES) de la poursuite du processus humain en santé, générique et individuel dans son unité.

 

Y a-t-il ce type de développement du mouvement populaire et du mouvement du salariat dans les collectifs de « direction » ? S’il y a renouveau dans la période actuelle, l’histoire le dira…

 

Cette réflexion inclut une réflexion sur une vraie démocratie incluant la démocratie du producteur, une initiative de la personne et des groupes humains, entités autonomes d’activités dans un effort de cohérence globale ; réflexion « en marge » mais pas sans relations.

 

L'inadéquation actuelle entre financement, marché et besoins humains demande l'alliance de l'action pratique et de la réflexion théorique, dans leur unité. Je trouve dans les travaux de la Coméco (Commission économique nationale du PCF) une pointe avancée dans l'effort pour sortir positivement de cette contradiction.

 

Pierre Assante, 18 juin 2014.

 

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15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 05:00

 

MAMAN 2011MAMAN (DE) à 99 ans 0001

 

écrit par maria,

à quatre-vingt-dix-neuf ans,

 

 

 

2011 01 09 006ET, Accéder, en cliquant sur le lien ci-dessous à :

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13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 07:38

Article déjà publié sur ce blog le 12/11/2011 

 

berliguer

 

Berlinguer,

ti voglio bene (1).

Berlinguer, je t’aime.

 

Pourquoi ?

Parce que tu as essayé de transformer le mode de production dans un processus progressif (tautologie !), ce qui semblait possible à juste titre dans le mouvement de transformation et de conquête sociale issu de la Libération de 1945 et ses suites (2).

 

Parce que cet effort sur ta réalité du moment, tu l’as fait sans perdre tes « bases » : le processus productif, le rôle et la lutte des classes sociales dans ce processus.

 

Je t’aime pour ces raisons qui t’ont fait d’une grande lucidité et d’une immense humanité.

 

Qu’est-il devenu de ton héritage ?

 

Tes "successeurs" (PDS, PD...) ont perdu et abandonné le fil.

 

Les raisons de cet abandon? Multiples : 

 

1 Les poids historiques particuliers de l’Italie utilisés et sur lesquels s’appuyer pour procéder à cet abandon-trahison : la formation relativement tardive de la nation (1860), de la république (1946), de l’industrialisation et du marché national capitaliste mondialisé (de grandes concentrations ouvrières mais un capitalisme majoritairement« latifundiaire » et d’entreprises familiales au moment de la création du PCI), les conséquences de ces données sur les mentalités, avec mêlé le poids d’un passé glorieux des Etats italiens et leurs avancées historiques puis de leurs soumissions, les réminiscences culturelles d’un passé impérial antique.

 

Enfin, la situation commune de tous les pays industrialisés avancés depuis les années 1970 : la réorganisation mondiale du travail par le capital face à la révolution scientifique et technique, la crise de suraccumulation du capital en découlant et les luttes ouvrières, des salariés et des populations. Une reprise en main impérialiste à la fois triomphante et malade.

 

Conditions difficiles dans laquelle les fondateurs du PCI ont montré un génie de compréhension et d’action pour peser sur les évènements dans le bon sens. Berlinguer est de cette trempe.

 

2 Les raisons de cet abandon ? (bis). Aussi beaucoup d’opportunisme sous tendu par tous ces éléments. Beaucoup d’opportunisme sous-tendu par les luttes d’ambition individuelle allant de pair avec ces choix idéologiques et stratégiques : la dissolution du PCI, l’alignement néolibéral, l’un dans l’autre, l’abandon du rôle déterminant de la classe ouvrière et de la production pour les besoins humains, l’alignement sur les couches intermédiaire alliés au capital plutôt qu’à la classe ouvrière. La rupture de l’objectif de l’alliance de tout le salariat dans sa diversité pour dépasser le capitalisme mode de production obsolète en crise.

 

Une refondation communiste, ouvrière et anticoloniale, une alliance populaire généralisée face à la concentration capitaliste nouvelle ses pouvoirs et sa crise, une coordination mondiale dans les conditions d’aujourd’hui est absolument nécessaire. Inventer à partir du réel est indispensable.

 

Pierre Assante, 12 novembre 2011

 

(1) Un fameux film avec Benigni porte ce nom

 

(2) Essai qui n’était pas « donné ». Surtout lorsqu’on voit après coup que rien n’est jamais acquis, même si rien ne s’efface. Que la violence et les moyens de la violence sont toujours plus d’actualité pour le capital, son mode d’existence et les classes dominantes qui l’animent et animent son orientation : réorganisation du travail dans le monde, de la production et la spéculation, des institutions, de la gestion et de la répression, des techniques mondialement informationnalisées.

 

BERLINGUER.jpg

J'ajoute ce jour, 13 juin 2014 : vous pouvez consulter sur ce blog d'autre articles sur Berlinguer, entre autre sur :

1)"La spinta è esaurita".

2) Un important article datant de sa mort d'Antonio Tatò.

 

J'ai eu l'avantage de pouvoir mettre en réflexion les expériences françaises et italiennes. J'ai pu manifester en 1984 à Rome avec plus d'1 million d'italiens contre la suppression de l'échelle mobile des salaires obtenue dans une période d'unité syndicale. Il est des plus instructif d'essayer de comprendre les conditions inhérentes particulières de lieux et de temps différents...

 

L'ouvrage dont il est présenté la couverture "La crisi italiana" recueille des textes essentiels de la réflexion et de l'action "d'Enricheto" comme l'appelaient de nombreux italiens qui se considéraient ses amis dans une familiarité amicale montrant le type de rapport humain qu'il entretenait.

 

J'ajoute aussi la UNE de l’Unità que j'ai gardée lors des adieux des italiens à celui qui marchait sur le tranchant du rasoir sans tomber gravement ni d'un côté, ni d'un autre, pour le plus grand bien des luttes populaires auxquelles il participait en éclaireur, mais ni en sauveur suprême ni en homme infaillible. P.A.

 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 01:34

MARCHE, ROUTES et SENTIERSescalier contesse 2juin10 002

 

dans le brouillard

l’indéfini

dans lequel j’avance

et  je crois

(ce qui n’est peut-être qu’une croyance)

que l’humanité toute entière

                                                avance

 

 

brouillard qui ne l’empêche pas d’avancer pour survivre

savoirs en marche pour survivre

 

ces sages de tous les âges

Ballade Taoumé 022


incas

présocratiques

ou tant d’autres qui disent ce que chacun sent

 

et prophètes contre leur religion

Jésus contre le sanhédrin

 

contre la sainte inquisition

 

Amautas ou Huacacue nous le sommes tous et nous les sentons  nôtres

chacun à sa façon.

 

Pierre Assante, 9 juin 2014

 

 

Amautas ou Huacacue, voir le blog de René Merle, http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-victor-mazzi-amauta-123854725.html


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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 07:56
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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 07:55
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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 15:20

Rodolfo

 

 TABLE RONDE, 14 juin 14h30, Institut Culturel Italien de Marseille : La contribution de l’émigration italienne à la Résistance française dans le Sud de la France et dans le Nord de la Corse, pendant la Seconde guerre mondiale.


Programme détaillé :

ici

http://pierreassante.fr/dossier/programma.pdf

 

Contribution de Rodolfo AMADEO

ici

http://pierreassante.fr/dossier/RESISTANCE_AMADEO.pdf

 

 

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 10:59

Bloch.Droit naturel1) L'on peut accéder sans problème aux liens .pdf présents dans ce blog du type:

http://pierreassante.fr/dossier/xxxxxxxx

de ma banque de données. 

Mais je ne peux provisoirement pas en ajouter.

Pour les autres types de liens, on peut y accéder aussi.

 

2) Je voulais vous proposer, dans l'ouvrage d'E.Bloch,  la lecture des chapitres 1 à 4 :

1 fort usité, 2 c'est un tiers qui décide, 3 le prétendu sentiment de justice, 4 les premiers adversaires de l'institution.

En aucun cas le choix de ces citations ne peut constituer un "résumé", un "compte rendu" de cet ouvrage.

 

3) Ensuite, je vous fais part de cette note de lecture que j'ai rédigée le 24.10.2006 :

"Ignorer le besoin de transcendance que réclame la mentalité humaine, c'est faire preuve d'un piètre matérialisme, et d'un pauvre esprit scientifique.

Mais réduire la mentalité humaine à la centralité du désir, c'est la réduire au strict minimum, l'extraire de ses besoins, en particulier des rapports sociaux de production, donc de fraternité." Pierre Assante, 24 octobre 2006

à laquelle j'ajouterai aujourd'hui, pas de façon métaphysique, mais en liaison avec la réalité vécue, entre autre politique, de "gouvernances", de commémorations et ...de corruptions : "il ne s'agit pas d'être au service du peuple, mais d'en être, que le peuple soit à son propre service." P.A., 6 juin 2014


BLOCH_Droit_Naturel.jpg

 

 

 

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 18:49
IMGVers la création d’un indice du coût du capital
Entretien avec Denis Durand

 

Entretien avec Denis Durand Membre du Cese, représentant CGT au groupe de travail du Cnis sur le coût du capital. À l’initiative de la CGT, une nouvelle étape dans la bataille, capitale, pour l’accès à la connaissance économique.

Répondant à une demande de la CGT, le Conseil national de l’information statistique (Cnis) a commencé à travailler à la constitution d’un nouvel outil statistique permettant d’évaluer le poids, de plus en plus lourd, des dépenses des entreprises en capital matériel et financier.

 

Qu’est-ce qui a conduit la CGT à demander l’élaboration d’un indice du coût du capital?

Denis Durand Nous constatons qu’il y a une campagne de culpabilisation des salariés autour du thème du coût du travail. La CGT combat cette campagne en montrant que ce qui handicape l’économie française, ce n’est pas que les salariés sont trop bien payés, au contraire, c’est le coût du capital qui freine la contribution des entreprises à la création de richesses dans le pays.

Ce coût, à ce jour, reste dans une large mesure peu visible…

Denis Durand. C’est la raison qui a conduit Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, à demander l’ouverture de travaux statistiques pour que le débat public puisse disposer d’une information sur le coût du capital sous la forme d’un ou de plusieurs indicateurs, comme on le fait pour mesurer d’autres phénomènes économiques et sociaux.

Concrètement, que s’agit-il d’évaluer?

Denis Durand. Nous avons besoin d’un instrument de mesure qui recouvre l’ensemble des dépenses que font les entreprises au titre de la mobilisation du capital dont elles se servent pour leur activité. Ça recouvre les dividendes, les intérêts payés aux banques, compagnies d’assurance, fonds de placement, mais il faut s’intéresser aussi au coût du renouvellement des équipements, ou encore à l’augmentation considérable du coût de la propriété foncière, qui pèse aussi sur les décisions des entreprises. Des travaux de chercheurs, comme ceux de l’université de Lille, ont mis en évidence que le coût du capital a atteint un tel niveau aujourd’hui qu’il décourage tout investissement qui ne répondrait pas à une norme de rentabilité –le chiffre couramment cité étant de 15%, par rapport au capital avancé. C’est la preuve qu’il y a quelque chose de malsain dans le fonctionnement du capitalisme financiarisé.

Dans quelle perspective inscrivez-vous la création de cet indice ?

Denis Durand Ce que nous visons, c’est à créer les arguments permettant de libérer les décisions des entreprises de cette pression exercée par l’exigence de rentabilité du capital. Donc de réduire au maximum les dépenses en capital matériel et financier, de manière à pouvoir dépenser davantage pour les êtres humains, en formation, en salaire, en développement de l’emploi qualifié, en amélioration des services publics. On sait très bien que la solution aux difficultés dans lesquelles se trouve l’économie française ne sera pas trouvée sans rapports de forces, luttes. Et dans ces luttes, l’accès à l’information et la connaissance des réalités économiques, c’est une arme considérable. C’est pour ça d’ailleurs que les dirigeants du monde financier font tout pour en priver les travailleurs. 

 

Entretien réalisé par Yves Housson pour l’Humanité, Mercredi, 4 Juin, 2014

 

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 18:40

eco po 712 713 couv 1 1 jpgUSA-BNP : un acte de guerre économique caractérisé

 

Après avoir lourdement contribué, comme les autres banques européennes, à la crise financière et aux dégâts politiques et sociaux qui en ont résulté, BNP Paribas est aujourd’hui dans le collimateur des autorités américaines. La multinationale bancaire française est menacée d’une amende pouvant atteindre 10 milliards de dollars et d’une interdiction, permanente ou temporaire, de gérer des opérations en dollars.

 

C’est là, de la part des États-Unis, un acte de guerre économique caractérisé. Pour détruire tout ce qui pourrait faire concurrence aux mastodontes financiers de Wall Street, Washington utilise tous les moyens à sa disposition, en commençant par son hégémonie monétaire qui fait du dollar une monnaie commune mondiale de fait. Et qu’importe, aux yeux des dirigeants américains, si la déstabilisation d’un des principaux établissements financiers d’Europe met en péril l’équilibre de tout le système financier du Vieux continent, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour l’ensemble de l’économie mondiale.

 

Les leçons de la crise financière de 2007-2008, de la « grande récession » qui l’a suivie et de la crise de l’euro ne sont manifestement pas tirées, ni d’un côté de l’Atlantique, ni de l’autre.

 

Il est urgent que les peuples imposent une alternative à cette logique de guerre économique qui conduit le monde à la catastrophe.

 

BNP Paribas et les banques européennes doivent cesser d’alimenter le cancer financier. Il est temps qu’elles mettent le crédit au service de la sécurisation de l’emploi, de la formation, du développement des services publics et de la préservation des ressources naturelles. Les mobilisations populaires peuvent les y contraindre en s’appuyant sur de nouveaux moyens d’intervention des travailleurs et des citoyens : une transparence sur l’activité des banques dans les entreprises et les bassins d’emplois, des fonds régionaux et nationaux pour l’emploi et la formation, un pôle financier public, une nouvelle sélectivité de la politique monétaire, au service de l’emploi et de la création de richesses dans les territoires.

 

Il est temps de mettre fin à l’hégémonie du dollar. La création d’un nouvel instrument de réserve international est à l’ordre du jour du G20, avec le soutien de la Chine et des pays émergents.

 

Comme le proposent le Parti communiste et le Front de gauche, il pourrait prendre la forme d’une monnaie commune mondiale développée à partir des droits de tirage spéciaux du FMI. Elle servirait à financer de façon sélective, à des taux d’intérêt très bas, les investissements nécessaires au développement de tous les habitants de la planète, au lieu d’entretenir la croissance malsaine des activités financières. La France, l’Union européenne doivent agir dans ce sens au lieu de servir de supplétifs à la domination américaine dans le monde. La refondation de l’Europe au service des peuples passe aussi par là.

 

PCF, 2 juin 2014

 

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 06:49

2012 02 25

 

Quelques mots d’économie politique

dans une analyse de sociologie

et vice-versa ?

Recul de la pensée dialectique.

 

 

Il ne suffit pas d’ajouter quelques mots d’économie politique dans une analyse de sociologie (même au sens large), pas plus qu’il ne suffit d’ajouter quelques mots de sociologie dans une analyse d’économie politique.

 

Comprendre le processus humain pour intervenir en santé sur sa poursuite demande l’interpénétration de ces champs, dans l’approfondissement d’une vision de la pensée humaine, de la conscience-inconscience humaine en mouvement, dans toutes ses composantes, en rapport avec les actes intriqués de constructions de la production des biens « matériels et moraux » nécessaires à la vie humaine.

 

Il pourrait être étonnant de constater notre incapacité actuelle (momentanée ?) de lier « les deux bouts » dans notre vision des objets, de leurs mouvements, des forces opposées, des contradictions internes de leurs mouvements, malgré de magnifiques avancées scientifiques marquées cependant par un structuralisme dichotomisant et mutilant.

 

Par exemple, comprendre à la fois la nécessité d’un parti et la nécessité d’un mouvement d’ensemble de la société.

 

Mais en fait, il ne peut y avoir d’étonnement si l’on mesure le recul de la pensée dialectique, et l’effort militaire, institutionnel et médiatique du capital, de ses instruments, des hommes qui le représentent pour tenter d’éradiquer jusqu’au bout cette pensée, ce qui n’est pas possible, sauf à détruire totalement l’humanité.

 

Rassembler des forces humaines non sur un avenir préétabli, mais sur un horizon en santé, et les éléments de connaissance et d’action ouvrant une telle perspective, cela s’appelle un parti, un parti ayant défini un minimum de points d’action en face d’un conservatisme de l’état existant des choses.

 

Créer un mouvement de toute l’humanité, dans une cohérence micro et macro dans sa diversité demande de dépasser la situation où l’existence de classes antagonistes et d’idéologies antagoniques y correspondant et correspondant au mouvement antagonique des échanges basés sur la circulation du capital, est évidemment un objectif premier et essentiel.

 

Mais justement, c’est le rôle d’un parti de permettre à ces forces contradictoires de s’affronter au profit du développement d’une force capable de s’affranchir de cette domination, de cette aliénation, d’une organisation du travail dont le taylorisme, sous sa forme ancienne comme sous sa forme actuelle, est l’organisation développée propre au type d’échange capitaliste.

 

Le travail, géniteur de l’humanité, transformation de la nature pour satisfaire et développer les besoins « biologiques et de conscience » de l’humanité, est au centre de tout acte de transformation en santé et de poursuite du processus humain.

 

Le travail est donc au centre de tout concept de parti déclarant vouloir assumer une influence en santé de la perpétuation et développement du processus humain. Tout processus interne à un tel parti qui s’écarterait de cette préoccupation première, dont dépendent l’ensemble des autres préoccupations humaines, en intrication, se condamnera à sortir lentement ou rapidement du processus humain et de plus met en danger, par son action, ce processus.

 

Il n’y a pas de concession possible permettant une fusion de forces sociales et de leur expression organisée sans fusion sur un contenu comportant cet objectif, objectif en mouvement, en transformation certes, mais défini par la production, son état, son procès.

 

La prépondérance de la conscience de la consommation sur la conscience de la production que les sociétés dites développées ont atteinte dans ce moment de leur histoire, l’état du consommateur contre le producteur, est un signe de maladie du développement, maladie liée aux limites du type d’échange en capital, mettant en danger la consommation dont il se prévaut, et la consommation en santé, qui n’est pas seulement qu’une ascèse, même si elle l’est, pas qu’une posture, mais aussi un besoin à incarner dans un rassemblement de transformation sociale.

 

Pierre Assante, Dimanche 1er juin 2014

 

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