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16 février 2019 6 16 /02 /février /2019 12:10

Article publié une première fois sur ce blog le 12 février 2019

 

APPEL DES 7

 

Un appel à la convergence unitaire, dont le texte à l'intérêt de mettre l'accent sur les enjeux de contenu de l'indispensable unité. Ce texte est titré:

"Urgence sociale, urgence écologique, urgence européenne. Pour y faire face, FORCES DE TOUTE LA GAUCHE, RÉVEILLONS - NOUS ! Sans une tout autre politique économique il n'y aura ni justice sociale, ni voie de salut pour la planète et pour l'Europe"

Cet appel est initié par trois philosophes et quatre économistes:
Économistes : Laurence Scialom, Frédéric Boccara, Ulf Clerwall et Robert Salais.
Philosophes : Robert Lévy, Xavier-Francaire Renou et Hadi Rizk.

Ce texte sera ensuite installé sur change.org où il sera aussi possible de le signer sur le site des organisateurs.

 

LIRE le texte : ICI

https://pierreassante.fr/dossier/Appel_des_7.pdf

 

POUR SIGNER : ici

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16 février 2019 6 16 /02 /février /2019 06:33

 

MÈRE ET VIERGE

 

Car les réalités qui font le monde

Elles ont besoin du non-réel pour

Qu’en partant de ce dernier on puisse

Les reconnaître

Ingeborg Bachmann

cité par Christa Wolf dans « Cassandre »

 

Regardez

Ce qui est archaïque en vous

Et que vous croyez évanoui.

Qui vous emprisonne toujours et pourtant se justifie

Par votre être

Humain

Son histoire passée non à effacer

Mais à dépasser

Rien n’est effacé sur lequel on construit mieux

 

Bonne Mère Vierge Marie

Si Jésus a existé pourquoi faire de Marie une vierge

Possession et protection

Reproduction féminine et liberté masculine

 

Interrogation vitale et réponse de classe

Le bug humain

De l’honneur et de la propriété

Logé dans les parts du cerveau qui allient

La motivation et la créativité

Sur la base de l’accumulation du capital

Dominante ou subie

 

Oublié l’orgueil primitif du bien faire

Du bien penser

 

Oubliée la chevalerie Don Quichotesque

Pour le roman révolutionnaire du tournant renaissantesque

Pour le tiroir-caisse la vente et l’achat de la force de travail

Physique et mentale

Progrès et régression

Des forces productives en transition aventureuse.

 

« La femme est l’avenir de l’homme »

 

« Tout se perd et rien ne vous touche ni mes paroles ni mes mains

Et vous passez votre chemin sans savoir ce que dit ma bouche…

…C’est un rêve modeste et fou il aurait mieux valu le taire

Vous me mettrez avec en terre comme une étoile au fond d’un trou… »

Merci Aragon

 

Ce n’est pas seulement un bug du cerveau mais celui d’un mode d’organisation

Ou la reproduction élargie dépend encore de l’accumulation du capital

Dont il faut sortir

Progressivement et radicalement

 

C’est possible

 

Ereipr Tesansa. 16 février 2019

 

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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 18:18

 

LES ADMIRATIFS

 

On ne peut rien pour cette sombre race ;

la plupart du temps on a eu qu’à se taire

pour ne pas,

comme Cassandre passer pour fou

quand on prédisait ce qui était déjà imminent.

Goethe cité par Christa Wolf dans « Cassandre »

 

 

Dans la civilisation minoenne

En Crète,

Le Palais n’avait pas de muraille et la ville pas de remparts.

Cessez de vous émerveiller devant les murs !

Architecture de guerre

De pillage du travail des autres

 

Ou au contraire

Les murs, c’était l’avenir !

Objectifs atteints

De la Grèce aux Etats Unis

Fini villages et Cités ouvertes du néolithique avancé

Du matriarcat encore vivant ?

Çatal Hüyük

Sans esclaves

Du Croissant Fertile medio-oriental d’antan

Bombardé et rebombardé aujourd’hui

Des enfants de Trump déjà à l’ouvrage

En passant par la vitrine de Prévert et

Les malheureuses sardines

Enfermez-vous dans vos cités

Vos maisons

Votre famille

Et en vous même

 

Serez-vous un jour Admiratif devant la B.Atomique et la B. à Hydrogène etc ?

Et la guerre des étoiles

Ou mieux encore la bombe cérébrale du big data privé

Pourquoi pas, vous l’êtes bien devant les pubs

Les belles pubs sentimentales et morales  alors que vous

Abandonnez la poésie

Vendez Achetez

Pas de Big Data pour le peuple c’est trop nocif pour le profit

 

Votre poésie c’est la pub

Si ! Vous le serez Admiratifs

Vous l’êtes déjà

Vendez librement

Sans contrat votre force de travail

C’est ça la liberté

 

Peu vous importe de produire

Consommez !

Et si vous ne pouvez plus consommer

Ne demandez pas aux Gafam

De payer leurs impôts à la source

Comme vous

C’est contraire à tout principe

D’accumulation capitaliste

 

Quand le libéralisme perdra son marché

L’aura tué lui-même

Mettez l’élite en conserve dans ses palais

Et contentez-vous de décroître et de vous diviser

En morceaux et en nombre

La planète ira mieux parait-il

 

Une conserve d’espèce humaine voilà qui la préservera

Des pensées impures

En nouveaux monastères constituez-vous, survivants !

 

Les autres

Bêtes sauvage

A la nouvelle jungle

 

Ereipr Tesansa, 15 février 2019.

 

 

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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 08:04
_____Cliquer sur l'image.

BRUNO ET LES AMIS

ACTUS DE L'ÉOLIENNE / Février #2

ECOUTER SUR CE LIEN : ici

https://youtu.be/nj7s_aD0i-c

Informations et réservations ici

COMPAGNIE RASSEGNA - Chants populaires de Méditerranée 

Samedi 23 février 2019 â 20h30

La convivialité méditerranéenne chantée et sublimée

Socle de la Compagnie Rassegna, ce programme interroge depuis près de vingt ans les patrimoines musicaux de Méditerranée. En constante évolution, il se nourrit des airs qui accompagnent le quotidien des hommes autour – et au cœur – de cette mer, en proposant toujours des interprétations neuves et inventives.

Sur scène, six artistes, compagnons de longue route, concentrent aujourd’hui leur répertoire autour de chants venus de Sicile, d’Espagne, de l’ouest Algérien ou d’Occitanie.  Assis en arc de cercle, fidèles à la disposition séculaire des ensembles méditerranéens, ces chanteurs-musiciens croisent avec complicité et expérience leurs héritages, rythmes, poèmes et mélodies, pour transposer sur scène la force et la spontanéité des réunions musicales informelles.

Avec : Bruno ALLARY (guitare, saz, mandole,chant), Carine LOTTA (chant), Sylvie PAZ (chant, percussions), Hassan BOUKERROU (percussions), Fouad DIDI (chant, violon, oud), Julian BABOU (basse).

ECOUTER SUR CE LIEN : ici

https://youtu.be/nj7s_aD0i-c

 

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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 08:00

 

?????

Comment passer de :

A-M-A’

Le cycle Argent Marchandise Argent plus, la circulation et l’accumulation du capital

à

B-D-F-P-C-B' 

Le cycle Besoin-Désir-Formation-Production-Consommation-Besoin’

La qualité et la santé du cycle (en fait de la spirale), la qualité entrant dans, faisant partie du Besoin.

????? :

Voir ce lien  : ici

 

http://pierre.assante.over-blog.com/2019/02/retour-sur-2-cause-commune-septembre/octobre-2018.plus-les-besoins-de-transformation-du-mode-d-echange-et-de-production-se-feront-se

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15 février 2019 5 15 /02 /février /2019 07:50
_____________Cliquer sur l'image

POUR UN MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE DU XXIe SIÈCLE

RAPPEL DU TEXTE DE BASE ADOPTE PUIS AMENDE POUR ET PAR LE DEBAT DU 38EME CONGRES DU PCF

 

........C’est pourquoi, dans notre diversité et pour sortir le PCF de l’effacement et de l’immobilisme, nous proposons une autre base commune de discussion. Pour rassembler, elle propose des réponses pour fonder un véritable débat sur les questions de fond (bilan, orientation nouvelle, changement de direction) très mal traitées dans le texte proposé par la direction. Elle se concentre sur la réorientation politique du PCF pour une nouvelle impulsion révolutionnaire, face aux défis de la crise et du XXIe siècle. Après le vote des 4 au 6 octobre, ce texte de base commune présenté le 6 juillet avec l'appui de 1500 militants de toute la France, s’il est adopté, sera amendé jusqu’au congrès........

 

LIRE : http://manifestecommuniste2018.fr/IMG/pdf/pour_un_manifeste_v4.1.pdf

 

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14 février 2019 4 14 /02 /février /2019 13:24

Pierre IVORRA.  Chronique économique

" L'Humanité ", 13 février 2019.

 

Dollar et nouvelles technologies, sources de puissance

L’avance prise par les Etats-Unis dans le domaine des nouvelles technologies, évoquée précédememnt dans cette chronique, tient certainement à la volonté des autorités du pays et des directions des multinationales de maintenir le leadership de leur pays sur les affaires du monde dans les nouvelles conditions créées par les mutations en cours, particulièrement celles concernant les technologies de l’information et les sciences de la vie. Leurs dépenses totales en Recherche & Développement (R&D) dépassent légèrement les 452 milliards d’euros en 2017, soit bien davantage que l’ensemble des 28 membres de l’Union européenne qui y consacrent tous ensemble 318 milliards d’euros. En l’espace de dix ans, ils ont augmenté ces dépenses de 63,3 %, contre 38,5 % pour l’Europe, 61,1 % pour l’Allemagne et 27,5 % pour la France.
En prenant une telle avance les Etats-Unis espèrent compenser le recul de leur puissance économique. Depuis la Libération, en 1945, leur part dans le PIB mondial est passée de 30 à 18 %. On comprend dès lors l’importance stratégique de cette maîtrise des savoirs et des techniques. Pour se l’assurer, le géant d’outre-Atlantique dispose encore d’un formidable atout qui lui donne la possibilité d’alimenter ces activités en financements abondants et peu coûteux qui lui permettent d’accentuer son avance. Il a le dollar. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, et malgré sa perte d’influence et la montée en puissance de l’Europe et surtout de la Chine, les Etats-Unis ont la possibilité d’emprunter en dollars auprès des autres pays et ainsi de financer à bon marché leur propre croissance, les créations d’emploi, le développement des capacités humaines et, évidemment, leur R&D.
La monnaie des Etats-Unis reste ainsi la star des transactions commerciales et monétaires. Elle constitue encore environ 64 % des réserves en devises de l’ensemble des banques centrales et joue encore un rôle clé dans les échanges internationaux. Elle représente toujours une valeur refuge. La croissance des pays émergents, en Chine notamment, a-t-elle tendance à s’essouffler ? Les capitaux mettent aussitôt le cap sur Washington et Wall-Street afin notamment de racheter des bons du Trésor ou des actions des multinationales. Mais cette situation crée un déséquilibre dans les relations internationales de plus en plus difficile à justifier et à maintenir. C’est ce déséquilibre qui menace de provoquer une nouvelle crise financière mondiale. L’endettement considérable de l’administration publique, des entreprises et des ménages américains est une véritable bombe à retardement.

 

QUELQUES RECUEILS ET LIENS de ce blog sur ce lien :

http://pierre.assante.over-blog.com/2018/01/pollution.html

 

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12 février 2019 2 12 /02 /février /2019 11:05

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...Plus les besoins de transformation du mode d’échange et de production se feront sentir, plus les propositions économiques des communistes seront audibles..."

Pierre Assante 44• Cause commune • SEPTEMBRE/OCTOBRE 2018

 

Mettre à l’ordre du jour le dépassement du pouvoir des 1 %.

Plus les besoins de transformation du mode d’échange et de production se feront sentir, plus les propositions économiques des communistes seront audibles, comprises et mises en œuvre. La crise de société mondialisée pose le besoin de sortir des rails, de transformer le mode de production et d’échange, et de créer les moyens nécessaires aux activités humaines, leur reproduction et leur développement. Pour cela, il s’agit d’intervenir en dernière instance sur les conditions économiques de reproduction de la société, la reproduction élargie des biens nécessaires à la vie humaine. Transformer l’existant, c’est partir de la réalité de l’existant. Partir de la réalité de l’existant, c’est partir de l’accumulation-dévalorisation du capital, c’est détourner une partie de la circulation et de l’accumulation du capital vers les besoins sociaux, les besoins des êtres humains, de la personne dans la société tout entière. […]

La société humaine du XXIe siècle, la nôtre, est celle du capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé globalement financiarisé (CMMNIGF). Il réunit au paroxysme les contradictions du système capitaliste:

1) Révolution scientifique et technique dépassant la mécanisation pour entrer dans l’automatisation de la production des biens et l’automatisation des moyens qui permettent la production des biens

2) Masse de la production, surproduit global permettant de dégager des moyens bien au-delà des besoins immédiats de moyens de survie de l’individu dans l’espèce et de l’espèce humaine et ouvre largement les choix d’usage de ce surproduit et de l’activité libre

3) Inégalités monstrueuses de la répartition de ce surproduit

4) Crise systémique de suraccumulation-dévalorisation de capitaux au paroxysme, détruisant une partie de l’accumulation de la production passée sur laquelle l’humanité pourrait se hisser à un niveau plus élevé, quantitatif et qualitatif, sain de son processus de développement.

Le capitalisme monopoliste mondialisé numériquement informationnalisé globalement financiarisé recouvre toutes les formes de production et d’échange passées dont il ne laisse que des résidus historiques résistants et présents dans la réalité nouvelle, en particulier un résidu encore massif de la production de main-d’œuvre de masse sur l’exploitation de laquelle le CMMNIGF tire la plus-value du financement de sa modernisation. Sa modernisation crée à la fois l’explosion des capacités productives, leur dégradation qualitative par rapport aux possibilités réelles, donc la dégradation de la satisfaction des besoins humains et de leur développement, le raidissement-dissolution des lois de l’échange capitaliste argent-marchandise-argent plus (A-M-A).

L’alternative du XXIe siècle, pour ceux qui y vivent, est de construire radicalement et progressivement un mode nouveau d’échange et de production échappant à l’accumulation privée des biens et de leur valeur en capital, les rendre dans leur totalité à l’usage social. Qu’on appelle ça le commun, le communisme… il s’agit de sortir des rails du système actuel qui constitue notre moyen de subsistance, notre mode de vie quotidienne, un horizon apparemment indépassable. C’est la réalité qui pousse la réalité. L’humanité agit pour des transformations radicales quand la réalité démontre qu’elle doit être transformée radicalement. Les débuts de la crise dont la réalité fait l’actualité commencent à faire cette démonstration de la nécessité d’une transformation radicale. Les communistes, et les économistes communistes, ne cessent de proposer des mesures concrètes de transformation des conditions d’échange et de production. Plus les besoins de transformations du mode d’échange et de production se feront sentir, plus les propositions économiques des communistes seront audibles, comprises et mises en œuvre. Les ouvriers, cadres, ingénieurs, chercheurs qui sont au cœur de la production de biens nécessaires à la vie humaine seront au cœur de l’action populaire unie pour cette transformation, pour une lutte des classes mettant à l’ordre du jour le dépassement du pouvoir des 1 %. Lutter sur une pointe avancée du mouvement et de l’organisation sociale, contribue aussi, et au premier titre, à lutter contre les horreurs du monde, toutes les horreurs du monde, auprès de ceux qui en sont touchés directement, immédiatement. C’est vivre, vivre fortement, c’est empêcher d’être privé de vie par les « 1 % ». Pierre Assante 44• Cause commune • SEPTEMBRE/OCTOBRE 2018

 

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QUELQUES RECUEILS ET LIENS DE CE BLOG :

http://pierre.assante.over-blog.com/2018/08/quelques-recueils-et-liens-de-ce-blog.html

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11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 15:29

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Retour sur : PLUS LE PROCESSUS SOCIAL INCONSCIENT GAGNE EN RAPIDITE, EN PUISSANCE…

Contributeur : 
 

Plus le processus social inconscient gagne en rapidité, en puissance, ce qui est le cas dans la révolution scientifique et technique menée par le capitalisme mondialisé, numérisé, financiarisé, plus le besoin de repères et d’inventions combinés pour la conduite des affaires humaines se fait sentir. Que le besoin de repères se fasse sentir ne veut pas dire que le besoin se réalise. Pour que le besoin se réalise il est nécessaire que se forme un projet sur la qualité à donner au processus, c’est-à-dire que la conscience du processus soit suffisante pour qu’elle intervienne sur les choix de développement en qualité du processus et c’est là que repères et inventions vont de pair. Dans les années 1960, les intellectuels communistes (Exemple l’étude des civilisations de J.J. Goblot et sa juste négation des analyses staliniennes sur les civilisations) ont procédé à un immense effort de compréhension sur les civilisations humaines, la civilisation humaine. Cet effort soutenu par la direction du PCF et en particulier par Waldeck Rochet, a été détourné dans les années suivantes au profit des objectifs immédiats et des dérives que cette concentration aveugle sur les objectifs immédiat a produites. Il en est de même des recherches et inventions économiques menées contre vents et marées par le petit groupe des économiste communistes considéré par leur parti plus comme un faire valoir que comme un outil humain de transformation sociale en santé. La dérive essentielle étant l’abandon relatif mais certain, manifeste dans les années 1980-90, de la recherche politique et économique théorique (Exemple les travaux menés par Paul Boccara) ne disposant plus que d’un soutien limité ou de travaux individuels et-ou extérieurs au parti (Exemple les travaux menés par Yves Schwartz sur les situations de travail) ce qui a accentué la coupure entre le PCF et les intellectuels, ingénieurs, cadres… dont la vie matérielle a été de plus en plus soumise, individuellement et collectivement aux impératifs financiers du capital. Cette coupure s’est répercuté sur les ouvriers et les techniciens au cœur de la production et sur le parti devant être leur « interprète conscient », en aller-retour dialectique, mon cher Watson…. L’abandon du marxisme dans les statuts du PCF, ayant pour but l’élargissement de ses bases n’a conduit qu’à un praticisme déboussolé. Celui du concept de dictature du prolétariat, abandon répondant à juste titre à l’erreur criminelle d’un régime policier perpétué après la grande révolution d’Octobre russe, après la guerre civile russe, après le communisme de guerre et après l’abandon de la NEP, n’a rien réglé sur le plan de la démocratie, mais a répandu l’illusion d’une transformation sociale sans lutte de classe. A l’heure où la crise du capitalisme, dont Marx avait commencé à décrire le développement, se généralise, se mondialise radicalement, se développe monstrueusement et catastrophiquement, les abandons théoriques et l’état délabré de conscience des besoins de transformation qualitative de la société, se font cruellement sentir. Pour le moment la réponse politique aux besoins de formation théorique (sinon dans une formation parcellisée et sans synthèse globale) tarde dramatiquement à se manifester La réaction à cet état de délabrement donne la mesure des efforts de l’humanité à accomplir pour dépasser en santé une maladie de crise de croissance d’une ampleur historiquement inconnue. Dépasser une crise de croissance ne veut pas dire arrêter la croissance, comme arrêter celle d’un enfant qui doit grandir, mais donner qualité et santé au processus de cette croissance. Cela veut dire que la réponse à l’urgence ne doit pas être de perpétuer les abandons et les régressions théoriques, mais de mettre au cœur des actes pour une transformation sociale progressiste à accomplir, celui de la formation théorique du mouvement social et du parti qui s’en réclame.

Pierre Assante, jeudi 12 juillet 2018

Ce texte est sur ce site :

https://congres2018.pcf.fr/46845/plus_le_processus_social_inconscient_gagne_en_rapidite_en_puissance

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10 février 2019 7 10 /02 /février /2019 06:31
Ne pas oublier en route : Il Gattopardo e Tancredo...

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TOUT CHANGER POUR QUE RIEN NE CHANGE.

 

Les protestations populaires qui traversent la crise systémique du capital, ne peuvent trouver issue tant que le pouvoir et ses instruments réussissent à les détourner de solutions progressives et radicales de sortie du système A-M-A’ (Argent, Marchandise-Argent plus) et de construction d’un autre type de mode de production et d’échange.

Il est une méthode éprouvée par toutes les classes dominantes dans l’histoire, et par celle-ci, mondialisée, financiarisée, c’est de TOUT CHANGER POUR QUE RIEN NE CHANGE.

Pour le moment il y réussit très bien, Macron compris et ses portes de sortie, quitte à porter l’ensemble social lui-même compris en tant que classe dominante, vers le mur et la destruction collective.

La classe révolutionnaire ne peut être que celle qui a en main et en tête le cœur du renouvellement de la société : la production et sa gestion.

TOUT CHANGER POUR QUE RIEN NE CHANGE c’est concrètement l’alliance de la classe vendeuse de sa force de travail qui a en main et en tête le cœur du renouvellement de la société,  avec la classe dominante d’aujourd’hui, mondialisée, financiarisée. Alliance mortelle de la plus grande partie de ce que pourrait être une classe révolutionnaire n’adhérant pas encore objectivement et subjectivement à des solutions révolutionnaires parce qu’encore non touchée suffisamment et non rassemblée idéologiquement en tant que force de production. En tant que force se détachant d’un système qui pourtant pèse de plus en plus sur son  avenir personnel, celui de la société, celui de la planète.

Je suis issu d’un milieu populaire. J’ai grandi proche des champs et des collines, tout en côtoyant une expérience citadine, ouvrière et intellectuelle. J’ai travaillé avec des ouvrières agricoles, des métallos, des employés de bureau en contact avec la grande bourgeoisie, 30 ans dans l’administration comme personnel technique de labo et de science, 10 ans comme responsable syndical national et 2 ans au Plan, 10 ans comme secrétaire se section PCF. A la retraite j'ai suivi les travaux du département d'ergologie crée par Yves Schwartz. Je ne dis pas ça comme auto-éloge de mes activités, ça n’a pas de sens mais pour dire à un interlocuteur : il se peut que je n’évolue pas dans les hautes sphères culturelles détachée de certaines réalités, comme une forme expression peut le faire penser. Mais il a aussi d’autres registres d’expression à considérer (1).

Suffit-il d’entrer dans et avec les protestations pour les orienter vers les solutions opérationnelles possibles, un processus économique et social se libérant du système pour en construire un autre en santé ? Je crois qu’il y a une certaine crédulité en comptant sur cela, et seulement sur cela. Les constructions ne se construisent pas en route, mais dès l’origine. On peut dire que dans tout le processus historique de l’humanité qui n’est pas prédéterminé, a existé dès son origine et existe encore le besoin et la possibilité d’une construction sociale d’abondance et de partage permettant à l’humanité de devenir une conscience de la nature sur elle-même la sortant de sa cage terrestre tout en protégeant cette cage pour qu’elle devienne un lieu universel de liberté : faire de cette geôle de nécessité un véhicule commun d’évasion en santé, en développement.

Une classe révolutionnaire doit être capable de gérer la société et la gérer dans un mouvement dépassant la contradiction de l’échange A-M-A’, la suraccumulation de capital qu'il induit et sa crise irréversible, si ce n’est par la destruction drastique et mortelle d’une part des richesses de la société, destruction-remède provisoire immédiat, sans lendemain compte tenu de l’état d’alerte de l’humanité et de sa maison.

Pierre Assante, 10 février 2019.

(1) "La spinta" del mio blog non è esaurita. Non ancora, ma.....

 

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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 07:37

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L’humanité entre dans son adolescence.

« Croissance et décroissance ».

 

" ....L’humanité entre dans son adolescence. Et le capital dans son obsolescence... (1)"

"...L’idéologie de la décroissance est une idéologie de mort, comme celle d’un enfant qui a besoin de grandir et qu’on empêcherait, comme celle du capital..."

 

L’humanité entre dans son adolescence. Et le capital dans son obsolescence.

Si par hypothèse l’enfant est obèse, sa croissance est pourtant nécessaire. Chacun sait que boulimie et anorexie, et les deux existent encore aujourd’hui par contrainte dans l’humanité, ont pour remède essentiel la connaissance de son propre corps et le rapport à son propre corps.

C'est au stade de développement de la conscience qu'on peut reconnaître de stade de développement de la personne humaine. C'est dans ce sens que je crois que l'humanité en est à l’âge de l'enfance ou de l'adolescence, et non à l’âge adulte qui lui donnerait des capacités supérieures de jugement sur son propre développement. Des chercheurs-militants en ont eu avec anticipation ces capacités supérieures d'analyse et de jugement. C'est le cas de Marx. La confusion dans laquelle se trouve l’humanité n’est par du seul ressort d’un moment de transition civilisationnel actuel. Il est de cet ordre certes, mais aussi de l’ordre conjoint du niveau de développement de l’âge actuel de l’humanité. Mais chacun sait que le développement de la personne elle-même est aléatoire, même s’il obéit à des normes naturelles et sociales en mouvement.

C’est une croissance de l’humanité qui lui permettra de développer cette conscience et de passer à un autre moment qualitatif de son histoire, plus avancé en qualité, la mettant en relation plus étroite entre la nature et elle-même et avec elle-même

C’est d’un autre type de croissance qui lui est nécessaire.

Ce n’est pas la croissance qui pose problème à l’humanité, ou plutôt c’est sa croissance quantitative capitalistique et le rapport entre cette croissance et ses besoins de développement.

C’est d’un autre type de croissance qui lui est nécessaire.

L’humanité entre dans son adolescence. Et le capital dans son obsolescence (1).

L’idéologie de la décroissance est une idéologie de mort, comme celle d’un enfant qui a besoin de grandir et qu’on empêcherait, comme celle du capital, la croissance déconnectée des besoins humains économiques et écologiques, aux deux extrémités de sa contradiction Argent-Marchandise-Argent plus (A-M-A'), elles vont de pair. L’humanité n’est pas un bonsaï. Une immense proportion de l'humanité ne peut profiter des progrès de la croissance capitalistique, des progrès et de l’accumulation des savoirs et savoir-faire. Et la proportion qui en profite ne le fait pas en santé ni pour elle ni pour l’humanité. C’est en ce sens que Marx dit qu’en se libérant de la vente-achat de la force de travail –physique et mentale- la classe ouvrière, aujourd’hui au sens large, celle qui est au cœur de la production et de sa gestion, libérera toute l’humanité. Il ne s’agit pas de partager la pénurie, il s’agit d’une autre qualité de production et d’échange, pour tous, en santé de la personne et de la société. Partager la pénurie, est une autre forme de l’idéologie de la décroissance, et fait partie de l’idéologie de la décroissance. Elle croise souvent celle du mysticisme religieux, réaction aux dérèglements religieux allant dans l’autre sens, celui d’une croissance égoïste, de la richesse confisquée à tous par quelques-uns,  réaction illustrée dans l’histoire par l’hérésie, le protestantisme, le christianisme lui-même dans son enfance. Dire que maître et esclave sont égaux est beau certes, mais c’est à la fois contester une organisation esclavagiste de la société qui rabaisse d’esclave, objectivement et subjectivement, mais ce n’est pas donner une solution à cette organisation sociale. Le magnifique développement de la civilisation romaine en meurt. L’inégalité prive la production nécessaire à l’humanité de ses moyens de développement. Le renouvellement de la force de travail est empêché. Lire Salvien de Marseille.

Une croissance en santé est une croissance basée sur un rapport en santé dans l’espace tripolaire social – lire Yves Schwartz -, des techniques, des savoirs, de l’organisation sociale et la conscience correspondante de l’humanité sur elle-même, de son mouvement.

Il s’agit aussi que la croissance volumique sans qualité, celle du capital, soit remplacé par une croissance-condensation, à l’image de celle du développement cérébral ou dans cette société-ci même celle de l’informatique qui permet de réduire en volume et en énergie la taille des ordinateurs, portables etc. et d’en permettre l’usage par tous. Ce qui n’a rien à voir avec le phénomène commercial du capital qui vous en fait changer toutes les cinq minutes sans raison objective ni subjective. La subjectivité du capital tenant au taux de profit.

Inventer la télécommunication ne garantit pas en soi les progrès de la communication.

Je ne développerai pas ici l’exemple du développement cérébral qui se trouve dans d’autres articles sur la croissance, mais il est fondamental pour ne pas faire confusion entre une croissance nécessaire et celle du marché capitaliste en particulier dans une phase ultra libérale où la vente prend le pas d’une façon irréversible sur les besoins humains, irréversible si le système social en crise systémique ne trouve pas d’issue qualitative, et si les êtres humains n’œuvrent pas dans ce sens. Le développement cérébral, la merveilleuse organisation de son accumulation-condensation des capacités de conceptualiser et d’agir en santé est le type même d’une croissance à l’image de celle de la nature transposée à la pensée et au social, qui est la nature aussi. Ceci dit, ce sont les effets de la crise du capital, qui progresse à grand pas, ses révoltes et à travers les révoltes, l’organisation possible de la conscience des solutions de sorties de suraccumulation-dévalorisation du capital dans un autre type de société, société du partage et du développement, qui répondra aux besoins de santé de l’humanité, plus que tout raisonnement philosophique coupé du mouvement global de la société humaine, le mien peut être, en ce moment-ci ?

Pierrot Assante, Samedi 9 février 2019

(1) Et moi aussi......

 

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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 22:45

 

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QUE DEVIENT ?

 

Que l’on soit ouvrier sur sa chaîne, mathématicien travaillant à un algorithme, balayeur occupé à maintenir une propreté nécessaire à la vie, philosophe ou retraité observant le mouvement pour le maintenir en santé….

Quel sens donner au mouvement de transformation dont la rapidité, la confusion entre les mouvements qui constituent le mouvement général, et le flou de la vision que cela induit, semblent nous interdire d’en distinguer une direction précise ? Comment agir sur le sens pour maintenir en santé l’entité dans laquelle nous vivons et l’entité que nous y constituons ?

Que devient l’effort que nous avons fait et tentons de continuer à faire dont le squelette est justement la recherche théorique et pratique de santé de l’entité ? Comment donner chair à ce squelette. Cette chair sur laquelle nous avons tant travaillé. Cette chair de l’activité contrainte, amoureuse et sexuelle, de l’appétit : nécessité-anankè---nourriture-subsistance---reproduction-régénération. Travail.

Et comment faire au moment qui demande le plus d’énergie et qui est celui où notre propre énergie commence à baisser ?

Je me reprends à partir des repères qui semblent encore ne pas être dissous. Parce qu’ils occupent un temps long et ont traversé d’autres transformations rapides difficiles à observer pour en tirer le, un, sens principal dans ses multiples directions apparemment incohérentes. Sens et sens, direction et direction, pouvoir et pouvoir, la double signification des mots nous donne justement la mesure des contradictions que contient la réalité, de l’unité des forces contraires…. et leurs résolutions possibles. 

Essayons.

…Nous « savons »… que nous sommes à mi-chemin entre le capitalisme mondialement financiarisé et numérisé et la société communiste, que le développement des forces productives du capitalisme enfante. C'est d'une autre qualité de développement des forces productives dont nous avons besoin. Développement-croissance. Qualité et condensation-expansion-condensation du volume de la croissance. Nous n’en sommes plus à la prise du palais d’Hiver. Ni à l'accumulation primitive du capital ni à l'accumulation primitive tout court.

Mais nous sommes aussi devant une telle résistance du capital avec de tels moyens pour s'opposer objectivement et subjectivement au changement de système économique que nous craignons que l'enfant naisse mort-né...

Et chaque jour apporte un deuil du construit. Deuil des objets et des hommes, deuil des sentiments. Colère. Réflexion. Miroir sur soi-même, les choses, le monde.
Ce n'est pas une raison pour ne pas intervenir sur le processus humain, en santé. Au contraire ! Dans les entreprises, la rue et les institutions. Chaque jour nous apprend que ce deuil peut contenir une résurrection, parce que la vie contient cette mort fertile. Le fruit que l’on mange et le fruit pourri contiennent l’arbre et les fruits à venir de notre nourriture. Consommation productrice. Production consommatrice.
C'est bien de grande intelligence et de grande organisation, collective et personnelle repartant d'une analyse marxiste de notre temps, sans y voir la solution miracle,  dont nous avons besoin urgemment, mais sans frénésie stérilisante....
Nos responsables, nos intellectuels et nous-mêmes avons besoin d'un grand sang-froid et de grande imagination au fil des événements, dans les prises de décisions. Bon, on se trompera quand même, c'est sûr. Mais sur l'essentiel, il ne faudrait-faut pas perdre la boussole.
Pierrot. 27 janvier 2019

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6 février 2019 3 06 /02 /février /2019 08:58

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5 février 2019 2 05 /02 /février /2019 06:34
_______________ VU Dans Il Manifesto,

 

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L’art de la guerre
 
Washington, la raison de la force
 
Manlio Dinucci
 
Il y a deux semaines Washington a couronné président du Venezuela Juan Guaidó, bien que celui-ci n’ait même pas participé aux élections présidentielles, et a déclaré illégitime le président Maduro, régulièrement élu, en pré-annonçant sa déportation à Guantanamo.  
   La semaine dernière Washington a annoncé la suspension du Traité FNI, en en attribuant la responsabilité à la Russie, et a ainsi ouvert une phase encore plus dangereuse de la course aux armements nucléaires.
  Cette semaine Washington accomplit un nouveau pas : demain 6 février, l’Otan sous commandement USA s’élargit ultérieurement, avec la signature du protocole d’adhésion de la Macédoine du Nord comme 30
ème membre. 
   Nous ne savons pas quel autre pas fera Washington la semaine prochaine, mais nous savons quelle est la direction : une succession de plus en plus rapide d’actes de force par lesquels les USA et les autres puissances de l’Occident essaient de garder la prédominance unipolaire dans un monde qui est en train de devenir multipolaire.
   Cette stratégie -expression non pas de force mais de faiblesse, non moins dangereuse cependant- piétine les plus élémentaires règles du droit international. Le cas emblématique est l’adoption de nouvelles sanctions contre le Venezuela, avec le “gel” de biens pour 7 milliards de dollars appartenants à la compagnie pétrolière d’État, dans le but déclaré d’empêcher le Venezuela, pays qui a les plus grandes réserves pétrolifères du monde, d’exporter du pétrole. 
   Le Venezuela, en plus d’être un des sept pays du monde à avoir des réserves de coltan, est aussi riche en or, dont les réserves sont estimées à plus de 15 mille tonnes, utilisé par l’État pour se procurer des devises fortes et acheter des médicaments, produits alimentaires et autres denrées de première nécessité. Pour cela le Département du Trésor USA, de concert avec les ministres des Finances et les gouverneurs des Banques Centrales d’Union européenne et Japon, a mené une opération secrète d’”expropriation internationale” (documentée par le quotidien Il Sole 24 Ore). Il a séquestré 31 tonnes de lingots d’or appartenant à l’État vénézuélien : 14 tonnes déposées auprès de la Banque d’Angleterre, plus 17 autres transférées à cette banque par l’allemande Deutsche Bank qui les avait eues en gage d’une garantie de prêt, totalement remboursé par le Venezuela en devise forte. Une véritable rapine, dans le style de celle qui en 2011 a conduit au “gel” de 150 milliards de dollars de fonds souverains libyens (désormais en grande partie disparus) : avec la différence que le vol de l’or vénézuélien a été mené secrètement.
  Le but est le même : étrangler économiquement l’État-cible pour en accélérer le collapsus, en fomentant l’opposition interne, et, si cela ne suffit pas, l’attaquer militairement de l’extérieur.
   Avec le même mépris des plus élémentaires règles de conduite dans les rapports internationaux, les États-Unis et leurs alliés accusent la Russie de violer le Traité FNI, sans apporter aucune preuve, tandis qu’ils ignorent les photos satellite diffusées par Moscou : celles-ci prouvent que les États-Unis avaient commencé à préparer la production de missiles nucléaires interdits par le Traité, dans un site de Raytheon, deux ans avant qu’ils n’accusent la Russie de violer le Traité. 
   Concernant enfin le prochain élargissement de l’Otan, qui sera signé demain, on rappellera qu’en 1990, à la veille de la dissolution du Pacte de Varsovie, le Secrétaire d’état USA James Baker assurait au Président de l’URSS Mikhail Gorbachev que “l’Otan ne s’étendra pas d’un seul pouce à l’Est”. En vingt années, après avoir démoli par la guerre la Fédération Yougoslave, l’Otan s’est agrandie de 16 à 30 pays, en s’étendant de plus en plus à l’Est vers la Russie.
Édition de mardi 5 février 2019 de il manifesto
Traduit de l’italien par M-A P.
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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 07:34

 

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« …Il y a peu, très peu de voix féminines qui parviennent jusqu’à nous, depuis que vers 600 avant notre ère Sappho chanta :

 

La lune a fui

Et aussi les Pléiades.

Il est minuit ; l’heure passe

Mais moi je dors toute seule.

Ou bien :

L’un chante les cavaliers

L’autre la piétaille

Pour un autre une escadre

Est ce que la terre noire a de plus beau

Mais pour moi ; c’est l’amour

D’un être pour un autre.

 

A cette époque, Lesbos était l’un des cinq lieux en Grèce où il y avait encore des écoles pour filles –Sappho dirigeait l’une d’entre elles. C’était une femme indépendante exerçant un métier. Cela n’eut pas de suite. Après la prophétesse, celle qui lui avait succédé, la poétesse, se tut aussi, pendant des millénaires. Ce furent uniquement des hommes qui reprirent la fonction autrefois féminine, ils chantèrent la lune, l’amour, se lamentèrent sur le froid qui s’emparait de l’univers, durent assez fréquemment accepter de se voir reprocher leur « sensiblerie », « sentimentalité », « féminité » par leurs compagnons du même sexe qui étaient plus réalistes ; on leur fit surtout grief d’être « loin du réel ». Je crois qu’il devint de plus en plus difficile d’être un homme. « C’est bien d’être une femme, et pas un vainqueur » (Heiner Müller, Quartet), voilà ce que disent certains d’entre eux aujourd’hui, et cela sonne vrai. 

 

D’un autre côté, seule la personne qui connait des conflits à quelque chose à raconter… »

 

Christa Wolf, Cassandre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 07:44

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ROMPRE LE MUR CULTUREL A-M-A’

REFLET DU MUR CONCRET DE CE MODE D’ECHANGE

 

Lorsqu’il s’agit de passer de la juste protestation à comment gérer autrement la production des biens nécessaires et comment faire entrer dans les entités de production et de gestion cet « autrement », les esprits se ferment.

Les économistes marxistes devraient en être très conscients puisque leurs solutions proposées pour donner un contenu aux luttes dépassant la protestation a tant de mal à s’imposer dans la formulation des demandes et les objectifs de ces protestations.

Il s’agit tout simplement de l’emprise de l’échange Argent-Marchandise-Argent plus (la formule A-M-A’ développée dans « le Capital »). Le mode de production et d’échange à son paroxysme mondialisé dans la pratique quotidienne, descendant des sphères de la haute finance jusqu’à la vie quotidienne de tout un chacun a construit dans les têtes un mur culturel.

Ce mur culturel provoque un rejet de tout ce qui est non pas participer aux débats, ça, ça progresse, mais à mener le débat jusqu’à une vision brisant avec la gestion sociale actuelle, brisant la vision gestionnaire actuelle pour une autre vision gestionnaire en santé, résolvant les contradictions que la crise du capital et son aggravation dangereuse sans issue apparente dans les consciences, contient.

Et sans doute l’idée de briser, quand elle existe, se résume soit à la peur et au refus du changement soit à la destruction sans but : les deux extrémités de la négation, mais pas son dépassement...

La dissolution progressive de longue date et en accélération des entités de luttes progressistes constituées dans l’histoire des démocraties bourgeoises par le salariat et les populations, en est  le témoignage quotidien dans l’actualité, les événements.

Les ergologues marxistes diraient, il y a blocage de la dénormalisation-renormalisation des normes antécédentes, blocage sur image du mode de production et d’échange et de ses institutions.

Et chose encore plus frappante, c’est que plus on « s’élève » dans la hiérarchie des « savoirs », plus l’imprégnation A-M-A’ est forte et le mur cérébral culturel, reflet du mur concret de l’échange en capital, est grand. Les intellectuels dépassant la protestation pour atteindre une nouvelle construction sont plus minoritaires que dans une population agissant sur des critères concrets de survie quotidienne toute simple.

Il faut rompre le mur culturel pour en venir à des mesures  que je reprends d’un article précédent "Les panzers c'est le dollar"(1) : « ces mesures consistent  localement, nationalement et mondialement à maîtriser politiquement et progressivement par la lutte de classes, jusqu’à son but initial et final de suppression de la vente-Achat de la force de travail, une part de plus en plus importante du mouvement du capital, afin de pouvoir investir à un taux de profit non capitaliste, c’est-à-dire ne satisfaisant pas à l’accumulation capitaliste. C’est le rôle radical et progressif des Fonds à créer pour cela, d’un autre usage de la production monétaire de la BCE, des banques privées, nationales et centrales, de la FED, du FMI. Tout cela reposerait évidemment sur la démocratie des producteurs, sans laquelle la démocratie de la cité est bancale, s’étiole et fait place à des pouvoirs autoritaires de plus en plus soumis aux monopoles financiers et industriels, les seconds en soumission et en osmose avec les premiers, mondialisés, informatisés.

Mais une démocratie économique ne peut qu’aller de pair avec une démocratie du producteur qui passe  non par un alignement de tous les travailleurs sur une unique organisation de la production et de leurs activités, ce qui serait renouveler le taylorisme du capital, mais par une cohérence et une santé de l’organisation du travail avec la cohérence personnelle de l’individu. C’est une Démocratie Nouvelle qui va de pair avec une Economie Politique Nouvelle. Pour ma part j’appelle ça l’alliance économico-ergologique ».

La dissolution progressive de longue date et en accélération des entités de luttes progressistes constituées dans l’histoire des démocraties bourgeoises par le salariat et les populations peut être surmontée, car toute dissolution contient aussi les éléments de reconstruction. Ces éléments n’en sont pas réunis aujourd’hui : un rassemblement non seulement sur des objectifs d’une autre répartition des richesses mais aussi d’un autre mode de production des richesses et du processus, partant de la réalité du moment, pour l’atteindre.

Pierre Assante, 2 février 2019

(1) http://pierre.assante.over-blog.com/2019/01/les-panzers-c-est-le-dollar.pour-une-nouvelle-nep.html

 

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2 février 2019 6 02 /02 /février /2019 07:43

Le véritable mal français

La chronique de Pierre IVORRA dans " L'Humanité " du mercredi 30 janvier 2019.

Un indice boursier, tel le CAC 40 en France, en dit beaucoup sur un pays. Une étude d’Euronext, l’organisme qui gère plusieurs des grandes places boursières européennes, dont celle de Paris, vient nous rappeler que trois familles contrôlent certaines des plus importantes multinationales françaises cotées au CAC 40. La famille de Bernard Arnault fait la loi chez le géant du luxe LVMH et détient une bonne part du capital de Carrefour, celle de François Pinault dispose de la majorité du capital de Kering, autre géant du luxe. Enfin, la famille Bettencourt-Meyers est propriétaire de L’Oréal, possède encore une part notable du capital du Suisse Nestlé et une participation chez Sanofi, groupe français du médicament. Il est deux autres fleurons du CAC 40, mais au capital plus dispersé : le groupe pétrolier Total, qui est l’héritier de l’ex-empire colonial français, et l’un des leaders européens de la banque, BNP Paribas. Le luxe, les cosmétiques, la santé, l’aéronautique, la bouffe et son commerce, le pétrole et le pognon : tel est encore aujourd’hui le visage du capitalisme français tel que l’on pourrait le dessiner à grands traits.
On peut ainsi mesurer la grande différence avec le capitalisme étatsunien. Les deux principales sociétés cotées à Wall-Street sont Microsoft et Apple, deux géants mondiaux des nouvelles technologies dont la valeur dépasse le budget de l’Etat en France. Parmi les 30 plus importantes sociétés cotées à Wall-Street, la principale place boursière des Etats-Unis, huit sociétés sont directement liées aux nouvelles technologies et aux activités informationnelles, sans compter toutes les autres ayant partie liée avec elles comme Boeing, les groupes pharmaceutiques, ceux de la chimie, … S’ajoute à cela, l’une des premières banques au monde, JP Morgan Chase, des sociétés spécialisés dans les paiements électroniques, des compagnies pétrolières et le n°1 mondial des grandes surfaces.
Plutôt qu’à passer leur temps à pérorer sur le coût du travail, l’importance des dépenses sociales, les charges qui pèseraient sur les entreprises, nos gouvernants, les P-DG des groupes devraient méditer sur cette réalité. La grande faiblesse de la France n’est pas due au fait que ses salariés seraient trop bien payés, trop bien soignés, trop bien protégés, la vieillesse venue, mais que son engagement dans les nouvelles technologies est très insuffisant. Il y a un terrible retard à rattraper et cela suppose de donner un coup d’accélérateur en matière de recherche & développement, d’éducation et de formation. Et d’engager une grande politique salariale et sociale.

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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 12:15

LES PANZERS C’EST LE DOLLAR. Pour une nouvelle NEP.

Une nouvelle Nouvelle Politique Economique.

 

Quand on voit à quel point l’homme a ravagé sa planète on se demande si une autre politique peut induire un comportement écologique, démocratique, pacifique, ergologique, donc un développement durable, en qualité, en croissance « condensée », c’est-à-dire occupant malgré sa croissance relativement moins d’espace et utilisant moins d’énergie, faisant la synthèse en santé des activités humaines, de son activité pensante qui est toute son activité (1). Ce qui fait dire aux ergologues que dans le travail concret comme dans sa représentation abstraite, monétaire en temps de travail, on ne peut faire une dichotomie entre travail concret et travail abstrait. Dichotomie que ne faisait pas Marx, même si nous avons besoins de distinguer des mouvements dans le mouvement et son unité. C’est bien cette dichotomie que tente le capital dans sa recherche d’accumulation et de taux de profit liés, qui plombe le développement humain.

Si l’on ne croit pas à la possibilité d’une nouvelle économie, pourquoi protester sur les effets néfaste de celle-ci ? Par seul plaisir, par seul désir ? Où nous mène ce désir ?

Commençons par l’effet Trump :  ...suite sous la pub...

S’il peut éventuellement achever le travail avec son aviation, il envoie en premier lieu sur le front les panzers modernes de l’impérialisme mondialisé : LE DOLLAR. Quelquefois ça suffit. Exemple de la Grèce,  avec l’Euro soumis au dollar et ses institutions. Mais la Grèce n’a pas perdu définitivement pas plus que les autres peuples.

Il ne s’agit plus aujourd’hui de la Révolution d’Octobre ni de la Révolution Cubaine. Peut-être s’agit-il un peu plus de la révolution chinoise y compris aujourd’hui, même si toute entreprise humaine comporte aussi des choses injustifiables à dépasser non par un retour en arrière impossible, mais au contraire par de nouvelles avancées.

Ce qui ne veut pas dire qu’il faille passer par perte et profit les révolutions, surtout lorsque Cuba et en premier lieu aujourd’hui l’Amérique Latine sont menacées de recolonisation.

La Nouvelle NEP, la nouvelle Nouvelle Politique Economique, en quoi consiste-t-elle, et dès à présent ?

La Nouvelle NEP ne consiste-t-elle pas à s’attaquer à la course au taux de profit qui assèche l’investissement public et privé ne correspondant pas à la guerre d’accumulation capitaliste ; non seulement l’accumulation et la concentration dans les branches d’activité, mais plus encore dans l’activité financière qui domine aujourd’hui les branches d’activité en fonction du taux de profit.

Ne s’agit-il pas d’une économie mixte où existeraient des capacités d’investissement productif favorisées par des mesures politiques soutenues par la mobilisation des salariés et la population en fonction de leurs besoins évalués démocratiquement, dans une cohérence démocratique horizontale et verticale en même temps, de la micro à la macro activité avec au cœur celle de la personne humaine.

Ces mesures consistent localement, nationalement et mondialement à maîtriser politiquement et progressivement par la lutte de classes jusqu’à son but initial et final de suppression de la vente-Achat de la force de travail, une part de plus en plus importante du mouvement du capital afin de pouvoir investir à un taux de profit non capitaliste, c’est-à-dire ne satisfaisant pas à l’accumulation capitaliste. C’est le rôle radical et progressif des Fonds à créer pour cela, d’un autre usage de la production monétaire de la BCE, des banques privées, nationales et centrales, de la FED, du FMI.

Tout cela reposerait évidemment sur la démocratie des producteurs, sans laquelle la démocratie de la cité est bancale, s’étiole et fait place à des pouvoirs autoritaires de plus en plus soumis aux monopoles financiers et industriels, les seconds en soumission et en osmose avec les premiers, mondialisés, informatisés.

Mais une démocratie économique ne peut qu’aller de pair avec une démocratie du producteur qui passe  non par un alignement de tous les travailleurs sur une unique organisation de la production et de leurs activités, ce serait renouveler le taylorisme du capital, mais par une cohérence et une santé de l’organisation du travail avec la cohérence personnelle de l’individu. C’est une Démocratie Nouvelle qui va de pair avec une Economie Politique Nouvelle. Pour ma part j’appelle ça l’alliance économico-ergologique

Pierre Assante. jeudi 31 janvier 2019.

(1) Bien que relative, une croissance occupant relativement moins d’espace et utilisant moins d’énergie demandera à l’homme de se répandre dans l’univers, non au sens de l’expansion des conquistadors et des colonisateurs, mais encore et aussi, sous forme technique, synthétique et condensée nouvelle, ce que permettront des moyens « matériels et moraux » encore inimaginables, mais certainement accessibles au et par le développement. Si nous ne nous détruisons pas avant et levons le frein du capital.

 

VIENT DE PARAITRE :

Economie et Politique Novembre-décembre 2018 (n°772-773)

 

http://www.economie-politique.org/110190

 

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31 janvier 2019 4 31 /01 /janvier /2019 12:49

Dossier Europe : Deuxième axe : Pouvoirs politiques

Dossier d’économie et politique sur ce lien ici

http://www.economie-politique.org/sites/default/files/eco_po_716_717_axe_ii.pdf

 

Contre les dominations entre pays et la centralisation anti-démocratique du fédéralisme.  Des institutions  pour développer la coopération et la démocratie

Le deuxième axe vise de  nouveaux objectifs politiques. Face aux dominations entre pays et à la centralisation anti-démocratique du fédéralisme, il propose des institutions transformées pour développer la coopération et la démocratie. Il vise des propositions de démocratisation étendue tant  pour les institutions politiques  que pour les moyens financiers, avec des  pouvoirs d’intervention des salariés, des  usagers des services publics et des citoyens.

Dossier d’économie et politique sur ce lien ici

http://www.economie-politique.org/sites/default/files/eco_po_716_717_axe_ii.pdf

 

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29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 14:25

Denis DURAND. Intervention au Conseil National du PCF,

Samedi 26 janvier 2019. 

Si nous avons voté à 80 % au congrès de proposer Ian Brossat comme tête de liste, c’est parce que le congrès est porteur d’une cohérence révolutionnaire.

Fabien Roussel a souligné qu’un débat approfondi sur les projets politiques est la condition de toute recherche d’unité à gauche, d’autant que l’Europe est précisément l’une des questions sur lesquelles la gauche se divise. Les élections européennes sont une excellente occasion de faire entendre nos idées dans le paysage politique.
En désignant la porte-parole d’Oxfam comme tête de liste, Jean-Luc Mélenchon s’est donné les moyens de mener fortement campagne sur l’évasion fiscale. Nous sommes nous-mêmes très présents sur cette question. Mais ce n’est pas pour limiter nos conceptions à l’illusion qu’il suffirait de « prendre de l’argent aux riches pour donner aux pauvres », comme le préconise un Thomas Piketty, ou comme le propose la FI dans l’optique de « solidarité interclasse » qui a inspiré son « contre-budget ». Dans ce cas, nous n’aiderions pas à gagner la bataille des gilets jaunes contre Macron. Si nous avons voté à 80 % au congrès de proposer Ian Brossat comme tête de liste, c’est parce que le congrès est porteur d’une cohérence révolutionnaire : à partir de l’indignation populaire, s’attaquer au coût du capital pour mettre concrètement en cause sa domination sur l’économie, sur la société, sur la nature. Cette cohérence est indispensable pour nous permettre de faire une campagne européenne offensive. 
C’est par exemple ce qui semble manquer, pour l’instant, à un Jeremy Corbyn pour sortir de l’embarras où l’enlisement du Brexit plonge la gauche britannique. Il faut pouvoir dire : voilà la stratégie de lutte que nous proposons en Europe pour imposer une tout autre coopération que la réalité actuelle, avec quelles forces et quels alliés. 
Un tel langage répondrait aux inquiétudes des citoyens sur le réchauffement climatique, sur la montée des extrêmes-droites, sur les risques économiques et financiers. Douze ans après 2007, un nouveau choc se prépare. Comme l’indique notre document de congrès, pour conjurer la montée des périls il faudrait coopération et paix mais pour le moment ce qui l’emporte c’est affrontement généralisé sur le dos des peuples européens. Trump tente de retarder la prochaine récession en poussant les feux de la croissance financière au service de Wall Street et des multinationales américaines, au risque de rendre la chute encore plus brutale. La guerre commerciale qu’il a lancée affecte la Chine. L’Allemagne est touchée. Le ralentissement est amorcé en France, comme le montre la note de Frédéric Boccara qui sera très prochainement disponible sur la newsletter d’Économie et politique.
Pour sortir de l’effacement, nous devons dire quelles propositions précises nous faisons pour une Europe qui permette de faire face à cette montée des périls. Pas celle des replis nationalistes qui nous livrent en ordre dispersé aux impérialismes et aux marchés financiers. Pas l’Europe fédéraliste de Macron qui veut mobiliser la puissance de la coopération européenne au service du capital, pour la guerre économique, sous l’hégémonie des États-Unis et du dollar, comme l’a montré l’affaire Alstom. Pas non plus le fédéralisme de gauche, se réclamant à tort ou à raison de Keynes, qui inspire des courants comme celui de Benoît Hamon. Mais celle des luttes convergentes contre le capital, pour prendre le pouvoir sur l’argent. Et pour cela nous avons besoin de mutualiser et de coopérer. Il y a des mesures fiscales à préconiser en Europe pour baisser partout les taxes qui pèsent sur les ménages modestes (TVA) et pour harmoniser vers le haut les impôts sur les bénéfices des grandes sociétés, afin d’inciter à des économies de capital matériel et financier. Et il faut surtout s’attaquer au cœur de la construction européenne actuelle : l’euro au service des marchés financiers. À la dernière réunion de son Conseil des gouverneurs, la BCE vient de prendre acte de son impuissance devant la faiblesse économique de la zone euro, en renonçant à assigner un terme à sa politique de taux négatifs. Elle prête 700 milliards d’euros aux banques, à moins de 0 %, avec pour seule conditions qu’elles fassent des crédits aux entreprises. Mais qu’en font les entreprises ? Dans nos luttes sociales, imposons que ces crédits soient réservés aux investissements qui développent l’emploi, la formation, la recherche, la création de richesses dans les territoires, l’écologie. La BCE a acheté pour 2 600 milliards de titres sur les marchés financiers qui s’en servent pour renforcer encore leur pression sur les États européens. Exigeons que cette masse d’argent finance des projets de développement des services publics, de la santé, des transports, démocratiquement décidés dans chaque pays de l’UE, par l’intermédiaire d’un fonds de développement économique, social et écologique solidaire européen !
Soyons plus offensifs. Notre liste n’est pas seulement une belle vitrine. Ce sont 79 candidates et candidats pour porter un message politique très puissant. Le rassemblement à gauche n’aura lieu que si nous prenons garde de ne pas laisser des considérations tactiques brouiller ce message en occultant, une fois de plus, les débats de fond.

 

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 07:40

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 02:27

 

Dossier Europe : Deuxième axe : Pouvoirs politiques

Contre les dominations entre pays et la centralisation anti-démocratique du fédéralisme.  Des institutions  pour développer la coopération et la démocratie

Le deuxième axe vise de  nouveaux objectifs politiques. Face aux dominations entre pays et à la centralisation anti-démocratique du fédéralisme, il propose des institutions transformées pour développer la coopération et la démocratie. Il vise des propositions de démocratisation étendue tant  pour les institutions politiques  que pour les moyens financiers, avec des  pouvoirs d’intervention des salariés, des  usagers des services publics et des citoyens.

Dossier d’économie et politique sur ce lien ici

http://www.economie-politique.org/sites/default/files/eco_po_716_717_axe_ii.pdf

 

 

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26 janvier 2019 6 26 /01 /janvier /2019 08:10

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Article publié une première fois le 13 janvier 2019

 

DU PROGRAMME DE GOTHA A L’AUTO-DISSOLUTION DU PARTI COMMUNISTE ITALIEN

ET AUX DIFFICULTES DU MOUVEMENT POPULAIRE AUJOURD’HUI.

 

La Société, au niveau local,  régional, national, européen, mondial, se trouve face à des contradictions émanant de plusieurs transformations simultanées et en rapports dialectiques.

1. La modification très rapide et très importance des forces productives et des moyens de production et d’échange et la nécessité de faire des choix d’orientation du processus social qui en découle.

2. Le relèvement du taux de profit affecté par ces transformations « solutionné » par le système et ses hommes de pouvoir par une pression toujours plus grande sur les revenus populaires, les services publics, les conditions de travail et d’emploi.

3. Des institutions et un pouvoir despotique correspondant à un mode de production ne correspondant plus aux forces productives,  et qui fonctionnant sur la base de ce mode de production obsolète, sur ce relèvement du taux de profit au détriment du peuple, sur cette organisation « monarchique » du travail et de la cité, conduisent à une déstructuration globale de la société humaine. Et à un comportement général inorganisé des demandes populaires appelant à terme à une organisation cohérente en santé des buts et des moyens de les atteindre. Les mouvements populaires de protestations fonctionnent inconsciemment et pour une faible part consciemment à partir de ces trois éléments. ....suite en dessous de la pub....

 

Cela c’est l’état des choses du côté de la société capitaliste monopoliste, mondialisée, globalement financiarisée, numérisée.

Maintenant il y a la réponse à donner et la cohérence à organiser du côté du mouvement populaire et celui des salariés en particuliers.

Un échec fondamental du marxisme, à travers les tares originales du mouvement ouvrier, et dès 1875, c’est le programme de Gotha reposant sur une demande de satisfaction des revendications sans en créer les conditions : connaissance du processus de la société humaine, de son mode de production et d’échange, des conditions de transformation de ce processus pour répondre à ces revendications, c’est à dire la transformation progressive et radicale du mode de production et d’échange.

Certes les bases du mouvement social sont créées initialement sur les réalités des incohérences globales entre le mode de production et les besoins sociaux du moment historique. La cohérence du système dans le mode de gestion de la production et de l’échange n’est pas celle nécessaire et indispensable à la satisfaction des besoins sociaux. Les mouvements historiques revendicatifs d’ampleur et même les révolutions ratées ou dévoyées en sont la manifestation en creux, malgré des succès relatifs ou temporaires. Le stalinisme lui-même comme réponse dévoyée au capital et ses contradictions inclut ce manque de connaissance du processus humain, et de travail de connaissance du processus humain.

Le manque de travail massif sur la connaissance du processus humain pour intervenir en santé sur le processus humain et dépasser  le stade obsolète de développement humain est au cœur du programme de Gotha dénoncé par Marx et Engels à l’occasion de l’unification des partis ouvriers allemands. Et ce manque est évidemment conséquent des conditions historiques du moment mais perdure jusqu’à notre moment présent, jusqu’à aujourd’hui. Mais pas seulement, ce manque dépend aussi de l’organisation  du salariat et des mouvements populaires et de leur volonté de le combler par l’éducation populaire et leur intervention dans les institutions et leur intervention autonome sans laquelle l’intervention dans les institutions est impossible.

 

La NEP (Nouvelle Politique Economique) « de Lénine » abandonnée par Staline, comme le travail de Marx sur le capital la précédant, et sur lequel elle s’appuyait, est un exemple de l’effort nécessaire de connaissance du processus et de l’intervention en santé sur le processus. Organisation du mouvement populaire et du salariat en particulier n’ont pas rejoint en cohérence les recherches marxistes accompagnant les tentatives volontaires de transformation sociale radicale.  Encore aujourd’hui, les travaux et propositions des économistes communistes néomarxistes restent encore en marge de l’organisation des mouvements et des partis se réclamant de la transformation sociale en santé, malgré une présence relativement soutenue par le PCF. La lutte des EGOs dans le mouvement populaire et la stérilisation des mouvements populaires que cette lutte des égos induit est liée directement et dialectiquement aux insuffisances de travail sur la connaissance du processus productif et du processus général humain qui s’organise autour du processus de production. L’auto dissolution du PCI est liée au rapport dialectique entre insuffisance de connaissance du processus social et lutte des égos qu’elle induit.

L’expérience et la connaissance du travail, de l’activité humaine en général, recherche qualifiée d’ergologique fait partie de la connaissance du processus humain et de l’intervention des hommes sur leur propre processus. L’anthroponomie, étude du mouvement des règles qui procèdent au mouvement de la société et de l’intervention des hommes sur leur mouvement, de même.

 

Du programme de Gotha à la dissolution du Parti communiste Italien, la question de la formation à la connaissance du processus et des solutions en santé induites par cette connaissance, toujours historiquement relative certes, et par l’état de l’humanité plus ou moins en retard sur la réalité, est fondamentale. Cette question reste l’obstacle essentiel  pour dépasser le mode de production et d’échange obsolète. Les conditions objectives, c’est à dire celle que l’on appelle matérielles pour que le mode de production soit changé existent, mais pas les conditions subjectives, ce qu’on appelle la conscience individuelle et sociale de la nécessite de cette transformation. De même pour les difficultés et les incohérences actuelles du mouvement populaire.

 

Pierre Assante, 12 janvier 2019

 

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25 janvier 2019 5 25 /01 /janvier /2019 08:27

"…L’accent est mis, non pas sur le fait d’être objectivé, mais sur le fait d’être rendu étranger, aliéné, dessaisi, de ne pas appartenir au travailleur, mais aux conditions de production personnifiées, c’est-à-dire sur l’appartenance au capital de cette énorme puissance objective qui a dressé devant elle le travail social lui-même comme l’un de ses moments. Dans la mesure où, du point de vue du capital et du travail salarié, la production de ce corps objectif de l’activité à lieu en opposition à la puissance de travail immédiate -ou ce procès d'objectivation apparaît en fait comme procès d’aliénation du point de vue du travail ou d’appropriation du travail d’autrui du point de vue du capital- , cette distorsion et inversion  est effective et non pas simplement pensée, simple vue de l’esprit chez les travailleurs et les capitalistes. Mais, manifestement, ce procès d’inversion n’est qu’une nécessité historique, qu’une nécessité pour le développement des forces productives à partir d’un point de vue historique déterminé, ou d’une base, mais en aucun cas une nécessité absolue de production ; il est au contraire une nécessite éphémère, et le résultat et le but (immanent) de ce procès est l’abolition de cette base elle-même, autant que cette forme de procès…"

J’ai pensé utile, à la suite de la republication du texte sur l’inversion M-A-M’ en A-M-A’ initiant « La métamorphose du travail 5 », de donner ce tout petit extrait des « Grundrisse » (1) comme exemple. Marx mêle à la fois dans son étude et sa réflexion anthropologie, philosophie et économie, ce qui fait souvent de son exposé une littérature « cubiste », qu’il faut voir de plusieurs angles pour en découvrir la synthèse.

« On » lui a fait le reproche d’immaturité ou de vocabulaire "encore" hégélien, par rapport à la rédaction ensuite du « Le capital » par lui-même puis par Engels qui reprend ses travaux après sa mort. Je crois plutôt que dans la rédaction du capital il fallait répondre par un exposé clair répondant aux besoins de compréhension par le mouvement ouvrier et intellectuel ayant besoin d’une conscience sur des points précis du système économique, ses lois-tendances, et comment agir sur lui en santé jusqu’à le dépasser.

Entrer dans le mode de pensée globale de Marx et son mouvement, en revenant de l’étude du « capital » et des ouvrages de Marx et d’Engels et de Lénine, Rosa Luxembourg etc. qui suivent la réflexion des « Grundrisse », vers les « Grundrisse », y compris après les études sur le CME et sur la « crise de suraccumulation-dévalorisation du capital » du capitalisme mondialement financiarisé actuel, de Paul Boccara, est d’autant plus nécessaire que « les conditions matérielles de vie déterminant les mentalités », comprendre la nécessite de la double action objective et subjective sur le mouvement du capitalisme actuel, notre mouvement, est contenu dans cette synthèse anthropologie-philosophie-économie à laquelle j’ajoute ergologie, les conditions objectives et subjectives de l’activité humaine, de la personne et des entités productrices, et organisation du travail y répondant.

Pierre Assante, vendredi 25 janvier 2019

 

 

(1) "Die Grundrisse", "les grandes lignes générales" [du mode de production et d'échange]

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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 20:26

Ces 3 articles ont été écrits à Milan, les 12 et 14 octobre 2014, vers 7h30, sur un coin de table d'un café Piazza Venezia, après lecture des jounaux italiens...

 

MILAN 2014 10 15 001 (12)

Le krach financier local et mondial c’est celui de la production.

Le krach de la gouvernance locale et mondiale c’est celui de la production.

 

La crise générale du capitalisme c’est accélérée vers une crise finale dès les années 1970, puis en 2008 pour aboutir dans les semaines, mois et années qui viennent.

 

Il est enfantin (mais notre humanité en est à une dangereuse crise de croissance)d’injecter du capital (par la BCE, la FED etc...., par les banques centrales, via le drainage des capitaux par l’austérité) au-delà du garrot qu’il crée lui-même, …de les injecter pour faire « redémarrer » sa circulation (du capital), dans les dettes par exemple, au lieu de l’injecter dans la production des biens nécessaires à l’humanité, à la personne humaine, au quotidien et dans ses projets sains de tous ordres, la recherche scientifique et les solutions qu’elle peut apporter, entre autres « dépenses »

 

Un budget d’Etat n’est pas un budget familial (on nous le fait croire), il a entre autres les moyens de la création monétaire…  ....suite sous la pub....

 

Les lois de l’échange en capital, A-M-A+ (voir cette définition dans les articles de ce blog) constituent le garrot grandissant à la circulation des biens et des moyens d’échanges.  ….....

 

...LIRE la suite

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http://pierreassante.fr/dossier/Milan_Piazza_Venezia._Les_3_articles.pdf

 

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