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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 14:06


HUMA 28.6.13Plutôt que de se laisser séduire par les sirènes des droites  (UMP, Centre...)  et d'extrême droite ("Souverainistes", FN...) qui feignent de préparer une alternance pour sortir de la crise (mais ce n'est qu'un discours électoral), débattons des propositions sérieuses que les médias ignorent volontairement et qu'en conséquence nous ignorons souvent.

Oui, nous ne sommes pas responsables des mensonges qui nous trompent, mais rien ne nous empêche de nous pencher sur les propositions du Parti Communiste Français et du Front de Gauche, pour les connaître plutôt que de les mépriser sans savoir. 

Certes notre humanité est bien petite dans l'univers, mais bien grande pour nous : c'est la notre ! Et c'est notre vie !!!

  • Comment réussir l’appropriation sociale des entreprises ?

     

    L’exacerbation de la crise systémique depuis 2008-2009 fait saillir la nécessité d’une extension nouvelle des entreprises publiques, avec des nationalisations. Mais, comme l’indique l’expérience ratée des nationalisations de 1981 en France, cela exige une transformation radicale de la façon de les traiter.

     

     

    L’ entreprise publique est une grande conquête de la Libération. Au cœur de l’essor rapide des « Trente glorieuses », ce modèle est entré en crise avec la montée des dettes et déficits publics, dans les années 1970. La réponse capitaliste a été de privatiser. Le choc de la crise de 2008-2009 a suscité le besoin de nouvelles interventions publiques. Mais, conçues pour soutenir les marchés financiers, elles ont fait exploser les dettes publiques et s’effondrer l’emploi, particulièrement en Europe......
    ....Suite sur ce lien : ici
  • http://www.economie-politique.org/40165

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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 06:33

BOCCARA FREDERIC 2011 03 28 012Colloque Franco-Allemand – DieLinke – PCF, Front de Gauche

23 mai 2013

Prendre une initiative commune dans toute l’Europe pour un Fonds de développement social alimenté par la BCE

Frédéric BOCCARA

Le défi pour toute la gauche est celui d'une autre utilisation de l'argent au service d'une alternative d'expansion du social et par le social dans toute l'Europe, avec de nouveaux pouvoirs démocratiques. Ceci au lieu d'une fuite en avant fédéraliste et dans la compétitivité anti-salariale. Il s'agit aussi de dépasser la simple limitation des politiques ultra-libérales , ou la simple redistribution fiscale, ou même la seule "régulation" des marchés financiers, qui ne font pas le poids face à la crise. L'enjeu est d'aller vers une nouvelle efficacité économique et sociale, avec une vraie sécurisation de l'emploi et de la formation.

De même que les banques et les marchés financiers sont au coeur de la crise, la BCE (banque centrale européenne) est au coeur de ces enjeux, en lien avec les gestions des entreprises et des groupes

J'interviendrai sur 4 points :

Ce que font les gouvernements et la commission sur la compétitivité anti-salariale, avec notamment le récent accord français, et ce qu'ils font sur les déficits publics déeloppe la crise et l'exacerbe, en France comme en Europe

L'enjeu, dans la situation actuelle et avec la révolution technologique informationnelle, est de développer le potentiel humain et productif, notamment dans le pays du Sud de l'Europe, pour une efficacité nouvelle dans toute l'Europe, ainsi qu'avec les pays voisins de l'UE au Sud et à l'Est.

Pour cela, il s'agit de changer l'utilisation de l'argent et les pouvoirs sur cette utilisation aux différents niveaux, pour la relier à toutes les exigences sociales. Au coeur de cette utilisation de l'argent se situe la BCE.

J'avancerai deux ensembles de propositions en ce sens :

- Le financement, avec notamment un Fonds européen de développement social et écologique nouveau, en faveur des services publics, alimenté par la création monétaire de la BCE et la taxe dite Tobin et géré démocratiquement ;

 

- Les droits des travailleurs, pour leur sécurisation, dont notamment celle de pouvoirs nouveaux sur les licenciements et les supressions d'emploi......


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FBoccara_intevColloqueFrancoAllemand_2013_05_23

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 19:57

DURAND CREDITDenis DURAND, 26 mai 2013

 

On est sans doute à un tournant du débat sur le rôle de la BCE.

Mario Draghi dans ses dernières déclarations reconnaît très explicitement que les énormes masses d’argent injectées par la BCE dans le système bancaire ne se traduisent pas par un accès des PME aux crédits bancaires. Dans son langage technocratique, il explique que « les canaux de la création monétaires ne fonctionnent pas ».

Ce diagnostic est précisément celui que nous faisons depuis des années : l’argent créé par les banques avec le soutien de la politique monétaire ne va pas à l’emploi et à la croissance réelle, il va alimenter la croissance des marchés financiers.

Les remèdes, nous les avons décrits depuis longtemps. Une autre politique monétaire en fait partie : la BCE doit refuser de financer les prêts aux spéculateurs et aux entreprises qui suppriment des emplois ou qui précarisent, qui délocalisent. Elle doit refinancer à 0 %, voire à des taux négatifs les prêts aux entreprises, petites ou grandes, et aux collectivités publiques, qui répondent à des critères économiques (création de valeur ajoutée, formation des travailleurs), sociaux (emploi, salaires) et écologiques (économies d’énergie et de matières premières pour pouvoir dépenser davantage pour l’emploi, la formation, la recherche et les salaires).

L’essentiel c’est la mise en œuvre de ces critères, et c’est l’objet de notre proposition d’un fonds de développement économique, social et environnemental européen qui participerait, aux côtés du système bancaire, au financement de ces projets et au développement des services publics, et qui serait financé par la BCE, grâce à son pouvoir de création monétaire.

Précisons que cette proposition est distincte de celle de la création d’une banque publique européenne : cette banque existe, c’est la Banque européenne d’investissements qui est autorisée, elle-même, à se refinancer auprès de la BCE, comme cela a été confirmé par une déclaration de la BCE en mai 2009.

J’insiste sur l’importance de la présence de cette proposition d’un Fonds de développement européen dans la campagne européenne. Elle présente en effet trois caractéristiques :

1) Elle concrétise l’un des instruments dont nous disposons pour combattre les marchés financiers en retournant contre leur dictature la puissance de la création monétaire des banques et de la BCE.

2) Elle peut faire l’objet de batailles populaires concrètes immédiates : partout où existe un projet public ou privé, soutenu par les salariés et la population, il faut exiger publiquement que les pouvoirs publics s’engagent à le soutenir, que les banques le financent et que la BCE, via la Banque de France, refinancent ce crédit à des conditions préférentielles ;

3) Elle montre comment on peut changer radicalement l’euro et non pas fuir le combat en cédant aux billevesées d’une sortie de la zone euro, au mépris de l’appel à la solidarité de nos camarades d’Europe du Sud.

Ces deux caractéristiques doivent nous permettre de peser dans les décisions qui seront prises par la BCE. C’est nécessaire car ces décisions risquent d’être encore pires que le mal !

Ainsi, Mario Draghi évoque la possibilité de travailler avec la BEI mais il parle aussi de créer un marché de titrisation des créances aux PME ! Faire aux PME ce qui a été fait avec les crédits subprimes aux ménages américains !

 

La Banquede France confirme qu’elle travaille à des dispositifs de ce genre, tandis que le gouverneur s’acharne à dévitaliser sa présence dans les territoires et les bassins d’emplois. La vigilance contre ces projets est plus que jamais de mise.

 

Intervention au conseil national du P.C.F.
du 26 mai 2013

 

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 15:34

 

2012 02 25Ce texte a été publié en décembre 2008 sur un site PCF 13  et d’un congrès national.

Ce site a été clos, un autre ouvert pour le remplacer et les articles de ce congrès sont inaccessibles.

L’article reste d’actualité, car les causes de la crise, leur description et les pistes de résolution demeurent sans doute....

 

La crise de la répartition, c'est la crise de la production et de son mode,

CRISE DE LA PRODUCTION ! ET RIEN D'AUTRE.

 

L'apparence des choses est trompeuse.

Et nous sommes trompés par nos sens.

Pour deux raisons.

Une raison naturelle : les conséquences, dans le mouvement qui se présente à notre observation, sont plus évidentes que les causes.

Les causes sont « lointaines », ce sont les conséquences qui sont immédiatement apparentes à notre vue, à nos sens, à nos sentiments ;

Une raison sociale : résoudre nos besoins quotidiens passe par l'échange. Cet échange est déterminé par la marchandise. Et la marchandise par l'argent.

La substitution du besoin et du désir par la quantité de valeur inverse les rapports sociaux et l'inversion des rapports sociaux entraîne l'inversion de la représentation que nous nous faisons de la réalité.

Pour le militant, c'est à dire celui qui recherche les solutions à la question sociale, cela fait des partis une pépinière de petits Proudhon et de petits Lassalle, non de synthèse mais « d'erreur composée ».

Un exemple « mécaniste », une métaphore, pour donner une idée de l'inversion des causes et des effets : un moteur est « mort ». Il est usé.

La cause est l'USURE. NON ! La cause est le mouvement de chaque instant qui a entraîné l'usure. L'usure qui est une réalité apparaît comme une cause alors qu'elle est un effet, une conséquence du mouvement. C'est dans le mouvement, son observation, son étude, que l'on peut dominer la question de l'usure et à quel moment on peut encore « réparer » et à quel moment « remplacer ».

Mais une société ne se répare ni se remplace comme un moteur. Elle est une construction continue parce qu'elle est une « construction BIOLOGIQUE » et une « construction pensante ». C'est-à-dire que l'humain s'auto-crée et s'auto-transforme.

La crise n'est pas « financière ». C'est une crise de la PRODUCTION. Nous inversons causes et effets en croyant le contraire. Les « lois d'usure du capital » sont contenues dans « Le Capital » de Marx qui a pu observer dans des conditions meilleures que nous ces lois. Conditions meilleures pour plusieurs raisons : proximité de leur formation, « virginité » de l'observation. « L'état de besoin » des théoriciens dominants les rend soumis au capital. Ils sont de plus au même titre que chaque humain soumis à cette « inversion des sens ».

La représentation de la société à partir du mouvement de consommation coupé de la production est significative. Cette inversion s'étend à tous les domaines. La représentation des institutions prend le pas sur celui de la production. Dans les esprits, ce n'est plus la production qui détermine les institutions mais le contraire. Tout est imaginé comme si toutes les activités humaines étaient indépendantes de la production, comme si elles étaient des fonctions indépendantes de la fonction générale de production. Comme si production de symbole était indépendante de production dite « matérielle », comme si la production de symboles n'était pas une fonction de la fonction générale de production. Et le dogmatisme de la production qui a marqué le mouvement ouvrier n'est que le reflet inversé de cette même dichotomie.

La « métamorphose » du parti, sa « mutation » est du même ordre. Elle tente de répondre au dogmatisme par un retour à l'inversion commune, dominante.

Je ne vais pas ré-écrire ici « l'introduction à la critique de l'économie politique » de 1857 et encore moins « Le Capital ». Je veux simplement décrire l'état de confusion du mouvement du salariat, du mouvement des producteurs stricto sensu et du mouvement populaire en général. Tout peut naître de cet état de confusion. Mais cet état de confusion n'est pas sans danger évidemment, d'autant plus que les moyens d'auto-destruction de l'humanité sont devenus terrifiants tant sur le plan de l'organisation sociale que sur ses capacités de destruction physique.

Evidemment, il y a un rapport dialectique entre toutes les fonctions de la société, toutes les activités. Mais la reproduction élargie de l'humanité ne peut se faire que par la fonction globale de production , la production dite « matérielle » étant à la fois « au centre » et « à la périphérie » , le « témoin » et le « moteur » . La « fonction symbolique » est dans la « fonction de production d'objets ».

La hiérarchie entre « le symbolisme » et le « matériel » est une fonction elle-même. Elle découle de la division sociale du travail elle-même sous-tendue par l'accumulation privée des richesses, par la propriété privée des moyens de production.

Le mode de production et d'échange est un mouvement. Il est l'existence même de la société humaine. Il ne peut subir ni de métamorphose ni de mutation génétique. Pas plus que les éléments qui le composent, partis compris.

Chaque élément est en rapport dialectique avec les autres, chaque « fonction » avec les autres, entre elles, et toutes avec la « fonction » globale. Cette présentation des fonctions elles-mêmes est une abstraction nécessaire à la pédagogie mais en tant qu'abstraction, une simple vue de l'esprit ne représentant pas une réalité autre que cette représentation. Elle est utile et fait partie de la « production symbolique » indispensable à la « production matérielle ».

Il y a quelque chose non d'inhumain (l'inhumain étant dans l'humain) mais d'indécent chez les nantis de la production symbolique.

Résoudre la question de la répartition des richesses, c'est d'abord résoudre la crise de la production. J'ai tenté d'expliquer, avec et après d'autres, en quoi consiste cette crise dans « Métamorphose du travail 3 ». Il y a dans le « cri » lancé sur la répartition des richesses, l'ignorance de la création des richesses, des lois qui de moteur du développement des forces productives ont fait du capitalisme un frein au développement des forces productives , tant en quantité qu'en qualité .

La confusion entretenue soit dans la sous-estimation de la classe ouvrière dans le salariat soit dans sa sur-estimation est du même ordre. Il n'y a pas uniformité dans le salariat, pas plus que dans toute chose, et toute chose de la vie humaine. Il y a une fonction globale et des fonctions sans existence indépendante. Toutes dépendent l'une de l'autre, sont l'une dans l'autre. Mais une chose est tangible si on veut bien la toucher, c'est le rôle de la marchandise en tant qu'objet fabriqué, en tant que valeur d'échange marchande en système capitaliste.

Contourner cette réalité, c'est s'allier objectivement au capital, renoncer au mouvement qui abolit l'état actuel des choses du système capitaliste. C'est reconstituer sans cesse le programme de Gotha qui a paralysé le mouvement du prolétariat, même si le prolétariat a trouvé des chemins indépendamment de ce programme. C'est être des Lassalle et des Proudhon, faire des erreurs composées impuissantes et non des synthèses opérationnelles.

Libérer le travail. Rendre une cohérence à l'activité de la personne en la libérant non des nécessités mais des contraintes sociales de classe par une cohérence globale de l'activité humaine, dans sa multiplicité et sa diversité -diversité multiple-. Abolir le salariat et la domination sexiste, les divisions sociales du travail. Abolir la mesure quantitative de l'échange au profit du besoin. Repérer les « finalités en mouvement ». Humaniser la nature, naturaliser l'humain. Libérer le mouvement de prise de conscience de la nature sur elle-même qu'est l'humanité.

Les droits de l'homme, ce n'est pas seulement le type de rapports qu’on a avec les autres ou que l’on aimerait que les autres aient avec soi. Les droits de l'homme c'est la capacité d'agir librement ensemble, de contribuer librement à l'activité humaine. Avoir ce droit c'est avoir tous les autres, droit un et indivisible. Idéal démocratique d'une révolution bourgeoise qui s'est brisé sur la propriété en niant l'usage. L'usage élargi à la richesse pour tous. Le mouvement ouvrier a élargi relativement cette possibilité en rétablissant partiellement des droits indépendamment des inégalités naturelles comme la maladie, avec la sécurité sociale, par exemple.

Dans d'autres domaines aussi. Mais aucune de ces avancées n'est allée jusqu'à la démocratie du travail, celle qui rejette la domination du « que produire et comment produire », domination liée à la propriété privée et au salariat.

La démocratie est liée non seulement aux institutions, mais au travail et à la production, et le mode de production détermine le type d'institution. Si le domaine d'activité est privé, aux mains d'intérêts privés, la démocratie ne peut être que tronquée, limitée, sujette à reculs à tout instant. Dans chaque recul il y a aggravation de la crise de la production.

La démocratie est née de la Cité, la mondialisation méditerranéenne, l'artisanat. L'artisanat est une forme supérieure d'alliance du cerveau et de la main. Le mode de production athénien antique a porté une classe marchande dominante avec des alliés historiques. La révolution française de même. Dans les deux, les travailleurs des techniques artisanales jouent un rôle-clef. Dans les deux le lien entre le travail, la démocratie, les techniques de production est évident. Dans la révolution française, la fédération nationale des cités va donner à la prise de pouvoir révolutionnaire un marché national.

Le rôle des techniques informationnelles, qui n'élimine pas les autres mais les domine, la dissolution relative des marchés nationaux au profit d'une féodalité industrialo-financière mondialisée, la transformation du salariat qui en découle, doivent donner des formes nouvelles aux droits de l'homme, les rapprochant de droits véritablement universels, celui de la démocratie de la production, le communisme qui ne sera toutefois qu'une finitude en mouvement illimité.

Une réflexion pour une nouvelle organisation du travail, une cohérence entre la personne et l'activité globale de production, et l'activité globale de production doit passer par une réflexion sur l'artisanat. Il ne s'agit pas de nier l'industrialisation et sa forme informatisée mais de lui donner une qualité nouvelle dans ce rapport entre l'homme et la nature, l'artisanat étant un « modèle » instructif.

Pierre Assante. Le 10 décembre 2008.

http://www.bdr13.pcf.fr/CRISE-DE-LA-PRODUCTION-ET-RIEN-D.html : lien d’un site disparu, mais cet article reste lisible sur l’essai « La métamorphose du travail », Pierre Assante, en ligne sur plusieurs sites, ici .

 

Citation : « …..Pour illustrer ce mouvement dialectique : acte créateur---œuvre créée, nous avons pris précédemment un fragment de la longue histoire d’une des plus belles œuvres humaines : la cité. Nous avons constaté la différence fondamentale (datant de la fondation et du fondement) entre polis [cité grecque] et urbs [cité latine]. Dans cette période, le dire et le faire, ne se séparaient pas encore. Nommer et désigner le naissant pour qu’il crût [grandisse] était un acte. La solennisation religieuse et les rites de fondation n’étaient pas des mises en scène, mais des manières d’accepter les risques de la situation crée, de s’engager à maintenir l’œuvre nouvelle, à éterniser et à s’éterniser en elle. Le sacré avant de s’institutionnaliser, bien avant de devenir attitude et comédie, et de justifier l’appropriation privative par les maîtres de l’œuvre  commune au peuple entier, accompagnait la fondation. Le fondateur, le fondement, le fondé, se discernaient mal. Remontons encore vers les sources ; essayons de mieux saisir à la fois l’unité originelle et les scissions qui s’opérèrent au sein de cette unité. Scissions à la fois génératrices d’histoire, produites par une histoire, épisodes de la production de l’homme par lui-même à partir de la nature, à la fois aliénantes et fécondes….. »

Henri Lefebvre (extrait de métaphilosophie)

 

 

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14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 19:00

BOCCARA FREDERIC 2011 03 28 012

            Article déjà publié sur ce blog

le 5 mai 2013


 

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http://www.dailymotion.com/video/xze2ai_fsm-2013-fonctionnement-du-systeme-bancaire-frederic-boccara_news

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9 mai 2013 4 09 /05 /mai /2013 03:21

néolithique"Alors que les débuts des temps néolithiques semblent dominées partout par une réelle égalité sociale et économique, des transformations importantes sont sensibles dès le début du IV° millénaire, particulièrement dans les Balkans et en Europe centrale. Le développement de la métallurgie du cuivre et du travail de l'or n'y est pas étranger.

Si la céramique, premier art du feu, est produite et utilisée par chaque unité familiale, le travail du métal est techniquement plus complexe. Surtout il nécessite l'organisation de l'extraction du minerai, qui n'existe pas partout. Mineurs, colporteurs, chefs capables d'organiser et de protéger le labeur des premiers et agriculteurs chargés de nourrir ces artisans inaugurent un ordre fondé sur la spécialisation du travail et sur la hiérarchisation sociale : apparaît le partage des tâches qui distingue les puissants et les humbles".

Au néolithique. Les premiers paysans du monde. Catherine Louboutin. Découvertes Gallimard.

 

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 05:41

DICO ECO ET SOC.

 

 

 

 

 

Révolution industrielle

 CITATION, 1975,  SUR CE LIEN: 

 ici

http://pierreassante.fr/dossier/REVOLUTION_INDUSTRIELLE.pdf

 

Voir aussi :

TRAVAIL ABSTRAIT ;

http://pierre.assante.over-blog.com/article-travail-abstrait-une-definition-111914565.html

 

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 22:50

Boccara quelles réponsesEn donnant la parole à des Chinois de différents horizons, votre documentaire présente une société chinoise plutôt bouillonnante de débats, de réflexions… Comment expliquer que cette vitalité ne soit pas davantage prise en compte dans les discours tenus en Occident sur la Chine?

Jean-Michel Carré. C’est une vraie question, que je me pose encore! Je crois qu’il y a une profonde méconnaissance de ce qu’est la Chine aujourd’hui. Beaucoup d’Occidentaux en parlent comme s’il s’agissait encore d’un pays du tiers-monde. Bien sûr, ils ont vu avec les jeux Olympiques de Pékin, en 2008, ce dont la Chine est capable. Ils entendent dans les médias que cet immense pays est devenu la deuxième puissance économique mondiale. Pourtant, ils passent à côté du dynamisme chinois et ne comprennent pas le besoin des Chinois de manifester leur puissance. Pour remédier à cette incompréhension, je crois qu’il n’y a pas de meilleure voie que la mise en perspective historique. C’est ce que j’ai entrepris avec ce documentaire. Je suis remonté un siècle et demi en arrière, car beaucoup de Chinois me parlaient de l’humiliation des guerres de l’opium (1839-1842, puis 1856-1860), qui s’est transmise de génération en génération. On est enclin à oublier cet épisode où le Royaume-Uni impose à la Chine le commerce de l’opium, suivi quelques années plus tard par les puissances occidentales (France, Allemagne, États-Unis, Russie) et le Japon où chacune pille et commerce à son gré. Mais les Chinois, eux, n’ont pas oublié. Ce n’est pas du tout qu’ils veuillent aujourd’hui se venger. Ils veulent simplement dire au monde que ce genre d’humiliation ne leur arrivera plus. Et comme tous les autres peuples, ils aspirent à vivre mieux. Cela se manifeste dans leurs relations avec l’extérieur, mais aussi à l’intérieur du pays, par une montée en puissance des luttes. Il y a environ 300 grèves ou manifestations par jour en Chine, et nous n’en parlons quasiment pas...........

..............Suite sur ce lien :

http://www.humanite.fr/medias/jean-michel-carre-la-chine-ne-subit-pas-la-bureauc-529587

 

Sur la crise systémique, l'Europe et le Monde, voir l'ouvrage de Paul BOCCARA dont la couverture est en illustration.

 

 

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 17:34

Article déjà publié sur ce blog le 17/11/2012 


La production chinoise ne peut pas s’adapter  aux impératifs de profit des grands groupes capitalistes occidentaux... Les délocalisations en Chine ont entraîné une réduction des emplois en Europe. Tout est lié et on ne peut rien les uns sans les autres….

 8Août10 001

 

….La gauche du P.C.C.  peut-elle se faire entendre ?

 

….Chen Xin : Malheureusement, aujourd’hui, nous constatons une aile droite dominante, aussi bien au sein du parti que dans les universités. La question du devenir des campagnes est grave et les pressions sont de plus en plus fortes. Ce plan d’urbanisation relève d’une vision néolibérale, les capitalistes occidentaux poussent à le réaliser dans le but de maintenir une réserve de main d’œuvre bon marché.

 

Les firmes étrangères ont fixé les salaires des ouvriers et des paysans chinois. Elles menacent de délocaliser si les hausses interviennent.

 

La production chinoise ne peut pas s’adapter  aux impératifs de profit de ces grands groupes. Le quota sur les textiles chinois imposés par l’Union européenne a entraîné le licenciement de plus de 600.000 ouvriers chinois.

 

D’un autre côté, les délocalisations de chantiers navals en Chine ont entraîné une forte réduction des emplois en Europe. Tout est lié et on ne peut rien les uns sans les autres….

 

Suite sur ce lien : ici

http://pierreassante.fr/dossier/CHINE_2012_CHEN_XIN.pdf

ou

http://www.humanite.fr/monde/chen-xin-pekin-doit-construire-son-propre-modele-508342

Chen Xin, Sociologue, Nouvelle gauche chinoise, Académie des sciences sociales, L’Humanité, 12 novembre 2012,

 

Illustration, la maison de Pierre PUGET à Marseille

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 11:05

     Article publié une première fois le  Mercredi 24 avril 2013


DURAND DenisPriver les marchés financiers du soutien des banques et des banques centrales. C’est ce que le gouvernement a refusé de faire avec la Banque Publique d'Investissement et sa réforme bancaire. Et revitaliser la production de richesses pour les êtres humains, les salaires, les services publics, en finançant, par la création monétaire, les projets qui développent l’emploi, la formation, la recherche, en économisant sur les coûts matériels. Cela ne peut pas être le résultat d’une simple reprise de pouvoir par l’État, ni de simples mesures fiscales et réglementaires. L’interpellation des banques et des institutions financières, pour des projets concrets dans les départements, devrait faire partie des  mobilisations du Front de gauche.(*)

Denis Durand, C.N. du P.C.F. Paris, 13 avril 2013

 

HUMA 18.04.2013

(*) ceci est un résumé de l'article suivant :

http://pierre.assante.over-blog.com/article-les-effets-devastateurs-de-l-affaire-cahuzac-viennent-de-ce-qu-elle-se-produit-a-un-moment-ou-le-pay-117117391.html

 

Voir aussi sur ce blog les autres interventions des responsables de la comeco et économistes membres du C.N.

 

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 11:05

DIMICOLI YvesLes marchés financiers, via les dettes publiques, exercent une pression sans précédent sur les États. Les banques, la finance gangrènent la République. Laprétention social-démocrate à concilier pousse l'intégration sociale aux marchés. Faire comprendre aux électeurs socialistes de gauche que c'est une impasse. Nous ne gagnerons pas sans alliance large les impliquant en nombre. Rendons crédible une alternative avec des propositions précises. La posture de Mélenchon exprime des choix stratégiques qui font courir de grands risques au Front de gauche. Allons à la manif du 5 mai sous nos couleurs, avec nos slogans. Par exemple : « Contre la domination des marchés financiers sur la République ! » et «Pour un contrôle démocratique des banques , de la finance et de la BCE ! »

 

Yves Dimicoli. C.N. du P.C.F. 13 avril 2013.

 

 

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 09:27

JAN10 010ACHETER L’HUMA, S'ABONNER ET SOUSCRIRE.


La relation des lecteurs de l’Humanité avec leur entourage social est importante.

 

Les trois étapes qui permettent un mouvement en santé de la société et de la personne y sont incluses.

 

Le bilan, la peinture de l’état dans lequel nous vivons, son effet sur nos vies ;  la contestation de cet état pour l’améliorer ; la recherche et la mise en œuvre des solutions pour permettre ces améliorations.

 

Particulièrement lorsque ces améliorations réclament des transformations profondes. (En philo, à l’instar de Marx,  on dirait pour les 2 dernières étapes qui ne sont pas schématiquement successives mais vont « de pair » : « négation » et « négation de la négation »).

 

Et la dernière « étape », celle des solutions passe, « en dernière instance » par l’économie. L’Humanité, sur la question économique, aussi et surtout, joue un rôle important en suivant l’évènement économique au moment ou il se produit pour projeter son déroulement possible et les solutions que ce déroulement éclaire.

 

Acheter l’HUMA, c’est donc essentiel, tous sujets confondus, et sujet économique en dernière et essentielle « étape ».


Pierre Assante, 23 avril 2013

 

Note: Nous avons fait ici, d’interventions économiques au Conseil National du PCF et de leur « résumé », 2 "tracts" à remettre de la main à la main dans notre entourage, en discutant, car cela nous semble d’une grande clarté pour aborder ces sujets.

Bien sûr, la conscience de chacun ne « s’illumine » pas soudain par ce seul contact et cette seule lecture, mais c’est un jalon très opérationnel, autant que cela se peut, dans le suivi des évènements économiques et des solutions qu’ils peuvent éclairer.

Sans mettre en concurrence le travail des économistes communistes entre eux, bien sûr, mais en s’en servant !

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 18:44

DURAND Denis

COMMENT S’EST DÉVELOPPÉE LA CRISE, COMMENT EN SORTIR ET RÉTABLIR UN DÉVELOPPEMENT SAIN EN FAVEUR DE LA POPULATION

 *Ce titre a été rédigé pour essayer de résumer le texte de Denis Durand.

 

Denis DURAND. Conseil national du PCF – 13 avril 2013

 

Les effets dévastateurs de l’affaire Cahuzac viennent de ce qu’elle se produit à un moment où le pays est pris de vertige devant une spirale de crise économique et sociale, et où le gouvernement a fait le choix de poursuivre les politiques qui ont alimenté cette crise au lieu de s’attaquer à ses causes profondes, à savoir la domination des marchés financiers sur toutes les décisions économiques et financières.

On parle souvent de la baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutée mais elle s’est produite à un moment bien déterminé : entre les premières mesures de libéralisation financière, en 1983 (sous la gauche déjà !) et l’achèvement de la libéralisation avec la libération totale des mouvements de capitaux en 1990. Les paradis fiscaux ne sont qu’un instrument parmi d’autres de ce fonctionnement de l’économie.

Rappelons que le fait déclencheur de la prise de pouvoir par les marchés financiers a été le tournant de la politique monétaire américaine en 1979.

C’est pourquoi, au-delà des mesures réglementaires ou fiscales qui peuvent avoir leur utilité, le seul moyen efficace de s’attaquer à la dictature des marchés financiers, c’est de les priver de ce qui fait leur force : le soutien que leur apportent les banques et les banques centrales avec leur pouvoir de créer de l’argent à partir de rien. C‘est ce que le gouvernement a refusé de faire avec la BPI et avec sa réforme bancaire.

Mais casser le pouvoir des marchés financiers en les privant d’argent ne suffira pas. Il faut, d’un même mouvement, revitaliser la production de richesses pour les êtres humains, en finançant, par la création monétaire, les projets qui développent l’emploi, la formation, la recherche, en économisant sur les coûts matériels, sur l’énergie et les matières premières. C’est sur cette base qu’on pourra relancer la demande en répondant aux revendications salariales et en développant de nouveaux services publics.

Cela ne peut pas être le résultat d’une simple reprise de pouvoir par l’Etat, ni de simples mesures fiscales et réglementaires. Il faut la conquête de pouvoirs par les citoyens et les travailleurs, dans la cité, dans l’entreprise, dans les banques. C’est sur ce terrain qu’une Sixième République sociale peut apporter des changements à la hauteur de la situation. Nos propositions doivent donc être assises sur notre participation aux luttes sociales et politiques.

Par exemple, des projets industriels défendus par les salariés dans les grandes entreprises, des projets dans les PME, des projets dans les collectivités territoriales, mais qui sont  bloqués par l’absence de crédit bancaire, nous en connaissons dans tous nos départements. C’est l’enjeu essentiel des luttes en cours à la Banque de France – il y a encore des appels à la grève la semaine prochaine dans les régions – contre les suppressions d’emplois programmées par le gouverneur Noyer. J’appelle le PCF et ses élus à soutenir la motion type proposée par l’intersyndicale de la Banque de France pour un moratoire sur les suppressions d’emplois et une table ronde publique sur les modalités d’exercice, par la Banque, de ses missions dans les territoires.

Il me semble que l’interpellation des banques et des institutions financières pour obtenir qu’elles s’engagent en faveur de ces projets devrait faire partie des mobilisations du Front de gauche, qu’il s’agisse de la manifestation du 5 mai ou de la campagne pour une alternative à l’austérité, qu’il faut relancer.

Soyons attentifs à l’exemple grec. La montée électorale du Syriza ne repose pas essentiellement sur e aun rejet moral de la classe politique traditionnelle. Elle repose sur un mouvement populaire pour une alternative aux politiques d’austérité au sein de la zone euro, en mobilisant, notamment, le pouvoir de création monétaire de la BCE à travers un fonds de développement économique et social européen.

 

Denis Durand, Conseil National du P.C.F. 13 avril 2013.

 

*Ce titre a été rédigé pour essayer de résumer le texte de Denis Durand.

 

 

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 08:19

MILLS CatherineLes articles de la Revue ECONOMIE ET POLITIQUE janvier février 2013

http://www.economie-politique.org/3837

Edito de Catherine MILLS

http://www.economie-politique.org/38383

Le site de la revue 

http://www.economie-politique.org/

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 10:08

A.N.I._SENAT_HUMA_4_AVRIL_2013.jpg

Extrait de l'HUMA de ce jour, le 4 avril 2013.

 

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 13:50

HUMA 2013 03 14

BOCCARA PORTRAIT

"...On peut considérer que les communistes se sont beaucoup trompés sur beaucoup de sujets, cependant force est de constater que, sur cette question de la nature de la crise, ils ont eu en grande partie raison avant tout le monde..."


Lire la suite : ici

http://pierreassante.fr/dossier/IVORRA_2.4.13.pdf

 

 

 Photo : présentation du livre "La crise systémique, Europe et Monde" par Paul BOCCARA.


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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 08:36

2012 02 25trois bifurcations importantes, je crois….


Trois  bifurcations importantes cette semaine dans l’évolution du processus de l’humanité.

 1)      A Chypre, l’U.E., décide de mesures qui vont freiner fortement la circulation du capital productif, du capital tout court par conséquent, sang de l'échange capitaliste,  au lieu de la relancer. La contradiction entre l’échange et son mode basé sur le profit bloque toute solution interne au capital, et ouvre le choix possible vers un autre mode d’échange. Décidément ce ne sont pas les dominants qui seront capables de fournir une issue à la crise de production-civilisation.


 2)      Les « BRICS » lancent leur nouvelle banque commune d’investissements, qui ouvre, en échappant en partie au FMI et au dollar, la possibilité d’un autre type d’investissement que l’investissement « purement » financier : une bifurcation saine possible.


 3)      Une partie des élus sociaux démocrates et de la base du PS (+ de 1000 à ce jour ont pétitionné) s’inquiètent du vote de l’A.N.I. et sa contradiction avec la vraie sécurisation de l’emploi, c'est-à-dire la garantie d’un travail productif pour tous, développant une saine activité, personnelle, collective et libérée,  répondant aux besoins de production de « biens matériels et moraux » nécessaires au développement de la vie humaine.

 

Les solutions émanant des producteurs eux-mêmes (Ce que le terme de prolétariat désigne bien, malgré la « désuétude » dont l’idéologie dominante voudrait l’habiller et l’y cantonner), peuvent donc avancer !

 

Suite de ces 3 éléments à observer…

 

Pierre Assante, 28 mars 2013.

 

P.S. ce mandat de la C.E.S. sur les négociations U.E.-U.S.A. est aussi un évènement, sans doute. Cependant  un évènement c'est aussi une manifestation de continuité, et de "sauts" multiples plus ou moins "grands". Il faut donc considérer un processus dans son ensemble : http://www.etuc.org/a/11066

 

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 06:35

L'alternative à l'insécurisation de l'emploi c'est possibleLe projet de loi dit de «sécurisation de l'emploi» qui sera discuté au Parlement début avril, en procédure accélérée, retranscrit l'Accord National Interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013.

Fruits de la « Grande Conférence Sociale » de juillet 2012 prônée par le gouvernement HollandeAyrault, cette négociation sur «la sécurisation de l'emploi» prétendait aboutir à l'élaboration d'un « nouveau compromis social historique ». En réalité, le « nouveau modèle social» qu'elle prône constitue une rupture avec les acquis historiques du modèle social français en visant l'intégration et la division des forces syndicales. Marquée par une violente offensive du Medef, elle a atterri sur une refonte régressive de très grande ampleur du Code du travail, de la législation du contrat de travail et des licenciements. Loin de sécuriser l'emploi, elle accentue la « flexi-précarité » des salariés au service de la rentabilité financière des entreprises et sécurise le droit de licencier au moindre coût des employeurs.

Ce texte se situe clairement dans le prolongement des attaques de Sarkozy et du Medef prétendant viser la « modernisation du marché du travail». Il complète et aggrave son arsenal régressif.

Parmi les plus importants de ces 30 dernières années, il cherche à introduire dans la loi le principe d'une rupture civilisationnelle revendiquée depuis longtemps par le Medef, notamment dans son projet de Refondation sociale du début des années 2000, qui fait exploser le cadre de l'ordre public social de ces 100 dernières années. Ouvrant sur un renversement de la hiérarchie des normes, il opère un glissement de la source de l'intérêt général au cœur du droit social de la personne du travailleur vers l'entreprise.

C'est en ce sens et pour toutes ces raisons que le Wall Street Journal a pu écrire dès le 12 janvier 2013 qu'avec cet accord «le patronat français avait remporté une victoire historique ».

Particulièrement grave pour les salariés, ce texte convoque une riposte politique et sociale à la hauteur des enjeux.

La prise de conscience du danger gagne du terrain. La contre-offensive monte dans le pays avec l'exigence de propositions alternatives radicales. La bataille et les possibilités de rassemblements grandissent.

Pour notre part, nous voulons contribuer à la construction d'une alternative véritable avec notre projet de sécurisation de l'emploi et de la formation, en travaillant sa co-élaboration par toutes les forces de progrès, en lien avec la bataille pour un véritable redressement industriel.

La bataille contre ces régressions et leur enjeu civilisationnel est donc vitale. Elle doit être menée au Parlement avec la plus grande détermination et sur le terrain dans le cadre d'un vaste rassemblement permettant la construction d'un rapport de forces capable de renverser cette logique et d'imposer des alternatives de progrès social.....


....SUITE, ici

Le numéro spécial complet d'Economie & Politique sur ce lien :

http://www.economie-politique.org/sites/default/files/eco_po_702_703_dossier_pdf_0.pdf

 

Et un argumentaire en 11 fiches 

sur la loi dite de « sécurisation de l’emploi »

et ses alternatives sur cet autre lien :

 http://www.economie-politique.org/sites/default/files/argumentaire_ani_pour_internet_4.pdf

 

Vous pouvez aussi accéder au site complet d'Economie & Politique listé dans les liens de ce blog.

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 07:41

 

 

MARX PORTRAITAu moment où les "solutions" à la crise économique, de production et de civilisation, "vont d'échec en échec" (Grèce, Chypre, Portugal, Espagne, Méditerranée, Europe, Monde...), c'est à dire ne sont pas aptes à répondre aux besoins de développement humain, quels sont les handicaps de l'économie politique qui ne lui permettent pas, justement, de "trouver les bonnes solutions" ? (P.A., 25.03.2013)


(Voir en particulier les extraits du texte soulignés en bleu

et les notes de la rédaction sous le texte)


Extraits de la postface de la seconde édition allemande du capital

En Allemagne l'économie politique reste, jusqu'à cette heure, une science étrangère. - Des circonstances historiques, particulières, déjà en grande partie mises en lumière par Gustave de Gülich dans son Histoire du commerce, de l'industrie, etc., ont longtemps arrêté chez nous l'essor de la production capitaliste, et, partant, le développement de la société moderne, de la société bourgeoise. Aussi l'économie politique n'y fut-elle pas un fruit du sol; elle nous vint toute faite d'Angleterre et de France comme un article d'importation. Nos professeurs restèrent des écoliers; bien mieux, entre leurs mains l'expression théorique de sociétés plus avancées se transforma en un recueil de dogmes, interprétés par eux dans le sens d'une société arriérée, donc interprétés à rebours. Pour dissimuler leur fausse position, leur manque d'originalité, leur impuissance scientifique, nos pédagogues dépaysés étalèrent un véritable luxe d'érudition historique et littéraire; ou encore ils mêlèrent à leur denrée d'autres ingrédients empruntés à ce salmigondis de connaissances hétérogènes que la bureaucratie allemande a décoré du nom de Kameral-wissenschaften (Sciences administratives).

Depuis 1848, la production capitaliste s'est de plus en plus enracinée en Allemagne, et aujourd'hui elle a déjà métamorphosé ce ci-devant pays de rêveurs en pays de faiseurs. Quant à nos économistes, ils n'ont décidément pas de chance. Tant qu'ils pouvaient faire de l'économie politique sans arrière-pensée, le milieu social qu'elle présuppose leur manquait. En revanche, quand ce milieu fut donné, les circonstances qui en permettent l'étude impartiale même sans franchir l'horizon bourgeois, n'existaient déjà plus. En effet, tant qu'elle est bourgeoise, c'est-à-dire qu'elle voit dans l'ordre capitaliste non une phase transitoire du progrès historique, mais bien la forme absolue et définitive de la production sociale, l'économie politique ne peut rester une science qu'à condition que la lutte des classes demeure latente ou ne se manifeste que par des phénomènes isolés. (1)

Prenons l'Angleterre. La période où cette lutte n'y est pas encore développée, y est aussi la période classique de l'économie politique. Son dernier grand représentant, Ricardo, est le premier économiste qui fasse délibérément de l'antagonisme des intérêts de classe, de l'opposition entre salaire et profit, profit et rente, le point de départ de ses recherches. Cet antagonisme, en effet inséparable de l'existence même des classes dont la société bourgeoise se compose, il le formule naïvement comme la loi naturelle, immuable de la société humaine. C'était atteindre la limite que la science bourgeoise ne franchira pas. La Critique se dressa devant elle, du vivant même de Ricardo, en la personne de Sismondi.

La période qui suit, de 1820 à 1830, se distingue, en Angleterre, par une exubérance de vie dans le domaine de l'économie politique. C'est l'époque de l'élaboration de la théorie ricardienne, de sa vulgarisation et de sa lutte contre toutes les autres écoles issues de la doctrine d'Adam Smith. De ces brillantes passes d'armes on sait peu de choses sur le continent, la polémique étant presque tout entière éparpillée dans des articles de revue, dans des pamphlets et autres écrits de circonstance. La situation contemporaine explique l'ingénuité de cette polémique, bien que quelques écrivains non enrégimentés se fissent déjà de la théorie ricardienne une arme offensive contre le capitalisme. D'un côté la grande industrie sortait à peine de l'enfance, car ce n'est qu'avec la crise de 1825 que s'ouvre le cycle périodique de sa vie moderne. De l'autre côté, la guerre de classe entre le capital et le travail était rejetée à l'arrière-plan; dans l'ordre politique, par la lutte des gouvernements et de la féodalité, groupés autour de la sainte alliance, contre la masse populaire, conduite par la bourgeoisie; dans l'ordre économique, par les démêlés du capital industriel avec la propriété terrienne aristocratique qui, en France, se cachaient sous l'antagonisme de la petite et de la grande propriété, et qui, en Angleterre, éclatèrent ouvertement après les lois sur les céréales. La littérature économique anglaise de cette période rappelle le mouvement de fermentation qui suivit, en France, la mort de Quesnay, mais comme l'été de la Saint-Martin rappelle le printemps.

C'est en 1830 qu'éclate la crise décisive.

En France et en Angleterre la bourgeoisie s'empare du pouvoir politique. Dès lors, dans la théorie comme dans la pratique, la lutte des classes revêt des formes de plus en plus accusées, de plus en plus menaçantes. Elle sonne le glas de l'économie bourgeoise scientifique. Désormais il ne s'agit plus de savoir, si tel ou tel théorème est vrai, mais s'il est bien ou mal sonnant, agréable ou non à la police, utile ou nuisible au capital. La recherche désintéressée fait place au pugilat payé, l'investigation consciencieuse à la mauvaise conscience, aux misérables subterfuges de l'apologétique. Toutefois, les petits traités, dont l'Anticornlaw-league, sous les auspices des fabricants Bright et Cobden, importuna le public, offrent encore quelque intérêt, sinon scientifique, du moins historique, à cause de leurs attaques contre l'aristocratie foncière. Mais la législation libre-échangiste de Robert Peel arrache bientôt à l'économie vulgaire, avec son dernier grief, sa dernière griffe.

Vint la Révolution continentale de 1848-49. Elle réagit sur l'Angleterre; les hommes qui avaient encore des prétentions scientifiques et désiraient être plus que de simples sophistes et sycophantes des classes supérieures, cherchèrent alors à concilier l'économie politique du capital avec les réclamations du prolétariat qui entraient désormais en ligne de compte. De là un éclectisme édulcoré, dont John Stuart Mill est le meilleur interprète. C'était tout bonnement, comme l'a si bien montré le grand savant et critique russe N. Tschernishewsky, la déclaration de faillite de l'économie bourgeoise.

Ainsi, au moment où en Allemagne la production capitaliste atteignit sa maturité, des luttes de classe avaient déjà, en Angleterre et en France, bruyamment manifesté son caractère antagonique; de plus, le prolétariat allemand était déjà plus ou moins imprégné de socialisme. A peine une science bourgeoise de l'économie politique semblait-elle donc devenir possible chez nous, que déjà elle était redevenue impossible. Ses coryphées se divisèrent alors en deux groupes : les gens avisés, ambitieux, pratiques, accoururent en foule sous le drapeau de Bastiat, le représentant le plus plat, partant le plus réussi, de l'économie apologétique; les autres, tout pénétrés de la dignité professorale de leur science, suivirent John Stuart Mill dans sa tentative de conciliation des inconciliables. Comme à l'époque classique de l'économie bourgeoise, les Allemands restèrent, au temps de sa décadence, de purs écoliers, répétant la leçon, marchant dans les souliers des maîtres, de pauvres colporteurs au service de grandes maisons étrangères.

La marche propre à la société allemande excluait donc tout progrès original de l'économie bourgeoise, mais non de sa critique. En tant qu'une telle critique représente une classe, elle ne peut représenter que celle dont la mission historique est de révolutionner le mode de production capitaliste, et finalement d'abolir les classes - le prolétariat.......(3)

Karl Marx
Londres, 28 avril 1875.

 

Notes de la rédaction du blog

(1) C'est à dire que le développement de la lutte des classes incite l'économie politique "officielle" à s'éloigner de la science pour donner des "explications" propres à l'intérêt de la classe dominante. (NDLR)

(2) Avec la "solution chypriote" d'aujourd'hui, le capitalisme s'oriente de plus en plus de la "solution keynésienne" aux "solutions type crise de 1929", c'est à dire freiner la circulation du capital qui est pourtant son sang.....La seconde plus suicidaire que la première, mais les deux sans doute dépassées. (NDLR)

(3) Sur les "étapes" de cette abolition, voir les travaux actuels des économistes marxistes, entre autre de la Coméco,  et aussi, la "critique du programme de Gotha". Et aussi les remarques de Dominique Losurdo sur Gramsci dans ce blog. (NDLR)

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 13:03

PostHeaderIcon Crise du Capitalisme et Travail, par Pierre Assante.

2012 02 25Quelques idées sur la crise nécessaires pour en chercher l’issue
par Pierre Assante, militant syndical T.O.S.

Il y a quelques mois, les médias « grand public » ne parlaient pas de crise du capital.Depuis, elle est commentée, reconnue, développée.Nous allons soutenir ici quelques idées sur la crise, nécessaires pour en chercher l’issue.

La crise de 2009 n’est pas née en 2009. Dès les années 1970, la crise de ce que des économistes  appellent la suraccumulation du capital s’aggravait.  2009 manifeste son accélération et son approfondissement.
Nous affirmons que la crise de 2009 n’est pas du même ordre que celle de 1929. Elle part des mêmes tendances du capital à se suraccumuler, de la même tendance à la baisse du taux de profit qui est son talon d’Achille. 

L’expansion du profit tiré par la masse croissante de la production alors qu’il tend à diminuer sur un objet produit du fait de l’accumulation du capital constant (pour aller vite, celui investi dans les machines de plus en plus complexes) est limitée : à cette tendance s’ajoute une révolution des moyens de production qui rendent ces tendances bien plus aigues. Cette révolution tient aux techniques de production et d’échange, de gestion au niveau mondial, reposant sur l’informatisation qui décuplent et plus les capacité productives. 

Le niveau de capacité productive se trouve en contradiction insoluble avec le mode de production. Ce niveau qui introduit des possibilités de plus en plus grandes d’automation se trouve en contradiction insoluble avec la baisse relative de la production par la main d’œuvre qui est la base de la production du profit.

La limitation des besoins par le profit qui est la loi du capital devient ainsi contradictoire avec un développement d’une société en équilibre-déséquilibre rompu entre son besoin du consommateur et son besoin de geler ou détruire du capital sur accumulé.



Les techniques du capital en matière de drainage vers les grands groupes financiaro-industriels privés ne sont pas un « plus » de la politique opérationnelle du capital, mais l’essence de la forme actuelle du capital comme il fut par le passé un capital de marché national ouvert sur le monde, puis, un capitalisme monopoliste d’Etat, puis un capitalisme mondial s’appuyant à la fois sur les Etats et les institutions mondialisées du capital. En ce sens on comprend la dé-adhérence relative de la politique du capital vis-à-vis de la direction Etatsunienne du capitalisme. De même le renforcement de ces institutions mondialisées et leur capacités d’intervention incomparables avec celles de 1929 et celles de l’après guerre.

La mesure quantitative de la valeur d’échange marchand, qui est nécessaire aux échanges, sans laquelle il n’y a pas d’échange possibles dans le système capitaliste, s’en trouve à la fois rigidifiée et dissoute. Pas seulement par la variété des conditions de production (géographiques, d’ententes et guerres locales ou internationales, de phénomènes multiples et complexes difficiles à suivre même pour les gestionnaires du capital, bourses et Etats compris), mais par cette construction nouvelle de la production mondialisée et informatisée, des besoins qu’elle crée, des aspirations qu’elle suscite, y compris dans les propres rangs de la grande bourgeoisie, et de la collision entre les besoins et les capacités de les satisfaire.

Il ne s’agit pas de défendre ici un développement de la production dite matérielle continu sans la qualité nécessaire à un développement durable, mais de libérer les forces productives nécessaires à une abondance générale, notant que la production dite matérielle contient indissolublement la production idéelle, symbolique, contient toute l’histoire, l’activité de l’humanité dans sa diversité et sa complexité, de même celle de la nature dont l’humain n’est qu’une partie consciente de l’univers dont les parties et les fonctions sont indissolubles les unes des autres.

En ce sens, dans la société capitaliste, le « travail stricto sensu », salarié, marchand, qui est l’activité initiale et de dernière instance de la production matérielle et morale nécessaire à la vie humaine et sa santé, est au centre de la transformation du mode de production. Et le politique lui est totalement lié. On peut même dire que toute politique qui tend à s’en détacher est vouée à la momification, à la fossilisation, se stérilise, ce qui explique la dégradation actuelle de la démocratie institutionnelle et le recours mondial à toute les sortes de retour à l’autoritarisme et au despotisme qui de toute façon n’apportent aucune solution évidemment.



Il ne peut y avoir de vie et donc de mouvement sain de la vie si l’organisation micro et macro de l’activité humaine ne trouvent pas une cohérence mutuelle. Quelle que soit l’aspiration au changement politique, il n’est que formel s’il ne fait pas appel à cette cohérence du travail stricto sensu, salarié, donc s’il ne tend pas à libérer l’activité humaine du salariat, c'est-à-dire de la mesure quantitative de la valeur d’échange qu’est cette marchandise particulière qu’est le travail en système capitaliste.

Une autre organisation du travail, de la production, une démocratie s’étendant de l’activité individuelle à la cohérence générale de la production, la démocratie locale et globale du « quoi et comment produire », ce n’est pas un élément de la transformation politique, mais sa base et sa condition première. Comment chaque travailleur se détermine dans son travail, ce doit être la base de toute démocratie car elle détermine ce dont les humains ont besoin et comment ils peuvent répondre à ces besoins.

Le besoin est un fantôme dans les rapports humains capitalistes. Il est voilé et en partie stérilisée par cette abstraction du travail que constitue le salaire, mesure quantitative de cet échange marchand. Le développement des forces productives ouvre une mesure qualitativement nouvelle de l’échange, c’est le besoin. Cette mesure qualitativement nouvelle existe en gésine, en prémisses dans la société capitaliste. La Sécurité Sociale en donne une représentation concrète, mais pas seulement elle. Vous trouverez partout ces embryons dans la vie quotidienne. Lorsque vous vous procurer sans payer un remède, il vous est fourni dans la mesure de votre besoin et non en fonction de sa mesure de valeur marchande. Que la sécurité sociale subisse et de graves blessures et la substitution par des assurances privées et un signe de la résistance du capital aux transformations qualitatives de la société qu’il induit lui-même. 

La transformation qualitative de la mesure quantitative des échanges, ce n’est que la mise en commun du travail humain….ouvrant d’autres voies aux capacités humaines individuelles et collectives, aux capacités de la personne. Mise en commun du travail humain développée et démocratique, formule qui est une double tautologie, mais qu’il n’est pas inutile de préciser.
La transition de « à chacun selon son travail » à « à chacun selon ses besoins », ce n’était donc pas une formule, mais une vision particulièrement perçante de l’avenir possible.
De même il n’y a aucune disjonction possible entre la transformation qualitative de la mesure de l’échange et la transformation qualitative du travail en activité libre faisant appel au développement des aptitudes et des capacités individuelles et collectives, au développement de la personne. Cela commence dès à présent par la reconnaissance de l’activité de l’autre, de sa formalisation, de son mouvement. Tout le contraire d’un taylorisme qui n’a d’ailleurs jamais pu tout soumettre à sa loi sous peine de tuer tout.

Comme le dit le Prince Salina dans « Il Gattopardo », le sommeil, l’endormissement, qu’on appellerait aujourd’hui la démotivation, est la conséquence de la domination. L’exigence de la motivation est ridicule si elle s’accompagne d’une division du travail sur des bases de classe et son maintien. Mais chacun sait qu’une libération dépend avant tout des dominés eux-mêmes qui en se libérant libèreront la société entière. La mort de Salina n’est pas seulement la mort de sa caste : c’est les prémisses de celle de la société marchande qui en poursuivant son développement et celui des forces productives, s’oppose à toute caste et transforme les producteurs, le salariat sous ses diverses formes et ses diverses fonctions, celle de la production directe en particulier, en fossoyeur du capital donc du salariat lui-même.

Pierre Assante, 10 mai 2009



Un essai, METAMORPHOSE DU TRAVAIL 4
http://www.emigrazione-notizie.org/download.asp?dl=198
Présentation du dernier ouvrage collectif sur l’ergologie dirigé par Yves Schwartz et Louis Durrive
http://www.emigrazione-notizie.org/articles.asp?id=338
Un MANIFESTE publié en Janvier 2006 qui revient à « l’ordre du jour »
http://www.espaces-marx.eu.org/IMG/pdf/S_R-6.pdf
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/2/48/95/06/La-Somme-et-le-Reste/S-R-6.pdf
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21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 07:20

 

MARX-theories-sur-la-PV-I.jpgLois du capital, et actualités 2013 de la production.

Classe ouvrière, « couches moyennes » et les conditions d’une Alliance.

 

"...Ce que les ouvriers produisent en fait, c’est de la plus-value. Aussi longtemps qu’ils en produisent, ils ont de quoi consommer. Mais dès que cela cesse, leur consommation cesse, parce que cesse leur production. Ce n’est nullement parce qu’ils produisent un équivalent pour leur consommation qu’ils ont de quoi consommer. Bien au contraire, sitôt qu’ils ne produisent qu’un équivalent de ce genre, leur consommation cesse, ils n’ont pas d’équivalent à consommer. Ou bien leur travail est arrêté ou réduit, ou bien, dans tous les cas, leur salaire est abaissé. Dans la dernière occurrence (si le niveau de la production reste inchangé), ils ne consomment pas un équivalent de leur production. Mais si ces moyens leur font défaut, alors ce n’est PAS parce qu’ils ne produisent pas assez, c’est qu’ils reçoivent trop peu de leur produit...."

 

Théories sur la plus-value (Livre IV du « Capital »), Tome II, Page 618, Marx,

 

Qu’il a-t-il de changé en 2013 de cela ?

 

L’actualité de l’emploi, des salaires et de la production nous montre que les mêmes « lois » du capital fonctionnent de la même façon.

 

En allant plus loin et en actualisant notre analyse, l’on peut constater que l’explosion des capacités productives (les hommes, leur machines, leurs savoirs et leurs cultures) sous l’effet de leur révolution scientifique et technique, leur gestion mondialisée élargie, dans le travail, les Etats, a élargi aussi la masse des profits sur lesquels « jouer ». Mais on peut constater aussi que cet élargissement considérable de la masse des profits, et de celle de la financiarisation et de la spéculation élargie qui en résulte, ne modifie en rien les « mécanismes » du capital et leur effet.

 

La question de l’alliance entre classe ouvrière au sens strict et « couches moyennes » au sens large, si elle est de plus en plus d’actualité pour construire les alliances politiques nécessaires, ne demeure pas moins dépendante d’une réponse commune à cette réalité que pose Marx dans ce texte et dans toute son œuvre économico-philosophique essentielle au développement de notre conscience humaine, même s’il n’est pas question ni de la dogmatiser, ni de la momifier, mais de la développer ; d’une réponse commune basée sur les intérêts divers et communs de la vie de l’individu dans la vie de l’humanité.

 

Une alliance ne peut se concevoir sans une base sociologique qui sous-tend la base politique. Toute autre démarche ne peut qu’aboutir à la collaboration de classe avec le capital, c’est-à-dire un interclassisme mortel pour l’action et le développement humains.

 

L’œuvre de Marx et sa continuation en santé, c’est le dépassement théorique de la philosophie et de l’économie politique partant de leur réalité du moment et développant ce qu’elle contient d’avenir en santé.

 

Vous trouverez sur le lien suivant un plus large extrait des théories sur la plus-value.

http://pierreassante.fr/dossier/MARX_sur_les_crises_au_XIXeme.pdf

 

Pierre Assante, jeudi 21 février 2013

 

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 07:13

Cet article a déjà été publié une première fois sur ce blog le Vendredi 15 février 2013


DURAND DENIS

"Faut-il prôner la séparation des banques de marché et des banques de dépôt ? Mieux vaudrait combattre la dictature des marchés financiers". Denis Durand, économiste, membre du conseil national du pcf.

L' analyse de Denis Durand

publiée dans l'Humanité du 13 février 2013

ici

http://pierreassante.fr/dossier/DENIS_DURAND_HUMA_13_FEV_2013.pdf

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 11:54

vovelle2     ".......Giovanni di Lorenzo. Le critiche alla Cancelliera, “immeritate”. La stima per Monti e Draghi. L’“inverosimile” vittoria di Berlusconi. E ancora l’austerity, la Grosse koalition, il giornalismo in crisi. Giovanni di Lorenzo, nato in Italia, è il direttore del più importante settimanale tedesco, Die Zeit. Ecco come legge le elezioni di Roma e Berlino. Con una sola certezza: la Cdu rivincerà......"  

-  di Alexander D. Ricci......

......suite en cliquant ici

 

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 00:52

2011 01 02 002Loi bancaire : les contribuables ne doivent pas payer pour la finance

13 février 2013.

Par JACQUES GENEREUX, JACQUES SAPIR, DOMINIQUE TADDEI économistes

(et voir les 66 signatures d'économistes en fin de texte)

 

Nous, économistes, pensons que le projet de loi de séparation bancaire présenté à l’Assemblée nationale ne fait pas ce qu’il prétend et ne protègera pas plus qu’avant les dépôts des ménages français. En réalité, il laisse libre cours aux activités spéculatives des banques et sauvegarde leur pouvoir.

L’objectif affiché du projet consiste à sécuriser les dépôts et, pour cela, à séparer les activités de marché dangereuses des activités de crédit-dépôt. L’intention est bonne, compte tenu de l’hypertrophie des banques françaises. En effet, les actifs bancaires français représentent 340% du PIB (contre 85% aux États-Unis). Il existe au moins quatre banques dont la faillite peut entraîner la chute de l’ensemble du pays, contrairement à l’Allemagne qui n’en compte qu’une. Ces banques sont à la fois trop grosses pour qu’il soit possible de les laisser faire faillite (too big to fail) et «trop grosses pour être sauvées» (too big to save).

Le secteur bancaire français présente un niveau de risque systémique parmi les plus élevés du monde : Dexia a déjà coûté 12 milliards d’euros aux contribuables français et belges et l’État vient d’y ajouter 85 milliards en garantie. Le Crédit agricole prévoit des pertes record en 2012, voisines de 6 milliards d’euros et la Société générale aurait perdu 11,9 milliards en 2008 sans le secours du contribuable américain.......

 

...suite : ici

http://pierreassante.fr/dossier/LOI_BANCAIRE_PUBLIE_PAR_LIBERATION.pdf

 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 11:00
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