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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 08:29

2012 01 15 018Marché capitaliste et coopération humaine sont en contradiction antagonique. La solution à cet antagonisme est en marche.

Ce n’est évidemment pas une « perspective Nevsky »*.

 

Dans où monde où l’échange est basé sur le marché capitaliste (tautologie aujourd’hui), il est inévitable que la production se déplace où le coût du travail est le plus bas. Marché capitaliste et coopération humaine sont en contradiction antagonique.

 

La solution à cet antagonisme est en marche. Ce n’est évidemment pas une « perspective Nevsky »*.

 

Ce n’est pas parce que les techniques et l’accroissement de la productivité dégagent du temps pour autre chose que le travail « au sens strict », c'est-à-dire le travail salarié, la vente de la force de travail sur un lieu et un temps donné, que la question de la production des biens « matériels et moraux » nécessaires à la vie humaine est devenue secondaire.

 

La production est et restera, et dans une forme libérée du capital à l’ordre du jour, la base de tout processus d’humanisation et du processus de la conscience de la nature sur elle-même que constitue l’humanité.

 

Dans une production complexe, micro et macro,  qui implique une intrication au niveau mondial, la question du droit individuel est liée à l’accroissement des capacités d’initiatives individuelles dans l’activité générale.

 

La question des droits généraux de se loger, se vêtir, s’instruire, se déplacer, acquérir les ressources nécessaires à la vie humaine, rêver et créer individuellement et collectivement, basés sur la collectivité sont mutilés. Il s’agit de partir du droit de l’individu dans la collectivité pour répondre à un droit qui se libère de toute domination, de la domination masculine entre autre.

 

A l’extrémité d’un processus du droit de l’individu, la question du droit ne se pose plus.

 

L’ergologie et l'anthroponomie révèlent de multiples, immenses et coordonnées transformations, malgré leur apparente incohérence, des dénormalisations-renormalisations en procès des relations des humains entre eux pour assurer le processus humain général.

 

La réaction au « mariage pour tous », entre autres réactions, les instrumentalisations politiques et économiques contre le droit individuel et du travail à répondre aux besoins humains, au nom de la tradition et en fait au profit du maintien des dominations sociales et sociétales, révèle l’ampleur des changements qui ne sont pas passés inaperçus mais dont la mesure n’a pas été prise.

 

La réaction, dans la caricature qu’elle représente et dans sa convulsion conservatrice, révèle aussi l’impuissance des milieux réactionnaire à empêcher les transformations progressistes, à empêcher l’humanisme (au sens de la mise en commun des efforts humains partant de la personne) de se développer ; ou du moins l’impuissance à le dévoyer totalement.

 

L’ensemble du, des mouvements enthroponomiques (démographies, rapports de reproduction de l’espèce et générationnels, rites et mythes de prise de conscience et de structuration et toutes leurs formes d’expression techniques, institutionnelles, culturelles et émotionnelles intriquées, etc.), ne peuvent trouver une issue en santé dans le processus de l’humanité qu’en se « rassemblant » sur la question du mode d’échange capitalise « argent-marchandise-plus d’argent » pour le détruire en le dépassant (aufhebung), dans un processus de continuité-rupture.

 

* Perspective Nevsky : Métaphore de Lénine sur une avenue principale et rectiligne de Saint-Pétersbourg pour dire que le processus humain ne l’est pas, connaît des hauts et des bas, des contours et des reculs.

 

Pierre Assante, Dimanche 13 janvier 2013

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 21:22

Publié une première fois sur ce blog le 01.01.2013 à 00 h


Bòna Annada 2013

"Tout finira par s'arranger, voilà qui est donc moins irréfléchi ou sot qu'on pourrait le penser de prime abord.

 

L'élan stupide vers la fin heureuse peut devenir un élan sage, la foi passive se transformer en foi instruite et exhortative...."

Ernst Bloch, "Le Principe Espérance".


Suite de ce texte d'Ernst Bloch en cliquant sur ce lien ci-dessous ou sur la carte de Bonne Année ci-dessus:

http://pierreassante.fr/dossier/BLOCH_PRINC._ESPER._GALL._8_bonnes_pages..pdf

 

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 00:52

2 liens :

Militer autrement par Dominique Gerbault :

 

http://congres.pcf.fr/sites/default/files/0250_-_20130103_-_d_gerbault_0.pdf

 

Le Front de Gauche a besoin du Parti Communiste Français par Dominique Gerbault :

 

http://congres.pcf.fr/sites/default/files/0246_-_20130103_-_d_gerbault_0.pdf

 

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 00:29

ARMANAC_2013_0001.jpg

 

armanac 2013Sommaire :

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 01:14

 

BLOCH ATHE.CHRIS.Chrétiens et communistes

Une vieille question bien d’actualité.

Article publié le 11 août 2006

Il faut partir d’une avancée de là où elle a été interrompue

 

Le christianisme originel, c’est la philosophie du faible par rapport au fort.

 

Contrairement aux idées progressistes qui se sont formées contre l’Eglise lorsque celle-ci est devenue l’expression des forts, le christianisme originel n’est pas le renoncement du faible et sa soumission.

Bien sûr, le faible répond à la violence du fort par sa propre violence, c’est une réaction humaine irrépressible, violence et domination vont de pair.

 

Mais la violence du faible ne fait que redoubler la violence du fort. Et si le fort peut se passer du faible, il ira jusqu’à sa destruction totale.

Par contre si le fort a besoin du faible, il acceptera  un compromis qui lui sera favorable.

Ce qui permet au faible d’utiliser sa faible violence pour obtenir un compromis, ce n’est pas la violence en elle-même. C’est qu’elle exprime la solidarité à l’intérieur du groupe humain qu’elle constitue et dont les idées constituent une force matérielle  qui peut s’élargir à l’extérieur du groupe et même se répandre dans le groupe fort.

 

C’est là l’essence du christianisme. Certains diront que l’essence du christianisme c’est la réaction à l’oppression coloniale romaine, à l’oppression religieuse de la société juive de l’époque, à l’oppression de classe dominante à l’intérieur et à l’extérieur de la société juive antique : en fait la lutte des classe. Ils auront raison, à cette différence qu’ils peuvent oublier que la lutte des classes s’exprime par des idées qui sont une force, et qui contrairement à l’adage qui demande dans un rapport de force « combien de divisions (d’armée) », une idée peut s’emparer de toute la société, à condition que la lutte de classe soit menée, et menée dans le cadre de ce que l’on appelle la « coexistence pacifique » : lutte sans guerre. Lutte violente certes, mais pas obligatoirement violence proprement physique, guerrière.

 

Le fort, même lorsqu’il a besoin du faible,  détruira suffisamment le faible pour l’empêcher de se développer et de devenir aussi fort que lui. C’est l’impasse de la confrontation violente qui conduit à la destruction du faible comme du fort.

 

leila shahidL’image d’Abou Ammar (Yasser Arafat) à la Messe de Minuit de Bethléem (Voir lien Web de l’Humanité ci-dessous, et se remémorer l’assassinat d’Itzhak Rabin), ce n’est pas celle de l’allégeance à une superstition mais celle de la lutte d’idées qui s’appelle coexistence pacifique et que l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie a stoppée et qui à distance a détruit le camp dit « soviétique », c'est-à-dire cette tentative pleine d’erreur et de crimes mais aussi d’espoirs et d’expériences progressistes humanistes. Pensons à Vigotski, Maïakovski, et à tout cet effort de tout ce peuple conjointement à l’opinion mondiale et aux progrès de toute la communauté humaine, pour chercher une issue à l’évolution humaine. Il y avait sans doute contradiction entre le niveau de développement et l’objectif visé, entre l’objectif visé et le temps humain.

 

L’Eglise Chrétienne, même en se plaçant du côté du fort n’a pas perdu ses racines originelles, pas plus que les communistes (encore faut-il que les uns et les autres n’aient pas la prétention de représenter toute la société).

Encore faut-il qu’elle les cultive, les retrouve, les revivifie, et elle ouvrira un champ de rassemblement populaire. Les Communistes ont tenté de le faire dans les années 1960 (Comité Central d’Argenteuil, 1966). La Tchécoslovaquie, les choix de l’équipe Brejnev en Union Soviétique, et de Georges Marchais en France (à un degré différent bien sûr) et de même dans d’autres pays, y ont porté un coup d’arrêt. Ils ont été des éléments qui ont favorisé une bifurcation violente, avec l’Eglise elle-même.

 

L’Eglise est un rassemblement inter-classiste. Les communistes sont un rassemblement de classe ouvert à tous. Il n’est pas question avec l’idée de classe de figer la société avec une vision des moyens de production du XIX° et du XX° siècle. L’automatisation, l’informationnalisation, la mondialisation ont modifié les moyens de production, raréfié la main d’œuvre dite « manuelle » (mais pas la production industrielle). Mais pas les rapports de production dans leur essence, c'est-à-dire les rapports de domination. La complexification des besoins, les luttes revendicatives, ont développé les services. Mais cela ne doit pas nous conduire à une vision uniforme « atlantico-centriste » de la situation du monde.

 

L’évolution humaine reste centrée sur la question de la lutte des classes, mais avec cet autre et fondamental choix : affrontement violent ou coexistence pacifique. Ainsi, malgré son effacement apparent la question de l’alliance communistes-chrétiens, de par leurs racines, reste primordiale

 

Il faut partir d’une avancée de là où elle a été interrompue. Ce qui veut dire que, repartant de l’idée de coexistence pacifique, il faut aborder aussi avec les chrétiens d’une part, la question du patriarcat, les questions sociales liées à toutes les dominations qui entraînent les violences, et d’autre part toutes les libérations qui développent la créativité humaine.

 

L’idée de coexistence pacifique n’est pas une idée propre à la situation de l’affrontement des camps US et Soviétique, le second ayant disparu. C’est l’idée propre à toute situation de conflit humain violent.

http://www.humanite.fr/journal/2000-12-26/2000-12-26-236947

Pierre Assante, 11 août 2006

 

 

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 00:28
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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 00:45
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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 18:51
Les statistiques générales du blog depuis sa création

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14/05/2010

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Provenances

Du 18/11/2012 au 17/12/2012REFERENDUM

§                 Provenances directes : 36% (548)

§                 Communaute plateforme : 0% (5)

§                 Provenances externes : 30% (455)

§                 Moteurs de recherche : 32% (487)


 

IMG-copie-1.jpgLe 17/12/2012!cid 4F04DF98-72DE-41BB-B047-A2258CC1F91B@Belkin

§                 Provenances directes : 50% (32)

§                 Communaute plateforme : 0% (0)

§                 Provenances externes : 25% (16)

§                 Moteurs de recherche : 25% (16)

 

 

 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 00:59
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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 05:54

http://pierreassante.fr/dossier/ARMANAC_2013.pdf


armanac 2013

L'ARMANAC EST PARU :

COUVERTURE

SOMMAIRE

ET

AUTEURS

ICI

 

On peut le commander à l'association "leis Amics de Mesclum", Dòna Joanina Dugas, 52 lèa de la Grande Bastide Cazaulx, 13012 Marselha, tel.04 91 93 27 35.

Prix12 €. Chèques à l'ordre de "Leis Amics de Mesclum".

Port : 1 exemplaire 3€, 2/3 exemplaires 4 €

 

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 07:50

000 1495

 

 

http://pierreassante.fr/dossier/NOEL.pdf

 

15 décembre 2012   

 

Noël, face à la violence... :  ici

NOEL2.jpg

 

 

 

 

 

 

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12 décembre 2012 3 12 /12 /décembre /2012 06:47

AUGUSTINLettre à A....,

 

Je viens de lire l’intervention de Bob Ingey sur le vote de la base commune du congrès du PCF de février 2012.

Intéressante. Voici ce qu’elle m’inspire.

 

Bien sûr, la volonté des membres d’une organisation humaine, de ses porte-parole et décideurs au niveau centralisé (quelle que soit la forme de relations entre la « base » et le « sommet », le « centre » et la « périphérie », et qu’on ne me fasse pas rire jaune en feignant d’ignorer ou en niant leurs existences), est déterminante pour l’orientation présente et future de l’organisation en question et des projets de réalisations qu’elle se fixe.

 

Les grecs antiques nous ont montré une ingéniosité remarquable pour contourner les écueils qui menacent en permanence la représentation. Solon, Clisthène, au cœur du mouvement de leur société, ont initié et perfectionné cette représentation, qui bien que mutilée par la société de classe et de patriarcat est arrivé à un degré relatif de perfection. Et relativement  à notre pratique, ces exemples historiques, économiques et culturels (de civilisation), ont montré de façon lumineuse à quel point la comparaison de leur période à la notre, indique la  naissance et le déclin des sociétés de classe.

 

Tout cela pour en venir au fait que la volonté est déterminante mais pas elle seule et que le mouvement de la société peut emporter les humains bien au-delà (ou en deçà) de leur volonté initiale, de même qu’il n’y a pas égalité entre le contenu d’une volonté, ce qu’elle écrit sur la partition à exécuter, et ce que le mouvement crée et ce que sa création induit sur le mouvement.

 

Il en est et en sera ainsi du Front de Gauche, et il n’est en rien critiquable, lorsqu’on est d’accord avec le mouvement de la société qu’il cristallise et symbolise, de se poser les questions nécessaires aux décisions et aux actes tels que nous les souhaitons ; et qu’on se pose aussi la question du rôle que le communisme en tant que parti (et le marxisme de même) y joue, peut continuer à y jouer, dans le mouvement de société, rôle, qui apparemment ne semble pas être remis en cause dans le projet de base commune du Conseil National.

 

Bien sûr un texte reflète l’état commun du moment et ne reflète pas une réalité non encore existante. Et en cela, il contient des « insuffisances » (si l’on peut dire ainsi) qui reflètent elles-mêmes non seulement l’impossibilité d’une vision achevée du futur, mais aussi l’état d’inconscience commun sur la réalité du moment donc sur la réalité du "à peine passé".

 

Mais pour l’essentiel il me paraît ni fermer les différentes hypothèses, ni affaiblir l’hypothèse majoritaire issue entre autre des assemblées nationales des responsables de section, qui se « fixe » ET le rassemblement, non « à partir du », mais « avec une impulsion du » Front de Gauche (ce qu’il peut devenir, c’est la réalisation ou non de ce rassemblement qui le dira) ET le rôle propre du parti dans le débat d’orientation et d’action de masse partant de son expérience communiste (et je dirais marxiste bien que ce ne soit pas inscrit dans les statuts), car il serait bien difficile de séparer communisme et marxisme, même si d’autre mouvements d’idées et d’action ont existé et existent dans la visée d’une société mettant en commun les efforts humains pour produire ses conditions d’existence et de développement , en coopération et non en concurrence, c'est-à-dire sur la base d’un processus de l’égalité des droits de ces conditions d’existence. Egalité des droits qui n’a plus de raison d’être à partir du moment où ce n’est plus le droit qui fixe les besoins, mais que ce sont les besoins eux-mêmes (dans l’humain et ses actes et les possibilités nouvelles qu’il crée) qui déterminent les conditions de leur satisfaction.

 

La société de droit nous la défendons d’autant qu’elle entre dans un processus de satisfaction des besoins « matériels et moraux », mais si nous regardons autour de nous, particulièrement dans l’aggravation de la crise, c’est une société de droits déterminés par la situation individuelle de chacun dans la société marchande, c'est-à-dire qu’elle est une « société de droit » pour qui en a les moyens. De se nourrir, de se vêtir, de se loger, de s’instruire, de rêver, de se mouvoir….

 

Le progrès de la « société de droit » est lié à l’état des forces productives, hommes, techniques, cultures, pensées adhérentes et dé-adhérentes à ces forces productives, créatrices, dé-normalisatrices, re-normalisatrices, en santé relative, ou malades plus ou moins gravement.

 

La continuité comme le saut qualitatif, existent l’une dans l’autre, en rapport dialectique, dans les forces opposées qui permettent le mouvement, en elles-mêmes et entre elles, dans l’équilibre-déséquilibre sain de ce mouvement. La société de droit, marchande et de droit, pour la comprendre et pour que cette compréhension nous permette « d’avancer » en santé, il faut la voir à travers cette conception du mouvement, sans que cette conception détermine mécaniquement notre vision, mais nous aide à la construire, déconstruire et reconstruire dans le mouvement de notre pensée et dans la réalité du mouvement général résultant de l’interaction des mouvements de pensée dans chaque personne humaine et de son support biologique et social, son corps-soi, ses débats de valeur dans le rapport de valeur marchande de la société capitaliste qui est son milieu non « naturel » mais réel, et les mouvements de transformation qualitative qu’il réclame.

 

Il n’est pas obligatoire de peser tout cela au microgramme pour se déterminer par rapport à la base commune du congrès. Ce n’est pas obligatoire, mais ce n’est pas interdit.

 

Il me semble que l’analyse et la critique de l’économie politique (les conclusions en mouvement et les propositions-solutions  que cette analyse permettent pour la résolution de la crise),  les capacités qu’en conserve et développe l’organisation du parti est un exemple parmi d’autres de la nécessité de l’organisation du parti et de ses relations particulières avec la société dans tous les domaines d’activité de la société.

 

La base commune prend cela en compte et beaucoup d’autre choses, même dans le cadre de l’état actuel de conscience que nous voudrions plus avancé, et prenant cela en compte, elle me parait à la fois plus réaliste et plus utopique au sens de l’utopie opérationnelle, que les analyses en part juste mais en même temps décalée dans le passé des textes alternatifs, qui critiquent justement une réalité sans passer à ce que nous appelons « la négation de la négation » c'est-à-dire la résolution de contradictions.

 

L’exemple de la position des textes alternatifs sur l’Europe est significatif. L’Europe est capitaliste oui, mais la nation aussi, alors pourquoi ne lutter que dans le cadre de l’institution de la première, même s’il est vrai que les conquêtes sociales sont plus avancées dans les institutions nationales (Révolutions françaises, mouvement ouvrier national, Front Populaire, Libération, luttes sociales et sociétales) et que les institutions européennes sont en reculs sur elles. Encore que ! Les forces productives révèlent dans leur mouvement en Europe et dans le Monde des forces de progrès que nous ne voyons pas bien car leur évidence est nouvelle et moins apparente. En ce sens la lutte n’est pas à couper en tranche mais doit partir à la conquête de ce qui…n’est pas conquis.

 

Amitié.

 

Pierrot, 8 décembre 2012

 

 

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 07:01

escalier contesse 2juin10 002Réponse à L.

 

Les incohérences, les nôtres et celles des autres, c'est "l'odeur du temps"....

 

Nous sommes inclus dans un processus de développement devenu incohérent qu'on ne peut stopper net sous peine que le remède soit pire que le mal (pour la production, l’échange, l’énergie, etc.)

 

Il faut en infléchir la direction, comme celle d'un bateau dont la masse empêche un changement de direction brutal, ce qui demande du temps, si tant est que le délai nécessaire ne soit pas trop court pour éviter une catastrophe.

 

L'incohérence tient à 2 éléments et un troisième qui est leur résultante, résultante qui est l'état de la chose en mouvement, comme dans tout processus, apparemment évident, si on a une petite idée de la dialectique de la nature, des contradictions internes à un processus, de la négation de la négation qui en est leur résolution et permet la continuité du mouvement.

 

Un élément c'est l'échange marchand qui ne peut aboutir qu'à cette incohérence finale et menaçante pour la poursuite du processus humain, l'échange "Argent-Marchandise-Argent plus" et son paroxysme.

 

L'autre c'est le passage en quelques milliers d'années de la gestion du clan restreint où chacun côtoie son proche, son semblable, à la gestion élargie puis du monde où les rapports centralisés nécessaires à la cohérence d'ensemble met hors circuit l'intervention citoyenne tant que l'échange marchand poursuit un type de rapport de gestion individuelle, perversion individuelle du clan, qui en a perdu les propriétés et qui empêche la naissance de propriétés nouvelles nécessaires.

 

Et ce "tant que l'échange" que j'ai placé par commodité d'expression dans l’expression du deuxième élément est le troisième élément, la résultante des 2 éléments précédemment énoncés, de la crise générale du processus humain.

 

Je te renvoie à l'intervention de Denis Durand (et accessoirement à l'ensemble de ce blog et particulièrement à mon essai "La métamorphose du travail"), intervention de Denis qui, je le répète me semble un résumé saisissant des tâches d'aujourd'hui, indispensables à la poursuite du processus humain, et que je crois possible, bien que non assuré "mécaniquement".

 

La conscience et les capacités de recherche et d’action qu’elle permet, reste l'arme première de l'humanité.

 

Pierrot, 11 décembre 2012

 

 

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 05:15

     RECUEIL DE CITATIONS,

 

Bloch, Benjamin, Lukacs, Lefebvre, Schwartz, Pline, Boccara,

Lucrèce, Garo, Vygotski, Giono, Bouveresse, Bobin,

Jaurès, Weil, Marx, Gelu, Engels, Lampedusa, Oulianov, Certeau, Xin...

 

CAMUSA ignorer le compliment, ou l’hommage, on laisse croire au complimenteur  qu’on le dédaigne alors qu’on ne doute que de soi.

Je suis avare de cette liberté qui disparaît dès que commence l’excès de biens. Le plus grand luxe n’a jamais cessé de coïncider pour moi avec un certain dénuement.

Je n’envie rien, ce qui est mon droit, mais je ne pense pas toujours aux envies des autres et cela m'ôte de l’imagination, c’est à dire de la bonté.

Je veux dire que la pauvreté ne suscite pas  forcément l’envie.

[Cette maladie subie dans ma jeunesse], sans doute ajoutait d’autres entraves à celles qui étaient les miennes, mais elle favorisait finalement cette liberté du cœur, cette légère distance  à l’égard des intérêts humains qui m’a toujours préservé des ressentiments.

Albert Camus (extraits de « l’envers et l’endroit »)

 

et 45 autres citations SUR CE LIEN : ici

http://pierreassante.fr/dossier/CITATIONS_CHOISIES_PAR_PIERROT.pdf

 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 05:28
2012 11 23LA PERTE (lettre à mes amis croyants)

 

Les « défenseurs » d’une culture sont bien souvent conservateurs.

Et les « défenseurs » du progrès des fossoyeurs de culture.

Heureusement, il y a la vie de tous, les exigences qui en sortent et qui peuvent corriger tous ces redresseurs de tort.

Ils ne sont donc, ni les uns, ni les autres les défenseurs de la culture ni du progrès.

 

C’est l’histoire d’amour où l’on préfère voir l’enfant mort que de le laisser à l’autre.

Bon n’exagérons pas et rendons à César ce qui est à César :  il y a eu aussi de sacré rouspéteurs qui ont été sacrément efficaces tant dans la question de la culture que du progrès.

 

Celle, celui qui aime donne ce qu’il a à l’autre pour que l’autre s’en serve, donc le transforme, donc……

Mais ça vaut pour l’héritage des biens privés d’une société de classe car la mort individuelle est inéluctable, et tous le savent.

Par contre la propriété collective d’une culture semble immortelle puisque transmissible :

erreur.

 

N’ayez pas peur que d’autres s’approprient votre (vos) culture(s), ne la (les) donnez pas, partagez la (les), sachant que les autres en feront autre chose, et que vous n’avez pas de pouvoir et de droits ni royaux ni divins sur elle(s).

 

Je ne re-développe pas mon analyse en particulier du christianisme que j’ai faite dans l’épître aux citoyens, mais j’insiste sur le rôle fondamental qu’il peut continuer à avoir sur la société à condition qu’il accepte de mourir pour ressusciter sous une forme non religieuse, débarrassé d’une pédagogie qui fait dramatiquement abstraction de ses références temporaire, c’est à dire au patriarcat par exemple ….et sa suite.

Il ne faut pas non plus que la reconnaissance des références patriarcales torde durablement le pendule dans le sens inverse pour ignorer l’essence humaine dans son unité animale et sociale, dans son unité biologique et culturelle.

Je ne donne l’exemple que du patriarcat car il est évident. Il permet à juste titre au féminisme de citer l’oppression de la femme dans les textes de saint Paul, mais d’ignorer la reconnaissance de la femme, dans un contexte pourtant très peu favorable à le faire, dans les mêmes textes.

Mais il y a bien d’autres thèmes que le patriarcat  y compris des thèmes qui n’apparaîtront que lorsque nous serons capables d’unir rationalisme et intuition, ce que seule permettra une société où non seulement les moyens de production mais aussi le mode d’administration permettront à chaque individu de pouvoir avoir un rôle de recherche et de décision. Où chacun pourra avoir le temps et les moyens pour être son propre chercheur dans le cadre d’une recherche collective.

 

Enfin, si nous disions à l’Eglise : ne perds pas ta vie à la gagner, celui que veut gagner sa vie la perd, celui qui……C’est ça le dialogue de fond entre matérialistes et croyants qui peut être utile à la communauté humaine à un moment où le tremblement de terre de la révolution informationnelle laisse à penser que les humains ne vont pas trouver facilement une issue. Les sondages sur les intentions de vote en témoignent. Faire de la pédagogie, simplifier, vulgariser, OUI, mais d’abord quoi enseigner, quoi simplifier, quoi vulgariser. On ne répond à une crise de civilisation que par une refondation de civilisation, ce qui passe par des IDEES.Qu’est-ce que j’aimerai être entendu sur ça, et si je me trompe, qui me le dira si je ne trouve pas à dialoguer.

 

Pierre Assante Marseille, La Madrague 10 févr. 2002

 

 

 

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 14:29

AJZENBERG3.jpg

 

AJZENBERG3 0001Cet ouvrage va jusqu'au bout de la vérité. C'est à dire qu'il traque partout dans la société, avec humanité, mais sans concession avec elle ni avec tous les acteurs quels qu’ils soient du drame, ses actes et ses médiatisations d’hier et d’aujourd’hui :  l’abandon à la mort de 76 000 malades mentaux, à travers la recherche approfondies des données historiques, des comportements avérés,  ce qui contient en germe le rapport des forts aux faibles, de la société de classe et de son paroxysme dans le régime de Vichy allié du nazisme.

Ce n’est pas un «détail » et pourtant c’est un moment de l’histoire à côté duquel on ne peut passer sans en prendre la mesure. Ce livre nous le permet.

Pierre Assante, 1er décembre 2012

 

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 05:05

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IDIR.jpgNordine idir. Le travail gratuit, ça suffit !

par Nordine idir,,

le 21 Novembre, 2012

Il y a 627000 chômeurs de 18 à 25 ans. 30% des jeunes diplômés à bac +4 et plus sont toujours privés d’emploi un an après leur diplôme. L’âge moyen du premier emploi stable et correctement rémunéré qui recule sans cesse. Tant d’étudiants et maintenant des lycéens qui se...

0

Nordine Idir. L’égalité ne se négocie pas!

par Nordine Idir,,

le 20 Novembre, 2012

Mais pourquoi sont-ils si méchants? Après tout, ils ne leur ont rien fait! Qui sont ces «ils»? Qui sont ces «leur»? Les premiers sont les réactionnaires en tout genre, les seconds sont les homosexuels et les étrangers. La droite et l’extrême droite crient au dé...

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Nordine Idir. Comment peut-on mettre sur le même plan un État colonisateur et un peuple opprimé?

par Nordine Idir,

le 19 Novembre, 2012

« Depuis le début de l’opération militaire israélienne “Pilier de défense” contre la bande de Gaza, 49 Palestiniens ont été tués dont 3 enfants ce matin âgés de 1 à 3 ans. » Voici la dépêche que je découvre ce matin en me levant. Froide et lapidaire, pour un bilan déjà trop lourd. J’ai la rage ...

 

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 05:00

REGIONS-ATOS-46-AVRIL-2001.jpg 

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 05:00

Deu catalans de l’exterior reben el premi Josep Maria Batista i Roca – Memorial Enric Garriga Trullols 2012

 IPECC 2012 121

Barcelona, 12-11-2012


 Acte lliurament BiR-MEGT 2012Deu catalans i catalanòfils residents a l’exterior de l’àrea lingüística catalana han rebut aquest dissabte 10 de novembre al vespre el premi Josep Maria Batista i Roca – Memorial Enric Garriga Trullols 2012, guardó d’atorgament anual instituït i convocat per l’Institut de Projecció Exterior de la Cultura Catalana (IPECC), per reconèixer la tasca que duen a terme els catalans i catalanòfils de l’exterior per mantenir la presència catalana en el món i augmentar el coneixement dels Països Catalans i la cultura catalana a l’exterior.

En aquesta XXIV edició, els premis han incorporat a l’original “Josep Maria Batista i Roca” el “Memorial Enric Garriga Trullols", en homenatge al cofundador dels premis i president de l’IPECC durant molts anys, que morí l’any passat.

 

Els guardonats amb el premi "Josep Maria Batista i Roca – Memorial Enric Garriga Trullols 2012" són els següents:

Elvira Ballesta (resident a Brussel.les, Bèlgica) IPECC_2012_236.jpg

Glaudi Barsotti (Occitània, Estat francès)

Carlos Rubén Capdevila (La Plata, Argentina)

Josep Ligorred (Mérida, Mèxic)

Imma Martí (Bochum, Alemanya)

Alberto José Miyara (Rosario, Argentina)

Károly Morvay (Budapest, Hongria)

Claudi Dieter Pusch (Friburg, Alemanya)

Montserrat Ranera (Caracas, Veneçuela)

Enric Vinyals (Zuric, Suïssa)

El lliurament dels premis s’ha celebrat al Saló de Cent de l’Ajuntament de Barcelona. L’acte ha estat presidit per Jaume Ciurana, tinent d’alcalde de Cultura, Coneixement, Creativitat i Innovació de l’Ajuntament de Barcelona; Francesc de Paula Gambús, director general de relacions exteriors del govern de Catalunya; Núria Bayó, presidenta de l’Institut de Projecció Exterior de la Cultura Catalana (IPECC), i Xavier Tudela, secretari general de l’IPECC i cofundador dels premis.

A l’acte hi ha assistit dues-centes persones, entre les quals els cònsols a Barcelona d’Alemanya, Hongria i Suïssa.

Adjuntem la foto de la XXIV edició dels premis "Josep Maria Batista i Roca - Memorial Enric Garriga Trullols" al Saló de Cent de l’Ajuntament de Barcelona.


IPECC - Institut de Projecció Exterior de la Cultura Catalana
Hotel Entitats. Providència, 42; 08024 BARCELONA
Tel. 93.213.76.48;
www.ipecc.cat


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15 novembre 2012 4 15 /11 /novembre /2012 05:42

http://pierreassante.fr/dossier/PIPE_DU_COMMUNNARD.la_ehrenbourg.913KB.pdf

 

trente-recits.jpgLa pipe du communard, Ilya EHRENBOURG

 

Il est beausoup de belles villes, mais de toutes, la plus belle est Paris, plein du rire insoucient des femmes, où les élégants, sous les marronniers, boivent des liqueurs vermeilles, où mille feux se jouent sur le grès miroitant des places immenses.

 

Le maçon Louis Roux était né à Paris....

 

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 05:00

 

!cid 4F04DF98-72DE-41BB-B047-A2258CC1F91B@Belkin La SOLIDARITE est un sentiment.

 

Mais avant tout, c’est une réalité concrète : c'est le lien effectif de dépendance qu’ont les êtres humains entre eux.

 

Et le lien « moral », ce sentiment de solidarité, nait du fait que tout affaiblissement des uns entraine l’affaiblissement des autres.

 

Ce qu’il y a de plus positif, dans l’élection d’Obama, ce n'est évidemment pas cette illusion qu’un parti financé par une partie les grands groupes capitalistes géants, quels que soient leurs intérêts convergent ou légèrement divergents avec le capital dans son ensemble, puissent changer fondamentalement les causes de la crise (et ses désastres pour les populations et les travailleurs, les salariés). Ils sont incapables de sortir de la crise, car ils en sont, eux et leur système économique, les responsables effectifs.

 

Ce qui est de positif dans cette élection, c'est le sentiment et la volonté de  solidarité grandissante, le rejet du "tout pour soi et rien pour les autres ou si peu", qu’expriment une partie des électeurs américains dans cette élection, comme dans celle de Hollande en France, malgré la personnalisation du système présidentiel, quelle que soit la sympathie que puisse inspirer on non un césar ou un tribun.

 

Ce qui est de positif dans cette élection, c'est le rejet de l'idée qu' "un" puisse avoir moins qu' "un autre" parce que l'autre serait "supérieur", donc "plus méritant", idée à l'origine de tous les fascismes.

 

BILLOUX.jpgEt ce sentiment est susceptible de faire naitre autre chose que ce qu’emprisonne ce présidentialisme, autre chose qui ne demande qu’à éclore dans le mouvement populaire instruit de la crise.

 

C’est en ce sens que Marx dit que "la classe ouvrière en se libérant libèrera toute l’humanité".

 

Il ne s'agit pas de demander à chaque personne humaine (et a nous mêmes), y compris celles que nous aimons le plus, celles en qui nous avons le plus confiance, de ne faire aucune erreur de jugement, de ne succomber à aucune pulsion contradictoire avec ses idéaux, ni de se fondre dans un moule collectif. Notre espèce a des limites biologiques et historiques contradictoires avec son développement.

 

Il s'agit de participer au mouvement en santé de notre espèce dans la nature en tant que processus de conscience de la nature sur elle-même. Pour cela il faut qu'elle assure au mieux les conditions de ses subsistances, ce à quoi le programme d'Obama ne correspond pas, ni a fortiori celui de son rival battu, car il ne se donne pas les moyens, ni personnels, ni d'une intervention populaire pour la transformation du mode de production capitaliste arrivé au paroxysme de ses contradictions.

 

L’alternance, ce mensonge pour que « tout change sans que rien ne change » ne pourra pas toujours se substituer à une véritable alternative. C'est cette réalité qui alimente notre espérance active.

 

Pierre Assante, 7 novembre 2012 (Jour anniversaire de la Révolution d’Octobre)

 

 

 

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 06:01

 

000 1495« Ce qui est réel dans la perception et la distingue du rêve, ce n’est pas les sensations, c’est la nécessité enveloppée des sensations».

« L’attention extrême est ce qui constitue dans l’homme la faculté créatrice ».

Simone Weil.

 

 

Simone, mon Amie,

 « On libère en soi de l’énergie. Mais sans cesse elle s’attache de nouveau. Comment la libérer toute ? Il faut désirer que cela soit fait en nous. Le désirer vraiment. Simplement le désirer, non pas tenter de l’accomplir. Car toute tentative en ce sens est vaine et se paie cher. » disais-tu. Et tu choisissais finalement d’accomplir. Et tu l’as payé cher.......

 

Suite sur ce lien :

 http://pierreassante.fr/dossier/La_jeune_fille_et_la_mort%201.pdf

 

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 06:01

20101019 024Le oui et le non de Böhme, les contraires d’Héraclite, Hegel et Marx, la négation, la négation de la négation, le dépassement, destruction-conservation, déséquilibre-dissymétrie motrice, transformation qualitative, la vie issue de la mort, la mort sans la disparition, la plante dans le fruit, la pensée neuve dans la pensée ancienne, le mouvement comme existence de la matière, la multiplicité et diversité infinie du mouvement résultante des mouvements, la pensée comme mouvement, l’activité humaine comme pensée, l’organisation sociale comme mouvement, la libération du salariat comme libération de la pensée…

 

Ainsi il existe dans le capitalisme, déjà, les éléments d’une société sans lutte de classe !

Le rapport de force entre salariat et capital contient donc aussi l’élément des prémisses de la société sans classe.

La guerre entre le salariat et le capital ce n’est donc pas la destruction du contraire mais le développement des éléments d’une société sans classe contenue dans la société de classe.

Cela ne veut pas dire que l’évolution possible vers une société sans classe se fasse sans luttes des classes, sans conflits, mais que la forme supérieure de la lutte des classes naît dans le développement de ce que cette lutte contient déjà de prémisses d’une société sans classe. La qualité du conflit dépend de cette capacité de développement déterminée par  les choix humains....

 

......Suite sur ce lien, un recueil petit de "poèmes-philo." :

 http://pierreassante.fr/dossier/La_forme_la_plus_feconde.pdf

 

 

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 05:04

malbergComme la langue parlée (dirait Esope), la langue écrite est la meilleure et la pire des choses, et plus encore.

 

Aussi, je veux dire en peu de mots ce que ce projet de base commune pour le congrès de février 2012 du parti communiste français a de meilleur.

 

C’est, dans ce que la noirceur de notre monde a, à la fois, de réel et aussi d’apparent, ce qui n’est pas la même chose, ce qu’il apporte de lumière sur ce qui existe de lumineux du progrès de l’humanité et ce qui peut exister de lumière dans un processus en besoin, en santé, en désir et beauté.

 

Il peut ainsi mériter, pourquoi pas, la citation elle aussi lumineuse d’Apollinaire, « il est grand temps de rallumer les étoiles » et celle d’ « humanifeste », si tant est qu’on ne confonde pas l’humanisme avec une vertu figée qui existerait en dehors de l’activité humaine, du travail dans son processus d’auto engendrement permanent de -la femme et l’homme- l’humain concret en mouvement.

 

Certes, lire un tel texte, en faire un élément d’un travail commun de parti mais aussi de société, d’activité sans frontières étanches entre celui-ci et l’humanité, ni frontières étanches entre tous les « champs d’activités » et leur unité à laquelle il s’adresse, demande un effort de tension, de concentration, de temps.

 

C’est une raison de plus pour inciter, si cela se peut, tout un chacun à le faire, cet effort…

 

Pour ce que la langue a de pire sur du projet, mais aussi pour ce que la langue du projet a de meilleur, on peut s’en remettre aux commentateurs qui ont le plus d’intérêts privés à faire le noir sur tout ce qu’elle contient. Ceux qui souhaitent vraiment mieux que ce qu’elle dit n’ayant pas la notion de ce pire d’Esope ni d’un noir sans couleur (dirait Soulages) des premiers.

 

Elle pourra devenir, si son utopie opérationnelle (comme disait E. Bloch) se confirme dans la poursuite de l’élaboration commune de ce manifeste, dans les divers « champs », économie, culture, politique, civilisation….(piètre énumération sans unité de ma part), un texte à portée historique comme celui dont il se veut la continuation.

 

Le voilà donc sur ce lien, comme un cadeau de sens et un encouragement à cet effort en commun en question :

http://congres.pcf.fr/sites/default/files/36e-congres-projet-base-commune_0.pdf

 

Pierre Assante, 28 octobre 2012

 

L'illustration est la couverture du livre d'Henri Malberg sur l'avenir du PCF qui me semble adaptée à la perspective du projet de texte de congrès.

 

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 05:53
AJZENBERGL’abandon à la mort… 
 
Sous le régime de Vichy (1940-1945, 76.000 malades mentaux sont morts dans les hôpitaux psychiatriques français. Morts de faim.
 
Dans une tribune du Monde (26.07.2012), un journaliste –Thomas Wieder – énumérait les pièges de l’histoire attendant François Hollande : « … les critiques qui ont accompagné son hommage à Jules Ferry et son discours du Vél d’Hiv apparaîtront sans doute bien fades. D’ici à 2017, trois dossiers historico-mémoriels autrement plus délicats attendent en effet le chef de l’État. 
Le premier, par ordre croissant d’intensité, concerne la Grande Guerre, dont on célébrera le centenaire en 2014. […] Autre dossier sensible : le génocide des Arméniens, dont le centenaire tombera en 2015 et dont  M. Hollande s’est engagé à en pénaliser la négation. […] Dernier dossier, enfin : la guerre d’Algérie. C’est à la fois le plus urgent et le plus explosif ».
Un historien (Henry Rousso, qui publia en 1994 Vichy, un passé qui ne passe pas) déclare, dans le même article : « Désormais, ce passé est passé : non pas qu’il soit oublié, mais parce qu’il a enfin trouvé sa place ». Faut-il rappeler la conclusion de son livre ? « Le devoir de mémoire donne-t-il le droit d’ouvrir un procès perpétuel à la génération de la guerre ? D’autant que, pour la nôtre, l’obsession du passé, de ce passé-là n’est qu’un substitut aux urgences du présent ». Pour Henry Rousso aussi, la mort des 76.000 fous pendant la guerre est un non-événement ne méritant aucune attention mémorielle.
Dans cette analyse du journaliste, pas trace de cet autre dossier sensible : l’abandon à la mort par le régime de Vichy, le seul État français d’alors, des dizaines de milliers de fous (76.000 plus précisément). Oubli ou, censure ? Ceci dans le même temps où le même État français arrêtait des juifs de France (76.000 également) et les chargeait dans des trains allant vers les camps de la mort.
 Pétain, Darlan, Laval connaissaient-ils les dangers auxquels les fous étaient exposés ? OUI, dès le printemps 1941. Étaient-ils en mesure de leur accorder quelques suppléments alimentaires représentant pour chaque Français une ou deux miettes de pain par jour ? OUI, puisque cela a été fait en décembre 1942. Trop tard cependant et en quantité insuffisante pour inverser le cours des événements. La population française aurait-elle été mise en danger par une telle action ? NON, bien sûr. Ces trois questions, et les réponses apportées, définissent précisément la notion de non-assistance à personne en danger, notion inventée par Vichy et maintenue depuis dans le code pénal français.
Non-assistance que certains historiens nient. Ce qui autorise un journal d’extrême-droite à s’écrier : « Le régime de Vichy est enfin innocenté… ». Après la reconnaissance par le président Chirac de la complicité active de l’État français de Vichy dans la déportation des juifs de France, la responsabilité directe de ce même régime dans la famine mortelle sévissant dans les hôpitaux psychiatriques doit, elle aussi, donner lieu à une reconnaissance officielle. L’histoire de l’hôpital de Montdevergues-les-Roses par André Castelli est un exemple, au jour le jour, de l’abandon à la mort des fous sous Vichy.
Avec le livre L’abandon à la mort…, et le document ci-joint, où il s’agit de quelques coups de projecteur sur le contenu de celui-ci, c’est de ça qu’il s’agit : l’abandon à la mort par Vichy des malades mentaux sera-t-il exclu de l’histoire comme le préconise certains historiens ? Effacé ? Ou sera-t-il inscrit dans les manuels destinés aux étudiants et reconnu par les plus hautes autorités de l’État d’aujourd’hui ?
Armand Ajzenberg

 

PRESENTATION ET BON DE COMMANDE sur ce lien :

http://pierreassante.fr/dossier/AJZENBERG_L_ABANDON_A_LA_MORT_76KB.pdf

 

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