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31 octobre 2014 5 31 /10 /octobre /2014 07:56

MOULINS MAUREL LA MARS.141003Transports, Forces productives,

Humanisme et sciences,

 L’atelier du monde.

COUTS de production. TRANSPORTS MARITIMES et FERROVIAIRES.

 

 

Voici 3 articles d’une mini-revue de presse, 3 petites pages en PDF.

 

Le second (Myriam Guillaume) et le troisième sont un constat au jour le jour sur les transports, la politique de privatisation, les conséquences pour les travailleurs des secteurs et de la population et les luttes qu’elles entraînent.

 

Les transports sont au cœur du développement national et régional dans le développement européen et mondial et permettent l’activité première qui est celle de la production des biens matériels nécessaires à la vie humaine.

 

Epine dans le pied du capital, et classe ouvrière sédentaire donc relativement plus facilement organisée dans les conditions historiques du moment (2014), ils ne peuvent pas être délocalisés par essence, mais ils peuvent être privatisés, ce qui est le cas dans de nombreux secteurs.

 

Informations et analyse vont de pair.

 

Le premier (Pierre Ivorra) pose en quelques lignes l’état actuel des forces productives, leurs relations avec la vie quotidienne, une réponse à la puissante  mais non irrésistible agression patronale sur le « coût du travail » : comment évolue et peut poursuivre son évolution la production, l’atelier du monde, les conditions nécessaires mais non suffisantes pour une croissance nécessaire en quantité et en qualité des forces productives.

 

C’est cela poser la question économique réponse au développement humain et renouer avec la vision à la fois anthropologique, philosophique et économique en unité, c'est-à-dire humaniste et scientifique qui est à l’origine du mouvement ouvrier, marxisme en tête.

 

Travail long et patient et quotidien de recherche, d’explication des possibles, de dialogue et d’action rassembleuse, c’est le chemin de plus rapide de l’humanité pour la poursuite de son processus en santé.

 

Pierre Assante, 31 octobre 2014

 

VOICI CES 3 ARTICLES 

ici

http://pierreassante.fr/dossier/COUTS_de_production.TRANSPORTS_MARITIMES_et_FERROVIAIRES_141031.pdf

 

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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 19:40

Laurencin 000......Le communisme vulgaire dans toutes ses variétés a nié le singulier, ce qui l’a conduit à construire des  concepts et des systèmes de concepts figés, certes, mais fondamentalement inopérationnels car ils ne pouvaient refléter une réalité sur laquelle agir.

 La négation de la négation du singulier, c'est-à-dire son affirmation ne peut tenir que dans la conscience de l’ontologie de l’être social, c'est-à-dire dans la conceptualisation de l’ensemble des rapports sociaux, et entre autre du mode de production et du type de rapports sociaux qu’il a induit, non automatiquement, mais effectivement, qui eux peuvent faire l’objet de généralisation.......

 

LIRE LA SUITE

ici

 

http://pierreassante.fr/dossier/LE_SINGULIER.pdf

 

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22 septembre 2014 1 22 /09 /septembre /2014 21:54

Article déjà publié sur ce blog le 18/09/2014


Copie de JAN10 010

Ce qui suit n’est pas un détail.

le concept d’autonomie relative : d'une économie restreinte à une économie généralisée. Et nouvelles notes.

 

Marx développe à de nombreuses reprises le concept d’autonomie relative des idées par rapport aux conditions matérielles antécédentes dans lesquelles elles ont été créées, dans lesquelles elles sont nées alors que ces conditions ont changé*.

 

Dans le début des années 2000, j’ai développé cette thèse, sans rien inventer, mais en  essayant de la généraliser, pour les sentiments par exemple, leur autonomie relative par rapport aux conditions antécédentes dans lesquelles ils sont nés,  et à partir desquels nous abordons les évènements, les informations etc.

 

De même pour les autres « objets » soumis à pensée.

 

Autre chose : il est juste d’aborder les débats sur le contenu des idées, leurs relations avec la « réalité extérieure indépendante de notre conscience » avec des mots qui rassemblent pour l’action de transformation en bonheur, en santé, quelle que soit l’opinion philosophique, religieuse etc. des interlocuteurs. Il est cependant  nécessaire de revenir aux mots les plus « exacts », ceux qui peuvent décrire le plus rationnellement possible la réalité**. En ce sens les termes « âme », « esprit », ne peuvent remplacer le terme « pensée » et ce qu’il représente en tant qu’activité individuelle et sociale, dans l’ontologie de son processus comme dans « l’état présent », celui qu’on observe à un moment donné.

 

Le concept « d’autonomie relative » cité en début d’article est de la plus grande importance. De lui dépend la compréhension d’un processus et de l’état présent d’un « objet » observé, car il permet de rejeter dans toutes nos actions à court et long terme, les idées fausses et mutilantes telles celle de l’automaticité du développement, celle d’immuabilité d’un état et celle de l’indépendance de la pensée de son support : le corps humain, la société, leurs relations générales dans le mouvement général de la nature observable.

 

Une leçon de la chose nous est donnée par Marx dans l’observation, la conceptualisation et la synthèse du mouvement de l’échange des marchandises. Dans  son introduction à la critique de l’économie politique du 29 août 1857 entre autre, l’observateur se trouve du côté de la vente, puis du côté de l’achat, puis du côté de la production, puis du côté de l’échange et de la distribution pour finalement voir le mouvement dans son ensemble, dans la synthèse de tous ces mouvements constituant de fait un mouvement unique dans sa diversité.

 

Cette leçon de chose est applicable à tout objet réel et d’étude et à tout mouvement particulier et à leur relation dialectique, leur interaction avec la constitution d’un mouvement d’ensemble de l’individu, de la société, de la nature, mouvement d’ensemble dont les antécédents constituent la causalité.  

 

Des antécédents constituent la causalité et le futur du mouvement particulier dans le mouvement d’ensemble n’est pas écrit d'avance et dépend en partie, mais seulement en partie de la conscience, de la volonté et de l’action humaine quand il s’agit précisément d’un mouvement de l’être social, même si les mouvements de l’être social peuvent modifier la nature et inter-réagir avec ces modifications de la nature opérée par l’activité de l’être social.

 

Je pose dont ici deux questions qu’on ne peut aborder sans le concept d’autonomie relative par rapport aux conditions matérielles antécédentes : 1) quelle est « la quantité et la qualité » de la « nécessité » et de la « liberté » dans l’évaluation des possibilités précédant un acte humain, y compris dans les capacités de décision en faisant partie ? 2) L’accumulation des concepts (des systèmes de concepts en mouvement) et des capacités, leur « condensation » dans une « miniaturisation-concentration » de ces concepts, à l’image de la révolution numérique par exemple,  a le même effet que la suraccumulation du capital dans une société qui prélève des richesses au passage de l’échange, et stérilise une partie de ces prélèvements produisant une dévalorisation de l’activité humaine. Quelle est donc « la quantité et la qualité » de transformations à opérer non seulement en matière d’économie en dernière instance, mais dans tous les domaines de l’activité humaine et le mouvement d’ensemble qu’ils constituent, sans oublier les différents points d’observation des différents mouvements et leur « résultante », à l’instar de l’observation de Marx sur la circulation des marchandises ?

 

Comme dit précédemment, ceci n’est pas un détail, ni une lubie d’intellectuel en mal de réflexion. C’est une condition sine qua non pour que l’action dite triviale, au quotidien, trouve issue, si tant est qu’une issue existe, autre question faisant partie de l’étude et l’action en santé sur le réel. Le passé historique de l’humanité nous donne de nombreux exemples de ces conditions de développement humain

 

L’accumulation des concepts et des capacités, leur « condensation » dans une « miniaturisation-concentration » de ces concepts a un autre effet comparable en « économie restreinte », et conduit à une massification d’un surproduit, à l’instar du surproduit de l’économie dans la grande industrie et à fortiori dans la grande industrie informationnalisée. Dans cette énorme marge de surproduit, en comparaison avec le surproduit paysan d’il y a quelques siècles par exemple, il est évident que l’autonomie relative des concepts s’accroit démesurément dans le même temps que se rigidifient des « lois-tendance » si tant est que les contradictions entre les besoins humains et leur développement prennent trop de distance entre eux. Il y a bien là une correspondance entre économie et processus social généralisé du fait qu’il s’agit non de deux activités indépendantes mais d’un même mouvement dans lequel économie et social n’ont qu’une autonomie relative, quelle que soit son degré.

 

On peut ajouter qu’un écart trop grand est arrêt de mouvement de même qu’une superposition totale, qui ne peut exister, mais dont on peut se rapprocher trop,  seraient mortels l’un et l’autre.

 

Il n’y pas plus grande « spiritualité », pour reprendre un terme de la philosophie nommée « idéaliste », c'est-à-dire croyant que la pensée fabrique stricto sensu la matière et son mouvement et non le contraire, pas plus grande « spiritualité » dis-je, que la mise en pratique de concepts de ce qu’on peut nommer « une économie généralisée », à l’instar de la relativité. Economie généralisée, c'est-à-dire subsistance « matérielle et morale » en santé, en processus de l’humanité, elle-même conscience de la nature sur elle-même. 

 

Causalité et téléologie (et non eschatologie utopique d’un mouvement, même si la volonté eschatologique intervient dans la téléologie d’un mouvement) « fonctionnent de concert » dans l’unité du mouvement social. « L’économie généralisée » requiert la vision « en miroir » du mouvement sur lui-même, c'est-à-dire la conscience de l’être social sur ses mouvements passés dans la perception d’un présent juste passé, et l’imagination empirique et scientifique des futurs possibles, dans le choix de ses mouvement futurs, leur élaboration anticipante, et les utopies opérationnelles qu’ils contiennent***.

 

Le concept d’économie généralisée a le même ordre d’importance et plus que celle de relativité généralisée. Il brisera par sa force toutes les barrières idéologiques placées en défense des barrières économiques et sociales placées par l’ordre ancien, ses gestionnaires et ses utilisateurs relativement bénéficiaires. « En se libérant les sujets producteurs des biens nécessaires à l’humanité libèrent la société entière »****.

 

Pierre Assante, 18 septembre 2014.

 

Notes :


  Dans un premier temps j’ai rédigé cet article en affirmant l’autonomie relative de tout objet dans la nature. Démarche tout à fait justifiée je crois, à la lumière des ultimes connaissances (bien qu’on en ait eu l’intuition empirique depuis des millénaires) en matière de génétique, du processus génétique en saut à travers les générations et en continu à travers l’individu, son environnement et son activité, (et en saut et continu en unité dans tout processus), de neurologie, de la pluridisciplinaire ergologie, de transmission socioculturelle, anthropologie, travail inducteur de l’humain, de philosophie matérialiste débarrassée d’un dogmatisme institutionnel qui avait malgré tout lui aussi ses intuitions, de l’unité-diversité du mouvement général, etc.

Les interprétations mécanistes de la nature une fois dépassées, de même que la transposition mécanique de propriété minérales, biologiques à la matière pensante, à la psychologie et à la sociologie, l’unité minéral-biologique-pensée dans un processus particulier d’un processus d’ensemble permet d’affirmer l’autonomie relative de tout objet dans la nature en contredisant de plus positivement  les interprétations d’ordre « biblique » de la nature.

Je suis cependant revenu à la seule formule de Marx pour attaquer cette réflexion car il n’est pas certain que l’on puisse élargir le concept d’autonomie relative à l’ensemble des objets de la nature et le rendre compréhensible sans ce passage par la compréhension de l’autonomie de nos représentations en mouvement en processus dans notre cerveau, notre être social. D’où l’utilité de cette note.

 

** Le langage poétique tente au contraire, je crois, d’utiliser et jouer avec les multiples couleurs, sonorités,  et significations superposées d’un mot et d’un complexe de mots, les réminiscences et projections qu’ils contiennent etc. Ce qui ne veut pas dire qu’un langage scientifique ne puisse pas être poétique.

 

*** "...C'est cet inéliminable moment d'apprentissage qui nous fait prendre nos distances par rapport au projet d'une "science de l'individuel". Mais pour arriver à ce constat, il faut pouvoir généraliser ce qu'on vient de suggérer à propos des situations de travail. Or nous croyons que le travail concentre particulièrement la question des rapports entre le concept et le singulier...."

Yves Schwartz,"Une science du sujet singulier est-elle possible ?". "Travail et Philosophie. Convocations mutuelles", p.225, OCTARES, 1994.

 

**** "...Pour Marx lui-même, l’économie était toujours le fondement matériel des formes (catégorielles) décisives de la vie humaine, de leur développement historique, dont l’expression la plus générale se concrétise réellement comme la généricité sortie du mutisme. Ses successeurs, en faisant de cette base universelle de l’être de l’homme une « science particulière », isolée de cet être, ne pouvaient découvrir dans ses contextes partiels que des applications aux activités de l’homme purement particulier, de sorte que même leur synthèse la plus totale ne pouvait pas dépasser cette particularité…..Puisque toute expression non strictement économique de la vie humaine…..se trouvait face à cette économie artificiellement isolée sous l’aspect d’une superstructure mécaniquement dépendante d’elle…..l’économie elle-même ne pouvait que perdre tout lien interne avec la généricité humaine…."

 Lukács 1971, « Prolégomènes à l’ontologie de l’être social », p.308, Ed. Delga, 2009

 

 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 13:43

LUKACS2Trois éléments de l'activité humaine fonctionnant en unité président à la reproduction de l'individu et de la société.

Faisant librement référence aux concepts du Professeur Yves Schwartz d'espace tripolaire de l'activité, je propose de décomposer arbitrairement mais dialectiquement l'activité de reproduction élargie de l'espèce humaine en ces trois pôles :

- La détermination du besoin simple et complexe dans son unité

- La détermination des moyens et outils de sa satisfaction

- La détermination des fonctions psychique et sociales en unité en tant qu'outil premier de cette reproduction.

De fait, si la problématique apparait à nos yeux dans cet ordre, c'est dans l'ordre inverse, qu'il faut s'en saisir. En effet, c'est par les normes antécédentes et dans l'accumulation précédente que débute la poursuite du processus, partant du besoin simple et complexe, sa manifestation, le désir qui l'accompagne.

C'est donc par l'analyse que fait Georges LUKACS de l'ontologie de l'être social et de l'idéel dans l'économie (1971) que je propose de commencer la réflexion (citation ci-dessous, et lecture à poursuivre dans l'ouvrage publié par les Editions DELGA, voir la couverture ci-jointe).

Zapper sur les conditions de réalisation de l'activité c'est rendre stérile toute entreprise politique, syndicale, scientifique, économique. Certes, on peut, à travers l'activité dite "pratique", faire, comme Monsieur Jourdain, de la "théorie" sans le savoir. Mais en le sachant on va sans doute plus loin et l'on aperçoit plus facilement les impasses.

Or, en matière d'impasse, notre moment historique, notre organisation sociale n'en est pas avare...

Pierre Assante 11.07.2014


LUKACS L ideel dansl l economie

LUKACS L ideel dansl l economie2

canique, tandis que celui des superstructures, de l'idéologie, était l'unique registre où apparaissaient les forces motrices idéelles, souvent pensées en termes psychologiques. C'est chez Plekhanov qu'on peut l'observer le plus nettement. Ce dualisme méthodologique est le plus souvent prédominant chez lui, indépendamment du fait que le rapport entre base et superstructure soit traité mécaniquement ou par le recours à quelques éléments dialectiques... 

 

.....Georges LUKACS, Ontologie de l'être social, l'idéologie, l'aliénation,

chapitre "l'idéel dans l'économie"1971ED. delga 2012.

 

 

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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 11:14

Bloch.Droit-naturel.jpgPas de véritable instauration des droits de l’homme sans fin de l’exploitation, pas de véritable fin de l’exploitation  sans instauration des droits de l’homme. Il y a en eux un peu de Beethoven déchirant la dédicace de « l'Héroïca » lorsque Napoléon se fit empereur. Le trait fondamental du droit naturel, surtout classique, est mâle : il se targue d’instaurer la facultas agendi (facultés de faire) d’hommes enfin non aliénés dans la norma agendi (norme du faire) d’une communauté enfin non aliénée…

…Il est plus surprenant, tout à fait extraordinaire, que du côté socialiste, où expressis verbis (de façon déclarée), c’est l’homme réel qui est au centre, l’homme à libérer et à accomplir, le refus du droit naturel soit encore largement en vogue. A cette occasion, on a beaucoup fait ressortir le caractère souvent abstrait, purement générique, éternellement statique des vieilles doctrines du droit naturel. Mais cette raison est négative…

…Nulle part le droit naturel ne coïncide avec le simple sentiment de justice ; mais il a pu très bien rencontrer une très ancienne protection et sa mesure : le droit maternel.. Car c’est bien là, de ces bases presque disparues, que part son attaque, chaude et pleine, contre l’arbitraire et l’artificiel......

Ernst Bloch, « Droit naturel et dignité humaine »  1961.

 

Avant propos (extrait) cliquer : ici http://www.pierreassante.fr/dossier/Droit_naturel_et_dignite_humaine_avant_propos.pdf

 

 

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20 avril 2014 7 20 /04 /avril /2014 17:50

Matérialisme-et-Empiriocriticisme-Lénine-1909Objets, mouvements, réel, idéel, et ergologie.

matérialisme et idéalisme,

comprendre le monde, agir sur le monde

 

      Note : la "suite et correction" qu'on trouvera dans un article plus haut et plus long consiste à préciser certains passages, à les rendre moins confus si possible et à retirer quelques exemples politiques de celui-ci (par exemple sur la Révolution d'Octobre et ses suites) afin de rendre l'argumenation plus générale. Mais ce qui a été supprimé et que l'on trouve ici n'est pas sans valeurs explicatives. C'est pourquoi cet article-ci n'a pas été supprimé, n'a pas été remplacé par l'autre intitulé "suite et correction...etc." 

 

Certes, plus nous essayons de pénétrer en profondeur dans l’analyse d’un objet, sous le maximum d’angles possibles, dans son mouvement particulier qu’il constitue dans un mouvement d’ensemble et ses interactions, afin de ne pas s’arrêter à sa seule apparence dans une action, plus les mots nous manquent. Le vocabulaire, la sémantique de notre période historique est trop pauvre pour elle, et le vocabulaire nouveau ne peut se créer que lorsque le rapport  entre réel et nouvelle conscience du réel dans son processus permanent s’éclaircit, constitue une « étape » de normalisation-dénormalisation discernable, de saut qualitatif discernable.

 

Le mot « objet » a plus d’un sens ou n’en a pas. Ce peut être, dans nos représentations du réel une entité matérielle tangible, délimitée dans l’espace et le temps dont on prend la « photographie ».

 

Mais un objet ne pas peut  être qu’un « élément instantané » perçu par nos sens, mais au contraire un moment du mouvement d’un processus particulier de la matière (pour moi mouvement de la matière est une tautologie).

 

En ce sens on peut considérer qu’un moment du mouvement de notre cerveau, bien que non tangible à nos sens, et sans appareil qui aide tangiblement (au sens primaire) la perception du cerveau et de ce mouvement du cerveau, est un objet. Certes, on peut dire le cerveau est un objet et son mouvement est son mouvement. Mais cela peut impliquer un concept d’objet sans mouvement, ce qui voudrait dire immobilité donc inexistence. Voilà les limites d’un vocabulaire qui ignore millénairement la dialectique.

 

Il y a certes lieu de considérer, et de constituer dans la dialectique philosophique, des catégories différentes entre objet « matériel » et objet « idéel », même si l’épithète de matériel devrait concerner toute existence.

 

Certes, sans faire cette différence, il est facile de tomber dans l’idéalisme qui consiste à penser qu’on puisse agir sur un objet « matériel » comme on peut agir avec un marteau ou un outil de ce type sur un clou, de la même façon qu’avec une idée.

 

Idéalisme qui a souvent paralysé la volonté et l’action humaine en l’empêchant dans des actes « tangibles » dont on ne peut se passer dans cette action.

 

Mais l’opposé est tout aussi idéaliste en ce sens. Procéder à une dichotomie de l’acte tangible et de l’acte de pensée est tout aussi illusoire.

 

J’essaie de le démontrer, relativement, dans le "Concept de double abstraction", à la suite du concept schwartzien de double anticipation de l’acte industrieux, et de tout acte humain ("DOUBLE ABSTRACTION" texte non publié car proposé pour un Q.A. sur "TEMPS ET TRAVAIL" de l’Université de Provence, Département d’Ergologie, les 13, 14 et 15 Mai 2014).

 

Il y a bien un réel et la représentation du réel. Réel et représentation du réel « fonctionnent » en unité. Evidemment cela implique l’existence d’une espèce pensante, d’une société, pour qu’il y ait pensée, et représentation de même. C’est un mouvement dialectiquement contradictoire. On pourrait dire que quelque chose est commun entre réel et représentation. Et la contradiction que contient ce rapport physique entre des choses physiques doit être en rapport avec les contradictions contenues dans ces choses physiques, dans l’aller-retour de la double anticipation.

 

En ce sens la dichotomie entre réel et représentation du réel-abstraction à travers l’usage de notre vocabulaire ici et maintenant serait-elle moins dommageable pour un juste concept d’unité du rapport entre réel et représentation que l’idéalisme « total » qui consiste à imaginer que les objets ne peuvent exister que dans la conscience ? Certainement.

Les objets existent en dehors de notre conscience, et si l’humanité est détruite, il continuera d’exister des objets qui existeront alors que la conscience de l’humanité aura disparu en tant que telle. Pourtant notre conscience est un objet réel, certes pas dans son sens trivial, mais en tant que mouvement particulier de la matière.

 

Pour prendre deux exemples, un élémentaire-mental et l’autre complexe-mental :

Je saisis un stylo. La décision est prise.

1) Ma main va vers le stylo. Dans le mouvement je contrôle en aller-retour les mouvements de ma main en usant de ma conscience (et de mon inconscient) du mouvement de ma main.

2) Je procède à la construction d’un concept en adhérence avec les normes du moment « établies » dans le système de concepts (concept vygotskien) que mes relations de mon corps (avec mon cerveau compris évidemment) avec son milieu (dont fait partie mon corps), et en déadhérence relative avec mon milieu, c'est-à-dire « majoritairement » en  « adhérence intérieure à moi-même ». Je vais de même procéder par décision et par allers-retours de « contrôle » de mon mouvement de construction d’un concept en réaction avec mon système de concepts « relativement » établi.

Dans le 1) comme dans le 2), il y a bien usage d’accumulation d’expériences de gestes, en conscient et inconscient, dénormalisation-renormalisation de geste, création d’un nouveau geste, usage de l’inconscient et du conscient en unité, etc., déconceptualisation relative-reconceptualisation, ET REALITE NOUVELLE constituée de 2 « objets-mouvement », mon nouveau corps-soi en tant que mouvement dans le nouveau « mouvement général » dans lequel il est inclus.

 

Le matérialisme dialectique et ses travaux pratiques politiques, pour certaines entreprises humaines qui s’en sont réclamées, par exemple la révolution d’Octobre Russe, ou la période staliniste hélas (ce hélas pour préciser brièvement une option), a été un outil, mais cet outil a été utilisé différemment dans les deux cas.

En ce sens, Marx disait que le matérialisme dialectique, il faut s’en méfier, même s’il est indispensable à notre compréhension et notre action sur la réalité.

Les préventions de Lénine, par exemple par rapport à la philosophie de Dietzgen (Matérialisme et empiriocriticisme, page 253), elles sont utiles pour qui ne veut pas seulement comprendre le monde, mais le transformer (en santé ajouterons-nous), mais peuvent masquer en partie ce qui est devenu aujourd’hui une évidence pour l’école ergologiste schwartzienne, c'est-à-dire l’école qui dépasse une vision dichotomisée de l’activité, y compris dans l’analyse du travail concret et du travail abstrait dans le concepts marxiste lié à l’activité humaine dans la société marchande capitaliste.

 

L’argent devient capital parce que l’échange se fait pour l’accumuler, le travail libre parce que la vente de sa force c’est justement la condition nouvelle (et progressiste pour un temps) de cette accumulation. Et aussi les conditions de l’aliénation partielle du producteur de ses concepts, de ses gestes « tangibles », d’une part du produit de ses gestes     « tangibles » et de ses concepts, dans l’unité des 3 éléments de cette aliénation, (la non propriété et la confiscation, et ses contradictions en situation d’exploser pour transformer la propriété en usage, en dépassant la double abstraction de la mesure marchande--travail abstrait).

 

Certes l’état d’idéalisme religieux qui régnait du temps de Jaurès et de Lénine (et qui tend aujourd’hui à se renforcer relativement et contradictoirement à l’intérieur du progrès de la conscience) ne pouvait facilement permettre une autre radicalité qu’une distinction tranchante entre objet idéel et objet tangible-physique. Cependant cette dichotomie de fait, choisie et pratiquée a sans doute eu des effets aggravants sur la conception stalinienne d’automatisme des processus humains répondant à celui d’automatisme mécaniste du développement des forces productives, ce qu’on a désigné par déterminisme historique, social, y compris de la conscience individuelle et collective, même si ce déterminisme en concédait malgré tout l’unité.

 

Il est facile de donner des leçons post festum. Il est aussi facile de simplifier la réalité alors que les questions sur elle frappent à la porte des sciences et des consciences. La vocation dictatoriale, "de droite comme de gauche" se contente bien de cette « facilité » mutilante, stérilisante en oubliant que la pensée, pour notre espèce est son recours et son besoin premier, sous peine de mort.

 

Certes la pensée « sans actes » (mais la pensée n’est-elle pas acte en elle-même ? Ce « sans acte » procède non d’idée d’immobilité, mais de téléologie et de questions de santé de l’acte) est inefficace, stérile, de même que les actes dans une pensée en retard sur les besoins généraux de développement et sur ses besoins propres, sont rétrogrades (rétrograde, même si on ne recrée pas le passé, mais parce que le mouvement régressif de la pensée s’intègre à la réaction, à la contradiction qui freine le mouvement et met sa santé en danger).

 

Pierre Assante, 20 avril 2014

 

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14 avril 2014 1 14 /04 /avril /2014 12:44

SCHWARTZ Paradigme

 

Notes

sur 3 « écoles » de pensée :

ALTHUSSER. LACAN. Yves SCHWARTZ

 

I. « Je pense donc se jouit ("je souis") » (Lacan). Conférence de 1974 à Rome. Rapprochement avec les tentatives avortées d’un autre type institutionnel de communisme conjointement à l’abandon d’un communisme déterministe dont le stalinisme est l’illustration étatique.

Lien besoin-désir-plaisir, l’homme être social (Vygotski pensée-langage, Lukács travail générique, H.Lefebvre quotidien-mimétique-poïétique, W. Benjamin pensé-art-symbolique, Ernst Bloch désir-espérance).

 

II. « Symbolique/-/Imaginaire/-/Réel » (Lacan) =  réel depuis l’apparition de la pensée et 3 fonctions relativement autonomes (Marx). Voir les concepts de Travail Abstrait et de baisse tendancielle du taux d’intérêt psychologique (Sève) et de déadhérence (Y.Schwartz) dans ses 2 sens : coupure de la réalité et-ou autonomie relative de la fonction pensée et logique « ou » dialectique autonome relative interne du corps-soi (Y.Schwartz) par rapport à ses contacts « extérieurs-intérieurs » « monentanés » ou « immédiats », continus et-ou discontinus.

 

III. Rapprochement Ecole psychanalytique freudienne (limitée, sans dépassement de la négation Althussérienne) et école ergologique (dépassement de la négation Althussérienne), non sur le champ d’activité particulier mais sur les limites et les dépassements de la psychanalyse ou des concepts datés sur le travail.

Sur le fond et aussi formellement (Société internationale), dans les limites de leur développement inégal, la psychanalyse semblant affectée d’un institutionnalisme alors que l’ergologie est encore en plein développement autonome.

 

IV. Rapprochement plus étroit, historique de l’Ecole psychanalytique freudienne lacanienne et de « l’école » Althussérienne (limites de la « refondation » lacanienne elle-même de la psychanalyse et de la « refondation » Althussérienne): elles semblent subir un « gel » un état de la négation figé relativement en opposition à une possibilité de procéder à la négation de la négation.

« Le PCF forteresse assiégée » formule Althussérienne diffusée par un assiégé volontaire-involontaire  lui-même.

Et la période historique de plus value-relative transition-progression-blocage.

 

V. Ne faut-il pas rapprocher ce « gel » de celui de la transformation qualitative sociale. Elles (les écoles Lacaniennes et althussériennes) confluent au gel et au recul relatif du mouvement ouvrier, de la transformation quantitative et qualitative des forces productives « matérielles et morales » des années 1970 sans la transformation qualitative sociale et des prémices des années de guerre froide (non occasionnelles !) et de sa suite dans la révolution scientifique et technique appliquée à ces forces productives, au travail, à l’activité humaine dans le cadre mutilant, aliénant du système d’échange « A-M-A’ ».

 

VI. L’école ergologique tend à dépasser le gel sur la  « négation » et dépassant la négation althussérienne pour constituer une négation de la négation.

 

VII. « Symbolique/-/Imaginaire/-/Réel » et rapport entre l’espace tripolaire «(Schwartz).

Chaque espace pris avec un autre (indifféremment ?) composant la contradiction interne d’un champ particulier ou d’un mouvement général se résolvant dans le troisième pôle. Ou quel pôle peut-il constituer une cause par rapport à l’effet ?

 

VIII. L’immédiateté, la domination et le pouvoir-prétention-suffisance contre la réflexion et la transformation par la double anticipation (Schwartz), deux forces contraire de l’humanisation, conscience de la nature sur elle-même.

 

IX. La pensée comme élément premier de jouissance (et donc langage, "quotidien" comme "savant" en unité = élément premier de jouissance) parce qu’outil répondant aux besoins « matériels et moraux » élémentaires et développés en mouvement continu-discontinu, devenu un besoin premier, l’essence humaine dans les rapports sociaux.

 

X. Contradiction personne/-/société en tant que moteur du mouvement social. Dissociation de ces éléments = gel du processus social = gel sur la négation = paroxysme bloquant des contradictions d’un mode de production s’opposant à la pensée = paroxysme du mode d’échange « A-M-A’ » = crise de croissance paroxysmique du processus historique.

 

XI. Transformation du travail = relance du processus de l’activité humaine = expérience et connaissance du travail.

 

Pierre Assante, lundi 14 avril 2014

 

Note sur ces notes : ce genre de réflexion peut sembler constituer une déadhérence d’ordre totalement inopérationnelle sur le processus humain, et pour l’auteur un décrochage total de communication. C’est pourtant, lorsqu’on y regarde de près c’est ce type de « démarche » qui précède tout effort humain « opérationnel », que ce soit dans la pratique dite la plus « élémentaire », comme dans les conceptions scientifiques, technique, et les réalisations « concrètes » qui sont ensuite les plus au cœur des fonction civilisationnelles, du galet aménagé jusqu’au computer quantique en lien mondial.

 

C’est bien cela la déadhérence conceptuelle en santé que souligne le concept d’épistémicités (Y.Schwartz).

 

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 00:03

2012 02 25Article publié une première fois sur ce blog le Jeudi 27 mars 2014


Travail et Temps (suite)

Travail Vivant 

 

Mort et vie ! énigmes austères !

Dessous est la réalité.

C’est là que les Kants, les Voltaires,

Les Euclides ont hésité.

Victor Hugo 

Le travail vivant est le présent de l’homme.

Le travail, considéré comme transformation de la nature par l’homme pour satisfaire ses besoins  en développement, est lié à l’interaction, la relation dialectique, le mouvement UN qu’est le développement des besoins et le développement du travail.

Développement = transformation, complexification, diversification, unification dans la diversité.

La conscience du présent n’apparaît que POST FESTUM, ce qui ne veut pas dire qu’un « présent de très courte durée » ne se manifeste pas dans l’inconscient..

L’inconscient humain « fonctionne » avec le conscient humain.

Le cerveau humain, sa constitution sous l’effet du travail diffère de la constitution du cerveau animal, y compris des espèces animales les plus développées, ce qui n’induit pas une hiérarchie mais des fonctions diverses et complémentaires, une unité de la nature sur laquelle agir par des CHOIX.

Le travail vivant, ses formes « libres » comme ses formes « contraintes », ses formes marchandes développées jusqu’aux limites de leur dépassement du capitalisme, ne peut exister que par une constitution formée du 1) travail passÉ 2) ET  du travail prÉsent 3) et du travail futur des prémices opÉrationnelles conscientes et inconscientes du travail prÉsent, et l’unité de fonctionnement de ces « 3 éléments autonomes ».

Lorsqu’on s’attache à cette précédente formule, l’on sent bien à quel point, malgré les numéros de séparation subjective, la phrase peut fonctionner d’un trait, car chaque élément est dans le tout et le tout dans chaque élément numéroté…..

Le travail, sur une longue durée, constitue un TOUT VIVANT, malgré l’apparence éclatée du passé, présent et avenir..................


...lire la suite   

ici

 

http://pierreassante.fr/dossier/Travail_Vivant.pdf

 

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 03:22

 AUGUSTIN

70 ans de vie en milieu « salarial », 54 ans de militantisme, 10 ans de « relecture totale »…

Un sectarisme sert le dominant.

 

En 70 ans de vie en milieu « salarial », et en 54 ans de militantisme, et en 10 ans de « relecture totale », (car on « relit » durant toute sa vie) de mes choix en « relief » et en « creux », je vois bien que la remise en cause d’un sectarisme, le leur en particulier, est l’apanage généreux des non-dominants.

 

Lorsqu’un sectarisme sert au dominant, il ne cédera pas d’un pouce à une vision objective (1). Cela s’appelle l’idéologie dominante. Idéologie qui infléchit tout champ de réflexion de recherche, d’esthétique et d’éthique, de vie.

 

Combattre le dogmatisme, celui des dominants comme le leur (de dogmatisme), à moindre degré d’existence (le dominé vivant au moins plus concrètement-douloureusement la domination), est un progrès pour la cause du dominé.

 

Cependant, dans le siècle et décennies passées, les refondations dans les organisations de lutte des dominés n’ont réussi relativement qu’à reconstituer sous diverses formes les dogmatismes dénoncés et affaiblir le potentiel de combat des dominés.

 

Par exemple dans Futurs où j’ai milité dès sa formation, à l’incitation de militants légitimement las de fermetures idéologiques mimétiques par rapport à celles de leurs adversaires de classe, de manque d’échange avec les opinions diverses des leurs, l’ouverture est rapidement devenu un objet en soi chosifié, un dogme qui s’est d’ailleurs manifesté par le rejet des camarades d’hier, ce qui n’a pas arrangé le rejet que ceux-ci pratiquaient à l’encontre des « ouvertures » et de leurs semblable disant vouloir les pratiquer.

 

De fait j’ai rencontré dans Futurs, sans généraliser, ce mouvement ayant aussi apporté aussi des éléments positifs, c'est-à-dire progressistes, à l’image de bien de personnes qui l’ont animé, une réaction à leur propre dogmatisme par ceux qui l’avaient pratiqué et les frayeurs que la conscience nouvelle de l’avoir pratiqué et des conséquences de cette pratique, leur faisaient ressentir.

 

D’une frayeur à une autre, l’on voit bien que sortir des rails sans dérailler, et créer des aiguillages, de nouvelles disciplines collectives, n’est pas encore arrivé à son épanouissement, mais seulement à son balbutiement.

 

L’exemple de l’abandon de la faucille et du marteau est sans doute celui de la frayeur des dogmatismes pratiqués, mais pas le signe d’une maîtrise du penser par soi-même allié à une discipline de combat, même s’il peut peut-être, être paradoxalement, une avancée vers une sortie de dogmatisme et une nouvelle avancée opérationnelle dans les transformations du monde ????

 

Comment répondre à la rapidité des transformations sociales du monde et aux orientations à leur donner, plutôt que laisser ces transformations aux mains des dominants, ou carrément de ne plus donner d’orientation et laisser les profits capitalistes les orienter au jour le jour, c'est-à-dire aller dans des directions sans orientation, vers n’importe quelle direction, quelle qu’elle soit, mortelle pour l’individu et son espèce humaine comprise ?

 

Ces mots, mes mots, s’accompagnent d’un grand respect pour ceux qui ont assumé les directions de luttes, et les assument encore (2), dans leurs lucidités comme dans leurs aveuglements. Particulièrement les grand-e-s honnêtes femmes et hommes (Il faudrait dire surtout homme, compte tenu du peu de place faite aux femmes, et donc du fait qu’il leur a été laissée peu de place pour se tromper, et par là même peu de place pour influer positivement sur les erreurs…).

 

Le pire effet du dogmatisme est de contribuer à ne pas voir les autres humains comme son semblable, indépendamment de la place que leur histoire personnelle, dans leur milieu personnel, particulier, peut induire sur leur jugement et leurs choix ; et donc d’avoir ainsi écarté d’un mouvement d’intérêt commun une masse d’humanité qui pouvait choisir la vie tout court plutôt que la mort collective par épuisement graduel des solutions aux besoins humains en développement (3) ; ou carrément par politique économique et institutionnelle assassine immédiate pure. Le fascisme et ses avatars ne sont pas pratiqués que par des « illuminés », mais aussi volontairement par intérêt de classe dominante.

 

Pierre Assante, 7 mars 2014

 

1. Le dogmatisme volontaire se manifeste particulièrement dans le « tout changer pour que rien ne change ». Qui le pratique à son propre encontre, vers son propre horizon, et pourtant dans les rails aveugles du passé, est doublement irresponsable, à la différence de celui qui le pratique par intérêt immédiat vu, perçu, mais sans horizon.

2. Il est certes utile de monter vers les nues pour voir le combat de haut, mais difficile bien que nécessaire, pour celui qui y est mêlé trop intimement. Le rôle des « conseillers » est tout entier dans la résolution ou les possibilités de résolution des erreurs du chemin. Voir, écouter au-delà des apparences demande un temps qui ne se trouve pas facilement dans la mêlée. Le rôle du banc de touche n’est pas inutile, si tant est qu’il soit utilisé comme tel, en attendant les jours de l’humain complet, utopie opérationnelle à mettre en œuvre au plus tôt.

3. Se regarder et se voir soi-même et collectivement nous-mêmes dans le miroir de la vie, c’est lutter contre les dogmatismes, les normalisations dogmatiques, les  re-normalisation sans santé des normes antécédentes.

 

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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 07:54

LES-LANGUES-DANS-LA-LANGUE---Invers.jpgAprès être allé chercher les profits les plus hauts et le coût du travail le plus bas dans les pays « en voie de développement » et continuer à les y chercher, le capital tente d’étouffer la puissance montante de leur transformation en « pays émergents » en « rapatriant » une part des capitaux de ces pays dans des opérations financières et en étranglant leur monnaie, leurs moyens et liberté relative d’échange conquis par leur développement.

 

Certes les gérants-profiteurs du capital savent fort bien que l’intrication du mouvement du capital, dans la production et les opérations financières font qu’un écroulement « local » est menaçant pour tout le système.

 

Il y a donc dans ces opérations à la fois une opération profitable immédiatement pour le capital mais aussi une opération d’intimidation et de pression sur la politique économique et monétaire des pays émergents, et du premier d’entre devenu deuxième puissance industrielle, économique avec ce que cela comporte en matière de sciences, de culture, de processus général.

 

Mais plus la société mondiale se complexifie, plus elle est intriquée dans le moindre détail, plus elle est fragile.

 


Jouer avec le feu d’un trop grand déséquilibre mondial c’est jouer contre le processus humain avec les conséquences incalculables d’un « retour politique, culturel, social » en arrière. On ne retourne pas en arrière ni ne reproduit rien si ce n’est un « mauvais semblant de copie » qui plombe le processus pour un temps plus ou moins long, et pire…

 

La société humaine se développe en fonction d’une causalité, c'est-à-dire qu’elle ne peut construire que sur ses fondations et son développement précédent en intervenant inconsciemment et consciemment sur ce développement précédent dans la mesure des possibilités « matérielles et morales », « l’anankè grecque » si l’on veut. On appelle cela causalité et téléologie des actes dans le processus humain. Il y a à la fois continuité et sauts, fluidité et concentration du temps et du moment et mesure discrète et quantique.

 

Il n’y a pas d’autre démonstration que l’acte qui l’accomplit et le vérifie. La mort d’un mouvement c’est sa transformation. Et pour nous humains, la transformation en santé c’est celle qui « nous » permet la poursuite de notre processus individuel dans le processus de l’espèce dans la nature.

 

Le « jeu » du profit partant des « lois de l’échange » en capital fait de notre vie et ses objets à la fois des valeurs d’usage et des valeurs d’échange marchand en contradiction fertile puis en contradiction  mutilante puis en contradiction stérile, en antagonisme où un élément doit disparaître au profit de l’autre.

 

La santé c’est, dans la transformation, la disparition de l’élément stérile dans l’antagonisme, qui mutile le temps dans une dissymétrie temporelle qui s’éloigne du léger déséquilibre nécessaire au mouvement et s’approche du trop grand déséquilibre qui l’arrête à l’instar de l’équilibre, ce qui doit être la même chose opposée.

 

La représentation de la réalité est à la fois la représentation d’une réalité qui est la notre (celui qui parle c’est celui qui le dit…), dans « l’instant long » de la « mesure humaine », et la représentation d’un moment d’apparence de l’espace-temps mis à la mesure de nos capacités c'est-à-dire de nos limites ; de notre « être là » non inventé « en déadhérence sans retour de la pensée », mais un « être là » dialectique qui dans notre instinct vital a permis dans les conditions terrestres de résoudre notre survie en « inventant » le travail qui a engendré une pensée jusqu’à des systèmes de concepts en mouvement à notre taille avec et par lesquels la vie humaine sociale en complexification continue se poursuit…

 

La vision strictement utilitaire a toujours caractérisé les systèmes de concepts dans la société marchande. D’où le rôle contradictoire de l’art et de la conceptualisation dans notre société. Cette vision s’est renforcée avec la bourgeoisie révolutionnaire et sa prise de pouvoirs, malgré le progrès humain qu’elle a représenté. Cette vision mutilante a pris une ampleur paroxysmique avec le capitalisme développé, monopolisé, mondialisé, informationnalisé, et sa fin de parcours possible en tant que mode d’échange, c'est-à-dire en tant qu’échange utilisant la mesure du temps strictement utilitariste comme moyen de développements.

 

Dans ce système, l’échange n’est pas la fin en soi en fonction des besoins « matériels et moraux », c'est-à-dire la base incontournable de la vie humaine, mais l’accroissement du capital « en soi et pour soi » et pour son détenteur, ce qu’on appelle le profit. Appelons un chat un chat.

 

En menant la guerre contre une harmonie des entités humaines, par exemple de l’équilibre production-consommation dans notre pays en relation avec le développement général de la production-consommation mondiale en fonction des besoins permis par le développement des forces productives, historiques, de la réalité historique de la force de travail et son besoin de transformation et de dépassement, en tenant compte de la loi du développement inégal (en fait celle de la non automaticité du développement), le capital procède à une sorte de suicide collectif.

 

Ce phénomène de suicide c’est produit déjà dans le processus humain, mais dans des entités moins « générales » de l’humanité.

 

Lorsqu’on mesure le rapport existant dans les domaines décrits par cet article, on peut mesurer aussi quelle pourrait être l’Europe en tant qu’entité et diversité de production « matérielle et morale » si tant est qu’elle échappe dans un processus choisi à l’antagonisme mortel que les opérations financières mondiales du moment illustrent.

 

L’entité Europe et ses diverses composantes politiques, économiques et culturelles représente la première « forces humaine mondiale » politiquement organisée. Mais organisée en fonction des besoins de l’accumulation capitaliste, et donc en crise de l’accumulation capitaliste, dans son espace et dans le monde, tenant compte y compris de ses faiblesses d’organisation politique qui en découlent et la rendent dépendante, en tant qu’impérialisme de l’impérialisme le plus puissant, économiquement, politiquement, militairement.

 

Pierre Assante, 1er février 2014

 

Note. Je mets toujours de guillemets à « matériel et moral », car le moral use et est partie intégrante de « l’outil-corps-soi » cérébral et social dans son unité, donc matériel. Mais il faut bien distinguer des « fonctions » dans leur unité. On trouvera bientôt un autre vocabulaire. Il est en « construction matérielle et morale »…

 

Illustration : composition de Roger Frosini sur la langue.

 

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 06:41

2 question 

 

 

LIRE

ici

 

SOMMAIRE AUGMENTE

 

Pages :

 

2 : Concept d’épistémicité, suite, la somme et le reste,

libre commentaire n’engageant que l’auteur de ces lignes, de cet article.

4 : ERGOLOGIE. Double anticipation. Epistémicités. Processus en santé. Travail et philosophie. Etude d'un travail concret. Libre réflexion n’impliquant que son auteur.

7 : EPISTEMICITES : réflexions sur les travaux du Professeur Yves Schwartz, commentaire libre n'engageant que moi-même, à partir du passionnant Séminaire du 6 mai 2011

12 : Le champ général

15 : Pas d’issue sans une pédagogie et une pratique révolutionnaires du travail

18 : lE TRAVAIL ET LE TEMPs. De la lenteur du regard. Et la santé du mouvement.(Article publié dans la revue « La Somme et le Reste », juillet 2013).

25 : EPISTEMICITES ET TROUS DE NORMES. Normes antécédentes

26 : points d’autopsie du temps PASSE

27 : POEME. Plus on se rapproche de ce point infini de la connaissance du temps

28 : Processus cérébral de pensée, processus des systèmes de concepts, chez la personne et dans la société, en relations dialectiques. Consommation énergétique « matérielle et morale ».

31 : Processus des systèmes de concepts (suite) : Causalité ou déterminisme ? La question du continu et du discontinu, de la « mutation » ou du processus social

35 : Du schéma de la PLUS-VALUE à celui des EPISTEMICITES : RESUME schématique et succinct D’EXPOSE

42 : « C’est compliqué ! ». Une façon d’abandonner une explication, une solution. Abandon à l’avantage des dominants.

 44 : LE LANGAGE et la simplification en tant que concentration et multiplication de la puissance en santé...

45 : CROISSANCE, ENERGIE, PIB et LANGAGE, FECONDITE.

47 :  RESUMÉ

http://pierreassante.fr/dossier/VERSION_augmentee_de_2_QUESTIONS_POUR_PROCEDER_A4.pdf

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 09:53

520733-300-0440-couv.jpgChaque changement des forces productives, chaque étape de l'histoire, modifie ces modes de regroupement au sein desquels les hommes ont travaillé et se sont reconnus...


....Extrait des pages 856,857,858

sur ce lien:  ici

 http://pierreassante.fr/dossier/

SCHWARTZ_EXPERIENCE_ET_856....pdf

 

Présentation de l'éditeur :

ici

http://www.editionssociales.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=310:yves-schwartz-experience-et-connaissance-du-travail-2012&catid=50:les-nouveautes&Itemid=92

 

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17 janvier 2014 5 17 /01 /janvier /2014 06:00

weil2Dans la régression d’après 1970 des forces politiques organisées dans le monde, quel rapport de forceS ou quel "déterminisme naturel" peut-on voir?

Quelles prÉmices peut-on distinguer aujourd’hui ?

 

Questions pour un dialogue socratique


 On ne peut faire valoir le passé qu’à l’aune de ses conditions historiques, et sans comparaison mécanique avec les présents et leur résultantes « instantanée », mais dans leurs rapports dialectiques. Oui ou non ?

 

Certes cette phrase est sibylline pour qui n’entre que dans son apparence et non dans ce qu’elle pose vis-à-vis des connaissances accumulées, et pas seulement dans la dernière image perçue sur la question dans un média et même dans vie réelle restreinte au strict immédiat.

 

Doit-on prendre une position morale contre un projet de transformation sociale au regard de la minorité agissante et de la terreur dans la phase ultime de la révolution bourgeoise de 1789-1974 ?

 

Idem pour la révolution ouvrière Russe de 1917-1924 ?

 

A quelle aulne juger le rapport entre une classe sociale et la, les personnes et organisations politiques tentant de la représenter, dans les différentes « phases » de son rôle dans un processus politique ? Quel rapport tirer de « l’état des forces productives » avec l’ensemble des activités ce cette classe et son rapport avec les autres classes et groupes sociaux en tant qu’entités constituées subjectivement et-ou objectivement ?

 

Que doit-on penser des minorités agissantes et des deux avatars dictatoriaux de ces deux révolutions que sont le bonapartisme,  l’Empire, ses guerres, et le stalinisme, son régime policier, ses procès politiques, ses déportations et exécutions ? Ces minorités agissantes ont-elles eu des répercutions positives dans la poursuite des processus historiques sur le long terme au-delà de leur propre existence ? Ont-elles gelé définitivement le mouvement de masse qui les a engendrées ? Existait-il des conditions pour qu’il en soit différemment et dans « quelles proportions » et « diversités » ? L’infinité des micro et macro « bifurcations » historiques peuvent-elle être explorées ? Celles qui peuvent être explorées apportent-elles des indications utiles ou suffisantes ?

 

Comment situer ces évènements dans l’ensemble des violents tourments de l’histoire du processus millénaire de l’humanité ? A la seule aulne de la sécurité relative des peuples dominants dans le système dominant et ses animateurs privilégiés dont les plus grandes fortunes mondiales s’élèvent aujourd’hui à une fois et demie le PIB de la France et qui financent les multiples conflits et leurs morts ?

 

Que penser des 19 millions de morts de la guerre de 1914-1918 et à qui, quoi les incomber ?

 

Dans les peut-être prémices de pourparlers de paix, de travail qui s’esquissent au milieu des contradictions qui se renforcent…faut-il voir un rapport de force ou un déterminisme naturel dans le processus de l’humanité ?

 

De même dans la régression sociale des dernières 40 années, c'est-à-dire la baisse relative des moyens « matériels et moraux » humains en comparaison à la croissance des forces productives ? Baisse qui pourrait devenir absolue ?

 

Et dans la régression des forces politiques communistes organisées, rapport de force ou déterminisme naturel ? Et dans ce retour relatif de la question marxiste et communiste dans la crise systémique du capital, quel est l’apport de nouvelles forces, jeunesse universitaire qui s’investit directement dans le politique sans les bases ouvrières « anciennes », et jeunesses tout court, ouvrière, salariée ou pas ?

 

Faut-il penser qu’heureusement que cette jeunesse existe ou que malheureusement sur ses bases elle ne peut apprendre de la crise et des solutions à s’en instruire ? Dans quelle(s) transformation(s) du mode de production ? En rapport avec la réalité productrice mondiale, ses diversités et transformations, les besoins nouveaux et  anciens coexistant de développement humain?

 

Qu’est-il « écrit » ou pas de notre futur commun et particulier pour que nous conservions ou pas un instinct collectif de survie et de développement de notre espèce et de chacun de nous dans notre espèce ?

 

Quel « jugement de valeur objectif et subjectif, économique et moral » peut-on tirer de ce type de réflexion sur les forces communistes, progressistes, populaire, doit-on ou peut-on tirer de ces interrogations et quels rapports personnels et collectifs avec elles peut-on en déduire.

 

Certes on peut « connaître » dans mon propre comportement ma propre réponse, ou du moins sa concrétisation si ce n’est son fondement. Mais ils sont, réponse et comportement, une réponse à un besoins de santé ontologique et phylogénétique et non une vérité absolue de type religieux. Du moins ils le tentent.

 

C’est un rapport de type religieux, induit par la pesanteur historique millénaire, qui a été et le succès et le talon d’Achille d’un type de rapport partitique dans le mouvement ouvrier, mimétique de tout groupe constitué dans les conditions historiques passées et non dépassées à ce jour.

 

Kephas.

Pierre Assante, 16 janvier 2014

 

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 08:57

Voici un extrait très illustratif qui contredit toute la propagande (terme ancien tout à fait valable) sur le soi-disant dogmatisme inhérent au marxisme et à la méthode dialectique :

 

« …A cela se lie également cette idée stupide des idéologues : comme nous refusons aux diverses sphères  idéologiques qui jouent un rôle dans l’histoire, un développement historique indépendant, nous leur refusons toute efficacité historique.

 

C’est partir d’une conception banale, non dialectique de la cause et de l’effet comme de pôles opposés l’un à l’autre de façon rigide, de l’ignorance absolue de l’action réciproque.

 

Le fait qu’un facteur historique, dès qu’il est engendré finalement par d’autres faits économiques, réagit aussi à son tour et peut réagir sur son milieu et même sur ses propres causes, ces messieurs l’oublient souvent tout à fait à dessein… »


Engels, 1894.


Ce qui ne veut pas dire, cet extrait en témoigne, que la méthode dialectique soit infaillible et ni soit le seul outil pratique de résolution des problèmes posés à la vie humaine...

Mais se priver d'un bon outil est dommageable à la vie humaine...

 

Pierre Assante, 16 janvier 2014

 

DURAND CREDIT

L'illustration : un des exemples, pour moi, de travail dialectique sur l'économie, entre autres. La Coméco et d'autres, Paul Boccara en premier lieu, en ont fourni, dans le PCF et d'autres économistes de diverses "sensibilités" ailleurs bien sûr. Cet ouvrage m'a ouvert les yeux sur les possibilités de la rupture-continuité d'une transformation économique pratique dans les conditions historiques du moment. Pour moi qui ne suis pas un économiste"savant".

 

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 06:54

Article déjà publié le 28/12/2013 

Prolégomènes à l'ontologie de l'être social. _________ GEORG LUKACS

« Experimentum Mundi » d’Ernst Bloch et « Prolégomènes à  l’ontologie de l’être social »de Georges Lukács semblent se répondre, et se différencier l’un de l’autre pour se compléter.

 

Il y a comme un dialogue de sens et de forme dans les œuvres des deux auteurs, qui fait penser en philosophie, au dialogue entre Picasso et Matisse dans l’expression artistique.

 

C’est aussi deux vieux hommes qui font un bilan de leur réflexion sur le mouvement de leur pensée, dans le mouvement de leur engagement, d’une maturité atteinte qui va ouvrir la voie à une nouvelle éthique aujourd’hui en construction dans l’activité humaine générale et l'activité savante en rencontre « à la base », « matérielle et morale ».

 

Cette rencontre a lieu depuis longtemps dans leur vie , maisBloch ici les « années 60-70 » qui marquent l’entrée dans une crise généralisée du capitalisme mondialisé et informationalisé, économique, civilisationnelle, en grande accélération aujourd’hui, devrait nous faire réfléchir à ce qui dans la charnière de ces années nous a échappé, et est loin d’être obsolète malgré tout ce qu’on nous a présenté comme ringard pour mieux nous manipuler….

 

Le philosophe Yves Schwartz* dans son analyse du TRAVAIL, reprend sans doute ce que cette charnière nous a révélé, le développe lumineusement, bien au-delà et à l’encontre des réflexions « à la mode » dont nous sommes abreuvés sur un « être social superficiel, désincarné et décérébré » dont la marchandise serait l’accomplissement final séparé de l’usage et du besoin de développement humain et d'une éthique de ce processus de développement qui nait sans faire de spectacle.

 

Voici ci-dessous quelques pages des « prolégomènes », avec l’aimable autorisation des Editions Delga.

 

Pierre Assante, 28 décembre 2013

 

* Sur lequel on peut trouver de nombreux articles du blog.

 

Sur ce lien, les 8 pages choisies  : ici

http://pierreassante.fr/dossier/LUKACS_PROLEGOMENES.pdf

 

Lien sur l'étideur : http://editionsdelga.fr/429-prolegomenes-a-l-ontologie-de-l-etre-social.html

 

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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 09:14

ENGELS_a_Franz_Mehring_0001.jpgOn a souvent reproché, en particulier à Engels d'avoir cédé à une certaines tendance au déterminisme contre une simple causalité dans un processus humain dans lequel la volonté et la conscience interviennent. Certes si certaines précautions n'ont peut-être pas toujours été prise dans le feu de l'action, l'activité de Marx et d'Engels est certainement parmi les plus grandes entreprises pédagogiques du XIX° siècle, dont l'effort a été poursuivi "à la base", pas toujours d'une façon dogmatique comme certains semblent le penser, c'est à dire dans une diffusion sociale généralisée au même titre que celui des "Lumières". Il faut dire aussi que l’ostracisme d'Etat (avec effet sur l'école entre autre) et des grands médias liés a considérablement fait refluer cet effort pédagogique. L'intention ne suffit pas pour un citoyen, les moyens comptent au même titre que la volonté. Et la volonté s'amenuise faute de moyens....

            L’incapacité de resituer une connaissance dans son contexte historique, et la tendance moralisatrice abstraite coupée de la réalité de l’individu humain dans son espèce en processus, sont une conséquence évidente de cet ostracisme, excepté pour qui ne sombre pas dans le paroxysme idéologique ambiant.

            Voici une page pour remettre en ordre notre sens historique, dans une révision générale du paroxysme idéologique actuel, effort personnel non suffisant, mais nécessaire pour sortir de 40 ans de régression (entrée croissante dans la crise du capital vers 1970 et son explosion actuelle). Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faille pas réviser ce qui a précéder ces 40 ans.

D’autre part il ne faut pas sous-estimer l’effort de renouveau, les prémices de renaissance possible qui se manifestent, dont les limites ne nous sont pas encore connues, et que nous ne connaitrons que « post festum » (après leur déroulement historique), pour ce qui le vivront…

Ne pas les sous-estimer et encore moins les mépriser, est un besoin humain vital qui dépend de notre volonté de compréhension.

 

 Pierre Assante, 15 janvier 2014


Voir ces 2 pages d'Engels

ici

http://pierreassante.fr/dossier/ENGELS_a_Franz_Mehring.pdf

 

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15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 23:24

2013-12-14-009.jpgRESUMÉ

 

La circulation du capital, l’échange.

Transformation qualitative du mode d’échange par le détournement d’une partie DE LA CIRCULATION du capital du circuit du profit maximum.

Rappel de l’échange par la circulation, marchandise, force de travail, spéculation sur la « survaleur-profit » incluse, en fonction du rapport croissant en accélération du surproduit, du capital, malgré la baisse tendancielle du taux de profit et avec les contre tendances.

Rappel du rapport de la valeur force de travail avec l’histoire de la consommation-reproduction de la force de travail, conditions « matérielle et morales » unies, culture, anachronismes opérationnels et non opérationnels, situations historiques matériellement et moralement « catharsistique » passées et futures.

 

 Pôles de crédits publics, contrôle des banques par le politique, révolution « lente » de la démocratie avancée.

« Masse critique » du détournement d’une partie du capital du circuit du profit maximum pour que cette partie devienne suffisante pour entamer une phase nouvelle vers le socialisme et le communisme, modifier la mesure de l’échange à partir de la masse suffisante de surproduit et de ce « détournement ».

Rappel des phases marchandes, de la « masse critique du surproduit » pour passer à l’échange marchand capitaliste, au producteur libre, techniques de production et organisation du travail, manufacture et industrie vers une nouvelle révolution techno-anthropologique (exemple de l’ordinateur quantique, sa signification technique et civilisationnelle et l’approche d’une autre conscience de la nature sur elle-même qu’est l’humain « nouveau » possible « induit », causalité sans déterminisme.

  

Temps, Travail, mesure de la valeur marchande, dépassement de cette mesure.


Masse critique de la suraccumulation-dévalorisation du capital dans l’explosion des forces productives et l’accélération qu’elle inflige à la croissance de cette « masse critique ».

L’intervention qui limite cette masse critique puis la transforme en masse "réinvestissable" en fonction du processus des besoins « matériels et moraux » dans leur unité et leur transformation qualitative « miniaturisation-concentration-croissance » en expansion sans laquelle l’explosion est mortelle.

 

L’inclusion du passé-présent-futur dans la conceptualisation de la représentation de la réalité et de son mouvement et non-perception du moment présent séparé « immédiat » au profit de la perception immédiate « passé futur » qui est celle d’un « présent immédiat conceptualisé ». Relativité du rapport passé « immédiat », récent et à long terme. Recentrement de cette perception du temps sur temps réel, temps perçu, travail et mesure de la valeur capitaliste d’échange et son rapport avec la valeur d’usage. Propriété-consommation du produit et échange du produit.

 

Déadhérence conceptuelle---fonctionnement des systèmes de concepts d’une façon autonome par rapport au perçu de la réalité---réalité de l’univers et rapport avec cette conceptualisation « autonome-indépendante »---quel rapport entre le point espace temps de ce point de conceptualisation déadhérent avec « un » point d’espace-temps de la réalité matérielle générale ?

 

Limites de l’espèce et de l’individu dans l’espèce dans sa perception du cosmos et de l’univers et rapport avec une vision généralisé relative ou absolue d’une limite, donc de cette, de « la » généralité….

Vision poétique et vision rationnelle sur les bases scientifiques, sur les bases à portée de notre perception.

Rapport entre la vision poétique, le niveau de conscience et de connaissance en rapports, l’intuition induite, son expression métaphorique, l’expression de sa représentation, de son vocabulaire. Plus la masse de surproduit rend obsolète la mesure de la valeur, moins l’expression de cette valeur (marchande) devient visible et lisible alors qu’elle envahit la totalité des rapports sociaux et des mentalités en découlant. Mais la transformation de ces rapports est déjà dans l’exacerbation de ces rapports…

 

Dénormalisation-renormalisation du rapport Savoir/Conscience/Métaphore…

Conscience de la conscience, transformation du mode de choix dans le mouvement de construction de systèmes de concepts. Epistémicités et éthique, du savant vers le quotidien-mimétique-poïétique (création-double anticipation) général du processus humain. Réappropriation du produit, des gestes du produit, de l’usage du temps en tant que contenant de l’usage de l’activité. Point-rencontre du croisement des éléments de cet usage, sorte de « big-bang » anthropologique dans les prémisses que contient l’apparition du travail élémentaire jusqu’à ce point.

 

De la baisse tendancielle du taux de profit et ses contre-tendances et la baisse tendancielle du taux d’intérêts psychologique lié, vers une réappropriation du rapport temps/activité, et ce que ce rapport contient, voilé par les limites de la perception humaine et limites dévoilées par cette réappropriation. Sortie du brouillard des limites, libération du mouvement mutilé.

 

 

Pierre Assante, 15 décembre 2013

 

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9 décembre 2013 1 09 /12 /décembre /2013 16:40

Lire l'ensemble des articles de" 2 questions pour procéder" mis à jour,

par le lien en bas de page

 

2012 02 25Suite de "2 questions pour procéder"

 

LANGAGE

 

La nécessité de la simplification en tant que concentration et multiplication de la puissance en santé.

La croissance de l’abstraction en tant que moteur de cette puissance, en santé.

Et sans dominations.

La musique et la traduction en tant que « modèles ».

 

Notre langue se heurte, comme le système économique à ses limites. Elle ne peut se libérer que dans la libération des limites du système.

 

La langue a besoin d’un vocabulaire correspondant aux avancées de la conscience humaine, ses avancées scientifiques en corrélation avec les interrogations et les réponses (relatives) qu’elles fournissent au processus d’humanisation.

 

Cette corrélation c’est la philosophie, sa recherche « spécialisée » dans son mouvement général, populaire et savant. La philosophie non seulement spéculative (elle est nécessaire mais partielle, structuraliste, donc limitée et insuffisante, historiquement), mais aussi philosophie pour « comprendre le monde et aussi le changer », selon l’expression de Marx, et selon le qualificatif de « métaphilosophie » de H.Lefebvre.

 

Sachant que toute connaissance de la nature, de la notre comprise, société et corps-soi, et usage « pratique » de la connaissance et des intuitions, de la double anticipation qu’elle induit, et  des seules représentations cérébrales de la réalité qu’elles sont, que peut-on nommer « abstrait » dans le langage ?

 

Tout !

 

Mais quelle est la qualité de cette abstraction ? Pour qu’il y ait perception de la qualité de l’abstraction, il faut :

 *pouvoir l’examiner en la décortiquant, en la disséquant en une multitude d’abstractions correspondant à la multitude de situations d’activité et entre autre de travail marchand qui est la base de la production humaine en système capitaliste « généralisé »,

*c'est-à-dire s’étant emparé de l’activité mondiale :

-y compris dans les « secteurs » non directement capitalistes qui lui sont soumis;

-de l'usage de l'organisation de l'activité dans la révolution scientifique et technique;

-de la "pensée artificielle", informationnalisation généralisée, sa concentration technique et politique qui  illustre la croissance de la puissance dominée par l'échange capitaliste et ses limites.

 

L’autonomie des activités par rapport au système ne peut les en émanciper. La domination est telle, mais il en est toujours ainsi des bases matérielles de la reproduction sociale, avec leurs différences historiques bien sûr, que tout champ en est prisonnier, ce qui ne donne que plus de valeur à la lutte d’émancipation de la mesure de la valeur marchande, de l’usage marchand du temps.

 

Ajoutant que l’usage marchand du temps n’est arrivé à maturité qu’avec la maturité de l’échange de capital, sa domination sur l’échange humain, le plus large qu’il soit, que la domination comme l’autonomie relative de cet échange concerne les « biens matériels », les idées, les sentiments, dans l’unité entre structures sociales et superstructures sociales, et dans l’environnement général qui en est marqué.

 

Dans ces conditions, « le matériel », « l’idéel », « l’abstrait », « le concret », « le subjectif », « l’objectifs », etc. voilà des mots et leurs infinis « agencements » qui demanderaient chacun d’avoir une multitude de nuances, à l’instar du blanc chez les esquimaux….

 

Mais est-ce là la solution, cette multitude de mots-nuances. Mots-nuance sans doute s’il s’agit d’une croissance quantitative de la parole humaine nécessaire. Mais il s’agit aussi alors d’une croissance qualitative de la parole, c'est-à-dire d’une parole qui corresponde à une « révolution » de la conscience, en rapport dialectique, du processus humain et de ses transformations qualitatives générales, dans sa continuité.

 

Les deux croissances vont de pair, même si la croissance qualitative « occupe moins d’espace » (pour employer une métaphore tout à fait précise dans ce cas), c'est-à-dire que ses moyens se concentrent et décuplent leur puissance dans cette « concentration ».

 

Je ne peux, je crois, mieux illustrer cette croissance de l’abstraction liée à celle de la représentation que par cet exemple d’activité : il s’agit de l’exemple de la traduction et de la musique. La musique dans laquelle la traduction atteint son « niveau » le plus élevé, renouvelé à chaque normalisation-dénormalisation qu’est son écriture, son interprétation, comme le mot l’indique si bien, que se soit dans le sens parole-écriture-musique (dans les deux sens et leurs différents rapports), que dans cette extraordinaire abstraction humaine en mouvement qu’est son imagination, sa construction cérébrale dans un échange de sens qui n’a d’autre support que dans l’abstraction la plus « pure », sans « sens rationnel » comme nous dirions à tort...

 

La simplification n’est pas régression de l’abstraction, malgré les efforts de notre période historique pour le faire croire, répondant en cela à la parcellisation-éclatement du savoir « conjointement » à celle de l’activité, parcellisation au service du travail-échange de capital pour sa croissance-profit quantitative sans issue. La simplification implique croissance qualitative, c'est-à-dire transformation au-delà de cette quantité  réelle ET d’apparence, quantité mutilée d’un manque abstraction liée à des besoins humains imaginés mais réels s’ils répondent à la santé du processus, s’ils répondent au besoin de guérison quand la santé est menacée « en bloc » et « en détail », dans chaque personne et son environnement.

 

La simplification c’est cette concentration qui multiplie la puissance. Elle peut tenir au contraire de l’apparence malade, quand l’apparence voile le besoin.

 

Pierre Assante, 9 décembre 2013

 

Voir tous les articles précédents de "2 questions pour procéder"

ici

http://pierreassante.fr/dossier/

VERSION_augmentee_de_2_QUESTIONS_POUR_PROCEDER_A4.pdf

 

 

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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 13:00

      2 question    

 

VERSION augmentée de

2 QUESTIONS POUR PROCÉDER

et

 ethique ET

Processus des systèmes de concepts


 

sur ce lien (3,77MO) : 

ici

 

http://pierreassante.fr/dossier/VERSION_augmentee_de_2_QUESTIONS_POUR_PROCEDER_A4.pdf

 

 

 

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2 décembre 2013 1 02 /12 /décembre /2013 08:14

Article publié une première fois sur ce blog en Septembre 2011.

Courbes remises à jour et % coût capital (Revue ECO&PO) et fiscalité (L'Humanité) ajoutés.

 

CAC 40, sur 10 ans

CAC-40-DEC.-2013-copie-1.jpg

 

Le taux du rapport Production/Spéculation serait-il arrivé à une masse critique pour empêcher tout remède capitaliste de renflouement du taux de profit,  donc d’impossibilité nouvelle générale de l’économie capitaliste de « vivre à crédit », et donc de blocage rapide de la circulation du sang (le capital) du système, et donc de circulation des biens nécessaires à la vie humaine.    

 

Seraient et sont alors urgentes les mesures à court, moyen et long terme de sortie du mode de production actuel, d’entrée dans un système d’échange basé sur les besoins, une sortie de la mesure quantitative de la valeur (d’échange marchand).

 coutcap 0

Je sais qu’il est très aléatoire de tenter des prévisions sur cette chose complexe qu’est la société humaine, ses activités dont les mouvements économiques et encore plus les mouvements de bourses qui ont leur complexe propre.

Aussi    il ne s’agit pas de prévisions ici mais de suivi des évènements en tentant d’y trouver des indices. 

  

Cependant, plus la crise s’accentuera, plus l’évènement l’illustrera. 

A suivre ce soir et les jours, les semaines…. qui viennent.

 

Le croisement théorique   des cycles courts, moyens et long de crise de suraccumulation se trouve aujourd'hui et dans les années qui viennent. Mais il faut compter aussi  dans ce processus constaté sur les effets imprévus à venir des décisions humaines positives et négatives (et sur toutes interactions, causalités, téléologie de l'activité, mouvements aléatoires de toutes sortes) à court, moyen et long terme qui influencent de multiples et diverses façons le processus humain dans son contenu multiple et divers, ses "complexes en complexification" continue, imbrications, autonomies et fusions relatives  et unité sur lesquels l'économie "intervient en dernière instance".

 

HUMA 28 NOV. 2013 FISCALITE

La démocratie de l'homme producteur, du "que et comment produire",  la restitution à la personne humaine de la cohérence générale de son l'activité dans la cohérence de "l'activité générale", la libération des capacités de travail humain de sa stérilisation relative par sa transformation en capital, le "rapprochement" et fusion de l'éthique et de la politique partant de l'ontologie de l'être social,  sont devenus des objectifs éminemment indispensables et urgents.

 

L'ensemble des questions de civilisation en dépend

 

Pierre Assante, 12 septembre 2011

 

 

 

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 09:15

 PlanckProcessus des systèmes de concepts (suite de "processus cérébral de pensée") : CAUSALITE ou déterminisme ? La question du continu et du discontinu, de la

« mutation » ou du processus social.


Lire

ici

 

 

Ce texte est librement inspiré des travaux du Professeur Yves Schwartz.

et n'engage que son auteur. (P.A.)


http://pierreassante.fr/dossier/CAUSALITE_OU_DETERMINISME.pdf

 

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 18:14

l'activité en dialogues 0001

 

Processus cérébral de pensée, PROCESSUS des systèmes de concepts,

chez la personne et dans la société, en relations dialectiques.

Consommation énergétique « matérielle et morale »

 

 

Lire  ici

http://pierreassante.fr/dossier/Processus_des_systemes_de_concepts.pdf

 

Il est difficile de s'exprimer sur une réalité dont le vocabulaire n'a pas encore été créé.

Il reste donc à déployer une imagination expressive à partir d'un vocabulaire existant, insuffisant.

Et de construire en commun un nouveau vocabulaire. P.A.

 

P.S. Cette illustration (couverture de l'ouvrage ci-dessus) a été choisie par l'auteur du blog, non parce que ce texte (l'article à lire ici) l'illustre mais parce qu'il est librement inspiré de ces travaux, et particulièrement des travaux du Professeur Yves Schwartz.


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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 07:38

DEMOCRATIE HUMA.22.11.13

 

Catherine COLLIOT-THÉLÈNE. L’avenir de la démocratie ne se joue plus seulement à l’intérieur des États-nations. 

 

LIRE

ici

http://pierreassante.fr/dossier/COLLIOT_THELENE_HUMA_22.11.13.pdf

 

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 19:59

Recherches internationale 46 1965

à M.P. : le geste et son miroir.

 

 

"Les gens les miroirs c'est le plus souvent

Sans même s'y voir qu'ils passent devant

Ils n'ont pas le sens de ce qu'est leur vie

C'est une innocence que je leur envie.

Aragon

 

Effectivement, un choix peut déterminer une "bifurcation" durable et d'ampleur dans l'histoire humaine.

 

Je pense souvent la "bifurcation" conséquente à la victoire de la vision "sentimentale" de Ferdinand Lassalle contre la vision scientifique de Karl Marx, le programme de Gotha qui s'en suit et tout le reste qui va devenir soit mouvement ouvrier "opportuniste" soit mouvement ouvrier "militarisé", avec des mouvements de balanciers...

 

 Je mets les qualificatifs entre guillemets car ils sont bien sûr une caricature et non une analyse approfondie, mais une caricature reposant sur des réalités et peut-être sur une analyse approfondie, je crois.

 

Mais finalement, une bifurcation est souvent, mais pas toujours, ou plutôt d'une façon "mêlée",  le choix "le plus probable" dans une "situation donnée". Puis en quelque sorte, dans le cours du quotidien et des évènements, une "trahison", une "infidélité" vis à vis des pensées et projets originaux ...

 

...Infidélité qui n'adhère pas obligatoirement mieux à la réalité et aux besoins qui en font partie.

 

Entre autre exemple, l'efficacité de l'oralité d'un Lassalle et sa confusion n'avait-elle pas plus de chance d'être entendue que la "littérature" de Marx, pourtant à la fois savante et populaire ? Et ceci n'étant pas sans lien avec une situation historique de développement complexe.

 

Dans les réunions, j'ai souvent eu l'habitude de dire "qu'il est plaisant d'apprendre ce qu'on sait déjà, parce que c'est moins fatiguant que ce qu'on ne sait pas encore". C'est facile, c'est compréhensible au contraire de l'effort devant ce qui semble confus parce que "compliqué" et qui n'est pourtant que l'effet d'une nouveauté "savante, abstraite" nécessaire en face d'une nouveauté concrète du processus humain, d'une réalité à comprendre.

 

Et la tendance se confirme à travers les décennies.

 

Il y a aussi cette chose élémentaire qu'on oublie souvent : tout être pensant à notre niveau de développement de la conscience et ses limites, tend à s'opposer sentimentalement à tout ce qui s'oppose à son propre mouvement personnel ou collectif, tout ce qui le contrarie réellement ou semble le contrarier; c'est ainsi que la "haine de classe" devient la haine tout court de tout sauf soi....

 

C'est la loi de l'individu dans l'espèce et encore dans l'espèce pensante issue du travail original depuis 1,7 M d'années.

 

Cela n'aide pas au rassemblement et à la solidarité "matérielle et morale". Et la contre tendance qui consiste à accepter sans rigueur intellectuelle ce qui s'oppose à notre mouvement propre,  sous prétexte de rassemblement est tout aussi négative. Elle aide objectivement la réaction au progrès humains nécessaires...

 

...D'autant qu'il n'est pas toujours évident de faire les choix "les meilleurs" dans un "état de conscience" où le processus général de l'humanité nous est voilé en premier lieu par la parcellisation des activités et leur maîtrise globale relative par l'organisation mondiale du profit capitaliste du travail, ses succès relatifs mêlés à ses blocages sociaux et son obsolescence de plus en plus évidente cependant...

 

"Les gens les miroirs c'est le plus souvent/ sans même s'y voir qu’ils passent devant/ Ils n'ont pas le sens de ce qu'est leur vie / C'est une innocence que je leur envie", nous disait Aragon. Cette poésie apparemment élémentaire est pourtant la question de fond qui nous est posée : la capacité d'observer nos propres gestes, nos gestes élémentaires et nos gestes savants, qui dépendent les uns des autres et dont seule l'observation peut nous faire prendre conscience le plus profondément possible du processus général de notre activité individuelle, collective et de l'humanité par conséquent.

 

Observation de nos gestes qui est dans la terminologie ergologiste "la double anticipation", terme inventé, inauguré par Le Prof. Yves Schwartz, c'est à dire le geste décidé, l'observation de sa réalisation et sa "correction" en aller-retour permanant, "simultané".

 

Certes résumer à cela la "double anticipation" est réducteur, car c'est un concept complexe inséparable de toute une analyse scientifique, dialectique, du travail et de l'activité humaine, et non une simple "vision en passant" comme mon énoncé semble le dire. Quoique cette "simple vision" puisse faire partie du chemin de la conscience.

 

Il en des gestes industrieux comme des gestes politiques et des gestes de conceptualisation lesquels dans une espèce pensante comme la notre est l'origine de toute bifurcation personnelle dans une bifurcation sociale, intriquées, et ses conséquences pour la suite du processus.

 

J'ai aussi l'habitude de dire "qu'on perd souvent beaucoup du temps en voulant en gagner" dans la hâte, lorsqu'une situation est très dramatique. Et au contraire c'est parce qu'une situation est très dramatique qu'elle réclame le temps nécessaire. Dans une situation donnée, il n'est pas un élément, un champ d'activité et de réflexion qui ne soit nécessaire à la résolution d'un problème. En négliger un, sauf chance inouïe, ce qui existe aussi, a en général des conséquences néfastes pour tout processus humain.

 

Tenter de n'en pas négliger, c'est ce que nos plus sages, dans toutes les situations appelaient à leur façon "lier théorie et pratique".

 

Du temps perdu, depuis Gotha et conséquence de Gotha ? Sans doute...

Et la conséquence du temps perdu, a pu être surtout, je crois, la première guerre mondiale de 1914 et sa destruction (provisoire) des bases d'une construction nouvelle en voie de réalisation...

Mais on ne refait pas l'histoire en paroles...

 

De même pour répondre sur ce qui est de l’après guerre de 1939, sur ses avancées et ses limites, la réflexion est juste, il y a en quelque sorte une forme, une « part de contenu » de « compromis historique » mais peut-être, contradictoirement cela constitue un premier « rectificatif à Gotha », de même que pour le Front Populaire. Lutte des contraires dans un même mouvement historique !

 

Ce qui n’empêche pas d’analyser ce qu’il faut et aurait fallu faire d’autre, non pour condamner ou regretter, mais pour progresser.

 

Pour moi je pose personnellement et contradictoirement comme urgence la question de la crise économique et les solutions de la Coméco-PCF, qui sont un élément actuel fort du processus en santé, parce qu’en pratique et en conscience dans le mouvement de la crise et ses effets, le tout intriqué, elles constituent à la fois le geste et son miroir positif et négatif dans ce moment du processus.

 

Amitiés

 

Pierrot Assante, Vendredi 15 novembre 2013


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12 novembre 2013 2 12 /11 /novembre /2013 07:10

GARO L'or des images

Lettre à Isabelle GARO sur son livre "L'Or des images. Art-Monnaie-Capital".

Samedi 19 octobre 2013.

La lettre ci-dessous n'est que la lettre d'un "amateur", et non d'un "spécialiste".

Mais nous sommes nombreux à mesurer l'ampleur et l'utilité d'un tel ouvrage.

Pourquoi ne pas le dire tout haut  pour contribuer au débat et pour le diffuser encore plus.

Pierre Assante, 12 novebre 2013

(La présentation chez l'Editeur en bas de page) :

 

Isabelle, 

J'ai fini la lecture de ton livre de façon minutieuse.

Ce n'est pas à priori un divertissement, c'est pourtant un régal.

Un régal de savoir et de réflexion et de clarté d'exposé, donc de style.

Mais aussi d'intuition s'y appuyant et s'appuyant sur ta haute connaissance des phénomènes économiques du capital.

Qui a lu tes œuvres précédentes sent comme un chemin aboutissant à celle-ci.

 

Je pense aussi que même les œuvres d'art les plus subsumées par le capital, celles à son "service direct" ne peuvent l'être totalement, sinon elles ne pourraient exister.

 

En même temps, mais-et "il est plus fécond et plus réaliste d'insister sur les limites historiques et sur l'obstacle anthropologique que constitue l'organisation capitaliste de l'activité sociale, qu'il s'agisse de la production de richesses ou de la production culturelle..."p.262.

 

Tout militant politique devrait avoir lu ce genre de travail.

Aussi, j'espère que tu pourras le faire connaître le plus largement possible.

J'essaie de le faire de mon côté avec mes petits moyens... (petits à tout point de vue).

 

P.S. je partage et j'ai toujours partagé ta réflexion sur le concept de superstructure. Cela me semble être tout ce qu'il y a de plus juste dans une représentation de l'activité de la société et de la personne dans la société.

 

Amitiés.

Pierrot

Samedi 19 octobre.

 

L'ouvrage d'Isabelle GARO connait un grand succès.

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