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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 07:23
En ce 1° mai 2015, fête du travail.

En ce 1° mai 2015, fête du travail.

Le I° Mai peut-il redevenir à l'avenir et de nouveau, à un niveau supérieur de développement humain, le corollaire du printemps, renouveau de la saison humaine après les premières lueurs du solstice d’hiver ?

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Les limites de l’espèce (humaine), de l’homme (en tant que genre humain, femme-homme).

Depuis l'allégorie de Platon-Socrate d'une caverne où nous vivrions, de la métaphore des ombres qui nous font vaguement entrevoir sur les parois de cette caverne ce qui se passe à l'extérieur de la caverne dans l’univers, nous savons les limites des perceptions de notre espèce.

Depuis le marxisme, nous savons que ces perceptions, il faut tenter de les interpréter dans leur mouvement et tenter de rassembler leur diversité dans un essai de synthèse en évolution.

Et depuis les inventions des appareils électroniques puis informatiques de perception, nous élargissons cette perception sans toutefois dépasser les limites de l’espèce.

A partir de cette constatation anthropologique de base.

A partir de cette constatation anthropologique de base, nous élargissons ce qui fait notre espèce, c'est-à-dire les capacités de travail capables de résoudre nos problèmes de survie, en tant qu’individu dans l’espèce, en tant qu’être social. Le miroir que nous tend notre observation de nous-mêmes dans la société et la nature nous permet de nous situer un peu mieux chaque jour dans notre processus social commun, pour le rectifier si possible et le maintenir dans la meilleure santé possible pour qu’il se poursuive et ne meure pas.

Rectifier si possible et le maintenir dans la meilleure santé possible.

Dans notre processus social commun, nous pouvons constater, à condition de dépasser une vision locale limitée et au jour le jour, que le processus humain traverse une crise de croissance fulgurante. Une crise de croissance, n’induit pas obligatoirement l’idée que c’est la croissance par elle-même qui est mortelle.

Au contraire l’absence de croissance équivaut à un processus de mort. Ce n’est pas la croissance qui est en cause, c’est le type de croissance.

C’est le type de croissance qui est en cause.

Alors que la croissance et les éléments qu’elle permet susceptibles de répondre au processus des besoins humains répondant au processus de la production, des techniques de production, des rapports symboliques entre les hommes accompagnant ce processus global, avec ses inégalités géographiques et thématiques de développement, le type d’accumulation privée entre en contradiction avec le besoin d’une logique de mise en commun des efforts humains, particulièrement en matière de conscience du réel.

Logique de mise en commun des efforts humains.

Le type d’échange basé sur l’accumulation du capital pour produire conduit, dans son paroxysme sans retour, à l’autodestruction du processus d’accumulation et 1) soit sa nouvelle reproduction 2) soit un autre type de production et d’échange relançant un processus en santé.

Un autre type de production et d’échange relaçant un processus en santé.

La bataille de classe s’est déplacée. Certes, elle garde des éléments anciens dans son processus nouveau. Cependant son centre se trouve aujourd’hui dans le contrôle du déplacement de cet élément symbolique représentant par convention pour les êtres humains, un équivalent des biens matériels-moraux à échanger pour vivre, l’argent devenu capital. Le capital se déplace dans les places financières à la micro seconde, mais les échanges réels de biens concrets, eux, poursuivent un déplacement concret qui devra, sous peine de mort continuer à répondre au besoin concret de l’individu dans ses relations avec la société qui les lui fournit

Protestation et transformations et le contrôle du déplacement du capital.

En ce 1° mai 2015, le niveau de la crise, ses conséquences pour la vie des populations et la situation des travailleurs engendre des protestations, des découragements, des désespoirs car la protestation par elle-même ne peut résoudre la crise. Cependant la crise engendre aussi un type de lutte de classe qui ne se contente pas de la protestation, mais agit sur ce contrôle du déplacement du capital, en s’orientant vers le remplacement graduel et radical des besoins de profit par la satisfaction des besoins concrets de la personne et de la société dont elle est un des divers et infinis éléments vivants et pensant.

Un des divers et infinis éléments vivants et pensant.

Les humains ont constitué, à travers le travail et l’activité l’outil principal de la satisfaction de leurs besoins en évolution permanente : la conscience. La conscience faite d’observations, d’intuitions, de recherches de savoirs, de sciences et d’expression humaine des multiples événements de l’existence et de son ressenti.

L’évolution et le travail d’évolution de la conscience est donc devenu le besoin des besoins de l’espèce humaine, en même tant qu’une conscience de la nature sur elle même, puisque l’humain qui fait partie de la nature trouve dans l’activité de conscience une vision de celle-ci à travers lui-même. C’est encore la vision de la caverne de Platon, mais en conscience de son processus et non d’une réel éternel et immobile.

L’humain qui fait partie de la nature trouve dans l’activité de conscience une vision de celle-ci.

Peut-on en déduire qu’il ait une téléologie, un but final individuel ou collectif de ce mouvement de l’humain, but final tel que l’imaginent des religions en réduction de fréquentation mais bien présentes dans notre conscient-inconscient et influençant très fortement nos choix face à la politique (la gestion de la cité), la morale (choix de vie), l’activité humaine dans tous ses champs et leurs types d’inégalité de développement.

Ne serait-il pas « suffisant », au-delà de l’interrogation existentielle inévitable et même belle sur notre présence sur cette terre, et même à l’intérieur des nos conceptions religieuses ou pas, philosophiques et de nos savoirs généraux en mouvement, de nous assurer de la santé des actes individuels-collectifs, pour assurer la santé du processus d’humanisation et la solidarité objective et subjective qu’il nécessite.

La Noël, dans diverses religions symbolise la lueur naissante d’un renouveau de saison et d’humanité. Le I° Mai doit retrouver et se relier au besoin de travail pour produire en commun le nécessaire à la vie humaine et les sentiments qui accompagnent cette solidarité concrète. Il n’y pas chez l’être humain d’acte sans concret symbolique dans la formation de son processus mental, cérébral-corporel-social, nourriture, pain, vin, en tant que nourritures réelles historiques et symboliques, et pensée du pain et du vin, ce qui les emmène sur notre table et qui fabrique notre table, celle de Platon.

Le I° Mai sera-t-il de nouveau, et à un niveau supérieur de développement humain, le corollaire du printemps, renouveau de la saison humaine après les premières lueurs du solstice d’hiver ?

Pierre Assante, 1er mai 2015

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