Il faut qu'un souvenir change le cours du temps
Que le temps change le cours du souvenir
Que le temps oublie le processus
Que le processus se concentre en un point du temps
Que ce point du temps soit ce moment de Frantz
Où c'est la vie en un infime moment
Où les douleurs les joies les calmes et les infinis
sont ce temps unique de la note tenue
Que la note tenue soit un bing bang silencieux
Furtif et présent immensément
et ce vide mouvant
Il faut qu'un souvenir se rappelle de cette immobilité mouvante
parce que tout est là
dans cette musique infinie et sans longueur
Frantz
Tu es nous
Nous après les meurtres Après les sangs qui ne battent plus
après le cœur qui ne se serre plus
Avec ce cœur en expansion sidérante sidérée d'elle-même
Frantz et Karl plus de sauvetage mais votre timbre
calorant colorant calmant calmé
La sureté est là
plus besoin de sureté mais du chant
Pierre Assante, 8 décembre 2013
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