Un cycle de soirées d'étude de "Das Kapital" de Marx a été initié par le PCF , au niveau du quartier, à La Madrague de Mont Redon. La première soirée à eu lieu le Mercredi 8 décembre 2010 et sera poursuivie le Mercredi 2 février à 18 heures.
Quelques illustrations en sont données ici.
Nous y avons ajouté un texte de Marx de "l'Idéologie Allemande", qui donne un horizon général à la pensée de Marx.
Ainsi que les leçons de Catherine Mills publiées par la revue Economie et Politique.
« …d’autre part, ce développement des forces productives (qui implique déjà que l’existence empirique actuelle des hommes se déroule sur le plan de l’histoire mondiale au lieu de se dérouler sur celui de la vie locale), est une condition pratique préalable absolument indispensable, car, sans lui, c’est la pénurie qui deviendrait générale, et, avec le besoin, c’est aussi la lutte pour le nécessaire qui recommencerait et l’on retomberait fatalement dans la même vieille gadoue. Il est également une condition pratique sine qua non, parce que des relations universelles du genre humain peuvent être établies uniquement par ce développement universel des forces productives et que, d’une part il engendre le phénomène de la masse « privée de propriété » simultanément dans tous les pays (concurrence universelle), qu’il rend ensuite chacun d’eux dépendant des bouleversements des autres et qu’il a mis enfin des hommes empiriquement universels, vivant l’histoire mondiale à la place des individus vivant sur le plan local. Sans cela : 1° le communisme ne pourrait exister que comme phénomène local ; 2° les puissances des relations humaines elles-mêmes n’auraient pu se développer comme puissances universelles et de ce fait insupportables, elles seraient restées des « circonstances » relevant de superstitions locales, et 3° toute extension des échanges abolirait le communisme local. Le communisme n’est empiriquement possible que comme l’acte « soudain » et simultané des peuples dominants, ce qui suppose à son tour le développement universel de la force productive et les échanges mondiaux étroitement liés au communisme.
Le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes…. »
Marx, « l’idéologie allemande »
Les leçons de Catherine MILLS publiées par la Revue ECONOMIE ET POLITIQUE :
http://www.pierreassante.fr/dossier/Lecons_Catherine_Mills_revue_Economie_et_Politique.pdf
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