Rapport de force :
domination
rapport / (sur) ___________
conviction
J’ai été élevé à la conviction et non au rapport de force.
C'est-à-dire que progressivement, le développement du besoin différé, sans étouffer le besoin, a permis de transformer la nature seconde, celle de la conviction, en nature première, de la parole et du savoir en processus, et de faire grandir les besoins.
Le rapport domination/conviction peut ainsi se développer au détriment du premier terme.
La domination personnelle s’affaiblit à quasiment disparaître, la domination par les autres provoque le plus grand refus possible.
Evidemment il n’y pas de modèle d’humain ni d’éducation. Il y a des diversités.
Mais je crois que la croissance actuelle du rapport domination/conviction au profit cette fois du premier terme n’est pas de nature à développer l’activité humaine individuelle et celle de son espèce en santé.
« Moins mais mieux » reste la bataille première contre la prison-rapidité de l’échange du capital.
Développer la qualité de l’échange humain, par exemple en privilégiant la qualité des transports physiques, entre autres, vers les autres, sur la quantité, c'est-à-dire privilégier la qualité de la croissance des échanges, partant des possibilités des forces productives au moment des choix, dans leur état historique en processus, en santé.
Certes cette modification qualitative du rapport de force ne supprime sans doute pas les injustices, mais doit les réduire, il me semble....
Je dis et je libère..., mais...
Utopie au sens "strict" ou utopie "opérationnelle" ?
Pierre Assante, 17 mai 2014
Note : Sur la domination de classe, évidemment en lien avec la domination d'ordre, d'origine "animale", pas dépassée mais transformée, dont le substrat ne peut être supprimé sauf suppression du corps...et de l'humanité aujourd'hui encore en "préhistoire", voir les nombreux articles de ce blog. En particulier dans les articles "économie et politique", "travail et politique", "travail et philosophie".
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