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15 août 2010 7 15 /08 /août /2010 08:21

  JAURES.jpg

 

CHANSONS PEDAGOGIQUES

 

Ces chansons ont été composées et enseignées aux enfants de l’école communale marseillaise de la Rue François Moisson vers 1919 par un instituteur socialiste du nom de Vielmas.

C’était l’instituteur de mon père, et mon père m’a retranscrit de mémoire ce document d’histoire qui succédait de peu à  la guerre de 14-18.

Mon père était fils d’un marin puis docker, issu de l’immigration italienne (de Procida, vers 1860, mon arrière grand père était capitaine de grand cabotage avec son voilier installé à Marseille)…. et politiquement des grandes grèves de 1904 et 1907 ; et d’une mère marseillaise de trois siècles, famille vaudoise arrivée d’Embrun pendant des guerres de religion, ainsi le disait la légende familiale.

Mon arrière grand mère ne parlait quasiment qu’en occitan de Marseille au point que mon père, se réveillant d’un coma à la suite d’une hémorragie cérébrale dans sa vieillesse,  ne connaissait plus pendant un temps que sa langue d’enfance, ce marseillais-là. Mais ceci est une autre histoire…écrite par lui-même qu’il serait intéressant de conter….

La famille de ma mère arrivait des Baléares avec aussi de beaux moments d’histoire à raconter. Comme dans beaucoup de familles qui ont pérégriné au fil des évènements politiques ou économiques ou les deux….

Ces chansons, que l’on trouvera sans doute naïves témoignaient d’une volonté de renouveau de paix et de progrès. Resituées dans leur contexte, et malgré leurs limites politico-historiques elles sont porteuses d’une autre construction sociale qui nous interpelle aujourd’hui.

Sur ces limites, on peut souligner une autre correspondance avec aujourd’hui. Une gauche molle qui ne s’attaque pas à un système en putréfaction qui provoque une crise, peut faire, comme il fut un temps, le chancelier allemand de droite, Oskar Hindenburg, le lit d’une forme moderne, inédite, de fascisme. Le programme du conseil National de la Résistance est né d’une réaction contre une gauche molle cédant aux intérêts du capital. Il y a donc lieu de réagir pour prévenir de telles épreuves. Et on ne mène pas une guerre contre le capital et pour une autre construction sociale sans théorie révolutionnaire et sans engagements et mesures fermes. D'autant que les contradictions ont pris l'ampleur du décalage en expansion entre ce que sont devenues aujourd'hui les forces productives et le mode de production qui ne répond plus à leurs besoins de développement.

 

Si le processus réactionnaire actuel n'etait pas bloqué par une action ouvrant la voie à un changement réel (pas "tout changer pour que rien ne change" du Guépard),  nous pourrions hélas  affirmer, à l'instar de Karl Kraus "il n'y a plus rien à dire de......". Mais nous n'en sommes pas là, malgré la situation ahurrissante que nous vivons....

 

2 Chansons :

http://www.pierreassante.fr/dossier/chanson_VIELMAS_1.pdf

http://www.pierreassante.fr/dossier/chanson_VIELMAS_2.pdf

 

Ces documents ont été écrits à la main par mon père, sans doute sont-ils plus lisibles imprimés.

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 09:22

Cahiers du Communisme 1966DEBATS SUR LES PROBLEMES IDEOLOGIQUES ET CULTURELS

 

Cette intervention de Michel Simon (lien en bas de page de cet article, cahiers du communisme) cernait bien, il me semble, d'une façon critique les différentes positions et analyses du débat de ce moment-là et posait en outre d'autres questions essentielles, je crois, qui intéressaient peu le débat alors prévu (voir page 114, paragraphe "il y a plus...").

 

Après 1970,  le repli sur un praticisme (analysé et annoncé par cette intervention?) en manque de nourriture ET la réorganisation mondiale du capital (et donc du travail) sur les bases des nouveaux moyens de production, ET finalement l’implosion des Etats ouvriers en déliquescence liée à leurs contradictions internes elles-mêmes liées à la situation générale,  se sont percutés, trois éléments en un qui ont contribué, en France et ailleurs au repli des positions ouvrières.

 

J'ai souvent lu et relu ce N° des Cahiers que j'ai gardé précieusement.

 

ElleinsteinLes conséquences de cette période de repli et de censure (en particuliers par les grands médias et dans leur carrière) des intellectuels non alignés sur les positions dominantes ont influé sur leur participation puis leur éloignement du mouvement ouvrier.

 

La crise voit un retour progressif des intellectuels vers l’anti-capitalisme et le mouvement ouvrier.

 

Qu'est devenu Michel Simon et quelles sont ses positions actuelles, s'il en exprime explicitement ?

    

L'illustration du livre ci-contre, n'est pas en rapport avec ces cahiers, mais j'ai pensé qu'elle entrait dans une évolution d'une vision de l'histoire et du débat d'alors.....

 

Revue « Les Cahiers du Communisme, Mai-juin 1966 », Pour ouvrir l’intervention de Michel Simon, cliquer ici ou sur le lien ci-dessous

http://www.pierreassante.fr/dossier/Cahiers_du_Communisme_mai_juin_1966.pdf

 

Une présentation des articles précédents DE CE BLOG :

http://pierre.assante.over-blog.com/article-tous-les-articles-55050118.html

eco & poConnaissez-vous ECO&PO :

http://pierre.assante.over-blog.com/article-connaissez-vous-eco-po-54757426.html

Brochure d'économie et politique élémentaire pour débats :

http://pierre.assante.over-blog.com/article-economie-et-immateriel-54720642.html

Tous les articles :

http://pierre.assante.over-blog.com/articles-blog.html

 

malberg.jpgUn livre qui aborde la question à partir du PCF :

Voici un livre politique. Un livre engagé et stimulant. D’une plume alerte, Henri Malberg aborde les questions qui font controverse. L’issue anticapitaliste à la crise : réforme ou révolution ? Les classes aujourd’hui : que deviennent la classe ouvrière, les classes moyennes, les intellectuels, le patronat ? L’unité à gauche : échecs et réussite. Le Parti communiste, ses conflits, son devenir. Au passage, les pages d’histoire d’un non-historien.

Le livre d’un militant communiste, de culture marxiste, qui s’y réfère nettement et parle pour aujourd’hui.

Une prise de parti salutaire.

(Ce texte a été rédigé par l'éditeur, il constitue la quatrième de couverture du livre)

Téléchargement intégral du livre

http://www.hmalberg.typepad.fr/

 

Intervention d'Henri Krazucki au CC de 1966 : 

http://www.pierreassante.fr/dossier/Krasucki_CC_1966.pdf

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 07:43

René MerleCi-dessous, un article de René Merle

pris sur son site

 

Var, 14 juillet 2010)

jeudi 15 juillet 2010.

- René Merle, La République et les valeurs républicaines

Conférence donnée à Correns (Var) le 14 juillet 2010, dans le cadre de la célébration locale de la fête nationale.

Ce texte a été publié sur le site de la LDH
http://ldhinfoslaseynesurmer.blogsp...

Mesdames, Messieurs, et comme il convient vraiment dans ce jour anniversaire, je vous salue aussi du beau titre de Citoyennes et Citoyens,

Je suis très honoré, et très heureux, de répondre à votre invitation à traiter de la République et des valeurs républicaines. Merci d’être venus si nombreux.
Pour des raisons de santé, je refuse ces temps-ci toute intervention publique.
Mais j’ai fait une exception pour Correns.
En effet, pour le Varois que je suis, votre localité est en quelque sorte un symbole. Un symbole d’identité locale préservée, et enrichie, au plan de la bioéconomie comme au plan de la culture .
Et en même temps, un symbole d’ouverture au monde, dans la convivialité et la créativité.

Il est peut-être un peu paradoxal de traiter ici des valeurs de la République, puisque dans votre localité républicaine ces valeurs sont connues et mises en œuvre.
Les mauvaises langues diraient que peut-être il y a d’autres lieux dans le Var qui mériteraient qu’on leur rappelle ce que sont les valeurs républicaines.
Mais en tout cas, vous donnez l’exemple.
Il est d’ailleurs significatif que cette initiative soit une initiative communale. L’institution communale est inscrite dans notre histoire, et tout particulièrement dans celle de notre Midi.
Elle est le lieu d’apprentissage et de pratique de la démocratie.
D’ailleurs, dans les vieilles archives provençales, la commune est désignée par le beau nom d’Universitat.
Un de mes amis, de la Roquebrussanne et de Néoules [1], grand connaisseur des archives locales, mais aussi plaisantin spirituel, s’est fabriqué un tee-shirt avec l’inscription : "Universitat de Néoules".
Au-delà de la plaisanterie, la formule dit bien l’essentiel : la commune est le lieu de la rencontre entre le plus général et le plus particulier.

Je vais donc, à l’invitation de la Commune, traiter de la République et des valeurs républicaines.
Je parlerai avec, je l’espère, l’objectivité de l’historien, mais je parlerai aussi avec la passion du citoyen, je dis bien citoyen et non pas, en l’occurrence, représentant de tel ou tel courant politique.
Et je ne peux que vous engager, si l’heure et si l’envie vous le permettent, de prolonger cet exposé par une discussion.

Il y a donc aujourd’hui 221 ans que le peuple de Paris prenait la Bastille. Je dis bien le Peuple. Comme l’avaient fait peu auparavant le Peuple de Marseille, prenant les forts, et celui de bien des localités installant un pouvoir populaire dans les communes.
Ce qui laisse rêveur sur la façon dont on célèbre officiellement le 14 juillet : ce n’est pas le peuple que l’on convie à défiler devant la tribune officielle de la place de la Concorde...........................

 

.................Suite de l'article de René MERLE en cliquant : ici

 

ou : 

http://www.rene-merle.com/article.php3?id_article=669

 

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et Liste complète des articles : ici  

 

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