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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 07:21
Le fascisme, c’est un capitalisme qui ne se contente plus des libertés que le libéralisme lui donne :

Contribution de Pierre Assante

Section du 8ème arr. de Marseille, 8 août 2008

 

Il ne suffit pas de se déclarer antifasciste. Comme pour le racisme, le machisme, etc., il faut savoir ce que c’est. Par exemple se déclarer non macho et ne pas partager les tâches ménagères, sauf cas rare d’extrême impossibilité, est une déclaration d’anti-machisme de pure forme. De même se déclarer anti-fasciste et s’accommoder de l’emprise du capital dans tous les domaines de la vie, c’est être le voleur qui crie au voleur, le criminel qui accuse la victime. Dans cette réalité le rapport des « couches moyennes » aux « subalternes », les oppositions entre dominés résultant de la division du travail, c’est fondamental.

Jouer avec le mot fascisme c’est jouer avec le feu. Alerter d’un danger doit être à la fois un cri et une mesure à ne pas dépasser sous peine de l’effet inverse à celui recherché.

Le fascisme, c’est un capitalisme qui ne se contente plus des libertés que le libéralisme lui donne. Qui ainsi tord ses propres lois économiques et institutionnelles. Chacun peut connaître, s’il le veut bien, les tractations qui ont eu lieu entre les N.A.Z.I. et le patronat allemand pour permettre l’accession d’Hitler au pouvoir, et sans lesquelles il n’y serait pas parvenu. Tordre ses propres lois économiques et institutionnelles c’est une pente et un processus qui peut devenir incontrôlable et peut s’accentuer rapidement d’une façon vertigineuse. Le Second Empire est un coup d’État qui survient dans une phase ascendante de l’accumulation capitaliste qui n’est pas encore dans une phase de crise aigue de suraccumulation et de dévalorisation du capital. Le coup d’État actuel utilise des formes qui évoquent ce coup d’État. Mais il a lieu dans une réorganisation non d’un marché national en processus avancé de mondialisation (celui de Napoléon III), mais d’un marché mondial en phase terminale et en crise aigue de suraccumulation et de dévalorisation du capital.

Le fascisme, en tant que « variété » de mode de production (un sous-mode du capitalisme) dans le mode de production capitaliste et ses institutions, a des formes historiques diverses. Elles n’ont pas été les mêmes en Allemagne, en Italie ou en Argentine, etc..

L’outil de la privation des libertés, prison, torture, camps, sont les outils historiques du fascisme. Le libéralisme qui a besoin de se dépasser ne se contente pas de rompre ses propres règles, il en crée de nouvelles qui vont s’opposer par le volontarisme à sa propre réalité. Le nazisme a régné 12 ans. C’était le temps nécessaire à la vie de cette forme de réponse du capitalisme à sa crise, et aux destructions nécessaires à ce type de réponse. Ç’aurait pu se passer de façonS différentes. Rien n’est pré-déterminé. Nécessité et liberté sont contenues l’une dans l’autre, ne sont pas des abstraction, mais des processus. Mais l’entrée en guerre du capital contre de nazisme, même si elle comporte aussi des éléments humains de solidarité et d’initiative populaire, comme dans tout évènement humain, a été déterminée en dernière instance par les besoins propres du capital. Lequel se serait bien accommodé dans cette affaire de la destruction cette forme pervertie d’opposition à sa domination que constituait le pouvoir stalinien. Lequel pouvoir stalinien d’une façon ambiguë et contradictoire comportait aussi une construction économique tendant à soutenir un mouvement social de remplacement de la mesure de la valeur des marchandises par la mesure des besoins. En tant qu’héritier dévoyé et criminel du mouvement « d’abolition de l’état des choses existant ». Mouvement qui pouvait se poursuivre non par l’effondrement de l’Union Soviétique, mais par sa démocratisation, n’en déplaise aux « croyants » de son impossibilité. Possibilité découlant de ses origines de départ, origines saines. Origines scientifiques et humanistes, humanistes et scientifiques.

Ainsi, l’outil de la privation des liberté, prison, torture, camps, outils historiques du fascisme n’est indispensable qu’en tant qu’outil historique à ce type de domination dans ces conditions historiques. Ces outils historiques peuvent être substitués par d’autres outils historiques, et cela dépend essentiellement du degré historique de développement technique du capital. Et la privation de liberté peut ainsi prendre d’autres formes qui permettent au capital de créer les conditions économiques propre au fascisme, c’est-à-dire les conditions d’un capitalisme qui ne se contente plus des libertés que le libéralisme lui donne. Qui ainsi tord ses propres lois économiques et institutionnelles.

Cahiers du Communisme 1966

Les techniques d’étouffement des initiatives populaires sont arrivées aujourd’hui à un degré de perfectionnement inouï. D’autres ont développé la description de ces techniques, je ne le ferai pas ici. L’opposition à « l’esprit d’entreprise » ne peut plus, en ce moment, s’exprimer que par une ghettoïsation de l’opposition soit dans des formes minoritaires de l’opposition claire, scientifique, au capital, (à l’opposé d’un « programme de Gotha » ressuscitant sans cesse) soit dans cette une « ghettoïsation majoritaire » encore plus significative de la crise, consistant à un retrait massif de la politique et une résignation aussi massive des populations qui s’expriment par le NON. Phénomène contraire à la tradition issue de la révolution française. 

Ainsi vouloir répondre par le rassemblement de la gauche de la gauche et non par une vague de fond de toutes les forces populaires, avec, mais aussi au-delà des appareils, est absurde. Et une vague de fond ne peut se construire que par une réponse au capital, c’est-à-dire non par un sentiment empirique de ses effets, mais en exprimant en quoi et par quoi la crise est insoluble sans une transformation qualitative de l’organisation du travail, de la production, des institutions devant les coordonner. De la cohérence du travail au niveau de la personne et au niveau de la cohérence globale du travail, en rapport dialectique.

Ceci est le rôle d’un parti communiste, non en opposition avec les autres forces allant dans le sens de la construction de cette vague de fond, mais en complémentarité, avec son rôle spécifique indispensable. Ceci n’est pas une vision étroite « d’avant-garde » qui dirige les autres. C’est la vision de la transmission par les éléments les plus avancés de la société qui se regroupent pour assurer moyens et cohérence à cette expression. Ainsi recourir aux « fondamentaux » et les développer est essentiel, sans quoi rassembler les éléments les plus avancés ne serait qu’une formule.

Le libéralisme a besoin de se dépasser et tente de se dépasser, mais son dépassement n’est possible que dans un autre mode de production, ce que ses représentants et gestionnaires ignorent et que le salariat doit savoir.

Pierrot Assante, 8 août 2008


Première publication de cet article sur alternativeforge (site de la préparation du congrès du pcf de 2008, aujourd'hui inaccessible), en août 2008.

http://pierreassante.fr/dossier/Congres_pcf_contribution_8_aout_2008_p.assante.pdf

 

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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 15:00

Angela DavisRéponse à A.F.,

Certes, la signature de la charte est pleine de contradictions et donc de conséquences prévisibles et imprévisibles de toutes sortes. Comme tant de décisions à prendre ou pas...

Il y a débat. Pour ma part je trouve la position-explication d'André Chassaigne à l'Assemblée Nationale lumineuse. Je la partage. (Voir l'article en question).

Les contradictions sur la charte, comme pour l'accueil des étrangers par exemple, c'est à dire l'ouverture au monde, vers l'intérieur et vers l'extérieur dans son unité, et l'on connait l'état du monde, ne seront pas résolues en fermant les robinets. Vivre ensemble des différences, entre autres linguistiques, et ce n'est pas le plus compliqué, n'est pas simple, ni matériellement ni moralement !

Notre monde est bien tourmenté et ce n'est qu'un début. Mais s'ouvrir résout plus de problème que se renfermer. Et c'est tellement plus humain !

Mais dire à tous nos semblables nous avons tous les mêmes droits, si c'est créer des difficultés, c'est créer des difficultés bien plus grandes de faire le contraire. 

Le dialogues à partir des droits, c'est d'abord les affirmer légalement, sinon la victime ne croira jamais à long terme aux belles paroles (c'est ce qui se passe en politique, voir derniers sondages), jamais ne fera confiance aux dominants (meno male !) si ce n'est pour les flatter ou les assassiner subjectivement et-ou ...objectivement....

Les conséquences de la politique de l'Empire c'est :

- de grandes misères dont les conséquences ne s'effaceront pas en quelques années, si tant est qu’elles s’effacent dans des transformations positives...

- un développement impétueux des forces productives mais pas de partage de ce développement.

- un renforcement des antagonismes et-ou des contradictions fortes entre entités humaines et personnes humaines découlant du mode d'échange (A-M-A') de l'Empire affaibli certes mais en possession de moyens terrifiants, matériels et moraux qu’il poursuit. 

C'est le triptyque "Etat des choses existant-Négation de l'état existant-Dépassement de l’état existant" ET conditions du dépassement de l'état existant, et ça cet état tu le connais mieux que moi et les obstacles à surmonter ici et maintenant.

Certes, Marx et Engels avaient mis en garde sur le Programme de Gotha. J'ai l'impression que nous faisons des efforts pour en sortir. 

Tous les mêmes droits : OUI. Mais il faut aussi les moyens pour les satisfaire. OUI, il y a une sensibilité de gauche chez des socialistes du P.S., et les citoyens les "suivant", couches moyennes comprises en première ligne. Le mariage pour tous, le renforcement de la loi IVG, la charte, le vote d'une partie d'entre eux contre l'A.N.I.... le prouvent. la réaction de la droite de même. Mais leur culture au niveau des directions s'arrête souvent au "sociétal", ce qui n'est pas rien, mais n'arrive pas jusqu'à l'économique qui est ce qui permet les moyens de satisfaire les besoins en développement. Cette ouverture au sociétal sans moyens, c'est à dire sans politique économique nécessaire à ces moyens a un double danger : elle fait naître des aspirations sans les satisfaire. 

La conséquence de cette ouverture-fermeture peut être une réaction populaire et la construction des solutions à la crise. Mais ce n'est pas automatique. 

Ce que font les communistes, avec leur qualités et leur défauts va je crois en partie dans le sens de résoudre ce nœud. La suite, c'est la suite qui le dira. 

Tout cela dit bien rapidement et sommairement… 

Qu'en penses-tu ?

Bises

Pierrot. 23 janvier 2014

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 11:41

Copie-de-2014-01-18-021.jpgÀ événement exceptionnel, mobilisation générale ! 

 C'est à Marseille que Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon ont participé à leur première initiative commune depuis le mois de septembre. A la fois pour soutenir la manifestation unitaire départementale et unique en France contre l'austérité et défiler au sein du cortège du Front de gauche au côté de Jean-Marc Coppola, candidat aux élections municipales.

Licenciements, bas salaires, austérité, les Bouches-du-Rhône en ont assez ! Tous ensemble déterminés et unis pour l’emploi, le maintien et le développement de nos activités, de nos industries et du service public, pour la relance par les salaires.

Manifestation. Licenciements, bas salaires, austérité les Bouches du Rhône en ont assez !  à Marseille  http://13.pcf.fr/49026

 

 

Copie de 2014 01 18 035Copie de 2014 01 18 037

 

L'album photos : http://13.pcf.fr/49389

 

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 08:22
Copie-de-2014-01-12-013.jpgIntervention et présentation par
Jean-Marc Coppola :

 

"Après nos 8 priorités pour répondre aux préoccupations des Marseillaises et des Marseillais, nous voici réunis pour présenter les 8 animatrices et animateurs des listes de Secteur de Marseille.

4 femmes et 4 hommes en tête des listes pour les municipales qui vont se tenir dans 70 jours.

Nous avons choisi cette esplanade publique pour symboliser :

 -Le lien entre la méditerranée et la cultureLe lien entre le Port et la ville.

-Et surtout la nécessité de restituer l’espace public aux Marseillaises et aux Marseillais qui se sont réapproprié ce lieu avec enthousiasme.

Copie-de-2014-01-12-027.jpgAutant de symboles de Marseille, une ville à la croisée des chemins, et dont le devenir et le destin dépendront de l’implication et de l’intervention de son peuple.

C’est l’objectif que nous nous fixons : créer les conditions pour que les Marseillaises et les Marseillais prennent le pouvoir et décident des politiques qui leur sont utiles.

Utiles afin qu’ils vivent en toute quiétude, dans un cadre de vie de qualité, dans une ville où la solidarité, l’égalité, la justice redeviennent des valeurs communes et respectées.

C’est tout le sens de notre engagement.

C’est tout le sens de notre liste, de nos listes de rassemblement.

C’est tout le sens de la pratique politique sur laquelle nous nous engageons pour gérer Marseille dans moins de 3 mois.

En ce début d’année, propice aux vœux que je vous formule les plus…tout ce que vous voudrez, nous choisissons de forcer le destin et de ne pas attendre que certains le décident d’en haut à notre place.

 

Copie-de-2014-01-12-001.jpgEn haut, je parle du Président de la République et du gouvernement, qui en assumant des choix libéraux, tournent le dos aux valeurs et aux idéaux de gauche et accroissent le fatalisme et le renoncement.


-Hausse de la TVA, l’impôt le plus injuste.

-Restriction des dépenses publiques.

 -Cadeaux au Medef qui se dit satisfait par la chasse au coût du travail.A

 -Austérité pour les Français.

 -Loi sur le travail du dimanche (alors qu’à Marseille 95% des commerçants y sont opposés).

 -Libéralisation sur les rails et sur les mers, comme on le voit avec la posture du gouvernement sur la SNCM.


Ces décisions sont-elles de nature à lutter contre les inégalités, contre la pauvreté et la précarité qui minent la vie de nombreuses familles à Marseille ?

Non ! Elles vont même l’aggraver.

Est-ce cela la bienveillance du Premier ministre et du gouvernement à l’égard des Marseillais, comme ils sont si souvent venus le dire en multipliant les effets d’annonce ?

Comment accepter et combien de temps allons-nous accepter de vivre toujours plus mal dans des logements insalubres, dans une insécurité de vie au quotidien, avec une incertitude pour l’avenir et l’avenir de nos enfants ?

Comment accepter et combien de temps allons-nous accepter de vivre dans la violence, dont la première est celle des inégalités ?

 

Comment accepter et combien de temps allons-nous accepter des licenciements, des fermetures d’entreprises et particulièrement la situation faite aux personnels de la SNCM ?

Un véritable scandale, dont la responsabilité revient pleinement au gouvernement, revenu sur ses propres engagements qui prévoyaient un plan industriel de développement de la filière maritime, du SP de continuité territoriale, et des coopérations avec le Maghreb.

Des milliers de familles sont dans l’attente avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête.

Des salariés responsables qui apportent des solutions concrètes et crédibles dont la mise en œuvre ne dépend que du courage politique de ceux à qui le peuple a confié des responsabilités.

Ils sont pourtant volontaires et réactifs quand il s’agit de répondre aux revendications du Medef au détriment des travailleurs, mais au détriment aussi des artisans, des commerçants, des petites et moyennes entreprises.

Ils l’ont le courage de privilégier les plus riches qui débutent cette année avec encore plus de profits que les précédentes.

La confiance dans la politique ne peut que s’effriter devant de telles pratiques. Mais nous ne comptons pas rester les bras croisés ni devant cette politique ni devant ce délitement de la démocratie représentative.

Face à cela, nous voulons redonner du sens au militantisme, à l’engagement. Nous proposons l’offensive pour le changement à Marseille en montrant qu’il est POSSIBLE de choisir une autre voie, en invitant les citoyennes et les citoyens à créer ce changement.

Nous les invitons à construire un ESPOIR en partant de leurs préoccupations, en rassemblant les bonnes volontés dans leurs différences, comme nous retrouvons dans la diversité de nos listes.

Nous les invitons à une insurrection citoyenne pour créer un rapport de forces afin qu’à Marseille des solutions émergent pour l'emploi, les déplacements, la sécurité, l’école, les services publics, la citoyenneté, la démocratie et sortir de tout ce qui gangrène la ville et stigmatise ses habitants.

 

Copie-de-2014-01-12-007.jpgPrésentation des têtes de listes :

1. Christian Pellicani, conseiller municipal communiste, chef de file dans le 1er secteur (1/7) où il est élu, connu comme le loup blanc et reconnu pour son travail de proximité et sa connaissance du terrain. On peut dire que c’est le père des batobus, ces navettes maritimes qui ont connu au énorme succès et que nous pérenniserons et démultiplierons. C’est aussi à son initiative qu’ont été dénoncées des pratiques illégales dans le dossier de l’Hôtel-Dieu, offert à l’hôtellerie de luxe sur le dos des Marseillais !

2. Marie Batoux, dirigeante nationale du Parti de gauche, chef de file dans le 2ème secteur (2/3). Nous faisons le choix de la jeunesse, de l’audace, du renouvellement, dans ce secteur où l’on trouve le Grand port maritime, Euromediterranée mais aussi les quartiers les plus pauvres de France. Avec Marie, nous allons redonner confiance et espoir, sans concession au clientélisme et à la finance.

3. Isabelle Pasquet, sénatrice, est notre chef de file dans le 3ème secteur (4/5), face à Bruno Gilles et disputera à la ministre Carlotti l’alternative de gauche. Sa détermination et sa pugnacité au Sénat sur des dossiers emblématiques comme les retraites, la famille, le handicap ou encore le budget de la Sécurité sociale sont un atout majeur dans ce secteur où vivent de nombreux salariés, notamment des services publics. Cheminote, syndicaliste, offensive et humble, Isabelle est avant tout une militante et illustre notre conception de l’élu d’aujourd’hui.

4. Une femme encore et une femme d’expérience. Marie-Françoise Palloix est notrechef de file dans le 4èmesecteur (6/8), fief de Jean-Claude Gaudin et de son dauphin Yves Moraine, Marie-Françoise est élue à la Communauté urbaine. Rare élue qui a mené la bataille pour l’emploi et l’industrie au côté des Legré-Mante, elle s’investit notamment pour la préservation de notre littoral et de notre patrimoine naturel, en défendant notamment un Parc national des Calanques qui respecte les activités humaines.

5. Jean-Marc Cavagnara, salarié et syndicaliste à Pôle emploi, responsable du Parti de gauche, ancien dirigeant national syndical à l’Unedic, portera nos couleurs dans le 5ème secteur (9/10). Très actif dans la lutte contre le travail dominical à Plan-de-Campagne, Jean-Marc a déjà accepté deux fois d’être candidat du Front de gauche, aux dernières cantonales et dernières législatives.

6. Sandrine Cartier est issue du mouvement social, membre d’aucun parti. Mettant en accord nos paroles et nos actes, nous lui confions la mission de représenter le Front de gauche dans le 6ème secteur (11/12). Son combat victorieux à l’hôpital privé Beauregard est la preuve que l’implication citoyenne, des salariés, peut stopper la fatalité et donner tort à la pédagogie du renoncement. Nous sommes le seul mouvement à ce jour proposer, en première ligne, des hommes et des femmes qui ne viennent pas du sérail politique.

7. Samy Johsua, universitaire, figure du mouvement anticapitaliste, est notre chef de file dans le 7ème secteur (13/14). Un territoire où le Front national a de sinistres prétentions. Samy, qui a une longue expérience sur ce territoire, va mener une campagne dynamique avec une équipe soudée, représentative de la diversité et de la richesse humaine de ces quartiers.

 

8. Enfin, je représenterai le Front de gauche dans le 8ème secteur (15/16), où il faut là aussi redonner confiance aux citoyennes et aux citoyens dans l’intégrité de la politique, dans sa capacité à changer les choses en améliorant les conditions de vie. Ces Quartiers Nord sur lesquels j’ai beaucoup appris ces derniers mois et années et qui méritent d’être perçus comme ce qu’ils sont vraiment : une pépinière de créativité, de courage, de motivation, où l’envie de réussite et d’en découdre avec les violences et la pauvreté est très présente.

 

Voir suite sur le blog de Marie Françoise PALLOIX :

http://corvasce.wordpress.com/2014/01/12/presentation-des-chefs-de-file-des-listes-fdg/

 

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 09:16
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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 07:35

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http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LQPxMvAuXQM

 

 

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 07:34

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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 05:09

 

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http://pierreassante.fr/dossier/RENZI_HUMA.pdf

 

 

 

 

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 03:22

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http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=AllLIUzIjXk

 

 

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 14:24

 

CONGRES DU P.G.E. MADRID décembre 2013

 

"....Nous sommes cette Europe là, celle qui recherche par tous les moyens  l'émancipation humaine !

 

Alors comment avancer dans cette voie ?


....Nous pouvons nous appuyer sur ce que nous avons déjà fait.

Le PGE a œuvré à tous les rassemblements nécessaires pour avancer vers la constitution de ce que nous appelons « un Front européen social et politique » de progrès.

Le PGE a intensifié ses échanges avec le mouvement social et syndical, mené une politique volontariste qui a coïncidé avec la recherche nouvelle, pour beaucoup de forces sociales, d’interlocuteurs politiques nouveaux.

Nous avons organisé un sommet alternatif à Bruxelles en mars 2012 auquel plus de 200 organisations sociales, syndicales et politiques ont participé.

Nous avons été un partenaire actif de l’altersummit à Athènes en juin 2013.

Je veux également saluer la très significative présence à notre congrès d’Ignacio Toxo et de Bernadette Ségol, respectivement Président et Secrétaire générale de la CES....

 

....Nous voulons intensifier notre travail de relations avec toute une série de forces politiques nouvelles en Europe qui cherchent la voie dans leur engagement à gauche. Je pense aux Balkans, aux pays nordiques, à la Grande-Bretagne, aux pays de l’Est. Nous proposons de modifier nos statuts pour créer la possibilité de devenir parti « partenaire » du PGE afin d’élargir encore nos coopérations et notre rayonnement.

Nous avons travaillé à des rapprochements efficaces avec le forum de Sao Paulo et les forces de gauche latino-américaines comme avec les forces de gauche de la Méditerranée. Tout cela est essentiel.

Nous voulons que ce travail d’échanges, de dialogue, soit tourné vers l’action pour la transformation concrète de l’Europe, du monde, de la vie des peuples.

 

....Le PGE n’est plus seulement un carrefour d’échanges politiques, il est un parti de coopérations concrètes, un parti d’action, un parti de propositions, un parti de transformation....."

 

Suite, 3 articles :

1)Discours d'ouverture du congrès du PGE, Pierre Laurent, 2)Congrès du PGE : une force et un espoir pour la gauche européenne et pour une Europe solidaire, 3)Le PCF souhaite l’unité du Front de gauche derrière Alexis Tsipras......


 lire : ici

 

http://pierreassante.fr/dossier/congres_du_PGE_dec.2013.pdf

 


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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 11:05

christine_mendelsohn.jpgChristine Mendelshon. « Dire non à l’austérité et oui à la solidarité entre les peuples »

 

Chargée des questions européennes au PCF, elle reçoit [a reçu NDLR du blog] une dirigeante progressiste grecque Samedi 7 décembre 2013.

Militante marseillaise, Christine Mendelsohn représente le PCF au sein du Parti de la Gauche Européenne (PGE), association de partis communistes, progressistes et rouges-verts du continent. Elle reçoit une dirigeante progressiste grecque ce samedi à 15h à l’occasion de la 6e librairie de Noël organisée par la librairie Diderot et l’association FTP.

La Marseillaises. Vous organisez une rencontre publique avec Natasa Theodorakapoulou. De qui s’agit-il ?

Christine Mendelshon. C’est une responsable de Syriza, une force politique comparable au Front de gauche, également chargée du lien avec les mouvements sociaux au sein du PGE.

La Marseillaises. Quelle est la situation de la Grèce actuellement ?

2013 12 07 008Christine Mendelshon. L’austérité continue ses ravages. On a beaucoup parlé de la fermeture de la télévision publique car elle interpellait les journalistes mais tous les secteurs, particulièrement les services publics, ont subi le même traitement. Les dettes publiques ont en réalité été transférées chez les individus occasionnant des drames humains. Le taux de suicides est très haut et des parents désormais incapables de payer une protection sociale ne font plus vacciner leurs enfants. 30% des enfants des écoles ne sont plus vaccinés et certains sont atteints de maladies qui avaient été éradiquées d’Europe il y a très longtemps.

La Marseillaises. Dans ce contexte, les partis membres du PGE ont choisi un grec pour candidat à la présidence de la commission européenne.

Christine Mendelshon. Nous souhaiterions que les européennes de mai soit uniquement l'occasion d'élire des parlementaires. Mais puisque c'est désormais la règle, nous avons choisi Alexis Tsipras, chef de Syriza comme candidat à la Présidence de la Commission pour dire à la fois non aux politiques d’austérité et oui à la solidarité entre les peuples européens.

2013 12 07 015La Marseillaises. Vous passerez la main au prochain congrès du PGE, quels en sont les enjeux ?

Christine Mendelshon. Je suis pour le roulement des mandats, il faut passer la main à la génération suivante. J’ai appris avec cette responsabilité comment d’autres personnes d’autres pays, avec une autre subjectivité, voient le monde et comment il est possible de bâtir des convergences avec elles. Depuis plusieurs années, le PCF a un rôle tout à fait reconnu dans le PGE. Pierre Laurent est devenu son président et l’ensemble des autres partis membres lui ont demandé de poursuivre ce travail par un nouveau mandat, ce qui sera officialisé à l’issue du congrès du PGE à Madrid les 13, 14 et 15 décembre.

Propos recueillis par La Marseillaise, le 5 décembre 2013

 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 09:02

HUMA 28 NOV. 2013 FISCALITE

 

 

 

 

 

 

Les éditions de l'Humanité, presse et ouvrages :

ici

 


UneHQ28nov2013

 

 

 

http://www.humanite.fr/laboutique

 

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 09:14

!cid 4F04DF98-72DE-41BB-B047-A2258CC1F91B@Belkincet article, en construction, sera peut-être modifié par la suite.


« C’est compliqué ! » :

Une façon d’abandonner une explication, une solution.

Abandon à l’avantage des dominants.

 

« C’est compliqué ! ». Cela se dit aussi dans des réunions, des congrès, entre soi et les autres, etc.

 

Le compliqué, ça existe certes.

 

L’inaptitude à résoudre ça existe aussi, c’est notre lot, souvent, avec toutes les variantes et diversités individuelles, collectives et générales des situations et problèmes à résoudre, à tous les sens du mot.

 

Mais il a aussi souvent un grand mensonge dans l’expression « c’est compliqué » : c’est aussi une façon d’abandonner une chose qui peut, pourrait être accessible utile et nécessaire, de l’abandonner à une explication dominante et trompeuse, à un acte laissé aux dominants contre les dominés.

 

Laisser un vide conceptuel, un vide d’analyse à long terme à la place, à l’endroit d’une solution « globale » c’est rendre cette solution difficile à comprendre à long terme aussi, et par conséquent créer un lourd handicap à la réalisation d’un projet vital. Et c’est laisser combler ce vide par un mensonge de fait, que chacun prendra pour une solution ou une explication facile, à force de l’entendre et donc de la « connaître » dans la vie quotidienne.

 

Laisser un vide conceptuel, c’est la réalité que nous subissons dans notre faiblesse à faire de la critique de l’économie politique notre pain quotidien, au même titre que la lutte "alimentaire" revendicative au quotidien, liées.

 

L’abandon du « compliqué » a-t-il laissé et laisse-t-il la place à du « simple » trompeur dans un « programme de Gotha » (1) à l’infini » ? Par exemple aujourd’hui, l’illusion dangereuse et trompeuse de l’assimilation d’un budget d’Etat à un budget familial, illusion paralysante, est-elle une conséquence d’un « Programme de Gotha permanent », au moins partiellement ? En est-il de même de l’illusion de la liste de revendications sans solutions pour les satisfaire, sans les moyens pour les « financer », c'est-à-dire sans permettre le processus et la santé d’un système productif capable de résoudre les besoins que ces revendications expriment et leur développement ?

 

L’abandon du « compliqué » c’est aussi permettre la guerre des pauvres entre eux à partir de solutions simplistes et des différences qui les opposent dans leurs intérêts au lieu de les rassembler sur des objectifs possibles de développement du système productif, clefs des richesses à produire pour sortir de leur commune pauvreté.

 

Souvent aussi, il est possible de devenir prisonnier d’une riche expérience passée qui va voiler les réalités nouvelles, et pousser contradictoirement à les aborder superficiellement, indépendamment de leur nouveauté, à l’encontre de cette riche expérience qui va être trahie littéralement…Infidélité fidèle à un but et au mouvement d’idée y correspondant ou infidélité infidèle ? C’est la question !

 

L’hérésie est nécessaire. L’hérésie, pas l’élucubration ni l’infidélité infidèle.

L’hérésie pose la négation de l’état existant de la conscience et au-delà permet de le dépasser. Négation de la négation.

 

Le compliqué réel c’est l’expression du temps nécessaire pour dépasser un état existant, un problème à résoudre.

 

Je crois que ce qui fait la "richesse d'une religion", et de toute « institution » des idées et des actes,  ce sont les hérétiques et leurs hérésie de ces « religions » (voir Ernst Bloch).

 

Par exemple, il y a dans l'Islam, « institution » fort débattue aujourd’hui, comme dans les autres religions, de grands idées et actes, ceux des humains qui issus de ce grand mouvement ont œuvré à comprendre la société humaine, son environnement micro et macro, et ont agi sur elle (sociétés et religions) "en santé": les grands auteurs classiques « hérétiques » et « fidèles » qu'on connait ainsi que les simples humains du quotidien non médiatisés et aussi « hérétiques » et « fidèles ».

 

Une remarque qui ne vaut absolument pas valeur hiérarchique, bien au contraire : Le christianisme original n'est pas une religion mais une contestation de la religion de son temps et son lieu. C'est une hérésie originale. Il nait comme résistance au pouvoir religieux  colonial et social, et non comme base idéologique de pouvoir que deviennent ou sont dès l’origine les religions institutionnelles. Puis dans la religion, base idéologique de pouvoir qui est issue du « mouvement chrétien original », peut aussi subsister des traces millénaires de l'origine chrétienne (Guerre des paysans (2), etc...) qui portent forces de transformation.

 

« Pour qu’un grand système religieux surgisse, il faut la rencontre et comme la fusion d’un grand mouvement de pensée et d’un grand mouvement social. » disait Jaurès. Il en est de même pour tout grand mouvement d’idée et c’est bien d’un tel mouvement reposant non sur une seule intuition mais sur l’état de nos sciences et consciences, que nous avons besoin pour dépasser l’étape nouvelle du processus actuel de l’humanité.

 

Adhérence à la réalité mais infidélité fidèle à l’état des richesses de l’expérience ouvrière pour le dépasser positivement, en santé, c’est la nécessité de tout dépassement, saut et continuité. Poursuite.

 

Jaurès, c’est le courage, l’immense connaissance, la ténacité, la fidélité, l’intuition profonde des « conditions françaises » pour agir, qui le font aller jusqu’au bout des risques à prendre contre la guerre. Il en meurt. Mais peut-être c’est  pour lui aussi, un peu, une part de l’héritage de Gotha et de sa faiblesse sur la critique de l’économie politique, des « lois-tendances » du capital.

 

Notre tâche : construire l’interprète conscient de notre processus inconscient. Permettre le processus de l’humanité en tant que conscience de la nature sur elle-même que nous constituons.

 

Pierre Assante, 19 novembre 2013

 

(1) Le « programme de Gotha » c’est le programme d’unification des partis ouvriers allemands en 1875, qui donna lieu de la part de Marx et Engels à une critique de sa faiblesse en matière de critique de l’économie politique, de l’analyse des lois tendances du capital, faiblesse handicapant les choix politiques et les luttes de la classe ouvrière de production stricto sensu, du salariat en général et des peuples. Faiblesses que l’on retrouve dans la deuxième internationale, élément entre autres qui conduira à son effondrement dans la collaboration avec la bourgeoisie à une politique de guerre de concurrence impérialiste, à la guerre de 1914-1918 et au massacre de millions d’humains et du mouvement ouvrier à reconstruire.

 

(2) Lire les textes de Marx, d’Engels, d’Ernst Blok sur la religion, « la Guerre des paysans » entre autre.

 

 

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 19:00

EUROPE, U.E.

 

EUROPE HD 14.11.13Nous continuons à nous battre et dépassons ce clivage que certains veulent imposer : applaudir l'U.E. d'aujourd'hui ou en sortir...

 

LIRE

ici

 

http://pierreassante.fr/dossier/EUROPE_HD_14.11.13.pdf

 

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 11:00
ARTICLE PUBLIE UNE PREMIERE FOIS SUR CE BLOG LE 23/10/2013 
REFONDER EUROPE

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Le texte
  

Les dates

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Le congrès du P.G.E.
aura lieu le 13 décembre 2013 à Madrid

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 08:58

malberg

 

 

 

réponse

d'Henri MALBERG

à

Gérard MORDILLAT...

 

ici

 

 

http://pierreassante.fr/dossier/

MALBERG_a_MORDILLAT_sur_PS.pdf

 

 

 

 

couvertures livres divers (1)

 

 

ILLUSTRATIONS CHOISIES PAR L'AUTEUR DU BLOG

 

 

 

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31 octobre 2013 4 31 /10 /octobre /2013 08:54

MASSONSOCIAL-ECO -L'Humanité, le 28 Octobre 2013

"Bolkestein, le retour", l'éditorial de Paule Masson.

 

Voilà où mène l’obsession de la baisse du coût du travail. Déjà très aguerries au jeu de «l’optimisation fiscale» pour contourner le fisc, des entreprises s’adonnent depuis quelque temps avec passion à celui de «l’optimisation sociale». Le phénomène est en train de se répandre comme une traînée de poudre en Europe, à partir de la directive européenne sur le détachement des travailleurs.

 

Qu’il s’agisse du vaste réseau de sociétés d’intérim qui envoie des salariés roumains, polonais ou autres, travailler dans les abattoirs allemands  ou français ; ou du détournement des règles en vigueur concernant le détachement interentreprises (notre reportage), la logique à l’œuvre est dévastatrice : conditions de travail dégradées, salaires minables amputés de retenues pour frais de logement, le plus souvent indigne, non-paiement des cotisations sociales… et fraude ! En France, le ministère du Travail évalue jusqu’à 300.000 le nombre de travailleurs détachés qui ne sont pas déclarés. Pour les entreprises, c’est le jackpot assuré. En plus du gain sur le coût du travail, le patronat avance sur un terrain très politique: celui de la mise en concurrence des travailleurs entre eux sur un moins-disant social au sein d’une même entreprise. Comment s’étonner ensuite, comme on vient de le voir pour Gad, que des salariés qui n’ont presque rien se battent contre ceux qui ont encore moins!

 

«La question du détachement des travailleurs est un sujet très sensible pour la France», a confié Jean-Marc Ayrault dans un entretien donné à un quotidien italien. «Au secours, Bolkestein revient!» peuvent crier toutes celles et tous ceux qui, par leur lutte, ont alerté sur les dangers d’une construction européenne fondée sur le dumping social. À quelques mois des élections européennes et alors qu’il est lui-même à la tête d’un gouvernement qui fait de la baisse du coût du travail, l’alpha et l’oméga de sa politique, le premier ministre peut s’inquiéter. Cette directive dessine une Europe où le principe de libre circulation des travailleurs revient à les réduire en servitude. Le ministre du Travail, Michel Sapin, reconnaît qu’elle «donne lieu à un nombre considérable d’abus», mais se contente de réclamer des contrôles plus stricts. Dérisoire! Sur ce dossier, il fait comme sur beaucoup d’autres: accompagner une mesure phare de libéralisation de l’économie en faisant passer un mini-encadrement pour une règle de justice sociale.

 

À l’image de la campagne référendaire de 2005, qui a amené les Français à voter non au traité constitutionnel européen pour refuser cette fuite en avant libérale et réclamer une Europe sociale, le gouvernement craint un «remake». Il faut y travailler. Énergiquement. Dans des conditions différentes. Certes, depuis, des digues ont cédé. La crise accélère la course au moins-disant social. Les gouvernements, même dits «de gauche», s’y résignent, générant d’immenses déceptions. Après le désastreux épisode Leonarda, le gouvernement de François Hollande s’empêtre dans celui de la taxation de l’épargne populaire. À se demander s’il est encore possible de se relever. Mais la droite n’est pas mieux lotie. Selon BVA, Jean-François Copé recueille 73% d’opinions défavorables. Personne n’est satisfait de voir à ce point l’avenir se boucher, et l’Europe peut délivrer une autre promesse que celle de l’égoïsme, de la concurrence, des murs et de l’extension de la pauvreté.

 

Paule Masson

 

 

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24 octobre 2013 4 24 /10 /octobre /2013 08:53

MOBILITE-HUMA-24.10.13.jpg

NETTOYAGE HUMA 24.10.13

 

"Subalternité", expression d'Antonio Gramsci revendiquant l'hégémonie pour celles et ceux qui la subissent, en tant que classe sociale.

Ces 2 articles sont parus dans le journal L'Humanité du 24 octobre 2013.

Pour ajouter à ces 2 articles, on peut aussi agir pour une autre mondialisation, qui assure une stabilité locale comme mondiale nécessaire à la vie humaine, en particulier dans un travail choisi, des activités humaines choisies et non imposées par la misère et l'exploitation.

 

MIEUX LIRE CES ARTICLES SUR CE LIEN :

 

ici

 

      SUR UNE AUTRE MONDIALISATION : ici

http://pierre.assante.over-blog.com/article-edito-production-et-distribution-kilometre-zero-et-extension-la-plus-ample-possible-des-perim-120042936.html

 

 

 

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http://pierreassante.fr/dossier/MOBILITE_ET_NETTOYAGE.pdf

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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 10:10

Marseille, du correspondant régional de l’Humanité.

 

DharrévilleLes militants ont approuvé une stratégie qui conduit le Front de gauche à prendre l’initiative d’une liste de «large rassemblement populaire», distincte de celle du PS.

Le choix des communistes marseillais a été franc et massif. Appelés à se prononcer sur leur stratégie en vue de l’élection municipale, 92,5% des votants (pour 68% de participation) ont voté «pour». Pour une liste autonome du Front de gauche? Non, car ce n’est pas en ces termes que la question était posée. Le bulletin de vote explicitait une démarche consistant à «ouvrir le chantier d’un large rassemblement populaire à tous ceux et celles qui aspirent à un vrai changement», à «lancer un appel aux Marseillaises et Marseillais» à «présenter un projet alternatif à la hauteur des besoins sociaux, des attentes démocratiques et des nécessités écologiques pour Marseille» et à «lancer la réflexion sur les critères qui permettront de travailler aux candidatures pour des listes qui refléteront cette démarche».

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Jean-Marc Coppola, chef de file des communistes, a explicité, hier, le sens de cette démarche: «Nous ne cherchons pas le rassemblement autour du Front de gauche, nous cherchons un rassemblement autour de projets.» Il a plaidé pour un «travail de co-construction» avec des collectifs citoyens, associations, syndicalistes. «Nous avons d’ailleurs engagé des rencontres pour examiner les convergences sur le projet ainsi que sur la constitution de listes», a-t-il ajouté. Aux assises du Front de gauche, le 28 septembre, des militants du Sursaut démocratique (rassemblant des «déçus» des Verts et du PS ainsi que des «alter» et des membres du Mouvement du 1er juin contre les violences dans les quartiers) avaient dit leur volonté de construire ensemble. Appel entendu, puisqu’il y aura bien à gauche une liste distincte de celle présentée par le PS.

 

Christophe Deroubaix 10/10/2013


Voir aussi sur le blog de Marie Françoise PALLOIX

cet APPEL AUX MARSEILLAISE ET MARSEILLAIS

http://corvasce.wordpress.com/2013/10/18/appel-marseille-nappartient-qua-son-peuple-parions-sur-lhumain-dabord/

 

 

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 17:12
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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 12:50

L'Humanité,  le 24 Septembre 2013-09-24

 

La gauche à l’épreuve municipale, l'éditorial de Jean-Paul Piérot

 

À six mois des élections municipales, les forces en présence commencent à se disposer, les partis tracent les premières esquisses du paysage politique, définissent les limites du champ de bataille. Chacun fourbit ses armes. Occasion de désigner l’équipe qui va administrer la cité pendant six années, et de décider d’un programme de gestion qui aura des conséquences dans la vie quotidienne des foyers, ce rendez-vous démocratique est bien davantage qu’un scrutin intermédiaire permettant de mesurer l’évolution du rapport de forces entre majorité et opposition, de sanctionner le gouvernement, d’exprimer son mécontentement et ses déceptions.

 

L'activité à 3 pôles

Il s’agit néanmoins de la première consultation nationale depuis le changement de majorité gouvernementale du printemps 2012 et ses résultats seront lus à cette aune par les états-majors politiques. La bataille entre la droite qui a multiplié les passerelles avec le FN et les forces de gauche qui administrent la majorité des grandes villes françaises s’annonce rude. Et pourtant, le PS, qui vient d’enregistrer en interne toutes les candidatures sur lesquelles il sera appelé à trancher, donne ici et là le signe d’une propension à vouloir ravir des municipalités… à la gauche. Le choix des cibles et les personnalités qui s’engagent dans ce combat ne laissent pas de place au doute: on ne peut plaider la dissidence incontrôlée, quand un président de conseil général PS, dans un département aussi emblématique de la gauche que la Seine-Saint-Denis, envisage de livrer bataille contre la municipalité de gauche conduite par le maire communiste de La Courneuve, ou qu’un député choisisse comme champ de la bataille Saint-Denis, la seule ville de plus de cent mille habitants gérée par une municipalité à direction communiste. S’il allait jusqu’au bout dans cette voie, le PS jouerait contre la gauche, ce qui n’est sans
Tableau de l'échangedoute pas ce qu’attendent les millions de Français qui ont voté pour François Hollande, le 6mai 2012, et pas seulement ceux qui, parmi eux, avaient opté pour Jean-Luc Mélenchon et le Front de gauche au premier tour du scrutin.

 

 

Comment aborder l’échéance des élections municipales? Cette question nourrit des débats au sein même du Front de gauche. Lui est-il possible de construire, sur le terrain municipal, des programmes et des alliances aux conséquences favorables pour les populations, notamment les plus modestes, avec un Parti socialiste qui, au niveau national, conduit une politique austéritaire, aux impacts négatifs dans les communes? Jean-Luc Mélenchon et le Parti de gauche privilégient une posture d’opposition au PS passant par la constitution de listes autonomes au moins au premier tour. Fort de son implantation et d’une longue tradition de gestion locale de progrès social qui a toujours été la marque du «communisme municipal», le PCF pense qu’il est possible, commune par commune, de bâtir des programmes rassemblant la gauche autour d’objectifs en contradiction avec la politique de rigueur budgétaire. Il consultera ses militants sur les choix à opérer. Ce débat, qui bat son plein au sein du Front de gauche, ne devrait pas menacer l’existence d’une force qui s’est installée en cinq années dans la vie politique nationale comme une composante durable de la gauche française.

 

 

Jean-Paul Piérot

 

Tableaux ajoutés par l'auteur du blog, extraits de "Division sexiste du travail, résidu ou mode de gestion ?". Chap. "Un sens de l'échange, un sens de l'histoire", .

 

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 10:46

CONGRES 2013 02 10 018 (9)Deux défis : Hausser notre bataille d'idée et de propositions alternatives, développer une démarche unitaire ambitieuse et ne pas céder aux tentations ou pressions sectaires....

...Quelle folie ce serait d'aider les forces qui veulent en finir avec l'exception française !

 

Nicolas MARCHAND

Intervention au Conseil National du PCF – 12 septembre 2013

 

Il y a beaucoup d'insatisfaction et de déception mais une difficulté à développer les luttes, et à faire grandir le rassemblement pour des choix alternatifs : toute une partie de l'électorat de gauche qui se mobiliserait contre la droite, ne le fait pas ou hésite devant le PS, et il y a une influence des idées, des arguments mis en avant par Hollande, s'ajoutant à toute la pression du Medef et de la droite.

 

Ça nous met devant deux défis :


hausser notre bataille d'idée et de propositions alternatives

développer une démarche unitaire ambitieuse et ne pas céder aux tentations ou pressions sectaires

 

Sur la bataille d'idée

 

Nous avons besoin de travailler, de préciser sur quels points principaux elle porte, comment on la mène, avec quelle cohérence et continuité.

Il y a une question de continuité.

Si on regarde comment fait le Medef, c'est impressionnant : il tape sans arrêt, depuis longtemps, sur les mêmes clous, il n'arrête pas de se répéter, et il tape : baisse du coût du travail, baisser les impôts, baisser les dépenses publiques.

N'avons nous pas besoin de faire, à notre manière, la même chose ? Mais il faut peut-être préciser sur quels clous, et voir comment, avec quels contenus, on tape dessus, et aussi, parfois, comment accorder mieux nos violons.

 

Il y a besoin d'une grande bataille durable sur « coût du travail/coût du capital ». Le secteur entreprises a prévu d'organiser avec la commission économique une journée de travail, le 18 octobre.

Il ne suffit pas de prononcer des formules.

Il faut une pédagogie de critiques et de propositions. Il ne s'agit pas seulement seulement de dire « plutôt que baisser le coût du travail, baisser le coût du capital ». Il faut dire comment baisser ce coût : avec la sélectivité du crédit (donc pôle public bancaire, fonds régionaux), des pouvoirs nouveaux des salariés, l'expansion des services publics ...

On ne fait pas rien, mais l'impact persistant de l'idée de baisse du coût du travail doit nous pousser à chercher comment faire mieux, corriger les défauts. Les différences avec nos partenaires sur certaines de nos meilleures propositions ne sont pas une raison pour ne pas les mettre en avant.

 

Par exemple sur les retraites : on a une proposition qui est une arme de guerre face aux thèses patronales sur les charges sociales et le coût du travail : la modulation des  cotisations patronales, proposition qui a aussi le grand intérêt de faire le lien à la sécurisation de l'emploi.

Avec cette proposition, les cotisations patronales deviennent un levier d'incitation au développement de l'emploi, de la formation et des salaires, et non, comme le prétend le Medef, mais aussi comme le croient la majorité des salariés, une charge contre l'emploi.

Il faut en parler et expliquer.

J'ai vu mardi à la manif la série de cartes pétitions : les dessins sont très bien, mais pourquoi avoir zappé dans le texte la proposition de modulation des cotisations ? Pourquoi cet oubli ?

Je trouve ça d'autant plus dommageable, qu'il y a une forte convergence sur cette proposition avec la CGT dont les dirigeants la mettent en avant avec insistance.

 

Autre remarque sur les retraites : on a raison de dire qu'il y a un enjeu de civilisation : c'est l'enjeu d'une nouvelle période de la vie en bonne santé et d'activités choisies, libre de toute sujétion vis à vis d'un patron ; mais pourquoi alors céder, dans certains tracts par exemple, à l'idée contradictoire que la retraite serait un salaire ?

 

Sur le rassemblement et la gauche :

 

il y a eu périodiquement dans l'histoire de la gauche en France, des moments où les choix du PS ont pu inciter à considérer qu'il n'était, définitivement, plus un parti de gauche et que toute perspective d'union avec lui devait être exclue.

C'est vrai de la politique économique et sociale, dans des phases de gouvernements PS, et plus souvent encore sur la politique étrangère (sans remonter avant guerre, je pense aux guerres coloniales, au conflit israelo-palestinien, aux différentes étapes de la construction européenne, etc …). Cela ne nous a pas conduit à la rupture de nos alliances locales.

On est dans une période où cette tentation peut trouver à nouveau des motifs, tant la politique de Hollande est droitière (je dis droitière, pas « pire que la droite » comme on l'entend parfois, parce qu'il faut faire attention à ce qu'on dit ; il suffit de lire ce qui se cherche à droite sur le plan économique et social dans les discours de Fillon ou Copé) ;

Céder à l'idée que le PS = la droite, désormais, est une erreur très grave ; au lieu de donner de la perspective, ça la ferme un peu plus ; ça nourrit le thème FN de l'UMPS, à l'avantage de ce dernier.

 

Dire que le PS est désormais à droite revient à dire qu'il n'y a pas de changement de cap possible, pas de rassemblement majoritaire à gauche possible, ou renvoyer ça aux calendes.

C'est tout autre chose que critiquer radicalement la politique menée, la combattre dans l'action et au parlement, avec des contre propositions.

 

La prétention de Mélenchon de prendre la place du PS est une illusion ; les résultats électoraux le confirment. Ses agressions verbales sommaires n'ont aucun résultat positif auprès des électeurs socialistes. Pierre a eu raison de le relever cet été. Ce qu'il faut c'est faire bouger les idées, rassembler sur des propositions, dans le champ de toute la gauche, et pas en visant le débauchage, illusoire, des socialistes.

 

L'idée de rupture avec le PS, qui a toujours été celle des organisations gauchistes, et au cœur de  leur clivage avec les communistes, est explicitement reprise à leur compte par les dirigeants du PG. Elle justifierait le choix d'autonomie systématique dans les villes de plus de 10 000 (ou 20000?) habitants dans lequel ils veulent entraîner le Front de gauche pour les municipales.
Je pense qu'il ne faut pas se laisser impressionner, ni accepter du PG et de J.L.Mélenchon des pressions à la division du parti et du Front de gauche.

 

Ne perdons pas de vue que malgré notre affaiblissement, et parce que le PCF est toujours une force qui compte,  la France, la gauche en France garde des caractéristiques d'exception. C'est ce que regrettait Pascal Lamy, ex-directeur de l'OMC et membre du PS, dans une interview à la revue Challenge (30/08/2013). Le propos est suffisamment significatif pour faire ma conclusion : 

A la question « Quel regard portez-vous sur le PS? » Pascal Lamy répond :

« Il est divers. Il comprend une minorité de sociaux-démocrates qui sont en phase avec les sociaux-démocrates dans le reste du monde. Mais le PS comprend aussi une majorité qui demeure sous l'influence de la tradition d'extrême gauche française. La France est une exception. Il n'existe pas d'autre pays où Bad Godesberg [le congrès où le Parti social-démocrate allemand a abandonné toute référence au marxisme. NDLR] n'a pas été fait. »

 

Ce que regrette Lamy est une chance, même si la situation est complexe et incertaine. Quelle folie ce serait d'aider les forces qui veulent en finir avec l'exception française !

 

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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 06:14

BROCHURE ECO ET PO perso1) Le « mai 68 » des ouvriers et des étudiants ne s’est pas produit par hasard. 2) Le contenu de l’alliance avec un autre dépend du niveau que l’on a soi-même atteint.

 

A la lecture de cette intervention de Waldeck Rochet (1), avril 1968, l’on peut comprendre que le « mai 68 » des ouvriers et des étudiants ne s’est pas produit par hasard.

 

Et sur la question de l’union, des alliances électorales, on peut comprendre aussi que la question électorale est totalement liée aux capacités d’action populaire et au contenu que l’on donne à une alliance dans tous le domaines, particulièrement dans le domaine économique, « en dernière instance ».

 

Le niveau, le contenu de l’alliance avec un autre dépend du niveau que l’on a soi-même atteint.

 

Pour cela, le lien entre militant « de base » et le responsable politique militant-chercheur (« diplômé » ou pas) consacré dans une activité permanente de recherche au quotidien et à long terme de l’état de la société et de son devenir possible (son processus réel et ses « bifurcations » ouvertes), ce lien est indispensable à la qualité de l’alliance ; à son niveau propre qui va déterminer le niveau de l’alliance avec l’autre.

 

Séparer acte et pensée est impossible. Mais la qualité de l’un et de l’autre dépend de la qualité du lien de la pensée avec l’acte, dans leur unité.

 

La faiblesse de ce lien, c’est peut-être, outre les évènements nationaux et mondiaux qui nous « contrôlent » plus que nous les « contrôlons », ce qui s’est passé à la signature du programme commun et ses suites.

 

Ce n’est pas le bateau qui fait le vent. Mais c’est l’équipage qui l’utilise qui peut choisir une direction et peut-être l’atteindre.

 

Pierre Assante, 18 septembre 2013

 

(1) Le texte de Waldeck Rochet d’avril 1968 sur ce lien :

http://pierreassante.fr/dossier/WALDECK_ROCHET_AVRIL_1968.pdf

Et ce texte d’Y. Dimicoli d’aujourd’hui:

YD_intervCN_12092013

 

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 20:20

au Conseil National du 12 septembre 2013

l'intervention de Nicolas Marchand: NM_intervCN_2013_09_12

l'intervention d'Yves Dimicoli: YD_intervCN_12092013

le rapport de Bob Injey: Rapport_CN_sept_2013

le discours de Pierre Laurent au meeting de la Fête de l'Huma (vidéo):http://www.dailymotion.com/video/x14ignp_fete-de-l-humanite-2013-discours-de-pierre-laurent_news

 

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8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 05:40

EPITRE AUX CITOYENSL'éloignement du TRAVAIL PRODUCTIF dans les sociétés développées qui « abandonnent » ce travail productif aux pays "émergeants", c'est cela l'idéologie des couches moyennes désespérées. 

Pierre Assante, 27 janvier 2011


Après lecture d'un appel à faire du Front de Gauche une entité politique de droit, je pose question.

Cette question est respectueuse des idées et des personnes, je crois. Une analyse critique peut l’être aussi. C’est ce que j’ai essayé de faire, au risque de me tromper. Mais pour agir il faut choisir, quitte à modifier dans le cours des évènements. Je redis ici ma conviction :

 

Quand on change l'étiquette du flacon, c'est que le contenu n'est "plus tout à fait" le même. Il fut un temps où l'on voulait "changer le peuple" pour qu'il corresponde à des visées subjectives partisanes. Nous en sommes à inventer une réalité illusoire ici et maintenant au lieu de voir celle qui existe, au lieu d'agir pour la transformer. Ingrao appelait cette opération et son organisation "La Cosa".

 

La société de consommation, euphémisme pour désigner la société marchande parvenue à son stade ultime, capitaliste, impérialiste, et bloquant du développement humain sain, l'éloignement du travail productif dans les sociétés développées qui « abandonnent » ce travail productif de production de masse aux pays émergeants, c'est cela l'idéologie des couches moyennes désespérées adhérentes consciemment ou non des politiques des monopoles. Une réalité bien réelle de la crise et des blocages feront s'y fracasser les illusions.

 

JAURESLe problème majeur de constructions sans base d'analyse de classe est qu'elles freinent et rendent confuses les luttes populaires, lesquelles sont la clef de vrais changements (*).

 

Menace de première grandeur pour une issue en train de se chercher : comment donner ici et maintenant aux hautes technologies leur visage humain et les faisant adhérer aux besoin humains de développement de la personne dans l'espèce et la nature ("Naturalisation de l'homme, humanisation de la nature" selon l'expression très parlante de Marx). Lorsque les conditions objectives d'une action "se déplacent" d'un lieu à un autre, d'un temps à un autre, il ne s'agit pas d'abandonner cette action, mais d'adhérer  à la réalité humaine mondiale (ici et partout) qui ne sera jamais celle de services sans support productif hautement développé, quand même celui-ci serait totalement automatisé, ce qui ne peut se produire dans une société régie par le profit privé.

 

Pierre Assante, 27 janvier 2011 

 

Note (1) j’ai le souvenir de l’après élection présidentielles de 1981. Les militants syndicaux voulant appuyer les mesures transformatrices du programme commun par des actions syndicales de masse n’étaient pas entendus dans les instances ouvrières pour ne pas menacer l’expérience en cours. Je me demande si une constitutions d‘une entité « Front de Gauche » de droit, malgré les apparences et les volontés ne va pas dans le même sens… ?

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