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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 04:04
AAA-triple-huma-16.1.12.jpgPerte du triple A :
Décryptage de Pierre Ivorra

lundi 16 janvier 2012

La dégradation de la note de la France et de huit autres pays européens signe l’échec des politiques libérales du tandem Sarkozy-Merkel.

Décryptage de Pierre Ivorra, spécialiste de l’économie à l’Humanité.

• Pourquoi maintenant ?

Standard and Poor’s avait déjà annoncé lors du sommet européen du 8 et 9 décembre dernier qu’elle évaluerait les effets des mesures prises à ce moment-là pour revoir ou non la note de la France. La décision d’aujourd’hui ne veut pas dire que ces mesures sont insuffisantes, mais que leurs effets ne sont peut-être pas assez immédiats. A cela plusieurs raisons :

La zone euro s’enfonce un peu plus dans la récession. En Espagne, le déficit public se dégrade avec les mesures d’austérité qui contractent la dépense publique et instaure un peu plus la crise. Idem en Grèce. Même des pays comme la Finlande sont touchés. L’Allemagne n’est pas non plus dans une situation brillante. Par ailleurs, les politiques de récession prônées par le duo Sarkozy-Merkel engendrent du chômage. Les dépenses sociales vont s’accroître. Dans le même temps, la crise implique moins de rentrées fiscales, donc moins de cotisations. La dette publique augmente donc. Enfin, malgré la baisse de son taux directeur et l’injection massive de liquidités dans les banques, celles-ci ne jouent pas le jeu et ne financent ni la dette publique, ni l’économie réelle. Les conditions de crédit se resserrent, particulièrement pour les PME.

• Les conséquences ?

Il est probable que la charge de la dette va s’alourdir, que les taux d’intérêt vont s’accroître et que le différentiel entre les taux d’emprunts de l’Allemagne et ceux de la France vont augmenter. Ces répercussions techniques vont produire des effets en cascade pour l’économie réelle. En première ligne se trouvent les banques. Celles-ci ont déjà annoncé qu’elles n’avaient pas vocation à acheter de la dette publique, donc à soutenir les Etats, comme le PDG de la Société Générale ce vendredi matin. Les compagnies d’assurance sont en deuxième ligne. Celles-ci contrôlent une bonne part de la dette française via leurs contrats d’assurance vie. Mais les Français se détournent de ces produits et préfèrent des produits d’épargne comme le Livret A. La France va avoir plus de mal à financer sa dette sur les marchés. Va-t-on vers un nouveau plan de rigueur pour contracter la dépense publique ? Le cercle vicieux s’accélère.

• Y a-t-il un plan B ?

Doit-on rester sous la coupe des marchés, laisser notre sécurité sociale, nos emplois, nos salaires sous la contrainte du jugement des marchés ? La question se pose un peu plus chaque jour. La dégradation de la note française est un coup porté contre la politique du gouvernement. La droite porte une énorme responsabilité dans la situation actuelle car elle a placé le financement de la dette publique sous la coupe des marchés financiers et de fonds étrangers.

La solution passe par un changement de politique du crédit, avec la création d’un pôle public du crédit comme le propose la Front de gauche. Elle passe aussi par un changement d’orientation de la Banque centrale européenne (BCE). Celle-ci finance les banques. Pourquoi privilégier le sort des banques plutôt que celui des Etats ? Il vaudrait mieux qu’elle finance directement un fonds de développement social et écologique, comme le propose encore le Front de gauche, afin de soutenir l’emploi dans le domaine public ou l’industrie.

 

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Tout changer pour que rien ne change, NON,

 Mais que changer et comment changer, OUI :

Sur ce lien :

COMPLEXIFICATION ET DISSOLUTION. De la pensée unique à la pensée dissoute. Extrait du N° 10 de la revue lefebvrienne "La somme et le reste".

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 04:00

Berlinguer photoLe site :

http://cambiailmondo.org/

a mis notre blog en ligne dans la rubrique "partner".

Vous pourrez y trouver divers points de vue issus d'auteurs et de la presse italiens, en particulier sur la crise économique et politique, les mouvements dans le monde, des nouvelles de l'immigration italienne, etc....

 

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 12:50

2011-09-19-020.jpgSchématiquement, brièvement, grossièrement :

Je suis de ceux qui pensent qu’un objectif

 

1 : ne peut être atteint que par des micros et macro « étapes » qui tendent à cette fin

2 : que ces micro et macro étapes modifient l’objectif lui-même et ses fins, réciproquement et dialectiquement.

 

Les objectifs « immédiats » et à plus long terme proposés par la COMECO et l’équipe d’ECO&PO dans leur diversité est de ces « étapes ». 

 

3 : toujours Schématiquement, brièvement, grossièrement : 2011-09-19-042.jpg

L’échange marchand n’a pu, ne peut se développer que par et dans sa formes extrême A-M-A’ et cette forme extrême que par la mesure quantitative généralisée, mondialisée de l’échange, le mesure du temps de travail (TTMSN), et sa dégénérescence entrainant avec elle la dégénérescence de l’échange humain dans son ensemble, dans son unité, lorsqu’il ne correspond plus à l’étape nouvelle de développement des forces productives dans laquelle nous pouvons entrer. Possibilité, réalisation ou régression…

 

2011-09-19-041.jpgLe développement des capacités productives ouvre la possibilité d’une abondance qualitative de production ouvrant elle-même la possibilité d’échapper graduellement à la mesure quantitative de l’échange actuelle au profit d’un échange évalué socialement et politiquement, en fonction des besoins de l’individu dans l’espèce et l’entité d’appartenance en mouvement. Ce qu’ont tenté partiellement les bolcheviks en Russie et quelques autres expériences elles aussi inachevées, inaccomplies.

 

Il n’y a pas, je crois, d’autre changement de mode de production que par cette fin de transformation2011-09-19-037.jpg qualitative de la mesure quantitative de l’échange.

Aussi, les « étapes » et « objectifs » ont besoin de se nourrir, à mon sens en tout cas, de cette fin, sans quoi les expériences ne peuvent être qu’inabouties. Encore qu’il faille bien préciser que chaque étape ne peut que se situer dans la réalité du moment du développement des forces productives dans tout ce qu’elle comporte de la totalité du moment et à venir du développement humain, culture au sens large, technique et organisation, c'est-à-dire le travail et l’activité humains dans leur totalité

 

Il y a  nourriture réciproque entre l’être et le devenir, nourriture sans laquelle toute fin n’est que pure abstraction inopérante.

Eco Po Juil Aout 2011 UneEst-il trop « difficile », donc démobilisateur, que d’aborder aussi à travers cette problématique les questions économiques immédiates à creuser dans notre recherche et notre action concrètes ?

 

Evidemment, il n’est pas question de polluer notre réflexion par un excès théorique sur les « fins ». Mais non plus de les passer par « pertes et profits » et « dégâts collatéraux ».

 

Pierre Assante, 10 janvier 2012

 

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 12:47

René Merle4 DEMI PAGES SUR CE FICHIER PDF (2 pages de journal A3) :

 ici

http://www.pierreassante.fr/dossier/LANGUES%20DE%20FRANCE.pdf

 

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L'illustration ci-contre a été choisie par l'auteur du blog

 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 18:00

ECONOMIQSTES-ATTERRES.jpg27 experts  publient un ouvrage collectif :

"Changer l'économie,

nos propositions pour 2012".

Une critique impitoyable de la faillite du libéralisme, et des pistes pour sortir de la crise.

L'Humanité en publie des bonnes feuilles.

  

Pour accéder à ces articles, cliquer : ici 

 

 Fichier PDF de  1 MO, (7 demi pages sur le même fichier representant 3 pages A3 et la une)

 

   

http://www.pierreassante.fr/dossier/ECONOMISTES_ATTERES.pdf

 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 17:24

Article publié sur ce blog le 26 décembre 2011

 

RENCONTRE-EUROPEENNE-copie-1.jpgRencontre européenne

pour une politique industrielle,

créatrice d’emplois et répondant

aux besoins humains.

 

Ont contribué à la réalisation de la brochure :

Yann Le Pollotec, Laurence Mauricourt, Catherine Mills, Alain Morin,

Frédéric Rauch, Claude Saligny.

La rencontre européenne pour une politique industrielle, créatrice d'emplois

répondant aux besoins humains s'est tenue le 9 septembre 2011 à Paris.

Elle a réuni des élus, des syndicalistes, des universitaires, et des experts

des questions industrielles.

Voir en fin de brochure bulletin d'abonnement à la revue ECONOMIE ET POLITIQUE.

 

DIMICOLI YvesRencontre européenne pour une politique industrielle créatrice d’emplois

Pour ouvrir la brochure, cliquer sur ce lien : ICI

  http://www.pierreassante.fr/dossier/Eco_Po_Plaq_Ind_16_12_11_2.MB.pdf

 

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 17:10

JAURESLa crise,

ses replis sur soi

et la sécurité individuelle,

condamne-t-telle la colère populaire ?

 

Cliquer :  ici 

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/SPIRE.pdf

 

 

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 07:16

Liens informatiques sur 73 contributions.

Cliquer sur les titres de la liste des 73 contributions

(exemples sur : "La forme parti" ou "contribution de ...le...." ou CRISE DE LA PRODUCTION ET RIEN D'AUTRE", etc.)

 

Assante Pierre 14mai10 003

Section du 8ème arr. de Marseille
Bouches du Rhône

 

·                                 La forme Parti
Le 31 mai 2010 - Assante Pierre

·                                 Sur le texte 2
Le 5 mai 2010 - Assante Pierre

·                                 CRISE DE LA PRODUCTION ! ET RIEN D’AUTRE
Le 12 décembre 2008 - Assante Pierre

·                                 Termes et repères du langage
Le 6 décembre 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 16 novembre 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 6 novembre 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 1er novembre 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 26 octobre 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 16 octobre 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 8 octobre 2008 - Assante Pierre

·                                 Notre congrès doit être populaire et savant !
Le 23 septembre 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 18 septembre 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 11 septembre 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 5 septembre 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 26 août 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 8 août 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 6 août 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 3 août 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 27 juillet 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 20 juillet 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 14 juillet 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 7 juillet 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution pour le 34ème Congrès.
Le 4 juillet 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 4 juillet 2008 - Assante Pierre

·                                 Capital et Travail
Le 22 juin 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 13 juin 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 6 juin 2008 - Assante Pierre

·                                 Réflexion de Pierre Assante
Le 31 mai 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 13 avril 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 31 mars 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 24 mars 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 19 mars 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 18 mars 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 14 mars 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 27 février 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 24 février 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 7 février 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 1er février 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 17 janvier 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 15 janvier 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 12 janvier 2008 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 19 décembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 17 décembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 14 décembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 5 décembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 1er décembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 28 novembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 16 novembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 14 novembre 2007 - Assante Pierre

·                                 « ce qu’il nous faut savoir pour la transformation sociale. »
Le 3 novembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 28 octobre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 21 octobre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 13 octobre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 5 octobre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 26 septembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 21 septembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 17 septembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Dossier de Pierre Assante
Le 5 septembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Les militants chrétiens antiques, exemple d’expansion d’un mouvement d’idée
Le 5 septembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 4 septembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 1er septembre 2007 - Assante Pierre

·                                 Les techniques de reproductibilité (épilogue)
Le 26 août 2007 - Assante Pierre

·                                 Il n’y a pas de réalité universelle sans entités particulières
Le 8 août 2007 - Assante Pierre

·                                 Note de Pierre Assante
Le 3 août 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 1er août 2007 - Assante Pierre

·                                 Réflexion de Pierre Assante
Le 25 juillet 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 17 juillet 2007 - Assante Pierre

·                                 Réflexion de Pierre Assante
Le 15 juillet 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 12 juillet 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 3 juillet 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 25 juin 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 21 juin 2007 - Assante Pierre

·                                 Contribution de Pierre Assante
Le 18 mai 2007 - Assante Pierre

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 09:24

000_1830.JPG70 photos, 6,75 MO sur ce lien : 

http://www.pierreassante.fr/dossier/Promenade_a_la_Sainte_Baume.pdf

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 08:17

HUMA pacte Sarkozy Merckel J'ai écrit cet article en juillet 2009. Il demeure d'actualité sur le fond, je crois.

Qu'y a-t-il de changé depuis ?

Ce qu'il y a de changé est l'expérience acquise sur la crise dont la réalité est devenue plus évidente dans les consciences, et dont les solutions économiques avancées par la COMECO (voir sur l'article) recueillent un plus grand écho.

De même les solutions sur l'abord de la question du travail, de  son organisation, de son contenu lié à l'activité de la personne, l'activité humaine comme être social, que développe l'ergologie, ont aussi acquis un plus grand écho à travers la crise que connaissent les salariés dans leur "usage de soi". (voir notes)

Mais les mêmes dangers subsistent liés à la course entre le désespoir de masse (relatif) face à l'approfondissement de la politique anti-sociale du pouvoir et des libéraux en général, du capital, qui peut se développer, ET l'espoir de masse qui peut s'appuyer sur un développement nouveau en quantité et en qualité des luttes ouvrières et populaires ici et dans le monde.

L'indifférence (relative), forme développée par les dominants auprès des dominés peut être vaincue. Le futur n'est pas linéaire, comme on veut nous le faire croire. Toutes les prévisions basées sur un immobilisme des données sociales et politiques du moment peuvent être et seront bousculées par le processus vital de la société humaine.



UNE CATASTROPHE ANNONCEE ?

UNE QUESTION GENERALE LIEE AUX ELECTIONS.

FORMES DES ORGANISATIONS POPULAIRES.

 

Lorsqu’une catastrophe est préparée si minutieusement depuis des décennies, il est difficile de l’éviter.

 

Pourtant c’est possible.

 

Nous sommes en France et en Europe sur le point ne nous retrouver politiquement et économiquement dans l’incapacité de répondre à la crise, sous la forme de la crise politique en Palestine ou dans  de nombreux pays ex coloniaux, bien que nous soyons en France dans une société techniquement avancée et relativement dominante.

 

La raison en est l’étouffement par les forces réactionnaires de toutes les forces pouvant conduire à une solution.

Etouffement d’une OLP saine en Palestine, étouffement des mouvements populaires sains dans le monde, étouffement des partis communistes porteurs de transformations sociales viables.

 

Pour la France, la poussée hégémonique du Parti Socialiste a marqué le début de cette impasse. Mais elle vient de beaucoup plus loin si comme Marx, l’on considère la société millénaire du dit « libre échange ».

 

Après le programme commun (non en soi, mais dans les conditions et le contenu de la bataille qui le portait)  puis l’élection de François Mitterrand à la présidence, la politique du PS a constitué à bâtir son hégémonie sur l’alliance avec les forces libérales et la construction d’une image d’une force « raisonnable », « tranquille » au service de la population face à des forces « du passé, du XIX° siècle » ou « extrémistes ».

 

Des leaders du P .S. ont bien senti les limites de cette posture. Minoritaires dans leur parti, ils ont pourtant appelé à voter NON pour le référendum de 2005  sur le TCE.

 

Mais le processus de divorce est arrivé au bout. La montée du F.N. était déjà un signe du rejet par les couches populaires, particulièrement des salariés de production touché de plein fouet dans leurs conditions de vie, d’emploi, de salaires et qui ne trouvaient aucune réponse dans l’alliance entre un PS libéral, dont le libéralisme s’entendait clairement par rapport à ses positions plus que prudente face au patronat, et un PCF qui essayait honnêtement de rassembler un majorité d’opposition face à une droite de plus en plus réactionnaire.

 

Oui, le processus de divorce est arrivé au bout. Il s’est manifesté par une fuite vers des solutions populistes, des solutions apparemment alternatives, Tapie, Bayrou,Cohn Bendit (sur ce denier, je ne minimise pas la formidable poussée de "verts")…..

 

Mais le point fondamental, c’est l’incapacité des « partis du travail » de faire valoir des solutions économiques répondant aux besoins alimentaires, premier souci de la population, c'est-à-dire une alternative à un système marchand, capitaliste arrive au bout de sa force propulsive de la société.

 

Berlinguer a déclaré dans les années 1970 « la poussée de la révolution d’octobre est épuisée ». Nous pourrions ajouter, en regardant de plus loin et de plus haut la société humaine « la poussée de la révolution bourgeoise est épuisée » en tant que bout de la poussée de la société marchande en tant que productrice de richesses. Le pourrissement de sa forme de démocratie en est un témoignage éclairant.

 

Toutes les solutions avancées sous forme de catalogue, même de « bon catalogue » ont contourné l’explication scientifique de la crise et des solutions à y apporter, reconstituant sans cesse une sorte de « Programme de Gotha », qui dans le meilleurs des cas mobilisait mais n’apportait pas de solution à la mobilisation, dans le pire des cas démobilisait jusqu’à l’abstention des couches populaire et au-delà, où détournant vers le vote populiste ou fascisant.

 

Il est clair que dans les prochaines élections, il faudrait une unité de TOUTES les forces d’opposition dispersées. Mais il est clair que dans le pourrissement de la situation « à la Palestinienne », il sera difficile de les rassembler pour plusieurs raisons :

 

1 Le refus du PS d’abandonner ses positions libérales et la poursuite de l’idée d’un rassemblement sans contenu qui ne convainc plus personne et surtout pas l’électorat populaire, l’électorat salarié « subalterne », et depuis peu, pas non plus l’électorat salarié « moyen ».

 

2 Le refus des forces communistes et antilibérales sur des positions gauchistes de mener de front et l’avancée des solutions à la crise du capitalisme et une politique de rassemblement au-delà des forces anticapitalistes, rassemblement seul apte à battre Sarkozy et son équipe de représentation du capital monopoliste mondialisé.

 

3 La faiblesse du PCF qui pourrait assumer ces « deux bouts » mais qui est divisé lui-même sur cet objectif. Pourtant une force même petite, mais déterminée et surtout lucide, dans un moment de confusion de « mouvement sans direction allant dans tous les sens et sans un but à atteindre » peut donner le coup d’épaule capable d’orienter cette confusion vers un sens précis.

 

4 Enfin l’état de compétition et de division que cette confusion crée à l’intérieur d’une opposition hétéroclite sans force et sans but et sans « chemin » face à la détermination sarkozyste du capital monopoliste mondial. Les ambitions absurdes qui en découlent et leurs conséquences.

 

Dans cette situation, les propositions de la commission économique du PCF deviennent aujourd’hui un élément fort des possibilités du rassemblement. Cela ne veut pas dire que nous devions sombrer dans l'économisme. L’ensemble des question sociales et sociétales doivent être abordées et défendues. Mais le cœur de leur défense ne peut être que l’issue à la crise de production tant par rapport aux mécanismes économiques du capital auxquels il faut trouver et donner une alternative, que par rapport aux conséquences de ces mécanismes sur la crise morales qui en est intégré et sur la crise écologique qui de même n’est qu’un élément extrêmement fort de la crise globale.

 

Il est courant que dans un état social de confusion sociale, prendre les conséquences pour les causes et ignorer leurs rapports dialectiques, se développe plus qu’à tout autre moment.

 

Tant que cette conscience de crise de production, de sa quantité et de sa qualité ne se développera pas, il ne s’ouvrira aucune fenêtre de rassemblement apte à battre le sarkozysme.

 

Quoi et comment produire, cette idée apparemment complexe est à mon avis une idée extrêmement populaire si on la développe.

Elle touche directement à l’organisation du travail dont l’obsolescence actuelle est très sensible à tous les travailleurs en fonction de la souffrance qui en est issue pour eux.

 

la question est de poser le problème positivement : comment produire, comment  répondre aux besoins vitaux de la société d’une façon la plus saine possible, avec une démocratie qui ne se limite pas à des consultations formelles mais soit aussi une démocratie du travail libéré d’une tutelle quasi de droit divin.

 

Deux pistes pour aller vers un programme qui soit une transition pour et vers cet objectif qui allie à la fois l’ouverture sur les libertés aptes à développer ces droits, le pouvoir, et un contenu du pouvoir qui développe une démocratie du travail. C’est une tache qui ne peut réussir que par une mobilisation massive de la population et des salariés vers cet objectif :

 

-Un autre crédit est possible, c’est la transition vers l’abolition de la dictature de l’argent métamorphosé en capital. Et par la même de la mesure quantitative de la valeur d’échange au profit de la mesure des besoins.

 

-Une autre organisation du travail dépend d’une conscience, anti-tayloriste débouchant sur une conscience ergologique (sur ce terme voir notes à la fin).

 

Evidemment ces deux objectifs passent par la question de la politique, de la gestion, et des acquis techniques et scientifiques, de la recherche fondamentale, le tout à coordonner aux niveaux mondiaux,

Mais ce niveau là passe par la recherche de la cohérence de la personne, des entités simple et de l’entité généralisée contenant cette infinie diversité et ses infinies activités.

 

Il est possible de surmonter les 4 points de la division de l’opposition cités plus haut à la condition de développer, ou de commencer à développer cette conscience en s’adressant à tous sur ces sujets.

 

La forme du Parti dépend de son contenu. Les forces des entités, partis de transformation dépendent de cela.

 

Quelques notions pouvant aider  à ce mouvement de pensée :

 

1 L’ergologie n’est pas une science en soi. C’est  l’étude pluridisciplinaire de l’activité humaine et particulièrement du travail stricto sensu, dans le but d’une recherche de leur santé, excluant toute modélisation où voie arbitraire, mais faisant appel à un débat de valeur, des choix démocratiques, liés aux dénormalisations- renormalisations du processus humain.

Ceci n’est pas une définition, mais un essai d’explication de ma part.

Pour plus de clarté voir les sites :

http://www.ergologie.com

http://www.rencontresdutravail.com

 

2 Une vision de « l'univers » a toujours traversé les grandes évolutions de l’humanité. Tenter de prendre en compte la critique de l’approche cosmologie est important, malgré les apparences. Je souligne ici la critique formulée par Eftichios Bitsakis, « Cosmogénèse, la dialectique sous une enveloppe »,  « Dialectiques aujourd’hui », collection Espaces Marx, Syllepse.

 

3 Sur le processus d’humanisation de la nature et de naturalisation de l’humain, voir DENIS DURAND « Un autre crédit est possible, mobiliser l’argent pour le développement des êtres humains.. », Editions Le temps des Cerises.

Passage, transition, nécessaires (du moins je le pense comme l’auteur) vers une maîtrise de l’activité libérée de la dictature de le mesure qualitative de la valeur d’échange

 

Pierre Assante, 12 juillet 2009

 

 

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 09:05

CharitéRené Merle - Le Paradoxe de Victor Gelu, poète « national » de Marseille et auteur méconnu...

 Conférence – Comité du Vieux Marseille, 16 janvier 2007

 

Nous voici donc réunis à l’occasion du bicentenaire de la mort de Victor Gelu (avec un retard de quelques semaines : Gelu est décédé en septembre 1886, il avait soixante et dix-neuf ans), et ce dans la ville qui, pourtant peu encline aux hommages publics, a grandement honoré son chansonnier. Déjà, dès 1891, à l’initiative de la Municipalité, par l’érection de la statue, Place Neuve, dont César disait malicieusement à Panisse : « Tu es beau comme la statue de Victor Gelu ». Puis, en 1979, toujours sur initiative municipale, par la pose d’une plaque sur un emplacement prestigieux, quai des Belges, dans l’axe de la Canebière. Autant dire, et l’inscription de la plaque le confirme, que, dans une ville aussi avare de monuments célébratifs, Gelu apparaît en quelque sorte comme le « poète national » de Marseille....

.....Suite sur le site de René Merle :

http://rene.merle.charles.antonin.over-blog.com/article-rene-merle-le-paradoxe-de-victor-gelu-poete-national-de-marseille-et-auteur-meconnu-85552915.html

 

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 23:59

Bonne-Annee-2012-.jpg

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 08:04

GoblotPour atteindre un but il faut se donner les moyens.

Ainsi les moyens deviennent un but, le voilent et le noient dans leur masse informe.

 

Ainsi les printemps deviennent des caricatures de printemps et les nouveaux 1848 de 2011-2012, orientaux ou européens, actuels ou à venir  s’enlisent ou régressent sur des actes en discordance avec le processus en santé des forces productives : des actes accentuant ce qu’il y a de malade dans ce processus, malgré ses potentialités en santé.

 

Une fois dit cela l’on a pas « réglé les problèmes » nous diront les « entreteneurs de moyens ». C'est-à-dire qu’ils nous dirons de fait : « oublions encore un peu plus le but » pour s’obnubiler sur les moyens sans but.

 

Nous disons, nous : sans négliger les moyens, faisons un effort collectif considérable pour définir les buts, et nous nous donnerons ainsi la réflexion nécessaire aux moyens.

 

Les buts, bien sûr ne sont pas acquis d’avance. Il nous faut sortir de la pensée du mode de production et d’échange pour imaginer et  construire le nouveau, alors que le mode actuel de production et d’échange nous tient prisonniers de sa pensée par des moyens « matériels et moraux » immensément et puissamment prégnants.

 

Je ne donnerai de leçons à personne, je dirai simplement quel est le travail auquel je m’astreins pour rechercher « les fins » et mettre « les moyens » au service des « fins ». Ce blog est rempli de ces réflexions et des actes correspondants (1).

 

Pierre Assante, le 27 décembre 2011.

 

(1) En voici deux exemples sur un autre blog (2009) :

 

Les 2 articles sur ces 2 liens ci-dessous sur le site « Travail et Démocratie » (attention, un peu long à s'ouvrir) :

http://travail-democratie.net/jml/index.php?option=com_content&view=article&id=78:crise-du-capitalisme-et-travail&catid=57:autres-contributions-&Itemid=73

 

http://travail-democratie.net/jml/index.php?option=com_content&view=article&id=84:la-metamorphose-du-travail-par-pierre-assante&catid=57:autres-contributions-&Itemid=73

 

2 présentations du site « travail et démocratie » :

http://travail-democratie.net/jml/index.php?option=com_content&view=category&id=57&Itemid=73

 

http://travail-democratie.net/jml/index.php

 

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Tout changer pour que rien ne change, NON,

Mais que changer et comment changer, OUI :

Sur ce lien :

COMPLEXIFICATION ET DISSOLUTION. De la pensée unique à la pensée dissoute. Extrait du N° 10 de la revue lefebvrienne "La somme et le reste".

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 21:13

IMG-copie-2INDIGNéS

 

Indignés de toutes sortes. Indignés qui ne sont pas nouveaux et dont le passé plus ou moins récent nous donne des exemples de réflexion créatrices mais aussi d’impasses et de détournement des énergies humaines vers des impasses, des voies où les classes dominantes privilégiées nous « aiguillent » à partir de nos justes aspirations afin de tout changer pour que rien ne change.

 

Indignés de toutes sortes.

Faut-il s’en réjouir ?

 

NON.

 

Il faut se réjouir que puisse monter, à travers cette indignation, une volonté et une conscience, mais constater que l’indignation ne porte pas l’organisation de l’humanité nécessaire à répondre aux besoins créés par son propre développement.

 

On ne peut répondre à l’infinité des besoins, des cultures, des micro et macro entités humaines que par une orientation coordonnée de leurs mouvements, sans pour cela créer une tyrannie pour les rassembler.

 

La nation et ses conquêtes sociales qu’on ne peut abandonner au profit de l’ombre, a besoin de nourrir de ses cultures la culture générale de l’humanité, en particulier en ce qui concerne la culture du travail non en tant que morale conservatrice, mais en tant qu’activité créatrice libre : les cultures scientifiques, économiques, politiques, artistiques, savantes et populaires de toutes ces entités en mouvement….

 

Produire en santé ce dont elle a besoin pour vivre et se développer est la tâche principale de cette coordination du mouvement de l’humanité.

 

Il ne s’agit pas de cherche la perfection de ce que l’on s’imagine comme le modèle idéal, vieille tradition de l'indignation, mais les bifurcations en rupture et en continuité de la créativité humaine en santé. L’observation du  passé sur la très longue durée, la moyenne durée et la courte durée, et le présent nous en donne les éléments qui se sont développés et se développent dans ce présent.

 

Penser en processus, c’est penser en tant que semeur, sans lequel aucune récolte n’est possible. Les récoltes ont été nombreuses et variées dans l’histoire de l’humanité, du galet aménagé en passant par le feu, l’agriculture, la cité, la démocratie restreinte, les tentatives d’une démocratie généralisée de l’homme producteur, en particulier celle de l’égalité des sexes, celle d’une classe ouvrière maîtresse de ce qu’elle produit sans domination mais dans sa cohérence productive avec les salariés dans leurs diversités et de leurs alliés.

 

Penser en processus c’est penser sur la longue durée car la durée humaine, celle qui nous préoccupe en priorité, personne concrète oblige et obligera encore, n’est pas celle de l’humanité. Mais la durée humaine connaît elle aussi des récoltes petites et grandes si tant est qu’elle ne s’obnubile pas sur un soi ni un nous réducteurs, mais unis dans une richesse qui tend au bonheur, non comme état abstrait, mais comme état en espérance et en jouissance qui ne dépend pas que du « mérite personnel »…, la dernière illusion d’une humanité forgée par la bourgeoisie et que l’échange marchand a développé comme l’essence absolue, naturelle et immuable de tout échange humain.

 

Pierre Assante, 25 décembre 2011.

 

Un lien : COMPLEXIFICATION ET DISSOLUTION. De la pensée unique à la pensée dissoute. Extrait du N° 10 de la revue lefebvrienne "La somme et le reste".

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 18:15

Anti-légendes, poèmes, 1969.

Le texte entier : ici  (560KB)

http://www.pierreassante.fr/dossier/anti_legendes_poemes_p.assante_1969.pdf Aime-Assante-1.jpg

 

mes parents-copie-1

 Maman-23-ans.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 

Poèmes dédiés à ma mère qui s'en est allée le 2 février 2011

et à mon père qui nous a quittés le 29 janvier 2000.

 

 

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 06:15
PROJET.jpgC'est vrai, le sujet n'est pas folichon en cette période de fêtes.
Je vous prie de m'excuser.
Mais ce n'est pas moi ni la CGT ni la FSU ni les organisations ouvrières en général qui ont décidé de mettre en chantier ce TRAITE qui est de l'ordre du TCE rejeté par référendum par les français, repris par le Traité de Lisbonne, et qui sera encore aggravé et soumettra officiellement les nations européennes au diktat des banques (c'est à dire aujourd'hui, du capital à son paroxysme) en passant par un "gouvernement supranational européen" de fait non élu.
Drôle de "coup d'Etat", mais "coup d'Etat" quand même.....
Maintenant on sait ce que c'est. Il n'y a plus de raison d'attendre pour voir....! La question urgente est plutôt de réagir.
Remarquer aussi grâce à qui (c'est utile dans notre intérêt commun, dans l'intérêt de l'humain en santé),  et à quelle presse (L'HUMANITE et les élus GUE-GVN -tels Patrick Le Hyaric et les autres) et à quels élus européens et français vous devez cette information qu'on vous cache par ailleurs.
  
Lien pour ouvrir le document PROJET:
Ce texte est scanné en 10 demi pages (je n'ai pas de scanner A3)
 

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 06:00

HAVEL 

havel

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Et une "suite générale" :

Tout changer pour que rien ne change, NON

Mais que changer et comment changer, OUI.

sur ce lien :

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 07:40

COMPLEXIFICATION ET DISSOLUTION

Tout changer pour que rien ne change, NON

Mais que changer et comment changer, OUI.

 COMPLEXIFICATION ET DISSOLUTION. De la pensée unique à la pensée dissoute. Extrait du N° 10 de la revue lefebvrienne "La somme et le reste" d'Armand Ajzenberg publée par "Espaces Marx".

 

La somme et le reste N°10 extraitTout changer pour que rien ne change, c’est le très ancien programme des conservateurs assis sur leurs privilèges lorsque ceux-ci sont remis en cause par un mouvement populaire.

Que changer et comment changer, c’est la question qui préside à la construction d’un changement, sinon il serait question de jacqueries, aux côtés desquelles nous nous situerions, par solidarité, mais sans espoir d’aboutir.

Dans la question « que changer et comment changer », il y a une autre question : quelle est la réalité sur laquelle agir, les conditions pour atteindre les buts que nous nous fixons sont-elles réunies, comment les réunir, comment hâter le mûrissement des conditions nécessaires pour ces buts.

Il faut utiliser la logique pour comprendre, mais il faut aussi s’en méfier. Marx disait que la logique c’est « l’argent de l’esprit » (1). Elle donne des éléments de comparaison, comme l’argent en matière d’échange, mais des éléments abstraits, coupés des mouvements réels qui ont permis les objets d’échange.

 

1 Complexification et dissolution.

Les réalités sont complexes. Elles sont constituées de mouvements. Elles contiennent des mouvements contradictoires, certains simultanés, d’autres décalés dans le temps, certains rapides, d’autres lents, mais toute réalité est un mouvement. C’est dans les mouvements porteurs des changements que nous souhaitons, que nous devons nous insérer, en  les accompagnant, en les développant, en y rassemblant le plus de forces possibles.

Les forces de changement de société sont des forces humaines. Les techniques, leurs transformations, ne peuvent être que l’effet de ces forces humaines lesquelles sont liées aux transformations techniques (2).

Henri Lefebvre nous dit « Les machines ont appris aux hommes combien ils procèdent par disjonction, par dichotomie, par oppositions binaires, par contrariété, par « oui » et par « non », dans le langage dans les décisions.La machine révèle la vérité sur les structures du corps, du cerveau, du discours, de l’action, de la conscience….On voit poindre une « conception du monde » basée sur une jonction entre la linguistique structurale, la théorie de l’information, la théorie de la perception…La restitution dans le devenir cosmique et humain de ces considération -stabilité, équilibre, cohérence- s’accompagnerait-elle d’une dépréciation ou d’une élimination de ce devenir ?...Paradoxe, Le langage, le logos, le discours, deviennent prototype d’intelligibilité et « lieux privilégiés de la réflexion philosophique » au moment où, dans la pratique sociale, autour de nous, le langage se dissout, se détériore, se déplace au profit de l’image… »

  

la somme et le reste N°10La production des objets nécessaires à la vie (3), objets de « consommation courante », objet « d’éducation et de communication », objets de « services » et de « loisirs », objets de toutes sorte, est imbriquée dans une globalité, comme tous ces objet eux-mêmes les uns dans les autres parce qu’ils dépendent les uns des autres et de l’activité générale des humains.

 

La réalité, le mouvement, nos sens n’en perçoivent qu’une infime partie (4), la plus grande partie reste énigmatique (voir travaux d’Yves Schwartz et de l’A.P.S.T.) pour l’individu (5) comme pour le groupe humain. La recherche d’une cohérence dans l’activité humaine repose sur la partie qui nous semble évidente, mais cette évidence a besoin d’être vérifiée sans cesse par l’expérience, revue, modifiée, avec des « retours en arrière », des changements de bifurcation, des « arrêts » (6) et de nouveaux départs.

 

Un mouvement nous le percevons comme une simplification de l’existant, ou une complexification de l’existant, ou les deux selon les divers éléments qu’il contient qui pourraient être les uns simplifiés, les autres complexifiés (7). Les uns pour « changer tout pour que rien ne change », les autres pour changer vraiment, agir sur les injustices qui pèsent sur eux et sur le développement général, pour tous, de la société.

Simplification et complexification ne sont pas évidentes à observer et à déterminer. Il y a les multiples activités qui font la résultante globale des activités, du mouvement global et la connaissance leurs mouvements demande une recherche détaillée et approfondie.

 

2 Pluralisme organique.

Un exemple, essentiel celui-là : le passage de l’artisanat à l’industrialisation et de l’industrialisation mécanique à l’industrialisation informationnalisée et mondialisée, se revendiquent à la fois de la simplification et de la complexification.

L’argument est donné en fonction des décisions qui arrangent les groupes dominants financiers multinationaux ou plutôt mondiaux et nationaux et apatrides. Il y a quand même de fait le double mouvement de simplification et complexification. Mais ce double mouvement selon en quoi il consiste n’a pas le même effet : il aboutit aujourd’hui, après une évolution de quelques siècles du capitalisme à une DISSOLUTION des cohérences de développement des forces productives. Le capitalisme contenait d’ailleurs cela dès ses prémisses. Cette contradiction entre son action de développement des forces productives et dissolution de la cohérence des forces productives c’est développée pour devenir aujourd’hui et dans le futur un obstacle au développement humain, dans la totalité de ses diverses et multiples activités.

N’introduisons pas de conceptions déterministes en fonction des voies empruntées par la société, de ces bifurcations, mais usons de la connaissance de ces repères pour influer sur notre devenir. La troisième grande bifurcation-repère (8) est très récente, c’est celle de la manufacture et de la fabrique. La production-accumulation privée s’affranchit a) de la force motrice biologique, b) de l’adresse individuelle, particulière du producteur, c) de l’intelligence participative du producteur. Elles sont « remplacées », ou du moins dominées par la machine motrice, l’automatisation de la machine, la division entre exécutants et concepteurs (ingénieurs de production, secteur « intellectuel » de la fabrique). Toute la société est imprégnée de ce modèle dont la poussée révolutionnaire sur les forces productives est en déclin, extinction, et dont les contradictions demandent dépassement. Ce sont les conditions dites matérielles de vie qui déterminent la conscience. Mais, répétons-le, il y a autonomie (à la fois infinie et relative !), des idées et des sentiments par rapports aux conditions qui les ont crées et sur lesquelles elles agissent (choix humains). La société d’un moment ne peut donc se résumer à ce moment. Nous l’avons déjà dit elle contient les traces, les résidus et les permanences (9)

S’affranchir de l’adresse individuelle, particulière du producteur, de l’intelligence participative du producteur, est-ce une simplification, une complexification ou une dissolution des aptitudes humaines et de leur résultante sur le développement social ?

Certainement la concentration au somment de l’entreprise, du groupe financier, de l’Etat tant qu’il assure un équilibre « déséquilibré » tout en assurant un minimum aux plus faibles, assure un développement centralisé du savoir, des techniques,  global de la société. Mais ce développement centralisé permet-t-il une explosion généralisée des aptitudes humaines ou au contraire les réduit-il  à une exécution efficace à court terme et stérilisante à long terme ?

Que devient la relation entre la main et le cerveau ? Que devient la relation à l’intérieur du groupe humain ? Que devient la relation entre la main, l’individu, le groupe ? Que devient l’activité de conceptualisation entre la main, le cerveau, le groupe ? Quelle dévalorisation de l’individu, de la valeur d’usage de l’activité en fonction du sexe, de la place dans le système productif cela induit-il ? Je laisse répondre à cette question, l’essentiel étant de la poser ! Ou plutôt, je pose cette autre question : n’y a-t-il pas dissolution plus que complexification ?

 

Cela veut-il dire que le passage à l’industrialisation devait être évité ou qu’il induisait obligatoirement une dissolution ? Certainement pas ; ni que l’industrialisation devait obligatoirement suivre le parcours qu’elle a fait exactement. Ce passage induisait des contradictions qu’il faut résoudre, comme tout mode de développement. C’est l’intelligence d’un responsable politique que de se remettre en cause dans les choix de bifurcation collective et dans le rôle qu’il exerce dans une démocratie restreinte qui ne répond plus à l'évolution des forces productives, leur influence sur les mentalités. Le rapport nouveau qu'elles introduisent entre l'être humain et les sciences demande de dépasser tous les modes de gouvernement, de démocratie restreinte pratiqués jusqu'ici.

La construction d’un pluralisme organique de parti, de partis, de société, est une tâche première.

 

Autre exemple dans ce que nos gouvernements actuels appellent « la décentralisation » et qui est tout à fait lié aux transformations des forces productives par ceux qui veulent « tout changer pour que rien ne change ».

Lorsque la concentration au somment de l’entreprise, du groupe financier, n’assure plus une cohérence et que l’Etat, répondant à la situation d’informationnalisation et de mondialisation de ces groupes n’assure un équilibre « déséquilibré » en n’assurant un minimum aux plus faibles, il y a transferts des compétences.

Ce transfert répond à une hiérarchisation accentuée, hypertrophiée de la division du travail, laquelle se répercute sur le niveau de compétence et d’encadrement et sur le niveau géographique de cette division, et par conséquent sur les niveaux de financement. Cette « décentralisation » affranchit la domination des groupes financiers d’une cohérence d’Etat républicaine, de démocratie limitée mais avancée issue de la bourgeoisie révolutionnaire, de la période de lien relatif entre développement et profit.

 

3 Microcentrisme et auto-régulation consciente de l’activité par l’individu.

Dans ces conditions, l’action sur l’organisation du travail, la place des activités, le type d’activité, sa répartition entre femmes et hommes (10), entre générations, devient centrale. La contester, c’est déjà mettre du sable dans l’engrenage du système d’exploitation et c’est plus qu’une jacquerie. La contester c’est mettre en marche, dans l’opinion, dans la société une autre construction du développement humain.

Le passage de la pensée unique à la pensée dissoute est un élément de cette dissolution globale. Elle affecte tous les secteurs d’activité y compris les groupes humains se réclamant de la transformation sociale. Comme aux Etats-Unis d’Amérique elle induit une coupure entre les luttes sociétales et la lutte des classe au détriment de la seconde qui met plus en causes les profits capitalistes, mais surtout en isolant les unes de l’autre, rendant la seconde marginale, affaiblissant son effet sur la construction du devenir.

C’est LA CAUSE PREMIERE des divisions (11) dans les mouvements populaires tant au niveau des personnes que des organisations, et non les luttes internes qui s’y déroulent. Une cohérence de vue conduit au rassemblement, atténue les ambitions personnelles naturelles de l’espèce humaine, les rend au contraire complémentaire dans l’action concertée.

Elle rend une cohérence entre besoins et désirs, entre recherche de solutions et aspirations. En donnant des objectifs collectifs, construits dans un pluralisme organique (12), elle atténue les oppositions issues des positions acquises par les uns et les autres (13), que ce soit au niveau de l’usage des biens, comme des dominations d’individu dans le groupe restreint ou large.

 

Ces questions posent celle d’un changement de vision anthropologique. La recherche et l’éducation et l’action populaire ont besoin de se compléter (14), sans que cela se fasse au détriment l’une de l’autre, au profit de dogmes et de schémas qui ont toujours induit de nouvelles dominations.

 

Pierre Assante. Marseille. 19 février 2007

 

1 Voir aussi cette citation dans « Marx, une critique de la philosophie », Isabelle Garo.

2 « Métaphilosophie », Henri Lefebvre.

3 Et de même les objets non nécessaires à la vie, productions parasitaires, mais on il n’est pas question de juger arbitrairement de leur rôle utile ou parasite, comme l’ont fait par exemple le nazisme ou le stalinisme, bien qu’il ne faille pas les assimiler, parce qu’ils émanaient de mouvements totalement opposés dans les buts, donc dans  les engagements humains opposés qu’ils suscitaient l’un et l’autre.

4 Parce que l’activité humaine elle-même est énigmatique, et nous ne percevons qu’une partie de notre propre activité. Et nous l’apercevons en grande partie à travers le miroir de l’activité des autres.

5 « Le paradigme ergologique ou le métier de philosophe », Yves Schwartz

6 Il n’y a pas de retour ni d’arrêt de fait. Ce ne sont que des modifications dans les décisions humaines individuelles et collectives imbriquées. Ont ne refait jamais le chemin en sens inverse du temps, il faut donc inclure dans la recherche de la cohérence, la réflexion sur  les périodes dans lesquelles il nous a semblé manquer de cohérence au point de revoir d’une façon importante nos décisions. Il ne faut pas non plus attribuer à la cohérence trouvée une valeur absolue, car elle est elle-même en mouvement, dans les mouvements de société comme dans la résultante des ces  mouvements. C’est bien une erreur humaine courante d’attribuer à une cohérence supposée une valeur définitivement arrêtée.

7 C’est là qu’interviennent les humains dans la cité un peu à la façon dont fonctionnent les éléments du cerveau, c'est-à-dire dans leurs multiples et diverses relations. Mais la comparaison s’arrête là car la cité est société et le cerveau organe biologique dans la société.

8 Bifurcation-repère dans l’histoire générale de l’humanité, la première étant (schématiquement) le galet aménagé et la deuxième l’agriculture. Paléolithique et néolithique.

9 « La somme et le Reste », Henri Lefebvre.

Et la Revue « La Somme et le Reste », animée par Armand Ajzenberg, Espaces Marx

10 « Ne pas renverser le patriarcat mais le dépasser, Pour une émancipation dialectique des sexes », Karine Gantin, Espaces Marx

11 Un pluralisme démocratique est impossible dans ces conditions. Il ne peut y avoir dans le meilleur de cas qu’un consensus mou ou un consensus autoritaire.

La construction d’un pluralisme organique de parti, de partis, de société, est une tâche première.

12 La construction d’un pluralisme organique de parti, de partis, de société, est une tâche première.

Seule une autre vision anthropologique découlant des plus récentes connaissances scientifiques et d’une mise en cohérence pluridisciplinaires, dans le cadre d’un échange en synergie entre les chercheurs, les militants, le mouvement populaire, la population, peut permettre cette construction, en aller retour, en « symbiose », dans le quotidien et dans la recherche de perspective.

Seule une vision anthropologique peut créer les conditions d’un pluralisme organique en mouvement qui repose lui-même sur un développement qualitatif des forces productives.

Pour donner une cohérence d’ensemble, un microcentrisme est nécessaire qui prenne en compte les infinies diversités et la conscience d’une auto-régulation entre l’individu, le groupe restreint et le groupe large.

13 « Droit naturel et dignité humaine », Ernst Bloch.

14 « Bourdieu, savant et politique » Jacques Bouveresse.

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 07:00

Copie de ECO&PO UNE JUIN2011 Rodolfo RicciTotem et tabou

di Rodolfo Ricci

  

Le texte entier :

http://www.emigrazione-notizie.org/news.asp?id=9578

  

Extrait.

Il s'agit d'une réponse à Mesdames Marcegaglia (femme d'affaires italienne. Elle est la présidente du patronat italien) e Fornero (Ministre du travail).  

 

.....Quindi, recuperando un approccio ermeneutico in grado di cogliere la varietà tribale che si presenta sulla scena del presente, vogliamo suggerire l'abolizione dei seguenti totem e tabù e la collocazione in apposite, rigorose ma anche misericordiose, strutture di cura di chi continua a sostenerli:

1)- allungare l'età lavorativa degli anziani, per dare lavoro ai giovani.
2)- ridurre la spesa pensionistica in modo da poter assicurare la pensione a tutti.
2)- consentire il licenziamento senza giusta causa per facilitare nuove assunzioni.
3)- ridurre la spesa pubblica così da agevolare la crescita e quindi:
4)- ridurre la spesa sanitaria in modo da avere strutture sanitarie più efficienti.
5)- ridurre la spesa per l'istruzione e l'educazione in modo da avere un migliore sistema formativo.
6)- ridurre la spesa sociale per garantire l'assistenza.
7)- aumentare le tasse ai poveri per raggiungere maggiore equità.
8)- mantenere una consistente spesa militare e le operazioni di guerra umanitaria oltre i nostri confini e per garantire la pace e la sicurezza del paese.
9)- garantire il pagamento del debito (cioè sborsare 80 miliardi all'anno di interessi).
10)- ridurre il debito (altri 40-50 miliardi all'anno di manovre per i prossimi 20 anni) per uscire dalla crisi.
11)- l'autonomia della Banca Centrale Europea (e della Banca d'Italia) dalla politica.
12)- il pareggio di bilancio in Costituzione.
13)- devolvere elementi di sovranità nazionale a momenti sovranazionali.
14)- restare in Europa (nell'Europa liberista) perché senza l'Europa non contiamo niente.
15)- fare sacrifici perché abbiamo vissuto al di sopra delle nostre possibilità e per evitare il default.

E tabù dei tabù, che questo è ancora il migliore dei mondi possibili e nessuno può mettersi in testa di cambiarlo.

Questi nuovi indirizzi che dovrebbero sostituire i precedenti a partire dal famigerato Art. 18 dello Statuto dei lavoratori, riflettono una regressione così ampia della razionalità e una vera e propria cancellazione del principio di realtà......

 

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 07:54

Copie-de-JAN10-013.jpgPour ma part je résumerais (Les "principes" ci-dessous sont très limités, et ouvrent une multitude d'autres questions) la visée possible de rehumanisation de qualité nouvelle du travail (c'est bien là un but essentiel des transformations économiques et politiques nécessaires ?), par 3 "principes" essentiels.

  

1 la libération de l'échange du capital, pour libérer le travail du mouvement de ce capital aujourd’hui destructeur, de son déplacement en fonction du profit et de son indifférence envers la stabilité et le développement de l'activité humaine, du travail. Les mesures transitoires sur le capital (par exemple sur le crédit) doivent tendre rapidement à cela.

  

2 L'échange de "travail à travail" mise en œuvre dans les "tyrannies" de transition du capitalisme vers un mode de production de coopération entre les personnes et les peuples n'est pas sans lendemain malgré les expériences dramatiquement manquées. Leur échec provisoire est d'ailleurs une des raisons de l'enfoncement actuel dans la crise économique, institutionnelle, morale et de civilisation actuelle.

  

3 l'économie de moyens par l'humanité n'est pas dans une décroissance mais dans une croissance qualitativement nouvelle. C'est à dire par dans le rejet de la croissance du type capitaliste actuel et pour une autre croissance. C'est dans la croissance de tous les moyens (recherche fondamentale et appliquée qui doit devenir un but et une activité collective généralisée, énergies, habitats, transports etc.) de qualité nouvelle que se trouve les moyens d'économie de moyens qui est un principe pour une existence et une évolution-développement de la nature viable à long terme. C'est le principe de toute croissance, de toute vie et existence de la nature : naissance, croissance initiale "d'enfance" (nous y sommes encore, et justement dans une crise de croissance), croissance en transformation de "l'objet adulte" et mort de cet « objet » et résurrection d'autres formes d'existence.

  

Pierre Assante, 20 décembre 2011

 

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 06:29

DIMICOLI YvesYves DIMICOLI

18 mai 2011

 

CHANGER L'UTILISATION DE L'EURO ET NON EN SORTIR

 

Certains prétendent que la seule solution pour mettre fin à la crise économique et sociale en France serait de « sortir de l'euro » pour pouvoir dévaluer fortement le Franc retrouvé, afin de rééquilibrer, au détriment de nos concurrents, le commerce extérieur de la France et instaurer un protectionnisme. Outre que cette décision, illusoire, ne permettrait en rien de répondre aux attentes sociales et culturelles des salariés et de leurs familles en France, bien au contraire, elle nous couperait de potentiels considérables de luttes et de coopérations pour changer la France, l'Europe et le monde. Au moment où les travailleurs, un peu partout en Europe, se mobilisent contre les mesures d’austérité et mettent en question les pouvoirs en place, au moment où,  partout dans le monde, tend à être contestée la domination du dollar et se cherche un nouvel ordre au parfum de révolution, vouloir se replier dans l'espace national reviendrait à déserter des terrains de bataille essentiels pour sortir de la crise systémique et viser une nouvelle civilisation de toute l'humanité.

 

I – Sortir de l'euro entrainerait de nombreux effets négatifs:

 

A) – Des prélèvements accrus sur les richesses nationales par le commerce extérieur:

 

 1) - Le retour au Franc et sa dévaluation entraineraient une augmentation du prix de nos importations et des prélèvements opérés, à ce titre, sur les richesses produites en France par nos principaux fournisseurs.

 

Cela concernerait:

-                                Par produits: l'automobile et de nombreux biens de consommation, certains biens d'équipement, de très nombreux biens intermédiaires et, surtout, l'énergie;

-                                Par pays (dans l'ordre): La Chine, l'Allemagne, la Belgique, les États-Unis, la Russie, l'Irlande, la Norvège, le Japon, l'Italie et les Pays-Bas. En 2009, les échanges de la France avec ces pays dégageaient un déficit total de 70.9 milliards d'euros.

 

Par contre, tout laisse penser que, même si la zone euro résistait malgré la sortie de la France, ce qui paraît peu probable, les prix des exportations françaises seraient cependant maintenus à un niveau relativement bas, du fait de l'extrême concurrence internationale sur les marchés européens et mondiaux……

 

SUITE de cette analyse :  http://storage.canalblog.com/56/07/157203/70950039.doc

 

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 09:00

ARMANAC 2012 0001L'Almanach

des

"Amics de  Mesclum"

2012

est paru.

 

Présentations et commandes

ci -dessous : ARMANAC_PRESENTACIEN.jpg    

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 08:01

000 1495Articles « de Noël », 1 :

Les militants chrétiens antiques, exemple d’expansion d’un mouvement d’idée

 

Premier article « de Noël »

 

Syrie, Liban, Palestine. C’est la zone appelée « le croissant fertile » qui inventa l’agriculture, il y a environ 10.000 ans.

 

De là ce premier moyen de produire et non de seulement recueillir les subsistances « matérielles et morales » nécessaires à la vie de l’espèce humaine, s’est répandu jusqu’en Europe occidentale par la vallée du Danube (actuelle Bulgarie, Roumanie, etc…) puis par la Méditerranée.

 

De là ont été crées les premières Cités-Etat, les premiers pouvoirs de classe.

 

Les faits et les idées traversent les siècles, les millénaires, et même toute l’histoire de l’humanité. Il y a bien aujourd’hui la question du pétrole et des multinationales, il y a aussi, très loin, le passage par là des humains qui se sont répandu de l’Afrique dans toute la planète, jusqu’en Asie et jusqu’en Amérique par le Détroit de Béring.

 

Pourtant l’origine de la division en classe sociale qui s’est répandue dans le monde jusqu’en Amérique avec ses « étapes » Grecques, Romaines, Européennes, Américaine « atlantiste » (vision occidentale schématique, qui fait abstraction du mode de production asiatique et autres, mais qui a un fondement) cherche sa résolution dans sa région d’origine, le Moyen Orient.

 

Tout progrès ou recul sur la question palestinienne ou irakienne met en mouvement les idées et les faits du monde, de l’humanité entière. Il n’y a pas de mystère là-dedans.

 

Cette région a produit aussi trois des grands mouvements religieux du monde, liés à son histoire. Il faudrait voir s’il y a comparaison dans le développement des grandes religions asiatiques et leur mode de production.

 

Quoiqu’il en soit et hors de tout schéma réducteur, on peut constater que la société capitaliste la plus accomplie naît de ce processus, qui s’il n’était pas automatique, a été celui-là, et intervient dans la suite des évènements et constitue l’évolution de l’élargissement de la production par la mondialisation, les mondialisations succéssives, phénomènes conjoints d’un phénomène unique, global, où toute l’humanité, de l’Europe à l’Amérique, l’Asie, aux résistances Africaines, aux Îles, les points les plus éloignés les uns des autres sont en interaction.

 

Ceux qui ont été des lecteurs attentifs de Marx, d’Engels, des marxistes qui ont poursuivi leurs analyses et leurs actions, c’est-à-dire l’action de libération de l’humanité dont ils étaient d’éminents militants, des contraintes destructrices issues des contradictions de son développement, savent que les questions spirituelles entrent dans leur culture et dans leurs pensée créatrice.

 

Devons-nous, dans nos analyses d’aujourd’hui, dans les questions les plus brûlantes, les plus urgentes qui nous assaillent, passer par pertes et profits ce qui a été des éléments essentiels de l’évolution humaine. La phrase déformée et employée à toutes les sauces « le XXI° siècle sera spirituel ou ne sera pas », c’est une phrase qui est ressentie instinctivement comme comportant un profond contenu de poussée transformatrice, devenue nécessaire et urgente, comme elle l’a été a des grands moments de l’histoire.

 

La conscience des révolutionnaires français d’agir pour l’humanité dans son ensemble est de cette poussée transformatrice, limitée, tronquée, non finie, aspirant à plus de finitude. La finitude n’est pas l’arrêt des évolutions ni des transformations, ni des contradictions. C’est une résolution de contradiction qui en engendre d’autres, d’un autre « type ». Le charlatanisme qui s’appuie sur cette aspiration, et se transforme en une « religion » qui la fige, conservatrice, destructrice, n’est qu’une exploitation hideuse, consciente ou non, mais le plus souvent consciente de la part des dominants organiques, de cette aspiration.

 

Le Noël des multinationales ne peut totalement recouvrir de son voile marchand l’aspiration à la fraternité, à la solidarité, à l’égalité entre les humains. Une révolte contre la douleur des guerres, des querelles, de l’exploitation de l’homme par l’homme tremble dans la chair humaine, dans tout le corps social. Assez ! dit l’humain de tout son corps !

 

Le chantage à l’alimentaire, base de la vie, exercée par les dominants, le patronat de « droit divin » est la prison de laquelle l’humain hésite à s’échapper comme par une aventure trop risquée.

En ce temps de Noël, temps contradictoire, porteur à la fois d’aspiration et de conservatisme, essayons d’avoir un regard à la fois critique et généreux sur notre devenir. Passer de la philo à l’anthropologie et à l’économie politique, oui, mais en unissant les trois dans un humanisme, avec les outils de la science.

 

« Le Roi de Rois naît dans une humble crêche, puissants du jour, fiers de votre grandeur, à votre orgueil, c’est de là qu’un Dieu prêche, courbez vos front devant le Rédempteur » (Noël d’Adam)

 

Bel accent de révolte et de solidarité. Mais il lui faut encore s’affranchir d’un patriarcat puissament présent et qui le conduit a un compromis avec toute la suite des dominations. Patriarcat contenu dans toutes les religions, y compris les « religions laïques » et les fait osciller entre le réalisme de la soumission et la révolte sans devenir.

Le principe espérance est un élément vital pour la personne et l’espèce humaine, comme la nourriture et la reproduction, l’expression de l’être et du devenir.

 

Pierre Assante, 19 décembre 2007

 

 

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 07:21

Copie de 000 1493Les militants chrétiens antiques, exemple d’expansion d’un mouvement d’idée

 

2) SUITE d'articles « de Noël »  

 

Deuxième article "de Noël" 

 

Les décisions politiques au jour le jour dépendent à la fois du moment et de la durée. Si un mode de production en évolution est arrivé à terme ou s’il est encore réformable, cela détermine le besoin soit d’une révolution, soit d’une réforme. Mais révolution comme réforme impliquent une transition dans cette évolution, dans laquelle il faut gérer à la fois l’ancien et accoucher du nouveau.

 

Je me permets une métaphore prise du christianisme, sa naissance et ses réformes. Je ne développe pas ici le lien entre le moment historique du mode de production et le mouvement d’idée propre à ce moment historique, mais j’extrais, je me permets une abstraction partielle des conditions d’exercice de l’expansion d’un mouvement général, collectif, de pensée. Cette limitation à laquelle je me contrains pour être bref dans cet article comporte le risque d’isoler un aspect d’un contexte général et par là d’induire une vision structuraliste. C’est pourquoi je mets en garde de ne pas isoler l’aspect développé ici d’une analyse plus générale du mode de production, des rapports sociaux, de leur évolution, des interventions humaines volontaires, à chaque moment, dans laquelle une décision, des décisions doivent être prises, parmi la multitude et diversité de toutes les interventions humaines.

 

Paul (Saint-Paul), ce militant infatigable du christianisme est l’exemple du militant d’un mouvement d’idée nouveau. Son intervention est déterminante pour la diffusion du christianisme. Il va parcourir le Moyen Orient, l’actuelle Turquie, la Grèce, la Méditerranée et Rome pour diffuser ses idées. Si ses idées ont une emprise, c’est que les conditions existent pour être « reçues ».

 

Mais la méthode compte. Pour que l’expansion soit effective, il ne va pas s’adresser prioritairement aux juifs, mais aux milieux réceptifs, vierges des dogmes juifs et à la fois sensibles, de par leur conditions de vie, leur culture, à ce que le christianisme porte de neuf : la nécessité de la loi, qui permet à la personne de vivre, c’est-à-dire de produire en communauté et la contestation de la loi qui, appliquée dogmatiquement, avec rigidité dans le temps, rigidifie aussi les rapports sociaux, freine ou bloquent les évolutions nécessaires(1). Comme il dit, Paul s’adresse aux « païens », c’est-à-dire les non juifs, car les juifs sont en partie imperméables, rivés à leurs dogmes, aux idées nouvelles du christianisme. Ses premiers et grands succès, il les obtient en terres fortement hellénisées ou la philosophie des marchands, échangeurs de valeurs marchandes et des idées liées à la démocratie marchande puis à son déclin, ont donné lieu à la « pensée grecque ». Cette pensée est à la fois porteuse de la société marchande antique et grosse des contradictions et de ses limites. Elle est aussi en contradiction avec l’expansion et la domination de la société esclavagiste sous la forme impériale romaine, les contradictions de son mode de production.

 

Mais si Paul s’adresse aux « païens », c’est-à-dire les non juifs, il n’abandonne pas pour cela sa communauté d’origine. Sa « révolution d’idée », il l’accomplit en gardant comme base idéologique et organisationnelle, la communauté juive. Il tente de concilier l’ancien et le nouveau, mais pas au prix de sacrifier le nouveau à l’ancien, Il y a à la fois réforme du judaïsme et révolution chrétienne. Il se garde bien de couper tout lien avec l’ancien, il en tire les moyens matériels d’expansion qu’il va mettre à la dispositions des nouvelles communautés chrétiennes tout en s’appuyant sur les nouvelles communautés chrétiennes pour aider la « base originelle » à subsister. Pour résumer, Paul s’appuie sur l’ancien, son organisation et sa culture pour créer le nouveau auprès des milieux qui n’ont pas la rigidité dogmatique de sa « base » et qui bien sûr ont cet « état d’esprit » de par leurs conditions matérielles propres dans lesquelles les rapports sociaux et de production propres ont des caractéristiques « adaptées » à ces idées nouvelles(2).

 

Cet exemple ne doit pas être érigé en dogme, ce n’est qu’une comparaison à méditer. Mais elle a de l’importance pour nous, dans la période que nous vivons. Pour ma part je crois que nous ne vivons pas une période de réforme, mais une période de révolution, comme le disait le sous-titre de la revue de Guy Hermier. La Réforme(3)iii, pour en rester à l’exemple du christianisme a accompagné la naissance et l’expansion de la bourgeoisie capitaliste, c’est-à-dire un mode de production marchand particulier. Et je crois que nous en sommes au besoin d’un autre type de mode de production qu’un type marchand. Le christianisme en ce sens peut être considéré comme une réforme et une révolution : il est une réforme du judaïsme né de la société marchande et conteste pour la première fois cette société marchande à peine née. Pour nous il est question d’une fin possible de la société marchande dans une période de temps que nous ne pouvons pas définir à l’avance et qui demande notre action.

 

Revenons aux « décisions politiques ». Rassemblement de forces et organisations indépendantes mais unies par un objectif commun des milieux qu’elle représentent, rassemblement avec autonomie des forces, fédération de forces diverses, fusion de ces forces ? Ce sont les mouvements de la société dont nous sommes partie prenante qui en déterminent la possibilité et non des cartels d’animation. La question première n’est pas le réseau par lui-même, mais le contenu qu’il peut contenir ou pas. L’analyse des possibilités d’un contenu moteur des changements ne peut s’apprécier qu’au contenu des mouvements de la société. Comme dirait Marx, voilà une tautologie mais encore faut-il s’approprier de cette tautologie, c’est-à-dire en avoir conscience.

 

Le travail revient à la surface du débat. Il est au centre du mode de production, des rapports de production, de leurs contradictions et de leur dépassement. C’est pourquoi nous assistons à des affrontements sur la question du travail. Des positions de Sarkozy-MEDEF-Bill Gates-Bush, aux divergences à l’intérieur de la gauche ou des communistes, la « vision » sur le travail(4)iv nous montre combien nous devons travailler au contenu d’un rassemblement qui se construit dans l’action quotidienne, à partir de notre base à poursuivre et développer, la « pensée-Marx », pour reprendre l’expression de Lucien Sève qui sous cette appellation ou une autre est ce que l’humain a crée à ce jour de plus avancé pour construire son devenir.

 

Pierre Assante

Le 28 juillet 2007


NB

1. Voir le petit essai que j’ai intitulé « Construction du devenir », édition artisanale personnelle (100 exemp.), 2001, je peux vous l’envoyer par le net.

2. La « révolution chrétienne » a bien eu lieu. Ensuite la période constantinienne a modifié bien des données de son expansion. Mais je note et souligne que le judaïsme n’en est pas mort pour cela et qu’il est bien vivant, dans son mouvement, son évolution, comme d’autres religions non mentionnées ici et demandant une analyse propre, et reste bien présent dans le christianisme.

3. Erasme, Luther, Müntzer (le réformateur-révolutionnaire), Rabelais (le réformateur « de l’intérieur »), successeurs des réformateurs de « première génération », cathares et troubadours, Saint François (autre réformateur « de l’intérieur »).

4. Voir ce texte de référence : "Le paradigme ergologique, ou un métier de philosophe", d’Yves Schwartz, Octarès, gros pavé demandant un effort certain, et dont la "conclusion générale" (dernières 100 pages) est essentielle, à mon sens.

 

Articles publié  sur « AlternativeForge »

Par Assante Pierre, http://alternativeforge.net/spip.php?auteur362



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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 07:07

 Travail-prod-improd-2.jpg

Travail-prod-improd-1.jpgLe texte en cliquant sur ce lien :

 

ici

 

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/Travail_prod_improd.pdf

 

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