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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 11:46

   De La Commune de Paris, Marseille… de 1871, ses réalisations, et sa répression par les versaillais, à la constitution passée et actuelle du mouvement politique des producteurs, du salariat.

 

MARX GUERRE CIV 1871Une réflexion qu’il faut intégrer pour comprendre l’état du monde actuel:

 

La bourgeoisie des pays développés suivie par les bourgeoisies en formation des pays dominés a procédé au long des siècles du capitalisme à la répression et au massacre de la force de travail, celle qui donne à l’humanité les moyens de subsistance matériels et moraux.

 

Ceci dès la révolution française et même bien avant, dès la formation de la bourgeoisie et du salariat.

 

Sous la révolution française, il faut rappeler les lois anti-ouvrières concernant le salaire et le temps de travail et les répressions des demandes propres au salariat.

 

Sous les révolutions bourgeoises en France de 1830, 1848, il faut rappeler les répressions sanglantes, les déportations et les emprisonnements de la classe ouvrière une fois qu’elle n’a plus été utile comme masse de manœuvre des insurrections et qu’elle s’est mise à s’organiser comme force politique.

 

Il faut rappeler aussi les exécutions et les déportations des paysans révoltés contre le coup d’Etat de 1851 de Napoléon III, qui exprimaient les aspirations du travail à la démocratie du producteur, à « La Sociale », bien au-delà de ce que constituait ce mouvement.

 

Les Communes de Paris et de « province » donnent un exemple frappant de cette répression des revendications populaire et de ceux qui les portent, par la bourgeoisie. Les affaires d’abord ! : les chiffres officiel du gouvernement des versaillais lui-même de la troisième république, qui ne souhaitait pourtant pas faire un tableau noir d’elle-même,  de ses atrocités, donnent ceci :

27 mai 1871, 1600 tués ou fusillés ; 28 mai 1871, les exécutions en masse par les versaillais continuent au Père Lachaise ; fin mai-juin, 17000 fusillés ; 26 mai 71-31 décembre 74 : les 24 conseils de guerre créés par le gouvernement de Versailles ont jugé  80 enfants, 132 femmes, 9950 hommes de La Commune, sans compter les contumaces. Ils ont prononcés 13450 condamnations dont 270 à mort, 410 aux travaux forcés, 4016 à la déportation dans une enceinte fortifiée, 2507 à la déportation simple, 1323 à la         détention ou réclusion, 322 au bannissement, 8407 à la prison, etc.

 

Pour défendre leurs intérêts dans et de leurs marchés nationaux et coloniaux, les bourgeoisies n’ont pas hésité à lancer les uns contre les autres les peuples dans des guerres qui ont fait des millions de morts.

 

Comment s’étonner alors que le mouvement politique ouvrier ait voulu fermement s’organiser après (et même avant) la guerre de 14-18 « militairement » et « hiérarchiquement » pour répondre à un besoin de cohérence dans les luttes et dans les mesures à prendre pour la libération du prolétariat et la construction d’une société sortant du système de la mesure de la valeur d’échange par l’usage de la mesure de la force de travail, de l’exploitation de la force de travail, de la « mesure quantitative de la valeur d’échange », de la marchandisation généralisée de toute valeur, de toute culture, de tout rapport social ; de l’indifférence à la valeur d’usage au profit du profit privé, de la valeur marchande et de sa mesure.

 

Comment s’étonner que cette « organisation hiérarchique et militaire » du mouvement politique du salariat, répondant à une forme d’organisation pacifiste et-ou opportuniste qui se faisait écraser, n’ait pas abouti à des tyrannies, comme tout mouvement social de transition entre une domination et une libération. La Grèce antique nous a appris cela, ce passage de l’aristocratie rurale aux tyrannies puis aux constitutions de Solon et de Clisthène, qui ont vécu un siècle, puis ont été dépassées par des transformations économiques et sociales auxquelles elles n’étaient plus adaptées.

 

Il faut mesurer ce que constitue de massacre de l’intelligence ouvrière et populaire, l’affrontement gigantesque contre le nazisme et les luttes anticoloniales et néocoloniales réprimées. La liste, le bilan, comme a été fait le bilan « dans l’autre sens », est à faire…

 

Bien sûr, après chaque répression, l’organisation politique (politique, syndicale et théorique) du salariat s’est reconstituée. Mais à chaque fois au prix d’une réduction de ses forces théorique due au massacre de son « élite », c'est-à-dire du massacre des militants formés politiquement et idéologiquement, au prix d’un abaissement théorique, des compromis contraints, et pour ma part je dirais, d’un « marxisme faible », conséquence de ces reconstitutions éprouvantes.

 

Peut-on imaginer que la crise générale du capital que les communistes ont "prophétisé" pendant près de deux siècles, et qui pourtant semble en surprendre une bonne partie, peut-on imaginer dis-je que cette crise générale du capital qui est aujourd’hui là, permette la reconstitution d’un marxisme fort, d’un communisme fort qui reconstitue les forces de transformation sociale, l’expression de "l’interprète conscient du processus inconscient" qu’est le mouvement politique du salariat ?

 

La répression ne tient pas qu’aux massacres et aux emprisonnements. Elle tient avant tout au chantage au travail et au salaire, qu’exerce les possesseurs des grands moyens de production et d’échange privés, à la concurrence entre salariés qui en découles, et entre les divers groupes du salariat, du manœuvre à l’ingénieur, de l’employé au gestionnaire salariés, de l’enseignant à l’artiste prolétarisés…..

 

Elle tient aussi au degré de clairvoyance de ce qui doit ou devrait être cette "expression consciente d’un processus inconscient" et à la volonté qui en découle ou pas de l'alliance protestataire mais surtout constructive, des producteurs contre leurs exploiteurs (concrets et abstraits), et contre leur instrumentalisation des uns contre les autres par ces mêmes exploiteurs.

 

Un point fort de l'enseignement de l'échec de La Commune, qui éclaire aujourd’hui un des problèmes essentiels de la construction et la transformation qui sera nécessaire, c'est la maîtrise par le peuple de ses moyens d'échange, l'argent et les banques, leur transformation qualitative avec celle de la mesure de l'échange, et bien sûr l'usage qui en sera fait répondant aux besoins humains, à l'opposé d'aujourd'hui.

 

Le nouveau coup d’Etat lent des années de fin de siècle dernier, véritable arme de destruction massive, elle, et qui s’est brutalement accéléré aujourd’hui, détruit les règles de la démocratie bourgeoise que le capital s’était institué pour lui-même et son propre développement, et sur lesquelles le mouvement ouvrier des pays développés avait construit un compromis permettant à une part des échanges et en partie de répondre aux besoins populaires.

Ces « éléments de socialisme », comme disait Enrico, ne sont pas à jeter à la poubelle de l’histoire, pas plus que les éléments de socialisme et les échanges de travail direct des « tyrannies » socialistes.

Ce sont au contraire des éléments du capitalisme présent qui doivent s’épanouir pour construire la société de demain, en s’appuyant sur l’héritage technique et culturel de la mondialisation capitaliste dans son unité et sa transformation en une démocratie du producteur, de la personne dans sa cohérence et une cohérence généralisée. Cela ne se fera ni tout seul ni comme un long fleuve tranquille, comme La Commune nous l’a aussi enseigné.

  

La nouvelle constitution européenne merkelo-sarkozyenne en cours et en application dans les faits nous annonce le retour en force de la plus value absolue au détriment d’une plus value relative s’appuyant sur la productivité du travail à partir des nouvelles capacités « technico-culturelles ».

 

Cette constitution s’oppose à l’évolution des forces productives et à leur réalité d’aujourd’hui même. Elle ne peut donc qu’aboutir à la catastrophe ou à la révolution.

 

Pierre Assante, 2 décembre 2011 

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 20:23

2011-10-30-002.jpgIZZO-Commune-de-Marseille.jpg

 

Pour commémorer la Commune de Marseille de 1871 (3 "Communes"), Jean Claude IZZO a écrit en 1970 à l'occasion du 100° anniversaire, pour le journal "LA MARSEILLAISE", une série d'articles réunis sur ce cahier qu'il m'a dédicacé et que j'ai grand plaisir à vous communiquer, si vous aimez à la fois, l'histoire, le mouvement ouvrier et populaire et cette ville de Marseille et Jean Claude, bien sûr.

Pierre Assante, 30 novembre 2011

 

Articles de J.C. IZZO, Cliquer :  ici

 

  2011-10-30-011.jpg 2011-10-30-013.jpg

Le Mercredi 30  novembre 2011, à l'initiative de l’association F.T.P.  en collaboration avec d'autres associations, PROMEMO, Amis de la Commune de Marseille, et personnalités, a été organisé au Palais du Pharo, Hémicycle de Marseille Provence Métropole :

Il y a 140 ans, une utopie assassinée : Gaston Crémieux et la Commune de Marseille.

http://www.pierreassante.fr/dossier/IZZO_Commune_de_Marseille_La_Marseillaise_1971.pdf

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 09:02

 IVORRA 1 29.11.2011IVORRA 2 29.11.2011

Une note personnelle :

Démocratie du « quoi et comment produire », démocratie du producteur

1) Réorienter le crédit : mouvement d'ordre général qui peut gagner par saine contagion.

2) Détacher du marché des parts essentielles de la production et des échanges pour en assurer la stabilité : mesures ponctuelles dans des lieux de pouvoir économiques et politiques

3) bataille d'une anthropologie de conception révolutionnaire ouvrant la voie à un bouleversement des concepts du développement humain à partir du travail de sa genèse à son développement-explosion libérateur technico-philosophique

Je ne sais si cela paraitra fou, c'est une expression condensée et télégraphique dans l'urgence...

Lien avec « La métamorphose du travail 5 »

Pierre Assante, 2 novembre 2011

 

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 22:31

GRUNDISSE MARXLorsqu’on lit « Le Capital », qu’on l’assimile, qu’on le garde en tête, on possède un outil essentiel dans la compréhension du processus de développement de l’humanité jusqu’à la forme supérieure de la société marchande, le capitalisme monopoliste d’Etat social et sa dégénérescence finale actuelle.

 

Nous possédons aussi en cet outil les prémices d’une action pour transformer la société marchande en société de coopération sur la base de toutes les formes de développements techniques, scientifiques, institutionnels, philosophiques, "matériels et moraux", passés et présents.

 

Nous possédons aussi dans les GRUNDISSE, textes préparatoires à la rédaction du « Capital » sur sa « longue durée » dans la vie de son auteur, l’approche d’un travail humain de la personne dans son implication la plus intime avec son espèce, avec la société, avec l’humanité considérée comme la forme en mouvement, en développement, de la conscience de la nature sur elle-même.

 

Je crois qu’il n’y a pas de « roman » à la fois plus intime et plus général sur l’humain que les Grundisse de Marx. Car il s'agit de comprendre comment les humains échangent. 

 

C’est un « Chant Général » que Neruda et bien d’autres, et tant de « modestes gens », à l’opposé des classes dominantes, ont reconnu.

  

Pierre Assante, 22 novembre 2011

 

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 21:57

Espaces Marx

Le retour de Marx et théories critiques

Rencontre avec Isabelle Garo*

autour de son ouvrage

FOUCAULT, DELEUZE, ALTHUSSER & MARX

LA POLITIQUE DANS LA PHILOSOPHIE**

Jeudi 1er Décembre de 19 h à 21h

Salle des conférences, 6 avenue Mathurin Moreau, Métro Colonel Fabien

 

*Isabelle Garo est agrégée de philosophie. Auteure de Marx, une critique de la philosophie (Seuil, 2000), elle anime le Séminaire Marx au XXIe siècle de la Sorbonne et collabore à la revue Contretemps.Elle préside la grande édition des œuvres de Marx et d’Engels (GEME) et a écrit L’idéologie ou la pensée embarquée (La Fabrique, 2009).

**Démopolis, 2011

 

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 21:50

Copie (2) de 2011 03 28 012Frédéric BOCCARA

ÉCONOMIE ET ÉCOLOGIE OÙ EN EST-ON ?

 

Face à la perception nouvelle de la crise écologique, que l’on peut replacer dans le contexte d’une révolution écologique à l’oeuvre, un certain nombre de mesures marquantes ont récemment été prises ou annoncées en France et au niveau international. Dans le même temps, un glissement idéologique majeur se produit vers un discours « écologiste » consensuel, culpabilisant les gens et tendant à évacuer les questions économiques décisives des entreprises, de leur liberté de gestion et de leurs critères, des pouvoirs spécifiques des multinationales sur les biens communs mondiaux, ou bien de l’emploi. Ce discours tend à séparer, voire à opposer, écologie et social sans voir leur intime articulation. Il évacue en fait les questions des rapports de production, au sens marxiste du terme, c’est-à-dire qui relient de façon systémique production, répartition et consommation, les consommations déterminant en retour les conditions de la production (technologie, démographie, population active…). Or le système économique est fondamental pour les questions écologiques en tant que système de transformation entre les hommes et la nature extérieure, pour leurs besoins matériels de vie …..

 

……Suite des articles sur ces liens :

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/LP363_Critiques_article_La_Pensee_Frederic_Boccara_pdf.pdf

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/LP365_Propositions__F_Boccara_pdf.pdf

 

Article publié sur ce blog le 18 novembre 2011.

 

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 08:25

JAN10 010A la suite de mon article :

et des commentaires dont j'ai pris connaissance,

UN PETIT "rajout" personnel à mon article dont je doute de la forte pertinence globale, mais qui est une réaction sur le moment, peut-être, sans doute, simpliste mais ainsi ressentie. Et qui amène à d'autres réflexions ultérieures :

 

MERCI pour ces échanges. En particulier sur l’évocation du travail de Lucien Sève.

 

J’ajoute à cet excellent argument que ce n’est pas minimiser la spécificité de l’humain ni la réduire à un immédiat sans lendemains que de reconnaître sa "matérialité".

 

Y compris au sujet de l’angoisse dont on trouve les "éléments chimiques" dès la formation de la vie, l’origine de la vie.

 

Cet élément bien sûr va trouver une complexification de sa fonction avec la complexification de toutes les fonctions humaines.

 

Nier l’utopie opérationnelle, c’est réduire l’humain au désespoir. Et parler d’espoir et de désespoir ce n’est pas réduire la réflexion scientifique à un pathos, c’est faire référence à une réalité humaine qui "fonctionne" au quotidien dans tout acte humain, même le dit plus "élémentaire", réalité qui est liée non seulement à son développement culturel, mais aussi, dans une unité, à son instinct de survie d’individu et d’espèce.

 

L’angoisse est un élément naturel de la vie dès son origine pour répondre à un problème qui se pose pour elle. La paramécie face à une augmentation trop forte de température produit le même élément chimique de réactivité que l’employé devant une attaque de son patron. Mais la différence entre les deux formes de vie est essentielle, est constituée par la conscience humaine en mouvement, en développement.

 

L’angoisse, je n’en parlerai pas en matière de psychanalyse, ce n’est pas ma spécialité (je n’en ai aucune d’ailleurs). J’en parlerai en matière de travail, c’est à dire en matière de production humaine des subsistances matérielles et morales nécessaires à l’humain et de libération de l’exploitation laquelle pousse l’angoisse à son paroxysme et détruit l’équilibre en mouvement sans lequel (équilibre-déséquilibre) effectivement l’explosion de l’angoisse devient une agression mortelle.

 

Encore MERCI. Mes excuses pour mes trous de connaissance évidents sur un certain nombre de questions évoquées dans ce débat.

 

Pierre Assante, 28 novembre 2011

 

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 08:36

LUKACS TRAVAIL COUV.Au moment où le capital et sa crise systémique appauvrissent les peuples, ceux-ci revendiquent une autre répartition des richesses de l’humanité et se demandent comment parvenir à une autre répartition des richesses de l’humanité.

 

Il ne peut y avoir une autre répartition sans poser et répondre à la question « que produire et comment produire ». C’est en ce sens que le TRAVAIL est la question centrale à laquelle répondre.

 

Et « que produire et comment produire », c’est aussi « quel mode d’échange » global entre les humains, dans l’humanité.

 

Et la question « quel mode d’échange », c’est, dans un processus généralisé, partant d’expériences diverses et de la réalité d’aujourd’hui, de ce qui est déjà né des expériences sociales dans le capitalisme en crise, comment « dépasser la mesure quantitative de la valeur » qui est le cœur de la crise systémique et de la crise du travail, et de civilisation, dans leur unité.

 

Pierre Assante, 23 novembre 2011

 

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 20:00

DURAND CREDITSommaire

1– Pôle financier public : pour quoi faire? page 2/3

2– Les banques et la BCE au coeur de la bataille pages 4/7

3– Recul de l ‘âge de la retraite, pour réduire la dette? pages 8/9

 

La lettre sur ce lien :

http://www.pierreassante.fr/dossier/LETTRE_du_RAPSE_96.pdf

 

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 21:00
L'euphorie inopportune de la gauche résiduelle


Rodolfo Ricci di Rodolfo Ricci

Leggo con relativa sorpresa e un pò di sconforto la lunga serie di interventi euforici per il varo del governo Monti. Si tratta spesso di esternazioni di amici e compagni della “sinistra”, dirigenti, parlamentari, sindacalisti, giornalisti, ecc.. Comprendo il sollievo, condiviso, di essersi tolti di mezzo il Cavaliere, (grazie ai mercati). Ma, a parte il fatto che il Cavaliere sostiene ench’egli il governo Monti (senza il suo sostegno questo governo non sarebbe nato né potrebbe reggere), è difficilmente comprensibile questa fiducia, a meno che tutti i punti di riferimento identitari siano ormai definitivamente evaporati.
Non intendo ripetere cose peraltro note su ciò che Mario Monti rappresenti nel palcoscenico internazionale, la sua appartenenza e direzione di organismi supernazionali, come la Trilateral Commission, il Gruppo Bilderberg, l’Aspen Institute. Chi vuole si vada a vedere cosa sono queste entità, chi ne fa parte e da chi sono sostenute e finanziate.....
 
......lire la suite sur le site original en cliquant sur "Dettagli" ci-dessous :

  

 Dettagli... (677 parole)

 

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 08:34

Communiqué des organisations syndicales

 CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, du 18 novembre 2011

 

    Cliquer sur cette image :

BROCHURE ECO ET PO persoLes organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur  décidés et imposés par le gouvernement.

L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.

Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA,  se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

Montreuil, le 18 novembre 2011

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 09:58

l'activité en dialogues 0001

 

 Article publié une première fois le 6 novembre 2011

   

PENSER AUTREMENT

LA VIE,

L'ACTIVITE,  

LE TRAVAIL

 

Dernières informations sur ce lien :  ici

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/plaquette_congres_SIE_1.33MB.pdf

 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 09:45
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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 08:49

60 000 postes

Copie de 2011 03 17 004la France a-t-elle les moyens d’une politique éducative de progrès ?

 

François Hollande, alors qu’il n’était encore que candidat aux primaires socialistes, avait affirmé sa volonté de recréer, en 5 ans, les 60 000 postes supprimés par la droite dans l’éducation nationale. La proposition avait aussitôt suscité un véritable tollé, aussi bien au Ps qu’à droite : comment trouver l’argent nécessaire, alors que l’Europe est en crise ? Comment concilier une telle mesure avec la soumission aux politiques d’austérité européennes ? Cela paraissait tout bonnement impossible, et François Hollande devait être un doux rêveur ou un dangereux démagogue. Les primaires passées, celui qui est maintenant le candidat à la présidence de la république présenté par la principale force de gauche peut rassurer les partisans de la rigueur et de l’austérité : tout cela ne coûtera rien, ou presque rien. Il ne s’agit pas vraiment de créer des postes, mais d’en « redéployer », c’est-à-dire de financer les créations de postes dans l’éducation nationale en supprimant d’autres postes de fonctionnaires ailleurs. Ouf. Le capital et l’union européenne peuvent respirer : le candidat socialiste est un bon gestionnaire.

Pendant ce temps, personne ne parle plus d’école, d’éducation, d’instruction. Personne ne se préoccupe du contenu de l’enseignement ou des manières de lutter contre les inégalités à l’école. Personne ne pose plus la question du sens du métier d’enseignant et des conditions de son exercice. Grâce aux mirobolantes propositions de François Hollande, le débat public sur l’éducation s’est une fois de plus concentré sur la question des moyens. La question des fins, des objectifs, du projet éducatif, elle, est laissée aux états-majors des formations politiques. Le dangereux consensus réunissant le PS et la droite autour de l’idée qu’il est impossible ou peu souhaitable de donner à tous un accès égal à une culture commune ambitieuse peut ainsi s’établir dans la plus parfaite indifférence.

Le Parti socialiste aurait tort de croire que ce silence lui est profitable. Dans ce débat, il a donné la navrante image d’une gauche prisonnière des diktats des marchés financiers, soumise à une union européenne qui méprise les peuples et sert aveuglément les intérêts du capital. À l’heure où partout en Europe (mais aussi en Amérique latine et en Afrique du nord) les peuples se révoltent et affirment leur volonté de reprendre le pouvoir sur leur avenir, le Ps démontre qu’il est incapable d’offrir le moindre débouché à ces aspirations.

Le projet du PCF pour l’école et pour la société est tout autre. L’école n’est pas d’abord pour nous une affaire de moyens. Nous portons l’ambition d’une école émancipatrice, capable d’assurer la réussite de tous, donnant à chacun les moyens de maîtriser sa vie et les choix qui engagent la collectivité. Nous pensons que cela exige une transformation profonde de l’école, des contenus d’enseignement et des manières d’enseigner, du regard porté sur les élèves et les familles… mais nous savons aussi que cela nécessite des moyens. Le programme partagé du Front de Gauche indique ainsi que nous voulons non seulement recréer d’urgence les postes supprimés dans l’éducation nationale, mais aussi créer de nouveaux postes pour répondre aux besoins : 150 000 postes d’enseignants et 45 000 postes de personnels d’accompagnement sur 5 ans, sous statut de la fonction publique d’état.

Cela implique une dépense élevée : plus de 8 milliards d’euros par an pendant 5 ans, soit une augmentation de la dépense d’éducation de l’état d’environ 10%. cette dépense permettrait de faire repasser la part de l’état dans la Dépense intérieure d’éducation au-dessus de la moitié (64,8% au lieu de 58,6%) et donc de donner un coup d’arrêt au transfert des dépenses vers les familles et les collectivités locales. elle porterait la part de l’état dans la DIE à 4,4% du PIB. reste alors la question cruciale : la France a-t-elle encore les moyens d’une telle politique éducative ? La crise financière et les politiques d’austérité imposées par l’Europe doivent-elles nous conduire à renoncer à cette politique de progrès ? Pour mettre en œuvre la politique éducative dont notre pays a besoin, et qui l’aidera à sortir de la crise, il est temps de reprendre le pouvoir sur notre argent. Il faut inverser la logique ! Plutôt que de mettre les politiques au service de la finance, mettons la finance au service des besoins humains et sociaux. cela ne sera pas possible sans mettre en cause le dogme de la stabilité des dépenses publiques, le pacte « euro + » et les diktats de l’union européenne.

chaque année, l’état donne 41 milliards aux banques, simplement pour payer les intérêts de sa dette. c’est presque autant que le budget de l’éducation nationale. c’est absurde ! La création d’un pôle public bancaire, proposée par le PCF et par le Front de Gauche, permettrait de contrôler le crédit et de dégager les moyens dont nous avons besoin. elle rendrait au peuple le pouvoir sur l’argent, et donc sur les politiques menées dans le pays. nous ne pouvons plus supporter que la démocratie soit tous les jours bafouée au nom des intérêts des marchés financiers !

L’union européenne, au lieu de jouer les chiens de garde du capital, pourrait promouvoir les services publics et aider à mettre l’argent au service des besoins sociaux. La France, si elle en avait la volonté politique, pourrait développer avec d’autres pays européens intéressés un fonds de développement social et solidaire, comme le proposent le PCF et le PGE……

....Suite de cet edito dans la "Lettre du réseau" sur ce lien :

http://reseau-ecole.pcf.fr/sites/default/files/ecole-la_lettre_novembre_2011.pdf

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 08:42

Manifeste dit de Champigny, 1968Le mouvement de renforcement du développement de la plus-value relative (celle qui permet l’augmentation de la plus value par celle de la productivité du travail) au détriment de la plus value absolue (celle qui permet l’augmentation de la plus value par celle de l’allongement de la journée de travail) dans le cadre de la modernisation des appareils productifs avait permis les marges de manœuvres dans la lutte pour la répartition de la plus value nationale et des pays « avancés » ou le salariat est organisé, en général.

 

Le double mouvement actuel issu de 1)l’adaptation du capital à la révolution scientifique et technique, cause de l’accélération de la suraccumulation du capital, et de sa réaction aux luttes et objectifs de transformation socialistes de années 60-70 (Programme Commun, Compromis Historique, Eurocommunisme…pour ne citer que l’Europe et en partie) et aux libérations anticoloniales, qui conduit à la 2) production-échange mondialement informationnalisée, développant massivement la spéculation financière, ce double mouvement tend à renforcer l’usage de la plus value absolue. Ceci est une autre façon de dire le même mouvement du capital  qui réduit à son plus bas les marges de manœuvre et donc de conquêtes revendicatives et civilisationnelles immédiates.

 

Ces conditions dans leur totalité posent la question de réduire et d’augmenter l’issue à la seule alternative d’ une transformation radicale du mode de production, avec ce que cela implique d’orientations, de projections, d'inventions en marchant au milieux des difficultés et des affrontements de classe, tous imprévisibles dans le détails, mais tous imaginables dans des possibilités des conditions « matérielles » et des conditions « subjectives ».

 

bloch principe espéranceEn somme, pour ma part, je formulerais cette opinion : les mesures prises par le mouvement communiste et démocratique des pays capitalistes avancés (en particulier France et Italie) à  l’occasion de la chute du nazisme et de l’alliance antifasciste, et par le mouvement de libération anticolonial, pour échapper à la logique du capital, ont été circonscrites, phagocytées, par le capital.

 

La mort de la société (capitaliste) et la résurrection de la société (communiste) n’a pas eu lieu pour cela : la bourgeoisie n’avait pas fini son expansion, sa croissance. C’est un élément essentiel de la réalité jusqu’à aujourd’hui. C’est les conditions dans lesquelles imaginer une utopie « opérationnelle ».

 

Aujourd’hui même, la sénilité de la société capitaliste est une sénilité générale de la société dans une phase de développement du système marchand. La mesure quantitative de la valeur est mourante, de même que l’Etat bourgeois, ce qui ne les empêche pas d’être agressifs et dangereux et de développer, contradictoirement, les éléments de sa transformation qualitative, mais qui ne peut donner naissance au nouveau que par la mort de l’ancien. La mesure quantitative de la valeur est mourante, de même que l’Etat bourgeois, cela veut dire aussi que les conditions de leur extinction sont réalisées ou proches dans nos générations.

 

Dans cet ancien il y a un vieillard à veiller : l’organisation communiste institutionnelle, vieillard malgré la jeunesse des humains. Ne considérons pas qu’il y ait lieu d’abandonner à son sort ce qu’on peut considérer comme une dégénérescence, une crise matérielle et morale des remèdes imaginés dans le passé dans la crise générale du présent. Cette veille est la notre, le signe d’une humanité sans laquelle il n’y aurait ni bonheur, ni espérance, ni sérénité dans l’acte.

 

Comme exemples, prenons-les dans le présent en posant la question de Marx : « la première fois, c’est une tragédie, la deuxième une comédie ». A ceci près que cette fois, il ne s’agit pas d’une phase  telle que développée dans « le 18 Brumaire de Louis Bonaparte ». Il s’agit d’une phase de crise mondiale généralisée et simultanée. Du coup d’Etat de Sarkozy de 2007 à celui de Merkel- Sarkozy-Obama (lequel va gagner ?) d’aujourd’hui, et ses avatars grecs et italiens entre autres, nous voyons la classe dominante s’enfoncer dans les sables mouvants, tirer des coups de feu mortels autour d’elle, c'est-à-dire partout, et tenter de se raccrocher à l’humanité qui vit, en l’entrainant avec elle, l’humanité qui produit ses ressources matérielles et morales vitales, la classe ouvrière et le salariat dans sa diversité et ses alliés objectifs.

 

Pierre Assante, 16 novembre 2011

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 11:25

BOCCARA PORTRAITPostface de « la crise systémique. Europe et monde. Quelles réponses ? », Paul BOCCARA, ESPERE, « Le Temps des Cerises » éditeur, 2011 :

  ici

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/BOCCARA_2011_POSFACE2.pdf

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 10:11

Boccara quelles réponsesSur « la crise systémique. Europe et monde. Quelles réponses », Paul BOCCARA, ESPERE, « Le Temps des Cerises » éditeur, 2011

(Voir ci-dessous après ce commentaire qui n'engage que l'auteur de ce blog, la postace de cet ouvrage : "Ce n'est qu'un début, développons le débat")

 

Les années 60-70 ont fait naître de grands espoirs qui pour d’aucun semblent révolus. Ils ne le sont pas.

 

Sur la lancée des conquêtes démocratiques et sociales de la Libération de 1945, de l’alliance antifasciste, les partis communistes et progressistes ont élaboré des stratégies à court et long terme visant à transformer le mode de production, afin de le faire échapper aux lois du marché capitaliste et au freins que ce dernier opposait au développement des capacités et forces productives, au développement en santé des besoins de la personne dans l’humanité et son environnement.

 

Ils ont élaboré ces stratégies à court et long terme différentes des voies suivies par les premières tentatives, celle de l’Union Soviétiques par exemple, qui a eu lieu dans des conditions de sous développement originel des forces productives et leur développement à marche forcée basée sur une politique autoritaire et de contrainte extrême, jusqu’à criminelle, mais qu’il ne faut pas réduire au crime. L’affrontement de classe monumental du XX° siècle a fait naître aussi un rapport de force qui a permis des avancées ouvrières et démocratiques dans le monde : ainsi vont les contradictions et violences du développement humain que nous tentons de résoudre.

 

Ce développement à marche forcée était issu sans doute des conditions historiques du moment, loin du juste projet des communistes impliquant la nécessité de l'intervention sur l’Etat, et de son extinction, de l’extinction de la mesure quantitative de la valeur dans un processus à plus ou moins long terme, dans un développement de la personne humaine, une cohérence de la personne dans une cohérence générale en santé et en humanité.

 

Ces stratégies des années 60-70 de développement démocratique d’éléments de socialisme dans la démocratie bourgeoise en extinction vers une démocratie généralisée du producteur se plaçaient dans le cadre du développement des marchés nationaux et des conquêtes sociales qu’un mouvement ouvrier, du salariat dans sa diversité, et d’un mouvement populaire d’alliance démocratique en général, permettaient.

 

Ces tentatives qui n’étaient pas « données d’avance » évidemment s’appelaient « programme commun », « démocratie avancée ouvrant la voie au socialisme (Manifeste de Champigny), » propositions issues en France de l’analyse du Capitalisme monopoliste d’Etat Social (Paul Boccara), compromis historique » en Italie, euro-communisme » en Europe…

 

D 'autant que ces conquêtes démocratiques pouvaient se passer dans une sorte de faux « isolat » des pays « développés » dont les peuples bénéficiaient aussi des « miettes » de l’exploitation coloniale et néocoloniale qui augmentaient avant de les diminuer les marges de manœuvre  sur le taux de profit du capital dans la lutte pour une répartition nationale de la plus value (lire "Riflessione sull'Italia doppo i fatti del cile", Berlinguer, 1973).

 

De larges marges de manœuvres existaient dans ce cadre national dans la mesure où le poids et la maturité des luttes sociales, et une marge du taux de profit, ensemble ont permis de grandes avancées, en matière salariale et en matière de temps de travail. Ces progrès en matière salariale et en matière de temps de travail ont ouvert des voies dans tous les domaines de la vie sociale, dans tous les domaines de la vie de la personne humaine.

 

Deux éléments sont venus freiner, stopper ces processus démocratiques. Ces deux éléments sont contenus dans un même mouvement et dans le mouvement général de l’humanité. Ces deux mouvement se nourrissent l’un l‘autre :

 

1 : La révolution scientifique et technique, dans les conditions des données historiquement acquises et en mouvement du processus de production,

 

2 : les causalités relatives déterminant le développement des forces productives, avec pour conséquences et allant de pair, dans une unité des lois et fonctions du capital :

a) la nécessité d’une généralisation de la mondialisation capitaliste.

b) l’explosion de la suraccumulation dévalorisation du capital

c) l’extinction relative ou totale des marges de manœuvre sur le taux de profit et la plus value.

 

Les trois éléments se combinant, en unité, réduisent la part du marché national dans la production de sa zone d’expansion originelle, développent l’interdépendance-dissolution des marchés nationaux et de l’organisation générale de la nation et de ses acquis démocratiques du travail dans le marché mondial, la dépendance du marché mondial aux zones de bas coût de main d’œuvre, en contradiction avec les pouvoirs institutionnels, économiques et financiers des zones des places financières des pays « développés ».

 

Le mouvement de renforcement du développement de la plus-value relative (celle qui permet l’augmentation de la plus value par celle de la productivité du travail) au détriment de la plus value absolue (celle qui permet l’augmentation de la plus value par celle de l’allongement de la journée de travail) dans le cadre de la modernisation des appareils productifs avait permis les marges de manœuvres dans la lutte pour la répartition de la plus value nationale et des pays « avancés » ou le salariat est organisé, en général.

 

Le double mouvement actuel issu de l’adaptation du capital à la révolution scientifique et technique et de sa réaction aux luttes et objectifs de transformation socialistes de années 60-70 et aux libérations anti-coloniales, qui conduit à la production-échange mondialement informationnalisée, développant massivement la spéculation financière, ce double mouvement tend à renforcer l’usage de la plus value absolue. Ceci est une autre façon de dire le même mouvement du capital qui réduit à son plus bas les marges de manœuvre et donc de conquêtes revendicatives immédiates.

 

La trilatérale, le G7 qui en est issu, le G8 puis G20 illustrent la marche forcée du capital à ces adaptations-réactions mais aussi ses difficultés pour que n’entre pas dans son mouvement, l’organisation d’un autre mode de production. Tous les moyens lui sont bons, institutionnels locaux et mondiaux, organisation mondiale du travail, médiatiques, répressifs et militaires…

 

Ces conditions dans leur totalité posent la question de réduire et d’augmenter l’issue à la seule alternative d’ une transformation radicale du mode de production, avec ce que cela implique d’orientations, de projections, d'inventions en marchant au milieux des difficultés et des affrontements de classe, tous imprévisibles dans le détails, mais tous imaginables dans des possibilités des conditions « matérielles » et des conditions « subjectives ».

 

Une fois dit tout cela, il faut passer aux devoirs pratiques. Cet ouvrage de Paul Boccara dit tout cela mais propose aussi de passer aux travaux pratiques, dans une transformation permanente partant de mesures immédiates et de leurs mouvements dans la marche de cette transformation.

 

L’effort de rentrer dans ces réflexions pour l’action ne me semble pas évitables au point de développement de la crise « matérielle et morale » en France, en Europe, et dans le monde.

 

Pierre Assante, 14 novembre 2011

 

Lire la Posface de l'ouvrage :

"Ce n'est qu'un début, développons le débat" en cliquant sur ce lien : ici

   http://www.pierreassante.fr/dossier/BOCCARA_2011_POSTFACE.pdf

 

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 08:32

Mills Limousin 0001"La protection sociale en danger".

Etat des lieux et stratégie pour une alternative. ESPERE, Le Temps des Cerises éditeur, 2010

 

Face aux plans d'austérité Sarkozy-Merkel-Fillon-FMI-"trilatérale"G7....et leurs soutiens sociaux libéraux "de gauche", les conclusions de cet ouvrage sont d'une brûlante actualité. Son état des lieux précis et scientifique, ses solutions et propositions aussi. P.A., 13.11.2011

 

MILLS-LIMOUSIN-Protection-sociale1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

MILLS LIMOUSIN Protection sociale2 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 22:05

Copie de 2011 10 15ENCORE SUR LA MESURE DE LA QUANTITE DE VALEUR, LA CRISE, ET LA TRANSFORMATION SOCIALE.

 

"La métamorphose du travail 4", Emigrazione notizie, page 142, Pierre Assante, le 6 août 2008 (voir note 1) 

 

Pour comprendre la situation politique il faut comprendre aussi la situation du capital. C’est ce que j’essaie de faire en y venant et y revenant, et m’excusant de taper sur ce clou si fréquemment. LA MESURE DE LA QUANTITE DE VALEUR est au cœur de la transformation sociale.

 

La plupart des interventions préparatoires au congrès portent sur les derniers développements politiques et sociaux en France. Elles se réfèrent aussi souvent de l’état économique et social du monde pour le mettre en parallèle à l’état politique de la France (les « difficultés italiennes » sont d’ailleurs très éclairantes pour la situation politique générale). C’est nécessaire et utile. Poursuivre l’analyse du capital est aussi nécessaire et utile.

 

Revenons-en au capital. Comme l’adulte hérite de son enfance, le capital a hérité de son développement originel, et la production de nos subsistances d’aujourd’hui qui fait appel à des techniques nouvelles, reste le corps de cet enfant-capital et non un corps d’une « espèce nouvelle ». Le capital poursuit son processus jusqu’à ce qu’il y ait pourrissement-transformation-naissance d’un nouveau mode de production. Ce nouveau mode de production est en gestation dans le processus de notre mode de production actuel.

 

Reprenons les exposés précédents, en résumé : Pour produire et échanger la production, assurer les subsistances dans un système marchand, il a fallu une mesure quantitative de la valeur des marchandises. Ne reprenons pas ici l’histoire des échanges et leur transformation jusqu’au capitalisme et jusqu’à la forme actuelle du capitalisme, avec les techniques informationnelles en rapport dialectique avec la généralisation de la mondialisation.

 

La « dissolution » de la mesure de la valeur marchande à travers les multiples distorsions qu’elle subit n’est pas une infirmation des lois tendances du capital, du concept et de la réalité de Temps de Travail Moyen Socialement Nécessaire à la production d’une marchandise (TTSN), qui ne peut pas en système capitaliste, celui où nous sommes, ne pas entrer dans la mesure de la valeur, ni une infirmation de la baisse tendancielle du taux de profit, de la suraccumulation et dévalorisation du capital. Voir http://alternativeforge.net/spip.php?article1304 : « Formation de la valeur marchande (valeur d’échange). Mesure de la quantité de valeur, mesure quantitative de la valeur.Mesure quantitative et transformation de la qualité de l’échange. Et le débat sur la situation politique et les remèdes à lui apporter. P.A., 27/O7 08 »

 

La distorsion de la valeur marchande (valeur marchande telle que définie par les tendances formulées par Marx) est l’indication de la crise systémique dans les bases profondes, vitales, du capital, l’indication de la nécessité de changer de mesure. C'est-à-dire qu’on ne peut résoudre cette contradiction de la mesure quantitative de la valeur que par et dans une autre mesure quantitative, dans une transformation qualitative de la mesure des échanges, les besoins et non le profit (rappel du mode de production et d’échange actuel : Argent, Marchandise, Plus d’argent, A-M-A’).

 

Cette transformation qualitative ce n’est pas la transposition dans un autre contexte de la mesure actuelle de la quantité, mesure de la valeur de la marchandise. Cela ne serait pas une transformation qualitative mais un décalque figé de l’histoire. C’est bien là la difficulté de dénormaliser et renormaliser avec et dans la « réalité matérielle et morale » opération sans laquelle il n’y a pas transformation mais fossilisation et mort d’un système et de tout ce qu’il contient.

 

Les couches dominantes sont incapables de cette dénormalisation renormalisation en mouvement parce que dans leur « fonctionnement » elles considèrent l’humain et les pratiques du moment comme un phénomène d’ordre « physique naturel ». Elles confondent science et idéologie. Leurs intérêts sont liés à cette conception et cette confusion. Elles nient la lutte de classe. Le « monde du travail », « l’homme producteur », le salariat, conserve donc toute sa responsabilité de libérer la société en se libérant.

 

Cette « dissolution » de la mesure quantitative de la valeur d’échange où le temps de travail est et n’est pas l’unité de mesure, confirme « l’aufhebung » hégélien et marxiste, le « dépassement » du capitalisme décrit par Lénine dans « Impérialisme, stade suprême du capitalisme ».

 

Engels nous rappelle que : « La conception matérialiste de l'histoire part de la thèse que la production, et après la production, l'échange de ses produits, constitue le fondement de tout régime social, que dans toute société qui apparaît dans l'histoire, la répartition des produits, et, avec elle, l'articulation sociale en classes ou en ordres se règle sur ce qui est produit et sur la façon dont cela est produit ainsi que sur la façon dont on échange les choses produites. En conséquence, ce n'est pas dans la tête des hommes, dans leur compréhension croissante de la vérité et de la justice éternelles, mais dans les modifications du mode de production et d'échange qu'il faut chercher les causes dernières de toutes les modifications sociales et de tous les bouleversements politiques; il faut les chercher non dans la philosophie, mais dans l'économie de l'époque intéressée. Si l'on s'éveille à la compréhension que les institutions sociales existantes sont déraisonnables et injustes, que la raison est devenue sottise et le bienfait fléau, ce n'est là qu'un indice qu'il s'est opéré en secret dans les méthodes de production et les formes d'échange des transformations avec lesquelles ne cadre plus le régime social adapté à des conditions économiques plus anciennes. Cela signifie, en même temps, que les moyens d'éliminer les anomalies découvertes existent forcément, eux aussi, - à l'état plus ou moins développé, - dans les rapports de production modifiés. Il faut donc non pas inventer ces moyens dans son cerveau, mais les découvrir à l'aide de son cerveau dans les faits matériels de production qui sont là. Quelle est en conséquence la position du socialisme moderne ?....... »

 

Nous sommes dans cette phase ultime du capitalisme. Dans la forme ultime de cette phase qui passe par le CME (capitalisme monopoliste d’Etat) puis dans laquelle l’Etat se mondialisme, entre en phase de dépassement, est et n’est plus national, se renforce et se dissout à la fois.

 

Mais malgré cette phase « finale », le capitalisme détient les moyens techniques, militaires, idéologiques de répression de toute velléité de construction consciente et collective sociale. Rappelons-nous ces évènements oubliés du massacre des communistes du Soudan ou d’Indonésie, des leaders de la décolonisation comme Lumumba qui refusaient la transformation de l’indépendance en dépendance économique nouvelle et tant d’autres exemples. « Tout changer pour que rien ne change ». Cette situation de blocage relatif nous a amenés à renforcer nos propres blocages : et c’est en ça que nous devons repenser au programme de Gotha. La plupart de nos interventions, posent des questions justes, font des propositions judicieuses, mais tombent dans le même travers : l’expérience partielle des uns et des autres et une absence de synthèse découlant de connaissances partielles, limitées, des lois de notre société. Cela peut faire un bilan sur le parti, sur la société, mais pas un programme de transformation.

 

Dans une situation d’ordre « militaire » imposée par le capital, le « faible » ne peut gagner par « la force ». Sa force ne peut que se situer prioritairement dans la bataille idéologique, même si là aussi, la « force » du capital s’exerce sur les médias. C’est l’utilisation de la démocratie limitée nécessaire au marché, au capitalisme qui est l’interstice dans laquelle l’action de transformation peut s’exercer.

 

Notre presse reste encore notre réponse essentielle à notre besoin et d’information et de débat et de décision d’action dans tous les domaines qui font l’unité de l’activité du corps-soi social, travail, institutions, activités « symboliques ». Elle est cette réponse essentielle parce qu’elle peut centraliser démocratiquement les éléments essentiels d’information et de débat et de décision. Parce qu’elle est un lieu de construction de cohérence et de proposition.

 

A condition qu’elle le reste et renforce cette orientation fortement menacée : une agitation désordonnée n’est pas un mouvement. Un mouvement est donné par une orientation, au sens premier, physique du terme, qui dans le cas humain est bien sûr un mouvement de pensée, inséparable, en unité organique du mouvement de la vie humaine. Cela ne veut pas dire que le mouvement doit être « unique, composé d'une seule force », mais que la composante des forces infinies et infiniment diverses aboutisse à un choix de mouvement qui préserve la vie de l’espèce dans et avec son environnement naturel. La santé du corps social dépend de la santé de son activité qui est faite d’une « orientation » constituée d’une multitude « d’orientationS ».

 

Le capital aura réussi son blocage mortel de la société s’il réussit à maîtriser totalement toute autre forme d’expression que la sienne.

« Que faire ? », « un journal ! » disait Lénine. Dans l’atroce affrontement de la lutte de classe, la forme extrême qu’il a prise dans le conflit « Hitler-Staline », et dans laquelle les communistes ont été décimés encore plus fortement et mondialement que dans les évènement de « La commune de Paris », le marxisme n’est en rien la matrice des crimes, des violences et des répressions extrêmes. Il en est même le remède, dans cette maladie de la société qu’est le capitalisme agonisant. Se priver du remède serait dramatique pour la survie de l’espèce et son plaisir de vivre.

Dans une société divisée en classes sociales dont les intérêts sont opposés, il y a une idéologie attachée à chacune de ces classes et opposée à l’autre, entre elles. L’idéologie de la bourgeoisie, celle des pouvoirs et de la gestion des groupes financiers et industriels et l’idéologie des salariés, ne sont solubles l’une dans l’autre qu’au profit de la première et cette solution a pour conséquence le blocage de la société, relatif ou absolu. Pour qu’il y ait lutte idéologique, il faut définir l’idéologie de l’adversaire et (re)construire la notre. Une classe sans idéologie est une classe soumise. Soyons prêts pour répondre à l’aggravation de la crise et ses effets. Ce n’est pas la souhaiter mais tenir compte d’une probable éventualité. Dans une société sans classe, il n’y aura plus d’idéologie, mais des sciences et une science en mouvement. Ni plus de salariat, mais un libre échange de l’activité humaine et l’humain sera la conscience de la nature sur elle-même.

 

Dès les manuscrits de 1844, Marx souligne les effets de la dépossession de l’homme de son œuvre par le capital. La crise générale de l’économique aujourd’hui à son comble est « doublée » d’une crise morale sans précédent. La transmission générationnelle des savoirs et des comportements est en crise parce que les décisions échappent au monde du travail. Le capital prive l’humanité, la personne et le travailleur du choix de « que produire et comment produire », le travail est privé du « bout de ses actes ». C’est un droit à reconquérir. Dans le livre I du capital Marx décrit comment l’industrialisation capitaliste conquiert sa puissance de production : libération du travail de la « force biologique », de « l’adresse de l’artisan », de « l’initiative de l’opérateur exécutant », avec ce que cela induit dans l’explosion des forces productive mais aussi de l’aliénation de l’homme producteur. Evidemment il ne s’agit pas de retourner à l’artisanat pour la grande production sous prétexte de retrouver le bout de ses actes dans son travail. La libération du travail par le communisme, l’activité libre pourvoira au besoin humain de création élargie. On ne peut penser transformation sociale sans penser TRAVAIL. Lorsqu’on veut PARLER TRAVAIL, PENSER TRAVAIL, on ne peut pas ne pas avoir en arrière-plan les notions élémentaires d’évolution de l’activité humaine, de l’HOMO HABILIS à L’INDUSTRIALISATION (en passant par l’invention de l’agriculture) sous la forme actuelle du capitalisme, informationnel, mondialisé. On ne peut pas ne pas faire le lien entre le travail, l’outil, les techniques et les « formes de pensée » induites. Cet arrière plan permettant d’entrer dans l’étude micro et macro du travail ne peut non plus contourner la question de la production, de la distribution, de la consommation, c'est-à-dire la production en tant qu’échange et ses diverses formes vécues et possibles.

 

Pierre Assante, le 6 août 2008. http://alternativeforge.net/spip.php?auteur362

 

(1) "La métamorphose du travail 4" , Emigrazione notizie, page 142, Pierre Assante, le 6 août 2008)

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 08:00
  TU-NE-TUERAS-POINT.jpg
 
Marie Dalenga
s'exprime toutes les semaines sur le journal
"Le Patriote" de Nice.
Voilà ce qu'elle nous dit aujourd'hui :
 
cliquer sur le lien ci-dessous : 
ici 
Inscrit sur cette stèle monument aux morts : "TU NE TUERAS POINT"
(lire l'article de Marie DALENGA)
http://www.pierreassante.fr/dossier/Quelle_connerie_la_guerre_Marie_Dalenga.pdf
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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 09:30

MILLS Catherineouvrir l'article :  ici

http://www.pierreassante.fr/dossier/Catherine_MILLS_HUMA_9NOV2011.pdf

 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 14:08

  Fig.4

 

 

Lettre ouverte,

 

cliquer ici 

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/Lettre_Inventer_3_pages.pdf 

 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 09:14

BlochAdditif à l'article...... : Le capital, c’est l’assassin qui s’assassine lui-même. Les évènements économiques, financiers et politiques actuels devraient nous en donner la preuve.

 

.......Par la suite ce capitalisme d’Etat s’est transformé en grande partie et a échappé en grande partie à la concurrence libre et non faussée, mais pas aux traditions d’Etat autoritaire, loin de cette thèse juste de Marx sur la nécessité de l’extinction de l’Etat. Extinction de l'Etat qui va de pair avec l'extinction de la mesure quantitative de la valeur dans l'échange marchand et capitaliste, ce que j'essaie d'expliquer dans "La métamorphose du travail 5". Extinction de cette mesure quantitative ne correspondant comme celle de l'Etat qu'à un niveau très avancé des capacités productives de l'humanité ou d'une part importante la plus avancée de l'humanité en matière de niveau de capacités productives. Je n'emploi pas dans le cas présent "forces productives" mais "capacités productives" non que le premier terme soit inadapté, mais parce qu'il ne recouvre pas de la même façon, avec la même force les potentialités d'action, de transformation qualitatives nécessaires des forces productives (les humains et leurs créations - outils, machines, "pensée artificielle" etc...et ce qu’elles contiennent de culture accumulée et en mouvement, au sens le plus large et dans toutes les activités humaines et leur infinie diversité). Il est rare que l'on mette en relation état des lieux actuels, crise et extinction de l'Etat, et encore plus rare que l'on mettre en relation extinction de l'Etat et extinction de la mesure quantitative de l'échange, transformation qualitative de la mesure de l'échange. C'est pour moi la raison de ce blog dans tous ce que les évènements humains comportent d'indications positives ou négatives sur ces questions.....  

 

 Pierre Assante, 6 novembre 2011

 

Illustration : E.Bloch et G.Lukàcs, après Marx ont avancé loin sur ces questions. 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 10:27

Cyrano0Le capital, c’est l’assassin

qui s’assassine lui-même.

et nous assassine du même coup.

 

Les évènements économiques, financiers et politiques actuels

devraient nous en donner la preuve.

 

Les logiques que les experts et politiques de l'Europe libérale et du monde libéral nous proposent sont issues d'une logique comptable propre au capital et non une logique de production et d'échange. Pour cela elles ne peuvent qu'échouer.

 

La livraison de la production et de l’échange à la concurrence libre et non faussée, c’est l’effondrement de la production et de l’échange au niveau mondial.

 

Tout ce qui échappe à cette concurrence libre et non faussée est un facteur de ré-équilibre. Et si la proportion de la production et de l’échange qui échappe à la concurrence libre et non faussée devenait importante dans sa masse au niveau mondial, c’est une civilisation nouvelle basée sur le développement matériel et moral de la personne dans le développement matériel et moral de l’humanité qui naîtrait.

 

Ainsi les Services Public on joué ce rôle progressiste, mais pas seulement : les secteurs industriels nationalisés aussi de même que la part de la production de l’Union soviétique et des « Pays de l’Est » qui échappaient, quels qu’en soient leurs défauts, à cette concurrence libre et non faussée.

 

Il ne s’agit pas de vanter ici ni le capitalisme d’Etat, bien qu’il n’ait pas eu qu’un rôle négatif dans ces pays, ni le type d’institution basée sur un parti unique ou une démocratie citoyenne restreinte ou malade de ses méthodes et sa culture répressives. Le capitalisme d’Etat, d’ailleurs peu développé (lire Lénine sur la question) a été nécessaire à l’origine, comme le « communisme de guerre » dans une Russie sous-développée en besoin d’investissement. Ce n’était pas un choix parmi d’autres, comme un choisirait dans le menu selon ses goûts, mais une nécessité du moment.

 

Par la suite ce capitalisme d’Etat s’est transformé en grande partie et a échappé en grande partie à la concurrence libre et non faussée, mais pas aux traditions d’Etat autoritaire, loin de cette thèse juste de Marx sur la nécessité de l’extinction de l’Etat. J'ajouterai pour ma part, extinction de l'Etat qui va de pair avec l'extinction de la mesure quantitative de la valeur dans l'échange marchand et capitaliste, ce que j'essaie d'expliquer dans "La métamorphose du travail 5".  voir aussi additif : http://pierre.assante.over-blog.com/article-etat-des-lieux-actuels-crise-et-extinction-de-l-etat-et-extinction-de-la-mesure-quantitatitativ-88097985.html

 

Mais la démocratisation des peuples de tous les pays sous développés et développés souhaitant entrer dans une phase de transition socialiste vers une société communiste, c’est aussi en grande partie la volonté économique, politique, militaire du capital international de les détruire, qui l’a empêché. Je ne doute pas qu’un peuple quel qu’il soit a beaucoup plus de possibilités de développer la démocratie élargie à la démocratie du producteur, si la situation de l’humanité se dégage au moins en partie de la guerre que le capital mène contre la libération du salariat et du travail.

 

Mais pour une telle libération, il faut des luttes, avec ce que cela comporte de difficultés et de guerre du capital contre les peuples qui veulent se libérer, car cette libération ne viendra pas seule par le miracle d’un capital devenu compréhensif et intelligent…

 

Pour en revenir à l’idée de départ du fait que la livraison de la production et de l’échange à la concurrence libre et non faussée, c’est l’effondrement de la production et de l’échange au niveau mondial, il faut noter que l’effondrement des pays du « socialisme réel » n’a fait que précipiter le monde dans une concurrence libre et non faussée TOTALE.

 

Et de ce fait, le capital s’est affaibli lui-même en s’efforçant avec succès de détruire tout ce qui échappe ou a échappé à la concurrence libre et non faussée. En sorte c’est l’assassin qui s’assassine lui-même et les évènements économiques, financiers et politiques actuels devraient nous en donner la preuve.

 

Pierre  Assante, 3 novembre 2011

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 07:22

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25 octobre 2011, 3 novembre 2010, 31 mai 2008, 26 octobre 2011, 30 octobre 2011

 

I Les raisons de vivre sont dans ce que l'homme (L’humain) est.

  Contre la « philosophie de l’absurde »

II De la critique de l'économie politique à une civilisation de la coopération.

    La mesure de la valeur est une mesure de pénurie.

III La Bourse ou la vie ! Rencontre - débat sur la crise financière

IV « le travail d’abord et comment l’humaniser » par et dans la lutte de classe.

V Une métaphore qui ajoute à celle de Socrate l’idée de croissance de l’humanité.

 

I Les raisons de vivre sont dans ce que l'homme (L’humain) est.

    Contre la « philosophie de l’absurde »

 

 Chercher la raison de vivre dans ce que l'homme sera,  est absurde.

Mais c'est la tentation pour échapper aux douleurs de ce qu'il est.

Les raisons de vivre sont dans ce que l'homme est.

 

Pas "aujourd'hui à 7 heures 5 minutes" mais sur une longue période de développement, dans l'ontologie de l'être social qui se manifeste aussi aujourd'hui à "7 heures 5 minutes" dans une diversité terrible, merveilleuse et insaisissable, dans la beauté d'une femme et son sourire dans le bus, dans le sommeil sur un visage, dans le "bon sens" qui calme une altercation....  

Est-ce que cela n'est que parole ?.......

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