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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 21:00
L'euphorie inopportune de la gauche résiduelle


Rodolfo Ricci di Rodolfo Ricci

Leggo con relativa sorpresa e un pò di sconforto la lunga serie di interventi euforici per il varo del governo Monti. Si tratta spesso di esternazioni di amici e compagni della “sinistra”, dirigenti, parlamentari, sindacalisti, giornalisti, ecc.. Comprendo il sollievo, condiviso, di essersi tolti di mezzo il Cavaliere, (grazie ai mercati). Ma, a parte il fatto che il Cavaliere sostiene ench’egli il governo Monti (senza il suo sostegno questo governo non sarebbe nato né potrebbe reggere), è difficilmente comprensibile questa fiducia, a meno che tutti i punti di riferimento identitari siano ormai definitivamente evaporati.
Non intendo ripetere cose peraltro note su ciò che Mario Monti rappresenti nel palcoscenico internazionale, la sua appartenenza e direzione di organismi supernazionali, come la Trilateral Commission, il Gruppo Bilderberg, l’Aspen Institute. Chi vuole si vada a vedere cosa sono queste entità, chi ne fa parte e da chi sono sostenute e finanziate.....
 
......lire la suite sur le site original en cliquant sur "Dettagli" ci-dessous :

  

 Dettagli... (677 parole)

 

 

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 08:34

Communiqué des organisations syndicales

 CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, du 18 novembre 2011

 

    Cliquer sur cette image :

BROCHURE ECO ET PO persoLes organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur  décidés et imposés par le gouvernement.

L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.

Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA,  se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

Montreuil, le 18 novembre 2011

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 09:58

l'activité en dialogues 0001

 

 Article publié une première fois le 6 novembre 2011

   

PENSER AUTREMENT

LA VIE,

L'ACTIVITE,  

LE TRAVAIL

 

Dernières informations sur ce lien :  ici

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/plaquette_congres_SIE_1.33MB.pdf

 

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 09:45
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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 08:49

60 000 postes

Copie de 2011 03 17 004la France a-t-elle les moyens d’une politique éducative de progrès ?

 

François Hollande, alors qu’il n’était encore que candidat aux primaires socialistes, avait affirmé sa volonté de recréer, en 5 ans, les 60 000 postes supprimés par la droite dans l’éducation nationale. La proposition avait aussitôt suscité un véritable tollé, aussi bien au Ps qu’à droite : comment trouver l’argent nécessaire, alors que l’Europe est en crise ? Comment concilier une telle mesure avec la soumission aux politiques d’austérité européennes ? Cela paraissait tout bonnement impossible, et François Hollande devait être un doux rêveur ou un dangereux démagogue. Les primaires passées, celui qui est maintenant le candidat à la présidence de la république présenté par la principale force de gauche peut rassurer les partisans de la rigueur et de l’austérité : tout cela ne coûtera rien, ou presque rien. Il ne s’agit pas vraiment de créer des postes, mais d’en « redéployer », c’est-à-dire de financer les créations de postes dans l’éducation nationale en supprimant d’autres postes de fonctionnaires ailleurs. Ouf. Le capital et l’union européenne peuvent respirer : le candidat socialiste est un bon gestionnaire.

Pendant ce temps, personne ne parle plus d’école, d’éducation, d’instruction. Personne ne se préoccupe du contenu de l’enseignement ou des manières de lutter contre les inégalités à l’école. Personne ne pose plus la question du sens du métier d’enseignant et des conditions de son exercice. Grâce aux mirobolantes propositions de François Hollande, le débat public sur l’éducation s’est une fois de plus concentré sur la question des moyens. La question des fins, des objectifs, du projet éducatif, elle, est laissée aux états-majors des formations politiques. Le dangereux consensus réunissant le PS et la droite autour de l’idée qu’il est impossible ou peu souhaitable de donner à tous un accès égal à une culture commune ambitieuse peut ainsi s’établir dans la plus parfaite indifférence.

Le Parti socialiste aurait tort de croire que ce silence lui est profitable. Dans ce débat, il a donné la navrante image d’une gauche prisonnière des diktats des marchés financiers, soumise à une union européenne qui méprise les peuples et sert aveuglément les intérêts du capital. À l’heure où partout en Europe (mais aussi en Amérique latine et en Afrique du nord) les peuples se révoltent et affirment leur volonté de reprendre le pouvoir sur leur avenir, le Ps démontre qu’il est incapable d’offrir le moindre débouché à ces aspirations.

Le projet du PCF pour l’école et pour la société est tout autre. L’école n’est pas d’abord pour nous une affaire de moyens. Nous portons l’ambition d’une école émancipatrice, capable d’assurer la réussite de tous, donnant à chacun les moyens de maîtriser sa vie et les choix qui engagent la collectivité. Nous pensons que cela exige une transformation profonde de l’école, des contenus d’enseignement et des manières d’enseigner, du regard porté sur les élèves et les familles… mais nous savons aussi que cela nécessite des moyens. Le programme partagé du Front de Gauche indique ainsi que nous voulons non seulement recréer d’urgence les postes supprimés dans l’éducation nationale, mais aussi créer de nouveaux postes pour répondre aux besoins : 150 000 postes d’enseignants et 45 000 postes de personnels d’accompagnement sur 5 ans, sous statut de la fonction publique d’état.

Cela implique une dépense élevée : plus de 8 milliards d’euros par an pendant 5 ans, soit une augmentation de la dépense d’éducation de l’état d’environ 10%. cette dépense permettrait de faire repasser la part de l’état dans la Dépense intérieure d’éducation au-dessus de la moitié (64,8% au lieu de 58,6%) et donc de donner un coup d’arrêt au transfert des dépenses vers les familles et les collectivités locales. elle porterait la part de l’état dans la DIE à 4,4% du PIB. reste alors la question cruciale : la France a-t-elle encore les moyens d’une telle politique éducative ? La crise financière et les politiques d’austérité imposées par l’Europe doivent-elles nous conduire à renoncer à cette politique de progrès ? Pour mettre en œuvre la politique éducative dont notre pays a besoin, et qui l’aidera à sortir de la crise, il est temps de reprendre le pouvoir sur notre argent. Il faut inverser la logique ! Plutôt que de mettre les politiques au service de la finance, mettons la finance au service des besoins humains et sociaux. cela ne sera pas possible sans mettre en cause le dogme de la stabilité des dépenses publiques, le pacte « euro + » et les diktats de l’union européenne.

chaque année, l’état donne 41 milliards aux banques, simplement pour payer les intérêts de sa dette. c’est presque autant que le budget de l’éducation nationale. c’est absurde ! La création d’un pôle public bancaire, proposée par le PCF et par le Front de Gauche, permettrait de contrôler le crédit et de dégager les moyens dont nous avons besoin. elle rendrait au peuple le pouvoir sur l’argent, et donc sur les politiques menées dans le pays. nous ne pouvons plus supporter que la démocratie soit tous les jours bafouée au nom des intérêts des marchés financiers !

L’union européenne, au lieu de jouer les chiens de garde du capital, pourrait promouvoir les services publics et aider à mettre l’argent au service des besoins sociaux. La France, si elle en avait la volonté politique, pourrait développer avec d’autres pays européens intéressés un fonds de développement social et solidaire, comme le proposent le PCF et le PGE……

....Suite de cet edito dans la "Lettre du réseau" sur ce lien :

http://reseau-ecole.pcf.fr/sites/default/files/ecole-la_lettre_novembre_2011.pdf

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 08:42

Manifeste dit de Champigny, 1968Le mouvement de renforcement du développement de la plus-value relative (celle qui permet l’augmentation de la plus value par celle de la productivité du travail) au détriment de la plus value absolue (celle qui permet l’augmentation de la plus value par celle de l’allongement de la journée de travail) dans le cadre de la modernisation des appareils productifs avait permis les marges de manœuvres dans la lutte pour la répartition de la plus value nationale et des pays « avancés » ou le salariat est organisé, en général.

 

Le double mouvement actuel issu de 1)l’adaptation du capital à la révolution scientifique et technique, cause de l’accélération de la suraccumulation du capital, et de sa réaction aux luttes et objectifs de transformation socialistes de années 60-70 (Programme Commun, Compromis Historique, Eurocommunisme…pour ne citer que l’Europe et en partie) et aux libérations anticoloniales, qui conduit à la 2) production-échange mondialement informationnalisée, développant massivement la spéculation financière, ce double mouvement tend à renforcer l’usage de la plus value absolue. Ceci est une autre façon de dire le même mouvement du capital  qui réduit à son plus bas les marges de manœuvre et donc de conquêtes revendicatives et civilisationnelles immédiates.

 

Ces conditions dans leur totalité posent la question de réduire et d’augmenter l’issue à la seule alternative d’ une transformation radicale du mode de production, avec ce que cela implique d’orientations, de projections, d'inventions en marchant au milieux des difficultés et des affrontements de classe, tous imprévisibles dans le détails, mais tous imaginables dans des possibilités des conditions « matérielles » et des conditions « subjectives ».

 

bloch principe espéranceEn somme, pour ma part, je formulerais cette opinion : les mesures prises par le mouvement communiste et démocratique des pays capitalistes avancés (en particulier France et Italie) à  l’occasion de la chute du nazisme et de l’alliance antifasciste, et par le mouvement de libération anticolonial, pour échapper à la logique du capital, ont été circonscrites, phagocytées, par le capital.

 

La mort de la société (capitaliste) et la résurrection de la société (communiste) n’a pas eu lieu pour cela : la bourgeoisie n’avait pas fini son expansion, sa croissance. C’est un élément essentiel de la réalité jusqu’à aujourd’hui. C’est les conditions dans lesquelles imaginer une utopie « opérationnelle ».

 

Aujourd’hui même, la sénilité de la société capitaliste est une sénilité générale de la société dans une phase de développement du système marchand. La mesure quantitative de la valeur est mourante, de même que l’Etat bourgeois, ce qui ne les empêche pas d’être agressifs et dangereux et de développer, contradictoirement, les éléments de sa transformation qualitative, mais qui ne peut donner naissance au nouveau que par la mort de l’ancien. La mesure quantitative de la valeur est mourante, de même que l’Etat bourgeois, cela veut dire aussi que les conditions de leur extinction sont réalisées ou proches dans nos générations.

 

Dans cet ancien il y a un vieillard à veiller : l’organisation communiste institutionnelle, vieillard malgré la jeunesse des humains. Ne considérons pas qu’il y ait lieu d’abandonner à son sort ce qu’on peut considérer comme une dégénérescence, une crise matérielle et morale des remèdes imaginés dans le passé dans la crise générale du présent. Cette veille est la notre, le signe d’une humanité sans laquelle il n’y aurait ni bonheur, ni espérance, ni sérénité dans l’acte.

 

Comme exemples, prenons-les dans le présent en posant la question de Marx : « la première fois, c’est une tragédie, la deuxième une comédie ». A ceci près que cette fois, il ne s’agit pas d’une phase  telle que développée dans « le 18 Brumaire de Louis Bonaparte ». Il s’agit d’une phase de crise mondiale généralisée et simultanée. Du coup d’Etat de Sarkozy de 2007 à celui de Merkel- Sarkozy-Obama (lequel va gagner ?) d’aujourd’hui, et ses avatars grecs et italiens entre autres, nous voyons la classe dominante s’enfoncer dans les sables mouvants, tirer des coups de feu mortels autour d’elle, c'est-à-dire partout, et tenter de se raccrocher à l’humanité qui vit, en l’entrainant avec elle, l’humanité qui produit ses ressources matérielles et morales vitales, la classe ouvrière et le salariat dans sa diversité et ses alliés objectifs.

 

Pierre Assante, 16 novembre 2011

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 11:25

BOCCARA PORTRAITPostface de « la crise systémique. Europe et monde. Quelles réponses ? », Paul BOCCARA, ESPERE, « Le Temps des Cerises » éditeur, 2011 :

  ici

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/BOCCARA_2011_POSFACE2.pdf

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 10:11

Boccara quelles réponsesSur « la crise systémique. Europe et monde. Quelles réponses », Paul BOCCARA, ESPERE, « Le Temps des Cerises » éditeur, 2011

(Voir ci-dessous après ce commentaire qui n'engage que l'auteur de ce blog, la postace de cet ouvrage : "Ce n'est qu'un début, développons le débat")

 

Les années 60-70 ont fait naître de grands espoirs qui pour d’aucun semblent révolus. Ils ne le sont pas.

 

Sur la lancée des conquêtes démocratiques et sociales de la Libération de 1945, de l’alliance antifasciste, les partis communistes et progressistes ont élaboré des stratégies à court et long terme visant à transformer le mode de production, afin de le faire échapper aux lois du marché capitaliste et au freins que ce dernier opposait au développement des capacités et forces productives, au développement en santé des besoins de la personne dans l’humanité et son environnement.

 

Ils ont élaboré ces stratégies à court et long terme différentes des voies suivies par les premières tentatives, celle de l’Union Soviétiques par exemple, qui a eu lieu dans des conditions de sous développement originel des forces productives et leur développement à marche forcée basée sur une politique autoritaire et de contrainte extrême, jusqu’à criminelle, mais qu’il ne faut pas réduire au crime. L’affrontement de classe monumental du XX° siècle a fait naître aussi un rapport de force qui a permis des avancées ouvrières et démocratiques dans le monde : ainsi vont les contradictions et violences du développement humain que nous tentons de résoudre.

 

Ce développement à marche forcée était issu sans doute des conditions historiques du moment, loin du juste projet des communistes impliquant la nécessité de l'intervention sur l’Etat, et de son extinction, de l’extinction de la mesure quantitative de la valeur dans un processus à plus ou moins long terme, dans un développement de la personne humaine, une cohérence de la personne dans une cohérence générale en santé et en humanité.

 

Ces stratégies des années 60-70 de développement démocratique d’éléments de socialisme dans la démocratie bourgeoise en extinction vers une démocratie généralisée du producteur se plaçaient dans le cadre du développement des marchés nationaux et des conquêtes sociales qu’un mouvement ouvrier, du salariat dans sa diversité, et d’un mouvement populaire d’alliance démocratique en général, permettaient.

 

Ces tentatives qui n’étaient pas « données d’avance » évidemment s’appelaient « programme commun », « démocratie avancée ouvrant la voie au socialisme (Manifeste de Champigny), » propositions issues en France de l’analyse du Capitalisme monopoliste d’Etat Social (Paul Boccara), compromis historique » en Italie, euro-communisme » en Europe…

 

D 'autant que ces conquêtes démocratiques pouvaient se passer dans une sorte de faux « isolat » des pays « développés » dont les peuples bénéficiaient aussi des « miettes » de l’exploitation coloniale et néocoloniale qui augmentaient avant de les diminuer les marges de manœuvre  sur le taux de profit du capital dans la lutte pour une répartition nationale de la plus value (lire "Riflessione sull'Italia doppo i fatti del cile", Berlinguer, 1973).

 

De larges marges de manœuvres existaient dans ce cadre national dans la mesure où le poids et la maturité des luttes sociales, et une marge du taux de profit, ensemble ont permis de grandes avancées, en matière salariale et en matière de temps de travail. Ces progrès en matière salariale et en matière de temps de travail ont ouvert des voies dans tous les domaines de la vie sociale, dans tous les domaines de la vie de la personne humaine.

 

Deux éléments sont venus freiner, stopper ces processus démocratiques. Ces deux éléments sont contenus dans un même mouvement et dans le mouvement général de l’humanité. Ces deux mouvement se nourrissent l’un l‘autre :

 

1 : La révolution scientifique et technique, dans les conditions des données historiquement acquises et en mouvement du processus de production,

 

2 : les causalités relatives déterminant le développement des forces productives, avec pour conséquences et allant de pair, dans une unité des lois et fonctions du capital :

a) la nécessité d’une généralisation de la mondialisation capitaliste.

b) l’explosion de la suraccumulation dévalorisation du capital

c) l’extinction relative ou totale des marges de manœuvre sur le taux de profit et la plus value.

 

Les trois éléments se combinant, en unité, réduisent la part du marché national dans la production de sa zone d’expansion originelle, développent l’interdépendance-dissolution des marchés nationaux et de l’organisation générale de la nation et de ses acquis démocratiques du travail dans le marché mondial, la dépendance du marché mondial aux zones de bas coût de main d’œuvre, en contradiction avec les pouvoirs institutionnels, économiques et financiers des zones des places financières des pays « développés ».

 

Le mouvement de renforcement du développement de la plus-value relative (celle qui permet l’augmentation de la plus value par celle de la productivité du travail) au détriment de la plus value absolue (celle qui permet l’augmentation de la plus value par celle de l’allongement de la journée de travail) dans le cadre de la modernisation des appareils productifs avait permis les marges de manœuvres dans la lutte pour la répartition de la plus value nationale et des pays « avancés » ou le salariat est organisé, en général.

 

Le double mouvement actuel issu de l’adaptation du capital à la révolution scientifique et technique et de sa réaction aux luttes et objectifs de transformation socialistes de années 60-70 et aux libérations anti-coloniales, qui conduit à la production-échange mondialement informationnalisée, développant massivement la spéculation financière, ce double mouvement tend à renforcer l’usage de la plus value absolue. Ceci est une autre façon de dire le même mouvement du capital qui réduit à son plus bas les marges de manœuvre et donc de conquêtes revendicatives immédiates.

 

La trilatérale, le G7 qui en est issu, le G8 puis G20 illustrent la marche forcée du capital à ces adaptations-réactions mais aussi ses difficultés pour que n’entre pas dans son mouvement, l’organisation d’un autre mode de production. Tous les moyens lui sont bons, institutionnels locaux et mondiaux, organisation mondiale du travail, médiatiques, répressifs et militaires…

 

Ces conditions dans leur totalité posent la question de réduire et d’augmenter l’issue à la seule alternative d’ une transformation radicale du mode de production, avec ce que cela implique d’orientations, de projections, d'inventions en marchant au milieux des difficultés et des affrontements de classe, tous imprévisibles dans le détails, mais tous imaginables dans des possibilités des conditions « matérielles » et des conditions « subjectives ».

 

Une fois dit tout cela, il faut passer aux devoirs pratiques. Cet ouvrage de Paul Boccara dit tout cela mais propose aussi de passer aux travaux pratiques, dans une transformation permanente partant de mesures immédiates et de leurs mouvements dans la marche de cette transformation.

 

L’effort de rentrer dans ces réflexions pour l’action ne me semble pas évitables au point de développement de la crise « matérielle et morale » en France, en Europe, et dans le monde.

 

Pierre Assante, 14 novembre 2011

 

Lire la Posface de l'ouvrage :

"Ce n'est qu'un début, développons le débat" en cliquant sur ce lien : ici

   http://www.pierreassante.fr/dossier/BOCCARA_2011_POSTFACE.pdf

 

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13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 08:32

Mills Limousin 0001"La protection sociale en danger".

Etat des lieux et stratégie pour une alternative. ESPERE, Le Temps des Cerises éditeur, 2010

 

Face aux plans d'austérité Sarkozy-Merkel-Fillon-FMI-"trilatérale"G7....et leurs soutiens sociaux libéraux "de gauche", les conclusions de cet ouvrage sont d'une brûlante actualité. Son état des lieux précis et scientifique, ses solutions et propositions aussi. P.A., 13.11.2011

 

MILLS-LIMOUSIN-Protection-sociale1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

MILLS LIMOUSIN Protection sociale2 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 novembre 2011 6 12 /11 /novembre /2011 22:05

Copie de 2011 10 15ENCORE SUR LA MESURE DE LA QUANTITE DE VALEUR, LA CRISE, ET LA TRANSFORMATION SOCIALE.

 

"La métamorphose du travail 4", Emigrazione notizie, page 142, Pierre Assante, le 6 août 2008 (voir note 1) 

 

Pour comprendre la situation politique il faut comprendre aussi la situation du capital. C’est ce que j’essaie de faire en y venant et y revenant, et m’excusant de taper sur ce clou si fréquemment. LA MESURE DE LA QUANTITE DE VALEUR est au cœur de la transformation sociale.

 

La plupart des interventions préparatoires au congrès portent sur les derniers développements politiques et sociaux en France. Elles se réfèrent aussi souvent de l’état économique et social du monde pour le mettre en parallèle à l’état politique de la France (les « difficultés italiennes » sont d’ailleurs très éclairantes pour la situation politique générale). C’est nécessaire et utile. Poursuivre l’analyse du capital est aussi nécessaire et utile.

 

Revenons-en au capital. Comme l’adulte hérite de son enfance, le capital a hérité de son développement originel, et la production de nos subsistances d’aujourd’hui qui fait appel à des techniques nouvelles, reste le corps de cet enfant-capital et non un corps d’une « espèce nouvelle ». Le capital poursuit son processus jusqu’à ce qu’il y ait pourrissement-transformation-naissance d’un nouveau mode de production. Ce nouveau mode de production est en gestation dans le processus de notre mode de production actuel.

 

Reprenons les exposés précédents, en résumé : Pour produire et échanger la production, assurer les subsistances dans un système marchand, il a fallu une mesure quantitative de la valeur des marchandises. Ne reprenons pas ici l’histoire des échanges et leur transformation jusqu’au capitalisme et jusqu’à la forme actuelle du capitalisme, avec les techniques informationnelles en rapport dialectique avec la généralisation de la mondialisation.

 

La « dissolution » de la mesure de la valeur marchande à travers les multiples distorsions qu’elle subit n’est pas une infirmation des lois tendances du capital, du concept et de la réalité de Temps de Travail Moyen Socialement Nécessaire à la production d’une marchandise (TTSN), qui ne peut pas en système capitaliste, celui où nous sommes, ne pas entrer dans la mesure de la valeur, ni une infirmation de la baisse tendancielle du taux de profit, de la suraccumulation et dévalorisation du capital. Voir http://alternativeforge.net/spip.php?article1304 : « Formation de la valeur marchande (valeur d’échange). Mesure de la quantité de valeur, mesure quantitative de la valeur.Mesure quantitative et transformation de la qualité de l’échange. Et le débat sur la situation politique et les remèdes à lui apporter. P.A., 27/O7 08 »

 

La distorsion de la valeur marchande (valeur marchande telle que définie par les tendances formulées par Marx) est l’indication de la crise systémique dans les bases profondes, vitales, du capital, l’indication de la nécessité de changer de mesure. C'est-à-dire qu’on ne peut résoudre cette contradiction de la mesure quantitative de la valeur que par et dans une autre mesure quantitative, dans une transformation qualitative de la mesure des échanges, les besoins et non le profit (rappel du mode de production et d’échange actuel : Argent, Marchandise, Plus d’argent, A-M-A’).

 

Cette transformation qualitative ce n’est pas la transposition dans un autre contexte de la mesure actuelle de la quantité, mesure de la valeur de la marchandise. Cela ne serait pas une transformation qualitative mais un décalque figé de l’histoire. C’est bien là la difficulté de dénormaliser et renormaliser avec et dans la « réalité matérielle et morale » opération sans laquelle il n’y a pas transformation mais fossilisation et mort d’un système et de tout ce qu’il contient.

 

Les couches dominantes sont incapables de cette dénormalisation renormalisation en mouvement parce que dans leur « fonctionnement » elles considèrent l’humain et les pratiques du moment comme un phénomène d’ordre « physique naturel ». Elles confondent science et idéologie. Leurs intérêts sont liés à cette conception et cette confusion. Elles nient la lutte de classe. Le « monde du travail », « l’homme producteur », le salariat, conserve donc toute sa responsabilité de libérer la société en se libérant.

 

Cette « dissolution » de la mesure quantitative de la valeur d’échange où le temps de travail est et n’est pas l’unité de mesure, confirme « l’aufhebung » hégélien et marxiste, le « dépassement » du capitalisme décrit par Lénine dans « Impérialisme, stade suprême du capitalisme ».

 

Engels nous rappelle que : « La conception matérialiste de l'histoire part de la thèse que la production, et après la production, l'échange de ses produits, constitue le fondement de tout régime social, que dans toute société qui apparaît dans l'histoire, la répartition des produits, et, avec elle, l'articulation sociale en classes ou en ordres se règle sur ce qui est produit et sur la façon dont cela est produit ainsi que sur la façon dont on échange les choses produites. En conséquence, ce n'est pas dans la tête des hommes, dans leur compréhension croissante de la vérité et de la justice éternelles, mais dans les modifications du mode de production et d'échange qu'il faut chercher les causes dernières de toutes les modifications sociales et de tous les bouleversements politiques; il faut les chercher non dans la philosophie, mais dans l'économie de l'époque intéressée. Si l'on s'éveille à la compréhension que les institutions sociales existantes sont déraisonnables et injustes, que la raison est devenue sottise et le bienfait fléau, ce n'est là qu'un indice qu'il s'est opéré en secret dans les méthodes de production et les formes d'échange des transformations avec lesquelles ne cadre plus le régime social adapté à des conditions économiques plus anciennes. Cela signifie, en même temps, que les moyens d'éliminer les anomalies découvertes existent forcément, eux aussi, - à l'état plus ou moins développé, - dans les rapports de production modifiés. Il faut donc non pas inventer ces moyens dans son cerveau, mais les découvrir à l'aide de son cerveau dans les faits matériels de production qui sont là. Quelle est en conséquence la position du socialisme moderne ?....... »

 

Nous sommes dans cette phase ultime du capitalisme. Dans la forme ultime de cette phase qui passe par le CME (capitalisme monopoliste d’Etat) puis dans laquelle l’Etat se mondialisme, entre en phase de dépassement, est et n’est plus national, se renforce et se dissout à la fois.

 

Mais malgré cette phase « finale », le capitalisme détient les moyens techniques, militaires, idéologiques de répression de toute velléité de construction consciente et collective sociale. Rappelons-nous ces évènements oubliés du massacre des communistes du Soudan ou d’Indonésie, des leaders de la décolonisation comme Lumumba qui refusaient la transformation de l’indépendance en dépendance économique nouvelle et tant d’autres exemples. « Tout changer pour que rien ne change ». Cette situation de blocage relatif nous a amenés à renforcer nos propres blocages : et c’est en ça que nous devons repenser au programme de Gotha. La plupart de nos interventions, posent des questions justes, font des propositions judicieuses, mais tombent dans le même travers : l’expérience partielle des uns et des autres et une absence de synthèse découlant de connaissances partielles, limitées, des lois de notre société. Cela peut faire un bilan sur le parti, sur la société, mais pas un programme de transformation.

 

Dans une situation d’ordre « militaire » imposée par le capital, le « faible » ne peut gagner par « la force ». Sa force ne peut que se situer prioritairement dans la bataille idéologique, même si là aussi, la « force » du capital s’exerce sur les médias. C’est l’utilisation de la démocratie limitée nécessaire au marché, au capitalisme qui est l’interstice dans laquelle l’action de transformation peut s’exercer.

 

Notre presse reste encore notre réponse essentielle à notre besoin et d’information et de débat et de décision d’action dans tous les domaines qui font l’unité de l’activité du corps-soi social, travail, institutions, activités « symboliques ». Elle est cette réponse essentielle parce qu’elle peut centraliser démocratiquement les éléments essentiels d’information et de débat et de décision. Parce qu’elle est un lieu de construction de cohérence et de proposition.

 

A condition qu’elle le reste et renforce cette orientation fortement menacée : une agitation désordonnée n’est pas un mouvement. Un mouvement est donné par une orientation, au sens premier, physique du terme, qui dans le cas humain est bien sûr un mouvement de pensée, inséparable, en unité organique du mouvement de la vie humaine. Cela ne veut pas dire que le mouvement doit être « unique, composé d'une seule force », mais que la composante des forces infinies et infiniment diverses aboutisse à un choix de mouvement qui préserve la vie de l’espèce dans et avec son environnement naturel. La santé du corps social dépend de la santé de son activité qui est faite d’une « orientation » constituée d’une multitude « d’orientationS ».

 

Le capital aura réussi son blocage mortel de la société s’il réussit à maîtriser totalement toute autre forme d’expression que la sienne.

« Que faire ? », « un journal ! » disait Lénine. Dans l’atroce affrontement de la lutte de classe, la forme extrême qu’il a prise dans le conflit « Hitler-Staline », et dans laquelle les communistes ont été décimés encore plus fortement et mondialement que dans les évènement de « La commune de Paris », le marxisme n’est en rien la matrice des crimes, des violences et des répressions extrêmes. Il en est même le remède, dans cette maladie de la société qu’est le capitalisme agonisant. Se priver du remède serait dramatique pour la survie de l’espèce et son plaisir de vivre.

Dans une société divisée en classes sociales dont les intérêts sont opposés, il y a une idéologie attachée à chacune de ces classes et opposée à l’autre, entre elles. L’idéologie de la bourgeoisie, celle des pouvoirs et de la gestion des groupes financiers et industriels et l’idéologie des salariés, ne sont solubles l’une dans l’autre qu’au profit de la première et cette solution a pour conséquence le blocage de la société, relatif ou absolu. Pour qu’il y ait lutte idéologique, il faut définir l’idéologie de l’adversaire et (re)construire la notre. Une classe sans idéologie est une classe soumise. Soyons prêts pour répondre à l’aggravation de la crise et ses effets. Ce n’est pas la souhaiter mais tenir compte d’une probable éventualité. Dans une société sans classe, il n’y aura plus d’idéologie, mais des sciences et une science en mouvement. Ni plus de salariat, mais un libre échange de l’activité humaine et l’humain sera la conscience de la nature sur elle-même.

 

Dès les manuscrits de 1844, Marx souligne les effets de la dépossession de l’homme de son œuvre par le capital. La crise générale de l’économique aujourd’hui à son comble est « doublée » d’une crise morale sans précédent. La transmission générationnelle des savoirs et des comportements est en crise parce que les décisions échappent au monde du travail. Le capital prive l’humanité, la personne et le travailleur du choix de « que produire et comment produire », le travail est privé du « bout de ses actes ». C’est un droit à reconquérir. Dans le livre I du capital Marx décrit comment l’industrialisation capitaliste conquiert sa puissance de production : libération du travail de la « force biologique », de « l’adresse de l’artisan », de « l’initiative de l’opérateur exécutant », avec ce que cela induit dans l’explosion des forces productive mais aussi de l’aliénation de l’homme producteur. Evidemment il ne s’agit pas de retourner à l’artisanat pour la grande production sous prétexte de retrouver le bout de ses actes dans son travail. La libération du travail par le communisme, l’activité libre pourvoira au besoin humain de création élargie. On ne peut penser transformation sociale sans penser TRAVAIL. Lorsqu’on veut PARLER TRAVAIL, PENSER TRAVAIL, on ne peut pas ne pas avoir en arrière-plan les notions élémentaires d’évolution de l’activité humaine, de l’HOMO HABILIS à L’INDUSTRIALISATION (en passant par l’invention de l’agriculture) sous la forme actuelle du capitalisme, informationnel, mondialisé. On ne peut pas ne pas faire le lien entre le travail, l’outil, les techniques et les « formes de pensée » induites. Cet arrière plan permettant d’entrer dans l’étude micro et macro du travail ne peut non plus contourner la question de la production, de la distribution, de la consommation, c'est-à-dire la production en tant qu’échange et ses diverses formes vécues et possibles.

 

Pierre Assante, le 6 août 2008. http://alternativeforge.net/spip.php?auteur362

 

(1) "La métamorphose du travail 4" , Emigrazione notizie, page 142, Pierre Assante, le 6 août 2008)

 

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 08:00
  TU-NE-TUERAS-POINT.jpg
 
Marie Dalenga
s'exprime toutes les semaines sur le journal
"Le Patriote" de Nice.
Voilà ce qu'elle nous dit aujourd'hui :
 
cliquer sur le lien ci-dessous : 
ici 
Inscrit sur cette stèle monument aux morts : "TU NE TUERAS POINT"
(lire l'article de Marie DALENGA)
http://www.pierreassante.fr/dossier/Quelle_connerie_la_guerre_Marie_Dalenga.pdf
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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 09:30

MILLS Catherineouvrir l'article :  ici

http://www.pierreassante.fr/dossier/Catherine_MILLS_HUMA_9NOV2011.pdf

 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 14:08

  Fig.4

 

 

Lettre ouverte,

 

cliquer ici 

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/Lettre_Inventer_3_pages.pdf 

 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 09:14

BlochAdditif à l'article...... : Le capital, c’est l’assassin qui s’assassine lui-même. Les évènements économiques, financiers et politiques actuels devraient nous en donner la preuve.

 

.......Par la suite ce capitalisme d’Etat s’est transformé en grande partie et a échappé en grande partie à la concurrence libre et non faussée, mais pas aux traditions d’Etat autoritaire, loin de cette thèse juste de Marx sur la nécessité de l’extinction de l’Etat. Extinction de l'Etat qui va de pair avec l'extinction de la mesure quantitative de la valeur dans l'échange marchand et capitaliste, ce que j'essaie d'expliquer dans "La métamorphose du travail 5". Extinction de cette mesure quantitative ne correspondant comme celle de l'Etat qu'à un niveau très avancé des capacités productives de l'humanité ou d'une part importante la plus avancée de l'humanité en matière de niveau de capacités productives. Je n'emploi pas dans le cas présent "forces productives" mais "capacités productives" non que le premier terme soit inadapté, mais parce qu'il ne recouvre pas de la même façon, avec la même force les potentialités d'action, de transformation qualitatives nécessaires des forces productives (les humains et leurs créations - outils, machines, "pensée artificielle" etc...et ce qu’elles contiennent de culture accumulée et en mouvement, au sens le plus large et dans toutes les activités humaines et leur infinie diversité). Il est rare que l'on mette en relation état des lieux actuels, crise et extinction de l'Etat, et encore plus rare que l'on mettre en relation extinction de l'Etat et extinction de la mesure quantitative de l'échange, transformation qualitative de la mesure de l'échange. C'est pour moi la raison de ce blog dans tous ce que les évènements humains comportent d'indications positives ou négatives sur ces questions.....  

 

 Pierre Assante, 6 novembre 2011

 

Illustration : E.Bloch et G.Lukàcs, après Marx ont avancé loin sur ces questions. 

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3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 10:27

Cyrano0Le capital, c’est l’assassin

qui s’assassine lui-même.

et nous assassine du même coup.

 

Les évènements économiques, financiers et politiques actuels

devraient nous en donner la preuve.

 

Les logiques que les experts et politiques de l'Europe libérale et du monde libéral nous proposent sont issues d'une logique comptable propre au capital et non une logique de production et d'échange. Pour cela elles ne peuvent qu'échouer.

 

La livraison de la production et de l’échange à la concurrence libre et non faussée, c’est l’effondrement de la production et de l’échange au niveau mondial.

 

Tout ce qui échappe à cette concurrence libre et non faussée est un facteur de ré-équilibre. Et si la proportion de la production et de l’échange qui échappe à la concurrence libre et non faussée devenait importante dans sa masse au niveau mondial, c’est une civilisation nouvelle basée sur le développement matériel et moral de la personne dans le développement matériel et moral de l’humanité qui naîtrait.

 

Ainsi les Services Public on joué ce rôle progressiste, mais pas seulement : les secteurs industriels nationalisés aussi de même que la part de la production de l’Union soviétique et des « Pays de l’Est » qui échappaient, quels qu’en soient leurs défauts, à cette concurrence libre et non faussée.

 

Il ne s’agit pas de vanter ici ni le capitalisme d’Etat, bien qu’il n’ait pas eu qu’un rôle négatif dans ces pays, ni le type d’institution basée sur un parti unique ou une démocratie citoyenne restreinte ou malade de ses méthodes et sa culture répressives. Le capitalisme d’Etat, d’ailleurs peu développé (lire Lénine sur la question) a été nécessaire à l’origine, comme le « communisme de guerre » dans une Russie sous-développée en besoin d’investissement. Ce n’était pas un choix parmi d’autres, comme un choisirait dans le menu selon ses goûts, mais une nécessité du moment.

 

Par la suite ce capitalisme d’Etat s’est transformé en grande partie et a échappé en grande partie à la concurrence libre et non faussée, mais pas aux traditions d’Etat autoritaire, loin de cette thèse juste de Marx sur la nécessité de l’extinction de l’Etat. J'ajouterai pour ma part, extinction de l'Etat qui va de pair avec l'extinction de la mesure quantitative de la valeur dans l'échange marchand et capitaliste, ce que j'essaie d'expliquer dans "La métamorphose du travail 5".  voir aussi additif : http://pierre.assante.over-blog.com/article-etat-des-lieux-actuels-crise-et-extinction-de-l-etat-et-extinction-de-la-mesure-quantitatitativ-88097985.html

 

Mais la démocratisation des peuples de tous les pays sous développés et développés souhaitant entrer dans une phase de transition socialiste vers une société communiste, c’est aussi en grande partie la volonté économique, politique, militaire du capital international de les détruire, qui l’a empêché. Je ne doute pas qu’un peuple quel qu’il soit a beaucoup plus de possibilités de développer la démocratie élargie à la démocratie du producteur, si la situation de l’humanité se dégage au moins en partie de la guerre que le capital mène contre la libération du salariat et du travail.

 

Mais pour une telle libération, il faut des luttes, avec ce que cela comporte de difficultés et de guerre du capital contre les peuples qui veulent se libérer, car cette libération ne viendra pas seule par le miracle d’un capital devenu compréhensif et intelligent…

 

Pour en revenir à l’idée de départ du fait que la livraison de la production et de l’échange à la concurrence libre et non faussée, c’est l’effondrement de la production et de l’échange au niveau mondial, il faut noter que l’effondrement des pays du « socialisme réel » n’a fait que précipiter le monde dans une concurrence libre et non faussée TOTALE.

 

Et de ce fait, le capital s’est affaibli lui-même en s’efforçant avec succès de détruire tout ce qui échappe ou a échappé à la concurrence libre et non faussée. En sorte c’est l’assassin qui s’assassine lui-même et les évènements économiques, financiers et politiques actuels devraient nous en donner la preuve.

 

Pierre  Assante, 3 novembre 2011

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 07:22

Recherches internationale 46 19655 articles, Pierre Assante,

25 octobre 2011, 3 novembre 2010, 31 mai 2008, 26 octobre 2011, 30 octobre 2011

 

I Les raisons de vivre sont dans ce que l'homme (L’humain) est.

  Contre la « philosophie de l’absurde »

II De la critique de l'économie politique à une civilisation de la coopération.

    La mesure de la valeur est une mesure de pénurie.

III La Bourse ou la vie ! Rencontre - débat sur la crise financière

IV « le travail d’abord et comment l’humaniser » par et dans la lutte de classe.

V Une métaphore qui ajoute à celle de Socrate l’idée de croissance de l’humanité.

 

I Les raisons de vivre sont dans ce que l'homme (L’humain) est.

    Contre la « philosophie de l’absurde »

 

 Chercher la raison de vivre dans ce que l'homme sera,  est absurde.

Mais c'est la tentation pour échapper aux douleurs de ce qu'il est.

Les raisons de vivre sont dans ce que l'homme est.

 

Pas "aujourd'hui à 7 heures 5 minutes" mais sur une longue période de développement, dans l'ontologie de l'être social qui se manifeste aussi aujourd'hui à "7 heures 5 minutes" dans une diversité terrible, merveilleuse et insaisissable, dans la beauté d'une femme et son sourire dans le bus, dans le sommeil sur un visage, dans le "bon sens" qui calme une altercation....  

Est-ce que cela n'est que parole ?.......

   .....Suite de cet article  ici  

 

   

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 00:05

14mai10 003Démocratie du « quoi et comment produire et échanger », démocratie du producteur

1) Réorienter le crédit : mouvement d'ordre général qui peut gagner par saine contagion.

2) Détacher du marché des parts essentielles de la production et des échanges pour en assurer la stabilité : mesures ponctuelles dans des lieux de pouvoir économiques et politiques

3) bataille d'une anthropologie de conception révolutionnaire ouvrant la voie à un bouleversement des concepts du développement humain à partir du travail de sa genèse à son développement-explosion libérateur technico-philosophique

 

Je ne sais si cela paraitra fou, c'est une expression condensée et télégraphique dans l'urgence...

 

Pierre Assante, 2 novembre 2011

Lire l'essai ci-dessus en cliquant sur la couverture ou sur ce lien ci-dessous :

http://www.pierreassante.fr/dossier/BLOG_LA_METAMORPHOSE_DU_TRAVAIL_5.pdf

La métamorphose dont il est question est celle du travail en capital.

L'autre métamorphose indispensable, d'un besoin vital, est celle du travail en activité humaine libre.

cet essai traite des questions économiques, politiques, ergologiques le permettant.

 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 00:00

le capitalLA RECHERCHE DU TAUX DE PLUS VALUE et de PROFIT le PLUS HAUT étant le MOTEUR DE LA CRISE, ce petit rappel ne me paraît pas inutile dans les circonstances actuelles.

Vous trouverez par ailleurs sur ce blog des analyses de la suraccumulation-dévalorisation du capital, de la baisse tendancielle du taux de profit, des causes qui la contrecarrent, et l'effet de ces lois du capital dans l'informationnalisation mondialisée, les structures économiques et politiques, les institutions, L'ORGANISATION LOCALE  et  MONDIALE DU TRAVAIL....

 

Le Capital, Livre I, Chapitre XVIII : Formules diverses pour le taux de la plus-value


On a vu que le taux de la plus-value est représenté par les formules :

I. Plus-value / Capital variable (p/v) = Plus-value / Valeur de la force de travail = Surtravail / Travail nécessaire.

Les deux premières raisons expriment comme rapports de valeur ce que la troisième exprime comme un rapport des espaces de temps dans lesquels ces valeurs sont produites.

Ces formules, complémentaires l'une de l'autre, ne se trouvent qu'implicitement et inconsciemment dans l'économie politique classique, où les formules suivantes jouent au contraire un grand rôle :

II. (Surtravail / Journée de travail) = Plus‑value / Valeur du produit = Produit net / Produit total (1).

Une seule et même proportion est ici exprimée tour à tour sous la formule des quantités de travail, des valeurs dans lesquelles ces quantités se réalisent, et des produits dans lesquels cm valeurs existent. Il est sous‑entendu que par valeur du produit il faut comprendre le produit en valeur rendu par une journée de travail, et qu'il n'y est pas renfermé une parcelle de la valeur des moyens de production.

Dans toutes ces formules le degré réel de l'exploitation du travail ou le taux de la plus-value est faussement exprimé. Dans l'exemple employé plus haut, le degré réel d'exploitation serait indiqué par les proportions :

6 heures de surtravail / 6 heures de travail nécessaire = Plus‑value de 3 francs / Capital variable de 3 francs = 100 / 100.

D'après les formules II, nous obtenons au contraire :

6 heures de surtravail / Journée de 12 heures = Plus‑value de 3 francs / Produit en valeur de 6 francs = 50/100.

Ces formules dérivées n'expriment en fait que la proportion suivant laquelle la journée de travail, ou son produit en valeur, se distribue entre l'ouvrier et le capitaliste. Si on les traite comme des expressions immédiates de la mise en valeur du capital, on arrive à cette loi erronée : Le surtravail ou la plus-value ne peuvent jamais atteindre cent pour cent (2). Le surtravail n'étant qu'une partie aliquote de la journée, et la plus-value qu'une partie aliquote de la somme de valeur produite, le surtravail est nécessairement toujours plus petit que la journée de travail, ou la plus-value toujours moindre que la valeur produite. Si le surtravail était à la journée de travail comme cent est à cent, il absorberait la journée entière (il s'agit ici de la journée moyenne de l'année), et le travail nécessaire s'évanouirait. Mais si le travail nécessaire disparaît, le surtravail disparaît également, puisque celui‑ci n'est qu'une fonction de celui-là. La raison (Surtravail / Journée de travail) ou (Plus-value / Valeur produite) ne peut donc jamais atteindre la limite 100/100 et encore moins s'élever à (100 + x)/100.

Mais il en est autrement du taux de la plus-value ou du degré réel d'exploitation du travail. Qu'on prenne par exemple l'estimation de M. Léonce de Lavergne, d'après laquelle l'ouvrier agricole anglais n'obtient que un quart, tandis que le capitaliste (fermier) au contraire obtient trois quarts du produit ou de sa valeur (3), de quelque manière que le butin se partage ensuite entre le capitaliste et le propriétaire foncier, etc. Le surtravail de l'ouvrier anglais est dans ce cas à son travail nécessaire comme trois est à un, c'est‑à‑dire que le degré d'exploitation est de trois cents pour cent.

La méthode de l'école classique, qui est de traiter la journée de travail comme une grandeur constante, a trouvé un appui dans l'application des formules II, parce que là on compare toujours le surtravail avec une journée de travail donnée. Il en est de même quand on considère exclusivement la distribution de la valeur produite. Du moment que la journée de travail s'est déjà réalisée dans une valeur, ses limites ont nécessairement été données.

L'habitude d'exposer la plus-value et la valeur de la force de travail comme des fractions de la somme de valeur produite dissimule le fait principal, l'échange du capital variable contre la force de travail, fait qui implique que le produit échoit au non-producteur. Le rapport entre le capital et le travail revêt alors la fausse apparence d'un rapport d'association dans lequel l'ouvrier et l'entrepreneur se partagent le produit suivant la proportion des divers éléments qu'ils apportent (4).

Les formules II peuvent d'ailleurs être toujours ramenées aux formules I. Si nous avons par exemple la proportion (Surtravail de 6 heures / Journée de travail de 12 heures), alors le temps de travail néces­saire est égal à la journée de douze heures moins six heures de surtravail, et l'on obtient :

Surtravail de 6 heures / Travail nécessaire de 6 heures = 100/100.

Voici une troisième formule que nous avons déjà quelquefois anticipée :

III. Plus-value / Valeur de la force de travail = Surtravail / Travail nécessaire = Travail non payé / Travail payé

La formule (Travail non payé / Travail payé) n’est qu'une expression popu­laire de celle-ci : (Surtravail / Travail nécessaire).

Après nos développements antérieurs, elle ne peut plus donner lieu à cette erreur populaire que ce que le capitaliste paye est le travail et non la force de travail. Ayant acheté cette force pour un jour, une semaine, etc., le capitaliste obtient en échange le droit de l'exploiter pendant un jour, une semaine, etc. Le temps d'exploitation se divise en deux périodes. Pendant l'une, le fonctionnement de la force ne produit qu'un équivalent de son prix; pendant l'autre, il est gratuit et rapporte, par conséquent, au capitaliste une valeur pour laquelle il n'a donné aucun équivalent, qui ne lui coûte rien (5). En ce sens, le surtravail, dont il tire la plus-value, peut être nommé du travail non payé.

Le capital n'est donc pas seulement, comme dit Adam Smith, le pouvoir de disposer du travail d'autrui; mais il est essentiellement le pouvoir de disposer d'un travail non payé. Toute plus-value, qu'elle qu'en soit la forme particulière, ‑ profit, intérêt, rente, etc., ‑ est en substance la matérialisation d'un travail non payé. Tout le secret de la faculté prolifique du capital, est dans ce simple fait qu'il dispose d'une certaine somme de travail d'autrui qu'il ne paye pas.

 

Notes

 1 Nous mettons la première formule entre parenthèses parce que la notion du surtravail ne se trouve pas explicitement dans l'économie politique bourgeoise.

 2 V. par exemple : Dritter Briefan v. Kirchmann von Rodbertus. Widerlegung der Ricardo'schen Theorie von der Grundrente und Begrundung einer neuen Rententheorie. Berlin, 1851.

3 La partie du produit qui compense simplement le capital constant avancé est mise de côté dans ce calcul. M. Léonce de Lavergne, admirateur aveugle de l'Angleterre, donne ici un rapport plutôt trop bas que trop élevé.

 4 Toutes les formes développées du procès de production capitaliste étant des formes de la coopération, rien n'est naturellement plus facile que de faire abstraction de leur caractère antagoniste et de les transformer ainsi d'un coup de baguette en formes d'association libre, comme le fait le comte A. de Laborde dans son ouvrage intitulé : De l'esprit d'association dans tous les intérêts de la communauté. Paris, 1818. Le Yankee H. Carey exécute ce tour de force avec le même succès à propos même du système esclavagiste.

5 Quoique les physiocrates n'aient pas pénétré le secret de la plus-value, ils ont au moins reconnu qu'elle est « une richesse indépendante et disponible qu'il (son possesseur) n'a point achetée et qu'il vend. » (Turgot, l. c., p. 11.)

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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 19:52

Les-50-maitres-du-monde-p1.jpgVoulez-vous savoir par qui et comment votre monde, notre monde, est mené ? Un petit effort ! Lisez ce dossier,  cela ne peut que nous aider à nous en sortir

(6 pages sur le même fichier PDF, 1MB)

Il s'agit d'une étude d'économistes suisses de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (voir l'article). L'étude a été effectuée à partir de données de 2008. Lehman Brothers a été mis en faillite en septembre. Ses activités ont été reprises par Barclays, tête de liste des 50, et par Nomura (38°)

Cliquer : ici

  

Une

Pages 18 et 19 : les 50 maîtres du monde

Page 20 : ces trois inconnus qui gouvernent des millions de vies

Page21 : comment les politiques de libéralisation financière leur ont remis les clefs

Page 22 : peut-on dompter ces monstres.

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/Les_50_maitres_du_monde.pdf

 

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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 23:04

Vygotski 0001L’humanité est dans son univers comme le petit enfant qui prend conscience de l’existence de son environnement immédiat et s’exerce à l’observer pour répondre à la satisfaction de ses désirs, de ses besoins (« Le désir implique le besoin, c’est l’appétit de l’esprit », N. Barbon, cité dans la première page de « Das Kapital »)

 

Cette métaphore est sous une autre forme, celle de Socrate et des ombres dans la grotte.

 

Elle ne fait qu’y ajouter l’idée de croissance de l’humanité, à l’instar de celle de l’enfant. Et on peut adjoindre à cette métaphore, une « comparaison » d’une humanité « actuelle dans le sens de la longue durée », dans sa conscience-inconscience collective, avec le langage autistique de l’enfant étudié par Vygotski et avec les divers « niveaux » de langage.

 

Elle suggère aussi que c’est en tant qu’être social formé par le travail d’observation et de transformation de la nature qu’il assure sa croissance.

 

La critique de l’économie politique et les possibles qu’elle ouvre dans le travail de création et de poursuite de processus humain en santé est un élément essentiel que le capital se garde bien de faire entrer dans la formation initiale et permanente, et qu’il déforme tant qu’il peut quand il ne peut la taire.

 

Cette action du capital le condamne à terme à la destruction des forces productives, malgré le développement des forces productives qu’il a permis, et il exerce cette destruction d’abord et en dernière instance dans le travail, par son organisation générale propre découlant de son organisation du travail.

 

Les rapports dialectiques entre les pôles de la gestion, de la politeia et du marché dans leur unité et leur autonomie relative sont court-circuités relativement puis absolument  par les lois du capital portées à leur paroxysme final.

 

Elles mettent en cause la reproduction organique et sociale, la reproduction au sens ontogénétique et phylogénétique de la personne humaine, de son activité, de l’activité de l’humanité.

 

Les affrontements de classe qui ont empêché jusqu’ici la société de s’enfermer dans les contradictions de la société marchande portée à son paroxysme, ont en quelque sorte sauvé l’humanité, quelle que soit les inhumanités de ces affrontements.

 

C’est renverser la réalité pied sur tête qu’attribuer une inhumanité à la lutte des classes en tant qu'être en soi et pour soi. C’est bien le contraire qui se produit et c’est l’inhumanité qui triomphe chaque fois que le rapport de forces se modifie au détriment du travail dans cet affrontement.

 

La survaleur ou plus value générale est la mesure quantitative de la valeur marchande ajoutée aux objets naturels ou aux marchandises dans le circuit d’échange par leur transformation par le travail qui n’est pas redistribuée de façon générale aussi aux producteurs salariés.

 

Si les valeurs d’usages (les objets produits par l'homme indépendamment de leur valeur d'échange marchand) n’étaient pas échangées sur la base de la mesure quantitative de la valeur de la force de travail, la valeur ajoutée aux objets transformés  échangés n’aurait pas de valeur quantitative. C’est une tautologie, une lapalissade, mais c’est aussi « l’essence » du communisme que seul un niveau très élevé des forces productives peut permettre, l’échange sans dimension devenant une seconde nature pour l’humain et finalement une première nature humaine, parce que seul il peut assurer la survie et le développement et la satisfaction des besoins humains « matériels et moraux ». C'est aussi et la même chose que l'aspiration réalisée du travail "désintéressé" ou tout simplement de la solidarité humaine sans entrave.

 

Le niveau des forces productives (l'homme et ses créations) que peut atteindre l'informationnalisation mondialisée de la production ouvre cette possibilité.

 

Pierre Assante, 30 octobre 2011 .

 

5 articles : http://www.pierreassante.fr/dossier/5_articles_Pierre_Assante.pdf

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 19:39

LUKACS TRAVAIL COUV.La mesure de la valeur est une mesure de pénurie.

 

La « valeur morale » adhère à la « valeur matérielle » pour en faire « la valeur ». La valeur d’usage est devenue indifférente dans l’organisation de l’échange capitaliste. Indifférente dans cet échange mais non dans les effets sur la vie humaine, dans l’instant ou dans la durée.

 

C’est bien cette indifférence qui est au centre du « mouvement social », et ses effets, que le processus soit conscient ou non, que le manifestant dans la manifestation collective ou individuelle ait conscience ou non de ce processus. La question de la transformation dépend donc en parties indéterminées de « l’expression consciente du processus inconscient ».

 

Plus le surproduit du travail grandit, par exemple plus un individu produit par l’introduction de l’automatisation, de l’informatisation, d’une organisation du travail basée sur ces capacités de production, plus le prix qui est déterminé par la valeur, sans pourtant s’y calquer, peut dé-adhérer relativement de la mesure de cette mesure quantitative de la valeur (valeur marchande).

 

La valeur est une mesure historique. La valeur de la force de travail subit les mêmes lois que la valeur des autres marchandises. Par exemple la valeur de la force de travail d’un ouvrier chinois est bien la valeur des objets qu’il consomme. Mais les objets-marchandise qu’il consomme sont déterminés historiquement par toutes les conditions historiques de production et d’échange.

 

Tant que l’ouvrier chinois produit en partie majoritaire pour l’exportation, c'est-à-dire en grande partie non pour sa consommation nationale moyenne propre, il va subir le poids de la valeur de la force de travail historiquement plus développée extérieure à sa zone de production. Le rapport dialectique entre les « diverses valeurs », par exemple la mesure du temps (TTSNM, temps de travail social nécessaire moyen) va subir les interactions dialectiques et des lois du capital dans son état « de base », celle qu’il a acquis en naissant, en s’instituant,  et de ces lois dans les conditions d’une mondialisation informationnalisée de la production et des échanges. Interactions aussi entre groupes sociaux, entre diverses catégories de salariés, entre divers rapports de force dans le marché local et global

 

 La « valeur morale » peut-elle dé-adhèrer de la « valeur matérielle d'échange capitaliste » ? Oui, mais elle ne peut pas dé-adhérer "totalement" tant que le mode de production et d’échange et le niveau des forces productives qui le détermine sont basés sur le capital, c'est-à-dire l’échange A-M-A’ (Argent-Marchandise-Argent+, voir articles précédents sur la valeur et « La métamorphose du travail »).

 

L’écart qui peut se creuser entre valeur et prix est non seulement un signe des capacités de production de survaleur, ainsi que des luttes historiques des producteurs liées à leurs zone de production et des variations du mode de production donc de vie, institutions etc. en découlant, mais surtout de l’introduction par les techniques de production de capacités productives permettant d’introduire dans le mode de production des éléments, des prémices plus ou moins développées d’un autre mode de production.

 

Le communisme, s’il n’est ni  « inévitable » ni « automatique » ni « spontané », est pourtant quelle qu’en serait la forme, le seul mode de production pouvant succéder à une « explosion » des capacités productives de l’humanité dans sa totalité.

 

Cette capacité de dé-adhérence croissante qui accompagne le développement des forces productives, qui se traduit et par la rigidification-dissolution de la mesure quantitative de la valeur et par la capacité de développement des services de santé, culturels, prestation  accompagnées d’un échange marchand échappant en partie aux lois de la valeur (retraite par exemple) sont des prémices d’un autre mode de production dans le mode de production ici et maintenant. Mais le sens d’un mouvement n’est jamais garanti, il dépend de tous ses éléments historiques, c'est-à-dire de nous et de notre « excroissance » qu’est notre production et parmi notre production, nos outils de production qui contiennent tous les éléments « matériels et moraux » de notre histoire humaine dans la longue durée comme dans la durée proche. Continuité-rupture, mesure discrète et mesure quantique intriquées.

 

La dé-adhérence (au sens général, c'est à dire pas seulement dans le cas de la valeur marchande qui nous préoccupe), ne peut être que relative. Elle suppose des capacités de survie de l’homme, des groupes humains, dans l’espèce où les solidarités-concurrence pour la survie qui permettent le développement, ne soient ni en équilibre « trop parfait », ni en déséquilibre trop grand, c'est-à-dire en situation d’un contrôle humain relatif de son propre mouvement dans la société et dans nature, double mouvement constituant un mouvement unique. Unique ne veut pas dire non diversifié ni non multiple. Et équilibre est immobilité. C’est le déséquilibre qui assure le mouvement dans la mesure où, pour l’humain il reste vivable, relatif, c'est-à-dire que les mouvements soient relativement « conjoints ».

 

Depuis l’origine humaine la « dé-adhérence » au sens général est assimilée consciemment ou pas à la « valeur morale », c'est-à-dire au jugement de l’acte humain que l’on accomplit soi-même (acte et jugement en tant qu’acte, donc mouvement et non « principe moral », ni valeur morale détachée, indépendante de l’histoire, même lorsqu’elle perdure et donne une « propriété » à l’homme) ou que d’autres accomplissent, mais que de toute façon nous accomplissons ensemble parce que tout acte humain est un acte social ; que cet acte prenne la forme d’un acte individuel ou collectif, il reste un acte social. Positivement ou négativement, notre évolution nous a donné, au moins en partie la capacité de juger « les traditions ».

 

J’ai coutume de dire que si vous vous retirez dans le désert, vous vous retirerez avec ce que la société humaine vous a communiqué et les actes que vous y avez accomplis et continuerez ainsi d’accomplir dans ces conditions humaines.

 

 La mesure de la valeur est une mesure de pénurie. Mais même l’acte de pénurie peut contenir l’acte de la richesse. Le propre de l’humain est d’imaginer comme de faire vivre en dehors de son imagination un pré-existant de son développement. Magnifique ou terrifiant selon les cas, l’un étant dans l’autre, mais en proportions différentes, mobiles. Mais de toute façon, ce n’est qu’un pré-existant.

 

Pierre Assante, 3 novembre 2010.

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 11:26

HUMA 27.10.2011UNE de l’HUMANITE d’hier, c'est-à-dire avant l’interminable prestation sur le petit écran du candidat Sarkozy

Prestation lassante et révoltante et j'espère mobilisante finalement, parce que  développant toujours les mêmes arguments consistant à préconiser et mettre en œuvre la pauvreté pour les uns, la richesse pour les autres, et la crise et l’abaissement de civilisation pour tous les peuples.

Le 28 octobre 2011

 

VOUS TROUVEREZ (LIEN CI-DESSOUS)  ARTICLE DE DENIS DURAND DU MEME JOUR REPONDANT PAR ANTICIPATION AUX MESURES DES MINISTRE DE LEUROPE ULTRA LIBERALES :

  

« Aux citoyens d’orienter le crédit » :

 

cliquer : ici 

 http://www.pierreassante.fr/dossier/D.Durand_Huma_27.10.2011.pdf

 

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 20:22

DIMICOLI YvesYves DIMICOLI

 Commission  économique

15 octobre 2011 

 

Où en est-on dans la

 

conjoncture mondiale ? 

 

PLAN:

 

1 – La reprise grippée après un été meurtrier

2 – Pays émergents:une locomotive contradictoire;

3 –États-Unis: face au chômage de masse durable;

4 –Europe et France: de pire en pire; 

5- Rompre pour une autre logique.

 

 

L’été a été meurtrier. La donne conjoncturelle bouge beaucoup. Tandis que semblent échouer toutes les tentatives de réponses capitalistes au choc de 2008 – 2009, on voit se développer un climat marqué tant par le ras-le-bol et la résignation que par l’émergence de luttes nouvelles mettant désormais en accusation la finance, les banques et même la BCE !

 

Le FMI ne cesse d’envoyer des signaux d’alerte et des mises en garde. Son chef économiste, Olivier Blanchart, a reconnu avoir sous-estimé la gravité des facteurs de crise à l’œuvre dans le cadre même de la reprise mondiale depuis le deuxième semestre de 2009.

 

Un double schéma, très mécaniste, de rééquilibrage était anticipé qui devait conduire à une accélération progressive de la croissance mondiale et une résorption des tensions.

 

D’abord un rééquilibrage intérieur des pays développés avec la demande privée qui devait prendre le relais de la relance budgétaire. Cela n’a pas eu lieu, dans un contexte de chômage persistant dans les pays développés, pour 3 raisons notamment :

n       Pénurie de crédit bancaire ;

n       Séquelles fortes de la spéculation immobilière ;

n       Haut niveau d’endettement des ménages.

 

Comme le relève Olivier Blanchart, en forme d’autocritique, ces facteurs « freinent en définitive la reprise beaucoup plus que nous ne l’avions prévu ».

 

Le second rééquilibrage devait être extérieur : « Les pays avancés accusant des déficits extérieurs courants – tout particulièrement aux États-Unis – ont besoin, pour compenser la faiblesse de la demande intérieure d’un accroissement de la demande extérieure ». Était donc escompté un basculement de la demande extérieure vers la demande intérieure dans les pays émergents qui affichent des excédents courants, particulièrement la Chine.

 

Mais ce second rééquilibrage ne se fait pas non plus ! D’où la crainte vive du FMI qui alerte sur les risques financiers de la période dans les pays avancés, en insistant particulièrement sur la gravité de la crise des dettes souveraines et la fragilité des banques en Europe .

 

Simultanément, il note que les pays émergents, «épargnés », pourraient cependant souffrir du ralentissement de leurs exportations et d’une volatilité accrue des flux de capitaux.

 

I- LA REPRISE GRIPPEE APRES UN ETE MEURTRIER

 

Quelles hypothèses ont été finalement retenues dans le scénario moyen du FMI ? ..........

 

..........suite: ici

http://www.pierreassante.fr/dossier/Conjoncture_26.10.2011.pdf

 

Vous trouverez sur ce blog une vidéo où Nicolas Sarkozy préconise les subprimes durant la dernière campagne présidentielle :

http://www.dailymotion.com/video/x7pdtv_la-crise-financiere_news

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 12:31

LUKACS TRAVAIL COUV.

 

Pour vous c'est quoi le travail ?

HD, 27 octobre 2011 :

 

 Voir le reportage de l'H.D. (ici).

  

 

Le point de vue de l'auteur du blog :

 

"Plus que ce mot d’ordre « l’humain d’abord », je préfère « le travail d’abord et comment l’humaniser » par et dans la lutte de classe".

 

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 05:53

2011 09 07 001Deux Interventions au Conseil national

du PCF – 21-22/10/2011

Gisèle CAILLOUX, Nicolas MARCHAND

 

 

 I) Nicolas MARCHAND

 

a) Intervention dans le débat général

 

Je voudrais faire plusieurs remarques.

 

1°) le principal dans la situation politique, c'est la crise. Elle domine tout.

C'est si important pour notre action, pour nous orienter, qu'il aurait été utile, à ce CN, (ce n'est pas prévu mais on peut le faire au prochain), de consacrer un moment de travail sur la crise, avec par exemple une audition de Paul Boccara, avec son dernier livre, ou un rapport du responsable de la Commission économique, Yves Dimicoli.


Ça répondrait à un besoin d'analyse, de connaissance pour l'analyse politique et aussi de formation dont, reconnaissons-le, nous avons nous-mêmes besoin. Ça aiderait à ce que des dirigeants plus nombreux puissent participer à l'animation des débats qui se multiplient.

 

Ceci dit, j'y insiste, la crise n'est pas un à-côté non politique de la situation politique, un facteur qui la marquerait mais qui ne serait pas lui-même constitutif de la situation politique. C'est le cœur de la situation politique. Les questions qu'elles doit nous conduire à porter concernant particulièrement le rôle des banques, du crédit, de la BCE, sont devenues des questions politiques de premier plan.

D'ailleurs, elles montent comme telles dans les débats (comme dans le débat de la primaire socialiste); elles commencent à monter dans des luttes comme aux Etats-Unis avec les manifestations devant Wall Street, et à Francfort, où a eu lieu une manifestation devant la BCE.

 

Nous devrions décider d'en traiter comme de la principale question politique, pour l'action et pour les élections; décider d'agir, comme Parti communiste, et au sein du Front de gauche pour faire monter le débat d'alternative et l'action sur ces enjeux.

On ne doit pas se contenter de suivre le PG et JLMélenchon, comme dans le tract « Front de gauche -l'humain d'abord, pas la finance » distribué notamment à la manif du 11 octobre, où il est écrit que la dette n'est qu'un prétexte, et qu'il suffit de taxer le capital au même taux que les salaires pour résoudre le problème, sans rien dire du crédit.

On doit aller au delà de slogans généraux, dont la montée est positive mais insuffisante, comme la stigmatisation des marchés financiers, ou la proposition de pôle public bancaire qui est plus reprise. Le principal, c'est de relier la proposition de pôle public à son objet: un nouvel usage du crédit pour le développement des services publics, l'emploi et la formation, de nouveaux progrès sociaux........

 

.......Suite de ces 2 interventions sur ce lien  ici et :

 

http://www.pierreassante.fr/dossier/2_interventions_au_CN_des_21et22.10.2011.pdf

 

Et un tract sur l'agence de notation MOODY'S et une manifestation :

http://storage.canalblog.com/25/65/157203/69473543.doc

 

Moody's portes closes: le PCF appelle a un grand rassemblement

 

Illustration : lever de soleil sur la madrague du Mont Redon

 

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